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24/03/2007

LA COMTESSE DE BEYREN

Par Bernard Vassor

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C'est un mystère que cette femme dont les rapports de police ne signalent l'existence qu'à partir de sa présence chez une proxénète de la rue de Provence. Autre bizarrerie, à plusieurs reprises, les rapports signalent cette proxénète sans donner ni son nom ni son adresse exacte. Elle serait née autour des années 1842 ? Une femme du monde, grande, assez forte, bien faite et jolie.On lui donne ses adresses de rendez-vous chez un banquier du 42 rue Notre-Dame-des-Victoires M. Lange. On lui connait comme amant M. de Moltke, ambassadeur du Danemark qui fréquentait la tolérance de la rue de Provence...

23/03/2007

LE PLUS VIEIL ARBRE A PARIS

Par Bernard Vassor

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Planté en 1601, ce robinier faillit connaître la hache des bucherons il y a un siècle. Fort heureusement la mobilisation d'associations permit pour cette fois la sauvegarde du témoin de la naissance du XVII° siècle.  
Square Viviani devant Saint-Julien-le-Pauvre, il porte le nom de robinier pour la simple raison que c'est un botaniste, apothicaire, arboriste Jean Robin (1550-1629) qui l'a importé d'Amérique du nord en 1601. Ce fut lui que la faculté de médecine de Paris chargea d'organiser son jardin botanique à la pointe est de l'île de Notre Dame. Les plantes qu'il réunit figurent au nombre de 1317 dans son Catalogus stirpium tam indigenarum quam exoticarum. de 1601 et dans son Enchiridion au nombre de 1800 publié en 1623-1624.
Histoire de la botanique par  Adrien Davy de Virville (1954) Adrien_Davy_de_Virville_histoire_de_la_botanique_1954.pdf

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LE ROCAMBOLE BULLETIN DES AMIS DU ROMAN POPULAIRE

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LE NUMERO 37 VIENT DE PARAITRE
Sous la direction de Daniel Compère
Rédacteur en chef : Jean-Luc Buard
Responsable de la publication : Alfu 
Ont participé à ce numéro :
Alfu, René Beaubiat, Noëlle Benhamou, Jean-Luc Buhard, Daniel Compère, Philippe Ethuin, Ferréol de Ferry, Jean-Pierre Galvan, Jean-Paul Gomel, Paul J. Hauswald, Claude Herbulot, Elisabeth Ripol-Rohr,, Jérôme Serme. medium_ROCAMBOLE_N_37_09.jpg

18:00 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

LE SALON DE LA CARABIN

Par Bernard Vassor

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Irma Carabin : Danseuse à l'Opéra 
 
Elle était la fille d'un concierge de la rue d'Amboise.C'était une belle brune, aux traits accentués, très intelligente, très futée, très répandue et au point de vue de la danse, n'avait rien de remarquable. Les soirées de "La Carabin" étaient très prisées, sa spécialité était de donner des soirées"où l'on rencontrait des demoiselles du corps de ballet et des hommes à la mode de l'époque. Elle recevait merveilleusement et avait un salon superlativement coté dans la crème du demi-monde. Il était de rigueur pour les débutants de la haute vie d'y être introduit, et le fréquenter assidûment était un excellent et agréable moyen de cultiver les relations ébauchées dans les coulisses, voire de faire de nouvelles connaissances et de découvrir des beautés inédites."
Nous retrouvons dans ses relations, des prostituées de haut-vol : Louise Bossi qui avait commencé dans la galanterie par se livrer au premier venu.
 Elle ne savait ni lire ni écrire, et avait une secrétaire, une certaine madame Leborgne. On compte aussi dans les relations de la Carabin, la comtesse Malatesta qui procure des femmes aussi bien aux hommes qu'aux femmes.
Carabin fit la connaissance de l'ambassadeur de Turquie Méhéméd-Bey, ce qui lui servit de tremplin dans le grand monde. Elle a été la maîtresse du fils du directeur de la Compagnie du Soleil M.Thomas et le duc de Brabant  lui dispensa des largesses. Elle donne des bals et des salons chez Cellarius alors au 49 rue Vivienne, elle se charge des invitations et ne choisit que des actrices pour danseuses. Elle donne aussi chez elle des soirées où l'on joue.
Elle occupe un splendide appartement 26 rue Laffitte sous le nom de Madame Daverne. Elle héberge une nièce toute jeune qui est parait-il d'une perversité extrème. Elle est aussi très liée avec Cora Pearl, dîte "Le plat du jour"
 

