16/05/2007
LA BASCULE A CHARLOT
09:40 Publié dans HISTOIRE | Tags : jules jouy, bicetre, antoine louis, guillotin, samson, la veuve | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LE PERE EUGENE SOULIE, marchand de couleurs, MARCHAND DE TABLEAUX ET DE BRIC A BRAC DE LA RUE DES MARTYRS
Par Bernard Vassor
00:00 Publié dans Le marchand de couleurs タンギー爺さん を巡って | Tags : soulie, picasso, medrano, lariboisiere | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
15/05/2007
JULES (THEODORE-LOUIS), JOUY LE ROI DES CHANSONNIERS
Par Bernard Vassor
14:25 Publié dans Les originaux, les excentriques, les fous litterra | Tags : JOUY, GAMAHUT, ANDRE GILL, SAPEC, ROLLINAT, CHIEN NOIR, CHAT NOIR | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
CHARLES DE SIVRY
par Bernard Vassor
Les Quat'z'Arts Fondés en 1893 par François Trombert au 62 boulevard de Clichy, le cabaret des Quat'z'Arts remplaçait le Tambourin que Van Gogh avait fréquenté. Fragson y fit ses débuts. Jehan Rictus y débuta en 1895 avec Les Soliloques d u Pauvre. Puis vinrent Numa Blès, Teulet, Montoya, Botrel, Ferny, Privas, Legay.
SIVROCHE (surnom donné par Rimbaud et Verlaine)
"Aussi modeste et simple qu'il était sincère et bon Charles de Sivry présentait un aspect humble et réservé. Tout en lui était petit, sa taille, ses membres, ses extrémités, sa voix; tout sauf les yeux , la moustache et le talent". Telle est la notice nécrologique de l'ami de Paul Verlaine. Charles Erhardt de Sivry, est né à Paris le 15 novembre 1848, mort dans la mêville le 15 janvier 1900. Il était le demi-frère de Mathilde Mauté, la femme de Verlaine. Fils d'un faux marquis mort en 1849. Sa mère se remaria avec un autre faux-noble Théodore Mauté dit de Fleurville. Elève au lycée Chaptal, il fut élève de Chevillard pour le violoncelle au conservatoire. Mauvais élève, il est envoyé dans le sinistre camp de la colonie agricole de Mettray, centre pour délinquants ou fils de famille bourgeois considérés comme des cas difficiles.Placé dans une compagnie d'assurances, puis chez un agent de change; il choisit de devenir professeur de piano comme sa mère (qui avait eu comme élève un certain Claude Debussy !). Il devint ensuite chef d'orchestre au bal Robert du 58 boulevard Rochechouart. A l'exposition universelle de 1867, il est fortement marqué par la musique tzigane. Il fit la connaissance d'Edmond Le pelletier de Bouhélier et de Paul Verlaine et ne tarda pas à fréquenter le salon de Nina de Callias au 17 rue Chaptal où il fréquente Chabrier et le fantasque Ernest Cabaner. Il fréquentera le dîner des Vilains-bonshommes, sera Zutiste, hydropathe, incohérent et pianiste attitré du Chat Noir de Salis.
Asuivre...........
09:40 Publié dans UN MUSICIEN ATYPIQUE | Tags : FRANCOIS TROMBERT, TAMBOURIN, sivry, VERLAINE | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
14/05/2007
LE MOUSQUETAIRE
Par Bernard Vassor
17:45 Publié dans ETUDES LITTERAIRES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
GEORGE ALFRED BOTTINI PEINTRE DESSINATEUR
Par Bernard Vassor
CE SERA LE CENTENAIRE DE SA MORT LE 16 DECEMBRE
13:55 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Tags : BOTTINI, PICASSO, EDMOND LEPELLETIER, INSEXUEES, PIERREUSES, TOULOUSE-LAUTREC, LESBIENNES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
13/05/2007
CASANOVA Giacomo Girolamo, Chevalier de Seingalt.
19:10 Publié dans PROMENADE SUR LES PAS DE..... | Tags : CASANOVA, Chevalier de Seingalt, Giacomo Girolamo | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
12/05/2007
GUSTAVE CAILLEBOTTE, ENFANT DU X° ARRONDISSEMENT
Par Bernard Vassor
avec la participation d'Histoire et Vies du 10e, société historique de l'arrondissement
DIMANCHE 20 mai à 18 heures
: Lecture - concert autour du peintre « Gustave Caillebotte, un enfant du 10e » avec la participation
des associations « Autour du père Tanguy » et « Atelier Porte Soleil » dans leur local
, 57-59 rue des Vinaigriers (18h), tarif : 8€, attention places limitées (50),
s’inscrire à l’atelier Porte-Soleil : 01 46 74 62 48 ou par mail à : atelierportesoleil@tele2.fr -
métros : Jacques-Bonsergent ou gare de l’Est.