 

LOUISE BOURGOIN UN PORTRAIT PHOTOGRAPHIQUE original

Par Bernard Vassor

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Habituée du bal Perrin 30 rue de la Victoire, dans le neuvième arrondissement 
Au bal Mabille, et au Cellarius du passage de l'Opéra (Le Peletier) 
 

 Née à Méhin (ALLIER) Article détaillé sur ce même blog

22/03/2007

MARCELIN DESBOUTIN GRANDEUR ET DECADENCE

Par Bernard Vassor

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Né en 1823, à Cérilly, mort à Nice en 1902. Connu comme graveur, il est est méconnu comme peintre. Il a produit plus de mille toiles. Zola a dit de lui :"Desboutin est impressionniste dans ce que l'impressionnisme a de plus profond".
Il est parent du célèbre polémiste Henri Rochefort.. Sa famille possède une grosse fortune terrienne. Après son premier mariage, il s'installe à Florence où il possède un palais baptisée "L'Ombrellino" Il mène une vie fastueuse et dépense sans compter en réceptions d'amis artistes de tous bords, dont le groupe des "Macchiaioli" qu'il retrouvera à Paris. Acculé à la ruine par la spéculation foncière,il quitte l'Italie en 1870pour s'installer à Genève. En 1871, il fréquente les proscrits de la Commune qui : "envahissent les bistrots des Pâquis, des Grottes, les pensions ouvrières de la Terrassière, des Glacis-de-Rive. A Carouge des réfugiés, sont si nombreux qu’ils forment un îlot dans la ville et les bicoques qu’ils habitent deviennent le « Petit Paris. " (...) Mais à côté de la grande armée des prolétaire qui ont fui la mort, la déportation, on rencontre de nombreux intellectuels révolutionnaires, des artistes, anciens suppôts des brasserie de la rive gauche, ennemis personnels de Napoléon III ou de « l’Espagnole ». Ceux-là fréquentent les grands cafés, le « Nord », la « Couronne », le « Levant ».
"Presque dans le même temps arrive d’Italie à Genève le peintre et aquafortiste Marcellin Desboutin, grand seigneur ruiné, qui pense pouvoir gagner largement sa vie dans la belle métropole touristique et intellectuelle. Bien vite la réalité la détrompe. Si le succès d’estime est complet, si les Genevois sont à la fois éblouis et émerveillés par la facilité et la dextérité du peintre, s’ils admirent ses portrait enlevés en deux, trois séances, ils ne vont tout de même pas jusqu’à mettre la main à leur poche et à ouvrir leur porte monnaie. Le grand artiste, sera un des plus célèbres graveurs de son siècle, a loué pour trois cents francs, maison Bellami au Pré-l’Evêque, un vaste appartement avec une ribambelle de pièces en enfilade où sa famille loge à l’aise. Lui-même, sur les conseils de Nina et de ses amis, a ouvert un atelier au bord du lac, près de la Promenade et le Tout-Genève défile. Y défile seulement, sans passer de commandes, hélas ! Desboutin est navré, marri, inquiet. Il fait part de ses craintes à son ami Raisin, l’avocat, à son ami Marc Monnier qui le consolent et essayent en vain de lui faire obtenir des commandes. C’est à cette époque qu’un ami de Courbet, Pia, ouvre rue du Mont-Blanc, la Première galerie de tableaux où pour quelques billets de cent francs on peut acheter des Manet, des Millet, des Courbet, des Delacroix et des Corot. Mais décidément les Genevois ne savent pas voir ni même spéculer sur les œuvres d’art et l’audacieux doit bientôt fermer boutique. Il va de soi que Desboutin a pris contact, dès son arrivée, avec ces gens de l’exil, avec les grands seigneurs de la proscription, et qu’il a fréquenté avec plaisir la belle Nina, dont il fera plus tard une pointe sèche devenue aujourd’hui d’une insigne rareté. Pour se consoler Desboutin lui lit en confrère des drames qu’il compose ou corrige dans la cité de Calvin, notamment Le Cardinal Dubois, Madame Roland et, aussi une comédie d’une verve incontestable. Sa verve à dire vrai est dépensée en vain, nul ne songe à jouer les chefs-d’œuvre dramatiques de Marcellin Desboutin. Pour comble, il a horreur du climat de Genève et de cet hiver qui, pendant deux mois, prive du moindre rayon de soleil et l’ensevelit dans un linceul de brume.
Nina et sa mère
medium_DESBOUTIN_madame_Gaillard.2.jpgessayent d’encourager le grand artiste, ses amis les proscrits le voient, le réconfortent. Desboutin ne pourra jamais s’habituer aux sautes d’humeur de la température genevoise, pas d’avantage au caractère grincheux des gens d’ici, à leur ladrerie, leur avarice, leur mesquinerie. Il quitta notre ville en juillet 1872. Nina à son tour sent l’ennui la gagner. Quel silence soudain sous les arbres des Pâquis ! C’est que la plupart de ses bruyants amis ont dû quitter la pension des Charmettes.
Quelqu’un a vendu la mèche au père Lerou qui, stupéfait, a appris que ces jeunes viveurs, ces seigneurs fastueux et pleins d’or, d’entrain et de gaieté, n’étaient autre que des « Révolutionnaires ”. Ca n’a pas trainé et les Parisiens ont reçu congé. Toute la nichée s’est envolée, égaillée aux quatre coins de la cité et Nina, une fois de plus, cherche dans l’art les éternelles consolation qu’il prodigue toujours aux âmes en peine. Elle donne des concerts au Casino de Saint-Pierre où, quelques lustres plus tôt, se fit applaudir Liszt,"*
Il revient à Paris en 1873 et fait sensation au café Guerbois, où Manet le prend pour un marchand ambulant. Il donne six toiles à la deuxième exposition impressionniste. Il a de nombreux amis et est apprécié de tout le monde, mais il ne vend rien. Seule la gravure lui permet de subsister. Après 1875, c'est au café La Nouvelle Athènes qu'il expose ses théories. Il vit dans une cabane en bois de la rue Forest en planches disjointes dont les courants d'air sont atténués par des tapisseries italiennes et quelques toiles savamment clouées au mur. Par l'intermédiaire de Philippe Burty, il va rencontrer Edmond de Goncourt et Degas qui deviendront ses amis. Samedi 6 février 1875 :
"Un artiste nommé Desboutin, que je ne connaissait pas, a apporté chez Burty (15 boulevard Montmartre)) jeudi, deux ou trois portaits à la pointe sèche, des planches suprêmement artistiques. Je les ai admirées ces pointes sèches. Il m'a offert de me "portraire" et rendez-vous a été pris aujourd'hui. Je vais le trouver aux Batignoles avec Burty. L'ateleir est dans la cour d'une cité ouvrière, bruyante de toutes les industries de bois et de fer. Il est construit en planches mal jointes que recouvrent au-dedans d'immenses tapisseries rapportées d'Italie (...)"
Il vivait dans ce taudis avec ses huit enfants sans jamais se plaindre.
 