Présenté par l’Association Autour du Père Tanguy
et l' Atelier Porte Soleil
LECTURE-CONCERT « GUSTAVE CAILLEBOTTE »
20 mai 2007 à 18 heures
57 RUE DES Vinaigriers
75010 Paris
Gustave Caillebotte, l’exposition imaginaire…
Cette lecture-concert se propose d’évoquer le peintre Gustave Caillebotte : ses attaches avec le
10e arrondissement et son œuvre sous forme d’une exposition imaginée…
Les tableaux présentés seront projetés sur écran pendant le spectacle. Notre Exposition imaginaire va
Nous faire découvrir plusieurs toiles de Gustave Caillebotte, et les repeindre non pas avec des couleurs,
mais avec des musiques, des récits et des poèmes. - La musique, avec des pièces choisies
pour leurs climats et leurs tonalités, cherche à traduire l’univers et la palette du peintre.
Les poèmes et les récits d’auteurs, qui tous ont été les contemporains de l’artiste,
font renaître des lieux qui l’ont inspiré et donnent vie à des personnages, frères de ses modèles… Les critiques de son époque – ceux qui l’ont aimé et ceux qui l’ont vilipendé – et surtout l’écrivain J.-K. Huysmans, qui a été un des premiers admirateurs de son génie, -nous redonnent un écho des polémiques qui ont accompagné les premières manifestations
impressionnistes. Les auteurs qui accompagneront la promenade au cœur des tableaux :
Jules Renard, Paul Verlaine, Charles Cros, Guy de Maupassant
Avec Constance Godeberge : violon
Marie-Hélène Foufounis : piano
Pascal Gautrin, présentation récits & poèmes
Réservation obligatoire, participation 8 euros
20:40 Publié dans Evènement | Tags : CAILLEBOTTE, HUYSMANS, PERE TANGUY, HISTOIRE ET VIES, MAUPASSANT, CHARLES CROS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
10/05/2007
LA LIBRAIRIE NOUVELLE BOULEVARD DES ITALIENS
Par Bernard Vassor
13:50 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
09/05/2007
LES SQUELETTES DE L'EGLISE SAINT-LAURENT, LA COMMUNE DE PARIS ET LE DOCTEUR GACHET....
PAR BERNARD VASSOR
Le 24 avril 1871, Jules Vallès annonce dans son journal « Le Cri du Peuple », la découverte de squelettes dans les souterrains de l’église Saint-Laurent, et un passage secret qui selon l’article conduirait à la prison Saint-Lazare. Aussitôt, la rumeur va enfler, et la teneur de l’article qui sera repris sur toute une page du « Journal officiel de la Commune de Paris » racontant des histoires de religieuses et de prisonnières violées torturées et tuées sauvagement.
La mairie du X°arrondissement va d’abord prier le docteur Gachet, aide –major aux ambulances du IX° bataillon de la Garde nationale 100 rue du Château d’Eau et 16 rue Cadet (ambulance du Grand Orient). Le docteur Gachet habitait alors 78 rue du faubourg Saint-Denis, maison qu’il gardera toute sa vie ainsi que son fils Paul.
Le 28 avril le docteur reçoit cette lettre :
Monsieur Gachette (sic)
Il m’est demandé par la mairie du X° arrondissement un docteur pour rapport à faire sur des ossements qui ont été reçueillis à l’église Saint-Laurent. Si vous voulez bien vous charger de ce travail, je vous mettrai en rapport avec qui de droit.
Réponse S.V.P.
Le directeur Paul Maison
Suivi d’un laissez-passer à l’église Saint-Laurent pour visiter les corps signé Leboudier.
On lui propose de lui adjoindre un assistant le citoyen Boubet, maçon !
Deus jours plus tard, le courrier est moins aimable, la prière se transforme en réquisition :
Citoyen docteur,
Pouvez-vous venir à l’église Saint-Laurent pour constater la présence du squelette d’une femme (avec peigne) et de quatre autres qu’à défaut de peigne on ne peut désigner.
Salut fraternel : Leboudier
Puis le 8 mai le ton est encore plus sec :
Citoyen,
En vertu d’une ordonnance du citoyen Moiré Juge d’Instruction, en date de ce 6 mai présent, pour laquelle je suis autorisé à faire procéder à la constatation médico-légale sur les corps récemment découverts dans l’église Saint-Laurent, X° arrondissement.
J’ai l’honneur de vous requérir pour demain 9 courant de neuf heures du matin à quatre heures du soir, à l’effet de constater le genre de mort et l’état actuel des cadavres.
Salut et fraternité
Le commissaire de Police Leblond
du quartier de l’Hôpital Saint-Louis
Entrée de l’église par le presbytère.