 
*Extrait de   Par F. Fournier-Marcigny  Une muse parisienne à Genève Nina de Villard,  Almanach du Vieux Genève,  La Genève d’autrefois.  Willy Aeshlimann,  1946   

21/03/2007

RUE BERTON 15bis L'HOTEL DE LAMBALLE

Par Bernard Vassor

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Appartenant au "beau" Lauzun en 1695, lorsqu'il épousa une jeune fille de quatorze ans (il en avait soixante)
Puis ce fut la résidence de la princesse de Lamballe qui y habita jusqu'à sa mort en 1792et ne fut pas la seule à perdre la tête dans cette maison...medium_Maupassant_05_SEPIA.jpg
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Rétif de la Bretonne, dans"Les Nuits de paris" raconte sa décapitation devant la prison de la force, rue du Roi de Sicile : 
"....................................................." 

 

L'HOTEL CLISSON rue des archives

Par Bernard Vassor

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18 rue des Archives 
L'Hôtel Olivier de Clisson a été construit vers 1371 à l'angle des rues de Paradis (Francs-Bourgeois) et du Chaume (des Archives) sur un terrainqu'on appelait le chantier du Temple. Clisson était un compagnon de Bertrand Du Guesclin dont l'hôtel se trouvait rue de la verrerie. La porte d'entrée à tourelles a été restaurée (mal) en 1847.
Les Guise se rendirent propriétaire de l'hôtel qui prit alors le nom de son acheteur.  
En 1700, François de Rohan, prince de Soubise put, grâce aux avantages que Louis XIV accordait à sa très belle et très rousse femme, acquérir cette prestigieuse demeure.
Le 16 avril 1529,  une délibération de l'Assemblée de Ville indique :
Du sezeime jour dudict moys de Apvril oudict an mil cinq cens vingt neuf, après Pasque :
"Veue la requeste à nous predentée par noble homme messire Philibert Babou,chevalier, tresaurier de France, sieur de la Bordeziere, par laquelle il nous avoit donné à entendre que puis quelque temps en çà il avoit acquis l'hostel de Clisson, autrement dit l'hostel de Misericorde*, assis en ceste ville de Paris, ouquel a eu de toute ancienneté fontaine, ainsi qu'il appert par les thuaulx et conduictz de plomb estans es jardin et autres endroictz d'iceluy hostel (...) Nous avons ordonné que ladicte fontaine, qui soulloit estre oudict hostel de Clisson, sera restablye et remise en son premier estat, por servir oudict hostel de Clisson es endroictz où elle y soulloit avoir cours, et jusques à la grosseur d'un poix**; à la charge que ce qui sera faict oudict hostel sera aux despens dudict Babou, lequel sera tenu entretenir ladicte fontaine jusques à saillir en la rue, si besoing est, pour le secours des habitans du quartier, et aussi s'il advenoit si grande seichresse que les grotz thuaulx (..) la fontaine cessera de couler, pendant le temps de ladicte seicheresse, pour secourir ledict gros thuau." 
Nous apprenons par une autre délibération la provenance des eaux pour l'alimentation des fontaines parisiennes, et des travaux à effectuer en amont pour faciliter cet approvisionnement.
* C'est dans l'hôtel de Clisson que Charles VI après la répression des Maillotins, aurait fait proposer au peuple parisien de  choisir entre divers modes de châtiment. Les bourgeois auraient crié "Miséricorde", l'hôtel aurait donc été désigné par la suite hôtel de la Miséricorde ou hôtel des Grâces
**Souligné par nous

13:40 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

POUR LES AMOUREUX DE PARIS : RETROSPECTIVE ATGET

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EUGENE ATGET 1857-1927
« On se souviendra de lui comme d'un historien de
 l'urbanisme,  d'un véritable romantique, d'un
amoureux de Paris, d'un Balzac de la
caméra, dont l'œuvre nous permet
de tisser une vaste tapisserie
 de  la civilisation française. »
Berenice Abbott
medium_ATGET_RETROSPECTIVE_05.jpg
ouverture le 27 mars 2007 
Sur le site Richelieu : 52 rue de Richelieu
La Bibliothèque nationale de France
Galerie de la photographie
ouverture du 27 mars 2007 de 10h à 19h
dimanche de 12h à 19h
sauf lundi et jours fériés