Nous ne connaissons pas les conclusions du rapport qui ne fut peut-être pas remis, interrompu par l'entrée des troupes versaillaises et les dizaines de milliers de blessés recueillis dans l'hôpital militaire Saint-Martin où il a continué à exercer jusqu'au 5 juin. Nous ne connaissons pas la nature de l'engagement en faveur ( ou défaveur ?) de la Commune de Paris. Ce qui est troublant, c'est qu'il reçut les félicitations et remerciements de la Commission municipale du X° arrondissement pour services rendus pendant le siège de Paris en 1870-1871. Michael Pakenham nous apprend* qu'il fut proposé pour la Légion d'Honneur. Le 2 juillet 1871 il reçoit la Croix de bronze de la Société de Secours aux blessés des Armées de Terre et de Mer (services rendus dans les ambulances (9° bataillon). Même distinction (services rendus à l'Ambulance du Grand Orient)
Ce que nous pouvons dire aujourd'hui, c'est que nous connaissons l'identité des 14 squelettes retrouvés dans la crypte sous l'église Saint-Laurent.
*Docteur Michael Pakenham, commissaire pour le catalogue de l'exposition : Un ami de Cézanne et Van Gogh le Docteur Gachet ,Réunion des musées nationaux 1999
Article précédent :
Affaire de l’église « Laurent » par Bernard Vassor. Mai 2001
La virulence des sentiments anticléricaux, prônés par les libres-penseurs et les blanquistes, qui se distinguent par leur athéisme militant, héritiers des sans-culottes et des hébertistes de l’an II. L’Assemblée Nationale à Versailles, majoritairement monarchiste et cléricale, va renforcer le déferlement de haine antireligieuse du peuple parisien.
C’est ainsi que dans la deuxième quinzaine d’avril, des gardes nationaux vont exhumer des squelettes des sous-sol et souterrains du couvent du Sacré-cœur à Picpus, du couvent des dominicains de la Croix, rue de Charonne, et de l’église Saint-Laurent, sur l’emplacement d’un ancien cimetière. A partir de ces découvertes, les rumeurs amplifiées par des journaux et des brochures qui vont raconter à grand renfort de détails horribles, comment les moines attiraient, séquestraient, torturaient et violaient, jeunes filles, religieuses et femmes mariées.
Devant le caveau de l’église, 14 squelettes sont exhibés. Le Cri du Peuple, journal de Vallès, écrit : « Ces femmes, ont dû être chloroformées, puis violées. On leur aura lié les mains et les jambes(…) La voyez-vous cette scène horrible, ces jeunes femmes, ces jeunes filles, attirées par des promesses ou dans l’espoir du plaisir, qui se réveillent ici, liées, scellées, murées vives ? » L’article se termine par « Mères de famille crédules, vous qui confiez aux prêtres l’honneur de vos enfants, venez voir ce que renferme, dans ces hideux caveaux, la vieille église de l’enclos Saint-Laurent.
21:20 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : DOCTEUR GACHET, VALLES JULES, LEBOUDIER, GRAND ORIENT | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
08/05/2007
27 AVRIL, DATE ANNIVERSAIRE DE L'ABOLITION DE L'ESCLAVAGE
16:30 Publié dans HISTOIRE | Tags : AUGUSTE PERINON, VICTOR SCHOELCHER, LOUIS BLANC, ALEXANDRE DUMAS, EUGENE SUE, GATINE, MESTRO | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
07/05/2007
L'AFFAIRE BOULANGER AU TEMPS DE VINCENT VAN GOGH
Par Bernard Vassor
C'est pendant la deuxième période parisienne de Vincent van Gogh qu'éclata l'affaire Boulanger. Il y fait une allusion dans une lettre à son frère Théo sans que nous sachions quel était son parti-pris.. A paris, les chansonniers et les humoristes s'en étaient emparés. La confusion la plus grande régnait. Nommé ministre de la guerre par l'influence de Clemenceau son condisciple, dans le ministère Freycinet de 1886, il se rendit populaire en soutenant des mineurs grévistes et invitant les soldats à se joindre à eux. Sa prestance à cheval dans les revues militaires contribuent à augmenter son prestige. La république est éclaboussée de nombreux scandales, l'affaire Wilson, le gendre du président qui vendait des légions d'Honneur (Ah, quel malheur d'avoir un gendre)l'affaire de Panama, l'expédition ruineuse de Jules Ferry au Tonkin.