08:37 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

19/03/2007

FONDACTION BORIS VIAN

Les membres de notre association sont invités par nos amis de

La Fondaction Boris Vian

qui organise avec le concours des

  Amis de Jean Cocteau

au vernissage d'une exposition de peinture

et performance de danse

inspirées de

"Journal d'un désintoxiqué" de Jean Cocteau 

OPIUM 

Vendredi 23 mars 2007 à partir de 19 heures 

Spectacle à 20 h 30 

Ouverture de la galerie les 24 et 25 mars de 14 h 30 à 19 h 

Fondaction Boris Vian

6 bis Cité Véron

75018 Paris

Parking place Clichy 

borisvian103@yahoo.fr 


Site Compagnie Lamoureux

Chorégraphie Pierre Lamoureux 

contact Pierre Lamoureux 06 66 96 41 51 

17:05 Publié dans Evènement | Tags : BORIS VIAN, Jean Cocteau | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg! Digg

MARIE JADE, (Gabrielle Vien), ARMAND SEGUIN

Par Bernard Vassor

medium_MARIE_JADE.jpg 
Marie Jade (1873-1907) de son véritable nom Gabrielle Vien, était la fille de la compagne de Charles Morice co-auteur avec Gauguin de Noa-Noa.
Son portrait Signé par Armand Seguin est resté inachévé. Il est au musée d'Orsay et son histoire mérite d'être racontée :
En 1893-1894, Morice conduisit Marie Jade et sa mère à l'atelier de Seguin 54 rue Lepic (c'était aussi l'adresse de Théo et Vincent Van Gogh 4 ans auparavant) pendant que sa mère jouait du piano, Marie assise sur un canapé, un bouquet de chrisanthèmes dans une coupe posait pour Armand Seguin. Cest alors que Gauguin entra dans l'atelier. Il regarda le travail de son élève il murmura :"Non, non, ça ne va pas......" puis, lui prenant la palette et le pinceau des mains, il ouvrit du bout de son pinceau, une fenêtre à droite du petit modèle, derrière laquelle il mit un paysage, afin de donner  de l'air à la petite fille blonde et triste assise toute raide sur le bord du canapé....
Seguin ne reprit jamais cette étude. Le tableau a été acquis par le musée du Luxembourg en 1929 et est actuellement au musée d'Orsay.
Marie-Jade est considérée comme "esprit original, précurseur du surréalisme et du théâtre moderne"
Henri Masson, Armand Seguin, La vie errante, L'oeuvre insolite.Brest 1995

18/03/2007

RUE DES MARTYRS, ANTONIN DUBOST, dit : "Le père la pudeur"

Par Bernard Vassor

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Antonin Dubost 1842-1921
Sénateur de l'Isère, président du Sénat de 1906 à 1920, il fut ministre de la justice en 1892 et 1894.
A ce titre, il fit voter ce que l'on a appelé "Les lois scélérates" sous Casimir Perier.
Il fut le Président des vertueux Pères-la-Pudeur en 1906. Gerard de Lacaze-Duthiers* nous apprend que ce brave homme qui aurait pu finir président de la République comme Felix Faure, a succombé comme lui en charmante compagnie le 16 avril 1921 dans une maison close du bas de la rue des Martyrs (10) parfaitement tenue par une certaine Mlle Jeannine. La presse bien sûr fit silence sur cet évènement dont je n'ai trouvé nulle trace dans les différentes histoires de la troisème République. L'histoire ne dit pas non plus si la belle hôtesse de la rue des Martyrs aura eu droit elle aussi à un bureau de tabac comme Mme Steinheil  (Meg pour les intimes) !!!
La base de donnée de l'Assemblée nationale, nous donne les renseignements biographiques suivants :  
ETAT CIVIL :
M. Henri, Antonin Dubost
Né le 06/04/1842 à L'Arbresle (Rhône)
Décédé le 16/04/1921 (Paris)
*Lacaze Duthiers, C'était en 1900, La Ruche Ouvrière, sans date 
Pour ceux qui aimeraient connaître le numéro de la rue des Martyrs de cette noble maison fermée en 1945, peuvent se reporter à un article précédent
Extraits de L'Histoire sociale au Palais de Justice, plaidoyers philosophiques d'Émile de Saint-Auban, A. Pedone, éditeur, 1895
en relation avec les lois susnommées :

MARIO VARGAS LLOSA, COLLOQUE INTERNATIONAL

CONGRES INTERNATIONAL MARIO VARGAS LLOSA

AMORES, UTOPIAS, INFIERNOS

medium_Mario_vargas_llosa_colloque_maison_amerique_PHOTO_B.V..jpg

 

Marie-Madeleine Gladieu 

de

L'UNIVERSITE DE REIMS CHAMPAGNE ARDENNESmedium_Marie-madeleine_gladieu_05.jpg

UFR Lettres et Sciences humaines

Organise du 17 au 19 septembre 2007 : 

SUITE 

 COLLOQUE_Mario_Vargas_Llosa.pdf

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VICTOR HUGO, 66 RUE DE LA ROCHEFOUCAULD L'HOTEL ROUSSEAU

Par Bernard Vassor

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HOTEL ROUSSEAU 66 RUE DE LA ROCHEFOUCAULD

C'est en 1776 que l'architecte de l'hôtel de Salm (pavillon de la légion d'honneur)Pierre Rousseau se construisit ce petit hôtel. medium_HOTEL_ROUSSEAU_05_sepia.jpgIl s'agit d'un pavillon carré, agrandi par la suite. Le peintre Edouard Picot en fit son atelier, Eugène Isabey prit sa suite après 1830.

............

L'aspect extérieur n'a pas changé, sauf les deux révèrbères encadrant la porte d'entrée, qui ont été enlevés. Il ne doit pas en être de même pour l'intérieur. L'hôtel, qui avait il y a deux ou trois ans avait été mis en vente, a subi de nombreux travaux. Inquiet de l'avenir de cette maison, j'ai suivi les travaux et vu des marteaux-piqueurs attaquer  le sol carrelé d'époque. Le 25 septembre 1871, Paul Meurice  (le secrétaire de Victor Hugo) loua pour lui, dans l'immeuble du 66 rue de La Rochefoucauld le premier étage sur cour. Mais comme l'appartement n'était pas prêt, Hugo s'installa pendant les travaux à l'hôtel Byron, rue Laffitte. C'est le 9 octobre 1871 qu'il emménagea.  Juliette Drouet  y loua un petit appartement 55 rue Pigalle, la maison juste en face. Totor vint l'y rejoindre plus tard.

http://vassorama.spaces.live.com/blog/cns!C32C7FF1FE41996...

17/03/2007

LES PLEYEL, 9 RUE CADET, L'HOTEL CROMOT DUBOURG

Par Bernard Vassor

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MARIE  PLEYEL
........................
 

9-11, rue Cadet - hôtel Cromot du Bourg  (succession Dutuit)l'hôtel construit en 1766, a une façade à deux étages, sans sculptures ni clés de fenêtres avec seulement une corniche à modillons. La propriété en 1824, était entourée de jardins. C’est d’abord Ignace Pleyel, né le 18 juin 1757 à Ruppersthal en Basse-Autriche, qui va faire parler de lui. Il était l’élève privilégié de Joseph Haydn. En 1787, Maître de Chapelle de la cathédrale de Strasbourg, il épousa Gabrielle Lefèbvre, la fille d’un ébéniste strasbourgeois.

LIRE LA SUITE :

9_rue_Cadet_hôtel_Cromot_Dubourg_les_PLEYEL_suite.pdf

EVELYNE BLOCH-DANO UN SITE PLACE SOUS LE SIGNE DES MAISONS D'ECRIVAINS

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EVELYNE BLOCH-DANO

La célèbre biographe de Flora Tristan, de Madame Zola, de Madame Proust nous donne sur son site l'actualité littéraire, l'annonce de colloques, de voyages d'études etc..