Boulanger qui était né à Rennes en 1831 est fait colonel en 1870. Remarqué par sa férocité dans la lutte contre les communards, il obtient la légion d'Honneur en juin 1871. Il est nommé général en 1880. Après sa nomination au ministère de la guerre, il parcourt la province, et se fait acclamer en prononçant des discours revanchards. A l'Alcazar d'été aux Champs-Elysées le chanteur populaire Paulus interprête le 14 juillet à la gloire du général ; En rev'nant d'la r'vue. Il avait ajouté un couplet à la chanson. Au moment où il prononça le nom de Boulanger, les clients sautèrent sur les tables, et ce furent des applaudissements à tout rompre. Paulus fut obligé de reprendre vingt fois le couplet où il disait :
Ma tendre épouse bat des mains
Quand défilent les Saints-Cyriens,
Ma bell' mèr' pouss' des cris
En r'luquant les Spahis,
Moi j'faisais qu'admirer
Not' brave général Boulanger
En revenant d'la revue: couplet ajouté par Paulus
On s'arracha les paroles de la chanson qui était vendue à la sortie, qui se répandit aussitôt dans tout Paris. Dans tous les cafés, dans les cabarets, on ne parle que de lui. Au Chat Noir de Salis un étonnant sosie a été engagé pour recevoir les clients. Bientôt les politiciens opportunistes comme il en existe toujours, prêts à aller à la soupe se rangent sous la banière étoilée du breton galonné. Il réussit le coup de force de réunir des anciens communards amnésiques (blanquistes pour la plupart) des royalistes conduits par une ancienne prostituée, la comtesse de Loynes anciennement "la Tourbey". Viendront aussi se fourvoyer la féministe Marguerite Durand qui avait fondé le journal La Fronde, et Séverine qui après la mort de Jules Vallès de dirigeait le journal : Le Cri du Peuple.Je vous épargne la suite, l'histoire est archi-connue, les élections, les tergiversations, la fuite en Belgique et le suicide romanesque sur la tombe de sa maîtresse. Ce qui est moins connu, c'est l'histoire de l'engagement politique des artistes aux côtés des boulangistes, qui deviendront pour la plupart (à l'exeption de Marguerite Durand et de Séverine) des anti-dreyfusards.Dans l'entourage de Vincent, on peut ecarter Camille Pissarro et Paul Signac que leur anarchisme militant éloignait de toute connivence avec "une culotte de peau". Paul Alexis, lui aussi irréprochable, se plaint des opinions et de l'engagement de Murer. Renoir, s'est laisser aller malgsa prudence à des propos assez ambigüs. Edgard Degas se distingua par sa virulence.
12:05 Publié dans HISTOIRE | Tags : VINCENT VAN GOGH, THEO, CLEMENCEAU, BOULANGER, MARGUERITE DURANDSEVERINELOYNES, TOURBET | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
06/05/2007
Commémoration annuelle de l’abolition de l’esclavage, la mairie du 10e en collaboration avec Histoire et Vies du 10ème (la société historique de l’arrondissement)
Par Bernard Vassor
La mairie et l'association historique Histoire et Vies du 10ème qui ont beaucoup
oeuvré pour la célébration du bicentenaire de la naissance de Victor Schoelcher.
inaugureront la pose des plaques restaurées en hommage à Victor Schoelcher, sur son lieu de naissance, grand artisan de l’abolition de l’esclavage, qui naquit dans le 10ème arrondissement,
au 132 rue du Faubourg-Saint-Denis, le 22 juillet 1804.
Vous êtes cordialement invités à cette inauguration :
Le jeudi 10 mai
à 18h30
132, rue du Faubourg-Saint-Denis
Paris 75010
Archives de la préfecture de Police
A gauche, réunion au cirque Fernando avec LouisBlanc et Maria Deraisme.
A droite projet de décret de l'abolition de la peine de mort, qui ne sera réalisé que 152 ans plus tard !
22:35 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
SIGNATURE D'UN OUVRAGE DE DOMINIQUE DESANTI
16:00 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LE BAL, RESTAURANT ECONOMIQUE, LE SALON D'EXPOSITION DU "CHALET", 43 AVENUE DE CLICHY
Par Bernard Vassor
10:45 Publié dans BALS ET GUINGUETTES | Tags : GAUGUIN, SIGNAC, EMILE BERNARD, NEMO, ANGRAND, VAN GOGH, CHALET | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
04/05/2007
JEAN-JACQUES LIABEUF suite....
Par Bernard Vassor
" Vive l'anarchie ! Mort aux va...."
Article mis à jour le 3 mai 2007
Dans l'article précédent, basé sur des articles de journaux et la légende attachée à ce fait-divers sanglant.
Voici maintenant, la version policière :
31 juillet 1909
Condamnation : 3mois, 5 ans d'interdiction
AFFAIRE CONTRE LIABEUF :
Jean-Jacques 23 ans, né le 11 janvier 1886 à Saint-Etienne, de André Louis et de Vignal Marie - Célibataire - Cordonnier,
demeurant 132 rue Saint-Martin
Entendus : Pigeon Marcelle, 29 ans, camelot, 83 rue Saint Martin
Maugras et Vors gardiens de la paix attachés au 4 ème.
RÉSUME DE L'AFFAIRE :
Souteneur
Arrêté à onze heures du soir rue Saint-Martin le 30 juillet par Maugras et Vors pour exercice du métier de souteneur, en compagnie de sa maîtresse la fille Pigeon, qui déclarent l'avoir surveillé les 21-24 et 28 juillet et vu recevoir de l'argent des mains de sa maîtresse. Liabeu affirme qu'il ne connaît pas la fille Pigeon, qu'elle n'est pas sa maîtresse, qu'il travaille régulièrement. Pigeon ne connait Liabeuf que de vue, il n'a jamais été son amant.
Confrontés : Chacun persiste.
..............................................
REGISTRE DU COMMISARIAT DE SAINT-MERRI ANNEE 1910
Date :9-10 janvier 1910
Condamnation : condamné à mort par la cour d'assises de la Seine le 4 mai 1910.
Défenseur Pierre Leduc, éxécuté le 1 juillet 1910 (boulevard Arago)
L'apologiste de Liabeuf, Helbé, cour de la Seine 4 ans de prison, 1000 francs d'amande, 23 février 1910.
AFFAIRE CONTRE LIABEUF /
Jean-Jacques 24 ans, né le 24 janvier 1886 à (..)Célibataire cordonnier à domicile.
Entendus :
suit une liste de témoins gardiens de la paix qui ont procédé à son arrestation, puis, des particuliers :
Toch,
Gustave, 40 ans, porteur aux halles demeurant 32 rue Quincampoix.
Blas
Amand, 32 ans, gérant de tonneau, 12 rue Aubry le Boucher, demeurant 27 Faubourg du Temple
Fache
Henri, fruitier demeurant 5 rue Aubry le Boucher
Me Decourtioux
Zélia, Maria, employée chez M.Baillon, demeurant 7 rue Aubry le Boucher
Andrieu
née Ferrieu Maria, 24 ans fruitière demeurant 54 boulevard de l'hôpital
RESUME DE L'AFFAIRE
TENTATIVE DE MEURTRE ET ASSASSINAT........................................
Liabeuf a été arrêté le 8 janvier à 7h30 du soir rue Aubry le Boucher N°4 pour
AFFAIRE CONTRE LIABEUF /
LIRE LA SUITE :Document2.pdf
Dès la condamnation connue, des affiches, des articles, des réunions furent organisées. Les opinions étaient tranchées, Jaurès s'en mêla, Gaston Couté lui consacra une chanson dans le journal de Gustave Hervé qui fit campagne dans le journal anachiste : "La Guerre sociale" et publia une édition spéciale portant en titre, en caractères d'affiche :
"On va tuer Liabeuf ! Demain, tous à la guillotine"
On s'arracha les numéros et bientôt dans tout Paris, des réunions, des conciliabules, des comploteurs envisagent d'"enlever" la guillotine. L'officier de Paix Gaston Faralicq fut chargé de l'escorter. L'exécution devait avoir lieu à la prison de la Santé, les "bois de justice" étaient remisés rue de la Folie Regnault face à la prison de la Roquette Avec un escadron de la Garde et un bataillon de cyclistes, l'équipage une carriole de déménagement traînée par un cheval au "poil blanc et pisseux, surnommé Fend l'air !".
Une fois les bois appareillés, la lame placée, Anatole Deibler "de taille moyenne, les traits fins, un visage pâle une barbe soyeuse et blonde" décrit ainsi l'officier de paix qui ne peut s'empêcher de lui trouver "un ensemble plutôt sympathique, rien du bourreau de Bethune, un vrai gentleman !!!!"
Du côté de la rue Saint-Jacques, la foule grossit les manifestants sont refoulés du côté du Lion de Belfort.
Dans la cour de la prison, on installe un escalier au pied de l'échafaud. Liabeuf arrive, encadré par un aumônier qui l'accompagne malgré le refus du condamné sa chemise est largement échancrée, deux hommes en noir l'encadrent il est entravé comme une bête à l'abattoir, ce qui rend sa marche vacillante, les mains liées dans le dos, ce qui l'oblige à porter sa tête en avant. Les aides l'entrainent pour d'une poussée, le faire basculer sur la planche. Alors pendant l'ultime seconde qui précède la chute de la lourde lame on entend d'une voix rauque : " Vive l'anarchie ! Mort aux va....!" le cri fut interrompu par la lame d'acier du couperet de la Veuve. La tête tomba dans le panier. C'est fini ! Les aides qui ont passé des bleus de travail jettent des seaux d'eau préparés à l'avance sur les montants éclaboussés de sang, et sur les flaques pourpres qui s'étalent au sol. Le couteau soigneusement nettoyé, essuyé soigneusement est replacé dans son étui, prêt à servir pour la prochaine fois. On rassemble la tête et le corps pour transporter le tout au cimetière d'Ivry.