Aujourd’hui elle se lance dans une nouvelle aventure : l’Université populaire du goût, créée par Michel Onfray, à Argentan. Et elle publie La Biographe. Vous pourrez la rencontrer au salon du livre sur le stand Grasset le 27 mars 2007 à 18 h 30 pour : La biographe, éditions Grasset, 237 pages, paru le 1 février 2007.       

23 rue des Martyrs BALZAC CHEZ LAURENT-JAN

Par Bernard Vassor

Balzac s'est caché de ses créanciers chez son beau-frère l'ingénieur de Surville au 47 rue des Martyrs 

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Un petit peu plus bas, au numéro 23, habitait Laurent-Jan qui fut un temps le secrétaire de l'illustre écrivain. Il organisait chez lui des orgies grandioses. Balzac, écrivit un jour à son ami le docteur Ménière (un des modèle pour Horace Bianchon) :
"Mon cher  Prosper,
viens ce soir chez Laurent-Jan, 23 rue des Martyrs, il y aura des chaudes-pisses bien habillées"  Laurent-Jan faisait bien les choses :
"Le sérail offrait comme le salon d'un bordel des séductions pour tous les yeux et des voluptés pour tous les caprices.Il y avait une danseuse nus sous des voiles de soie, des vierges factices, mais qui respiraient une religieuse innocence, des beautés aristocratiques, fières mais indolentes, une anglaise blanche et chaste des jeunes filles engageant la conversation en assénant quelques vérités premières comme :--La vertu, nous la laissons aux laides et aux bossues !"
Laurent-Jan est né à Paris en 1808. Balzac pendant son séjour en Ukraine, l'avait chargé de ses inteêts littéraires.
Véritable bohème, débraillé, il avait choqué la veuve Balzac par son "mauvais ton" 
 Secrétaire d'Honoré, celui-ci lui a dédié la pièce "Vautrin" pour le remercier selon Théophile Gautier d'avoir mis sérieusement la main à la pâte. Il est mort le 29 juillet 1877.
C'est également dans cette maison que vécut le député Jacques-Antoine Manuel (1775-1827)

16/03/2007

MAUPASSANT A LA TELEVISION

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 Dans l'hebdomadaire VSD numéro 1532 du9 janvier 2007, notre amie Noëlle Benhamou, docteur ès lettres, chercheuse au CNRS, spécialiste de Maupassant, auteur du site MAUPASSANTIANA nous donne un avis sur les téléfilms diffusés par FRANCE 2  :

"Une adaptation, c'est comme une traduction. Il faut que ce soit périodiquement ajusté au public, à l'actualité. C'est une manière de moderniser des oeuvres classiques, sans pour autant les réécrire (...) rester fidèle à l'intention de l'auteur, ne pas trahir son esprit, son exigence" Les extérieurs ont été tournés sur les lieux évoqués par Maupassant, à Paris ou en Normandie. Des recherches sur la langue du pays de Caux ont été menées afin de vérifier la prononciation de certains mots de patois.

Contrairement aux adaptations vulgaires et braillardes de Josée Dayan, la sobriété du jeu des acteurs nous donne envie d'attendre le prochain rendez-vous du mardi avec impatience.

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AMELIE HELIE, DITE CASQUE D'OR, DE LA COURTILLE A LA RUE DE PROVENCE

Par Bernard Vassor

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LA RUE DES CASCADES EN 1900 
La bande des Popincourt contre la bande des Orteaux 

 La "maison de Casque d'Or", ou plutôt la maison du chef de la bande Popincourt, le Corse Leca était située 44 rue des Cascades.

C'est au "Bal des Vaches", que Amélie Hélie surnommée Casque d'Or, rencontra un ouvrier-polisseur nommé Manda. Ce fut le coup-de-foudre, mais le salaire de l'ouvrier, ne suffisait pas au train de vie d'Amélie. Manda changea donc d'orientation et devint le chef de la bande des Orteaux. Le grand amour dura quatre ans, Casque d'or s'enticha de Leca avec qui elle s'installa. Manda fit tout pour la reprendre, et les deux bandes s'affrontèrent rue des Haies. Leca , blessé, fut hospitalisé à l'hôpital Tenon.

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LIRE LA SUITE :

LES ASILES DE NUIT "A LA CORDE"

Par Bernard Vassor
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Au XIX° siècle, des "philanthropes" recevaient pour une somme modique (qui ne les empêcha pas que les tenanciers, firent rapidement fortune) des pauvres gens sans domicile, pour la somme de deux sous.
Assis sur un banc, ils devaient reposer leur tête sur une corde pour pouvoir dormir. Le matin, on détachait la corde pour réveiller tout le monde, et les pauvres bougres, devaient sortir dans la rue.
L'asile Fradin a fermé ses portes en 1917, il était au 35 rue Saint Denis.

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PARIS DISPARU, LE PASSAGE DELORME

Par Bernard Vassor

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177 RUE SAINT-HONORE, 188 RUE DE RIVOLI
Ce dessin de leymonnère, paru dans l'ouvrage : De la rue des Colonnes à la rue de Rivoli, (publication de La délégation à l'action artistique de la Ville de Paris sans date) est la seule représentation connue de ce passage démoli en 1896.
Construit en 1808, sur l'emplacement des écuries du roi. C'est Charles Arnoult Delorme qui achète le terrain vacant. Il a engagé l'architecte Vestier pour construire en juin 1808 un passage conduisant de la rue Saint-Honoré à la rue de Rivoli (actuel 188).D'une longueur de 72 mètres et de la largeur des arcades de la rue de Rivoli des boutiques en rez-de-chaussée avec arrière-boutique et des caves la galerie dispose d'appartements au dessus des magasins.
A SUIVRE............... 

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15/03/2007

Jean-Jacques Liabeuf, un certain sens de l'honneur : Je ne suis pas un souteneur !!!

Par Bernard Vassor

jusqu'à la dernière goutte de mon sang,

je protesterai de mon innocence."

Jean-Jacques Liabeuf 

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LA RUE AUBRY-LE-BOUCHER ÉTAIT DANS LE PROLONGEMENT DE CETTE RUE EN 1900 

UN SENS SACRE DE LA JUSTICE  
Un jeune ouvrier cordonnier au chomage, après de menus larcins est interdit de séjour dans sa ville natale de Saint-Etienne. Il fut arrêté à Paris rue Aubry le Boucher et condamné à trois mois de prison, cent francs d'amende et cinq ans d'interdiction de séjour pour proxénétisme alors qu'il était semble-t-il d'après ses dires innocent. Il décida de se venger à sa sortie de prison, bravant l'interdiction, il se rendit de nouveau rue Aubry le Boucher attirant volontairement l'attention des policiers. Ceux-ci, voulant l'appréhender  se blessèrent les mains car Jean-Jacques Liabeuf avait fixé des pointes d'acier sur deux manchons, fixés sur ses bras, dissimulés par une pèlerine. Au cours de la bagarre, Liabeuf tua agent avec un révolver et en blessa six autres avec deux tranchets de cordonnier qu'il avait sur lui. 

Aux assises, il déclara :

"J'ai été condamné comme souteneur, mais je ne suis pas un souteneur. J'ai été à la suite de cette condamnation interdit de séjour. Et bien à cette peine infamante, je préfère la guillotine !

" Condamné à mort, à l'énoncé du verdict il s'exclama :

"Si vous m'avez condamné à mort, c'est comme assassin, non comme souteneur. Devant la veuve et jusqu'à la dernière goutte de mon sang, je protesterai de mon innocence." Son exécution le 2 juillet 1910 donna lieu à de violentes manifestations ouvrières, aux cris de "vive Liabeuf" un agent de police sera tué, des centaines de manifestants blessés. Monté sur l'échafaud, indifférent à tout ce vacarme, il mourut en criant : "Je ne suis pas un souteneur !!!"              

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