Gaston Faralicq Trente ans dans les rues de Paris. Perrin 1934
Archives de la préfecture de Police
00:10 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : liabeuf, pigeon marcelle, gustave herve, gaston faralicq | Lien permanent | Commentaires (5) | | | | Digg
03/05/2007
NATALIE LE MEL ET ELYSABETH DMITRIEFF : UN ARTICLE DE CLAUDINE REY
CLAUDINE REY EST JOURNALISTE
Specialiste du role des femmes pendant la commune de paris
Présidente de la commission littérature des
Email : ami@commune1871.orgQuelle bonne nouvelle lorsque nous avons appris que, sur proposition d’un vœu municipal du 3éme arrondissement, plusieurs lieux de cet arrondissement porteraient des noms de femmes et de communardes ! Pour celles-ci il s’agit de Nathalie Le Mel - angle rue de la Corderie et Dupetit-Thouard et Elisabeth Dmitrieff – angle rue de Turbigo et du Temple.
Malheureusement nous avons connu cet événement, après coup, par la presse. Est- ce un oubli ? Pourtant, pour justifier ces dénominations, une conférence à plusieurs voix avait mobilisé trois de nos adhérents, bénévolement, comme intervenants. Un bon contact donc avec les élus du 3eme !.
Nous avons fait beaucoup pour la connaissance de ces personnages. Sans l’investissement de notre association l’ouvrage d’Eugène Kerbaul «une communarde bretonne, révolutionnaire et féministe »*, serait tombé dans l’oubli. Or il n’existe rien sur le récit de cette vie exemplaire et sortant de l’ordinaire. Pour Elisabeth Dmitrieff, nous continuons à faire référence à l’excellent ouvrage de Sylvie Braibant «Elisabeth Dmitrieff, aristocrate et pétroleuse ».
Peut- être cet oubli sera-t-il réparé, lorsque la mairie reposera une nouvelle plaque pour Nathalie Le Mel, puisque sur la plaque existante son nom est mal orthographié. Il serait aussi possible de noter que toutes les deux avaient participé à la Commune de Paris.
Ne soyons pas trop sévère cependant , cette mairie a eu, quand même, le mérite d’oser ces propositions. Merci donc pour les communardes qui sont enfin sorties de l’ombre à Paris mais il faudrait, sans doute, que les mairies prennent plus en compte la vie associative. La respecte plus et ne fasse pas des choix. (Les membres de l’association Silvia Monfort avaient, à juste titre, été invités, le parcours comprenant le dévoilement d’une plaque pour cette très grande dame ). Les associations, dans leurs diversités, sont une des garanties de la vie démocratique. Il serait bon de se replonger dans ce qu’ont fait les communards dans l’exercice de la démocratie** qui reste une référence dans ce domaine.
Photographie Claudine REY
*Eugène Kerbaul «une communarde bretonne, révolutionnaire et féministe » -12 euros plus frais d’envoi en vente au siège des
Amis de la Commune de Paris 46 rue des Cinq diamants 75013 Paris
**« La Commune et la démocratie : le peuple souverain » brochure éditée par les Amis de la Commune de Paris (1871) –mars 2007- En vente au siège – 3euros plus frais d’envoi.
........................................................................................................................................
NON ! JE NE SUIS PAS ENERVE !
L'AVIS DE BERNARD VASSOR :
UNE SAINE COLÈRE, UNE COLÈRE JUSTE :
Il y a un an et demie environ, Christine Frey , adjointe au maire du troisième arrondissement, m’avait demandé, en prévision de l’inauguration de places dédiées à Nathalie Le Mel et Elisabeth Dmitrieff, d’organiser une conférence autour de ces femmes qui ont marqué l’histoire de la Commune de Paris et du troisième arrondissement.
J’avais réuni à cette occasion les meilleurs spécialistes de l’histoire des femmes et de la Commune de Paris :
Dominique Desanti, qu’il n’est pas nécessaire de présenter
Yvonne Singer-Lecoq première biographe de la jeune révolutionnaire russe
Claudine Rey-Lenoir, journaliste, pour : le rôle des femmes pendant la Commune,
Sylvie Braibant, journaliste, biographe d'Elisabeth Dmitrieff.
Alain Dalotel, pour les barricades de femmes pendant la Commune.
Bernard Vassor modérateur
Cette manifestation s’est déroulée après bien des difficultés le mercredi 18 octobre 2006, salle Odette Pilpoul à 18 h 30
Bien sûr, aucun des participants n’a été remercié de quelque façon que ce soit, mais il était convenu que nous serions avertis et invités le jour de l’inauguration. Aucune des associations historiques concernées que j’ai contacté, n’ont été averties non plus. L’association « Les Amis de la Commune » présente et active dans la conférence, a eu la stupeur d’apprendre après coup cette inauguration et de me reprocher de ne pas les avoir averti. De plus, malgré les corrections demandées, le nom de Nathalie Le Mel est toujours écorché dans les annonces (je n’ai pas encore vérifié encore sur les plaques apposées sur place. ( Après vérification l'erreur persiste et est doublée d'une autre erreur, historique celle-là).
La raison invoquée par le chargé de mission de la mairie pour ne pas nous avertir des inaugurations, est que j'aurai dit que les participantes ne seraient pas libres ce jour là !!! Les conférencières et le conférencier qui avaient travaillé plusieurs mois à la préparation de cette conférence ont été très choqués de ne pas avoir été ni invités ni prévenus.
08:30 Publié dans Evènement | Tags : NATALIE LE MEL, ELYSABETH DMITRIEFF | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
02/05/2007
LES ENFANTS TROUVES
Par Bernard Vassor
HOPITAL DES ENFANTS TROUVES
En 1821, sous l'empire d'un décret du 19 janvier 1811, concernant les enfants trouvés, des tours furent ouverts dans soixante dix sept départements. Chaque tour se composait d'un tourniquet avec une planche de séparation. Un berceau était assez spacieux pour recevoir un nouveau-né. Les personnes qui venaient déposer leur enfant la nuit, tiraient une sonnette et s'éloignaient furtivement. Le nombre d'enfants abandonnés était de 55.700 en 1810, dont 4000 à Paris. Les tours furent supprimées en 1856, malgré une délibération du Sénat qui demandait l'obligation des tours dans chaque département.
16:15 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
CHARLES JACQUE, PEINTRE DESSINATEUR GRAVEUR
Par Bernard Vassor
Né en 1813 à Paris le 25 mai à l'école Militaire où son père était en garnison, mort le 7 mai 1894 dans la capitale.
(les frères Goncourt qui vont le rencontrer à Barbizon, en font le fils d'un maître d'école de Chalons-sur-Saone ?)
Journal Août 1853 :
"Décidément les peintres que je vois se divisent en deux classes :ceux qui resemblent à des ouvriers farauds et tapageurs, les autres à des paysans malins et sournois. Jacque appartient au genre paysan; il a même quelque chose dans sa personne, son chapeau, son habit, du paysan, le jour où il est endimanché, où il enterre sa femme.(...)il nous parle de la prostitution en homme qui aurait fait avec un médecin, maison par maisopn, dans les faubourgs, dans les milieux de la plus pauvre et la plus populaire, une enquête de "visu et de tactu " (ce que ne vont pas manquer de faire aux-même les frères Goncourt !)Après sa naissance, la famille habite au 4 rue des Rats*, dans ce quartier, il y avait de nombreux ateliers de gravures en taille douce, rue de la Bûcherie, rue de la Huchette, rue Galande. Son père était déclaré peintre-artiste, c'est à dire qu'il peignait des enseignes. Un ami de la famille qui sera parrain son frère cadet était imprimeur en taille douce Jean-Baptiste-Noël 29 rue de la Huchette. A l'age de dix sept ans, il entre chez un graveur de cartes géographiques. En 1830, la famille habite 69 passage du Petit-Saint-Antoine, donnant dans la rue du Roi-de-Sicile. Peintre de paysages animés, il débuta au salon de 1845 avec des eaux-fortes
Il est l'un des plus importants représentants et le dernier survivant de l'école de Barbizon. La ville d'ailleurs lui a donné son nom à une rue.
A suivre................
*Aujourd'hui rue de l'Hôtel Colbert à deux pas de la maison mortuaire de Restif de la Bretonne.
Goncourt, Journal Robert Laffont 1989
Pierre-OLivier Fanica Charles Jacque, Graveur original et peintre animalier, Art Bizon 1995
Benezit, Dictionnaire des peintres et graveurs Grund Paris 1979
15:39 Publié dans Les peintres | Tags : RESTIF DE LA BRETONNE, JACQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LE LAPIN-BLANC suite....
PAR BERNARD VASSOR
Tes mystères sont charmants.
Quand je suis dans ta cambuse,
J'éprouve mille agréments
12:25 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : LAPIN BLANC, EUGENE SUE, FLEUR-DE-MARIE, RODOLPHE, CHOURINEUR | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LA PHOTOGRAPHIE DEVANT LES TRIBUNAUX au XIX° SIECLE
09:20 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
01/05/2007
LE CHATEAU ROUGE RUE GALANDE
57 rue Galande*
Certains historiographes prétendent que ce fut la demeure de Gabrielle d'Estrée, la favorite d'Henri IV ????
Sur les gravures du XIX° siècle, nous voyons que le prédécesseur de Pierre Trolliet, était un nommé Cadiou.
Le Château-Rouge était le tapis-franc le plus infâme du quartier de la place Maubert. entre l'allée d'un hôtel louche et la porte d'un "assommoir" s'ouvrait un long couloir étroit. L'entrée du cabaret, était une vaste et close chambrée, de sordides buveurs attablés, hommes en blouses et filles crottées, abrutis par l'alcool. L'arrière -boutique était réservée aux riches souteneurs en vestes de velours et casquettes à pont. Le raide, la verte et le gros-rouge étaient les seules boissons consommées dans ce lieu. C’était un asile de nuit pour vagabonds qui moyennant quelques centimes, étaient admis à « dormir à la corde», c’est-à-dire assis sur un banc, la tête appuyée contre une corde qu’on lâchait à deux heures du matin. Les pauvres bougres étaient alors jetés à la rue par le patron armé d’un nerf de bœuf, aidé dans sa triste besogne par des garçons qu’il a recruté parmi des lutteurs.
"Rue Galande
--"L’on peut se demander vraiment pourquoi les galvaudeux, qui savent très bien que la maison Alexandre et que le Château-Rouge sont des traquenards les fréquentent ; la vérité est qu’ils ne savent où aller ; partout on les épie et on les vend ; les mastroquets et les logeurs dépendent de la^police et la secondent ; puis dans ce quartier Saint-Séverin, la plupart des marchands de vin les rebutent par crainte des ennuis ; ils sont donc bien forcés de se rabattre sur les tapis-francs qui leur concède, seul d’ailleurs, pendant une partie de la nuit un gîte, car l’hiver, il peuvent y dormir au chaud sous une table, jusqu’à deux heures du matin. A ce point de vue, le Château-Rouge, connu aussi sous le nom de Guillotine et situé 57 rue Galande* est le lieu le plus clément aux escarpes et surtout aux purotins. Son rez-de-chaussée se compose de trois pièces. La première, celle qui donne sur la cour, est immense ; elle est à peine éclairée, la seconde est grande et le gaz y brûle furieusement ; la troisième est minuscule et toute noire, des vagabonds somnolent dans la première ; des marlous et des scélerats jouent et boivent dans la seconde ; des gens ivres morts dorment dans la troisième. (…)Une odeur fade à faire vomir, une odeur qui est un mélange d’une sorte de panade, d’eau de javelle et d’ipéca s’évade de ces corps serrés sous leurs guenilles dans des collants de crasse. (…) Le tenancier Pierre Trolliet, un géant habillé d’un tricot de laine, coiffé d’une calotte plantée de travers sur des cheveux qui frisent ; il mâche un cigare d’un sou, crache sec, hérisse une dure moustache sur une bouche piquée de bleu par des points de poudre...........(…)Trolliet marié à une géante au teint couperosé et aux cheveux couleur d’acajou, un type d’ogresse alsacienne. Certains soirs, des crises de joie soulèvent toujours sans que l’on sache pourquoi, ces miséreux ; alors le repaire se mue en un cabanon de fous ; on se range en cortège, l’on s’empare d’un seau vide et joue du tambour dessus ; un autre arbore au bout d’un balai un torchon en guise de drapeau, tout l’établissement défile en poussant des cris d’animaux, et cela finit par un chahut".........
Extrait de La Bièvre à Saint-Séverin.
Atget qui a photographié la maison avant sa démolition la situe au numéro 61
En 1885, l'assassin Gamahut fut arrêté au Château rouge, Jules Jouy lui avait dédié cette chanson au goût douteux Au Chat Noir après son exécution à "L'Abbbaye du-monte-à-regrêt" :
Gamahut, ecoutez-moi donc,
Est-ce qu'on souffre encor quand on a plus d'tête ?
Gamahut, écoutez moi donc,
Est-ce qu'on souffre encor quand on a plus d'tronc ?
Auguste Vitu raconte que c'est dans ce cabaret qu'en 1887 :
"Trois hommes ont proposé, accepté etréalisé le pari de jeter une femme à la seine. La victime était une chiffonnière ivre. L'enjeu était de deux sous, prix d'un petit verre d'eau de vie"
Le propriétaire à la fin du XIX°, s'associa avec une agence de voyage, un contrat lui faisait obligation d'accueillir une clientèle désireuse de découvrir les bas-fonds parisiens. Il avait engagé des comédiens qu'il déguisa en truands, en gigolettes, en bagnards et chiffonnniers. Avec les habitués, des ivrognes qu'il abreuvait gratuitement. L'illusion était parfaite. La maison disparue lors du percement de la rue Dante. L'immeuble qui le remplace aujourd'hui est en briques....rouges !
23:20 Publié dans La Bièvre et Saint Séverin | Tags : chateau rouge, huysmans, cadiou, trolliet, rue galande | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg