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12/07/2008

Eugene chevreul

PAR BERNARD VASSOR

a Granville le 12 juillet 2008 à la Citrouille.

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Né à Angers en 1786, mort à l'age de 103 ans à Paris (1889) Chimiste, fut en 1824 directeur des teintures des manufactures royales (Les Gobelins). Ses études portèrent sur la stabilisation des couleurs, le rapport des couleurs n'appartient pas à la chimie des colorants, Chevreul le généralisera dans une loi physique publiée en 1839 chez Pitois-Levrault qu'il nomùmera "La loi du contraste simultané des couleurs".
Dans son introduction il déclare : "De nombreuses observations sur la vision des objets colorés, faites pendant plusieurs mois avec mes élèves, ont été recueillies et écrites comme des faits parfaitement constatés. C'est en réfléchissant ensuite sur les rapports que ces faits pouvaient avoir ensemble, en cherchant le principe dont ils sont les conséquences que j'ai été conduit à cette découverte
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Il publia en 1864 : "Des couleurs et de leurs applications aux arts industriels à l'aide de cercles chromatiques"
Son influence se fit sentir chez les impressionnistes et surtout chez les néo-impressionnistes.
A SUIVRE

31/08/2006

Ogden Nicholas Rood

Dandbury 1834, New-York 1902
Les travaux de ce physicien américain sur les contrastes des couleurs, sont une syntèse des théories de Hermann von Helmoltz, de Maxwell et de Chevreul qui ont produit une très forte influence sur Dubois-Pillet, Seurat, Pissarro et Signac qui ont appliqué à la peinture les lois optiques. Ce dernier avait initié Vincent Van Gogh à ces innovations scientifiques qui conduisirent au néo-impressionnisme.
En 1879 paraît son livre intitulé Modern Chromatics et sous-titré « Applications pour l’art et l’industrie »C'est au cours de réunions passionnées à la brasserie Gambrinus avec des écrivains naturalistes, symbolistes anarchisants comme Paul Alexis (Trublot) Fénéon, Paul Adam Jules Laforgue, Barrès, Darzens les peintres Dubois-Pillet, Pissarro, Angrand, que sont discutées avec passion les théories divisionnistes.

Les diagrammes mathématiques de Roods promettaient la précision dans le traitement des couleurs que Georges Seurat et les néo-impressionnistes ont utilisés. Nous savons que Seurat possédait une édition de la roue chromatique asymétrique qu'il emportait parotout, même sur sa périssoire qu'il avait baptisée (clin d'oeil à Cabaner) "le hareng-saur épileptique!"

 

02/08/2006

Helmholtz (Hermann Ludwig Ferdinand von ) (1821-1894)

« l’œil ne peut pas séparer les uns des autres les couleurs associées ; il les ressent dans une impression simple et globale, celle d’une couleur mélangée. Il lui est donc indifférent si, dans la couleur mélangée, sont unies des couleurs fondamentales provenant de vibrations simples ou complexes. Cela ne fait aucune harmonie, au sens où on l’entend pour l’oreille ; cela n’a pas de musique. »
Hermann von Helmholtz 1857
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Ses importants travaux sur l’optique, l’acoustique, l’électricité sur le timbre et le rôle des harmoniques dans la formation des gammes, ont fait de lui un des plus grands savants du XIX° siècle. Sa Théorie des sensations sonores (1862 analyse les combinaisons de son, définit les coloris des timbres instrumentaux et se hasarde même à formuler un système de l’harmonie.
Vers 1860 Helmholtz publia le « Manuel d’optique physiologique » qui eut un retentissement dans le monde entier. Helmholtz établissait les trois variables qui caractérisent aujourd’hui encore une couleur : le ton, la saturation et la clarté. Les recherches de Helmholtz ont été induites par l’analogie toujours présente de l’œil et de l’oreille. Les trois variables mentionnées pour la sensibilité aux couleurs sont analogues aux trois paramètres choisis pour les sons : force, hauteur et coloris. La différence entre les phénomènes acoustiques et les sensations colorées repose uniquement sur le fait que l’œil est incapable de distinguer les composants d’une couleur mélangée, alors que l’oreille peut fort bien identifier les divers éléments d’un son complexe.
Avec Chevreul et Charles Blanc, nous avons les trois théoriciens qui ont influencé considérablement l'art moderne.


Peut-être une hypothèse pour l’explication du « Voyelles » de Rimbaud, et du « Sonnet des sept nombres » d’Ernest Cabaner qui donne une couleur à chaque note de la gamme ?

30/07/2006

Charles Blanc

Les écrits de Blanc sur la couleur sont avec ceux de Chevreul les textes théoriques les plus importants de la seconde moitié du XIXe siècle.medium_Charles_Blanc_05.jpg

Charles Blanc est né à Castres, le 17 novembre 1813, mort le 17 janvier 1882. Frère de Louis Blanc, il fut critique d'art, directeur des Beaux-Arts de 1848 à 1852 et de 1870 à 1873, membre de l'Académie des Beaux-Arts en 1868, rédacteur en chef de la Gazette des Beaux-Arts, son oeuvre la plus importante est" la Grammaire des arts du dessin", publiée en 1881 elle influença beaucoup de peintres, dont Gauguin, Seurat Signac Emile Bernard, Anquetin, et...Vincent Van Gogh, cette étoile lui servit de guide, et expérimenta les diverses compositions et lui permit de développer sa propre stratégie des couleurs.
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Charles Blanc a élaboré un système chromatique reposant sur les lois du contraste simultané des couleurs de Chevreul et sur quelques idées du peintre Eugène Delacroix qui avait cherché à transposer la théorie chevreulienne des contrastes dans la réalité de la peinture. Pour Delacroix, les demi-tons — qui sont, selon lui, « le principe souverain de la peinture » — ne naissent pas lorsque l’on ajoute aux couleurs pures un noir « qui salit », mais lorsque l’on a recours aux couleurs Deux ans avant la publication de sa Grammaire, Blanc a élaboré un système chromatique reposant sur les lois du contraste simultané des couleurs de Chevreul et sur quelques idées du peintre Eugène Delacroix qui avait cherché à transposer la théorie chevreulienne des contrastes dans la réalité de la peinture. On assiste, à cette époque, à une nouvelle forme de l’interaction entre science et art. La gloire de l’Impressionnisme touche à sa fin et, au cours des années suivantes, les « néo-impressionnistes » ont cherché à donner aux couleurs de leurs prédécesseurs immédiats une base plus scientifique.
Avant sa Grammaire des arts décoratifs, Blanc avait déjà publié en 1867 une Grammaire des arts du dessin dans laquelle il considérait la lumière comme composante « féminine » de l’art, qu’il fallait subordonner au dessin « masculin ». Vincent van Gogh, enthousiasmé avant tout par la dynamique des couples de couleurs complémentaires. Blanc avait désigné les couleurs complémentaires comme des alliés victorieux lorsqu’elles sont l’une à côté de l’autre, et comme des ennemis mortels lorsqu’elles sont mélangées ensemble. Van Gogh les a utilisées pour représenter « combat et antithèse » sur ses toiles.
La connaissance des théories de Blanc sur Van Gogh, date de 1884, il écrit dans une lettre ( sans date) à Van Rappart :
-"(..)On m'a fait cadeau d'un livre magnifique, J.F.Millet, par Sensier, et j'en ai acheté un autre de Blanc, Grammaire des Arts du dessin, après avoir lu un passage de cet ouvrage dans "Artistes de mon temps. Ce livre traite les mêmes problèmes que Vosmaer, amis quand à moi, je préfère beaucoup celui de Blanc. Si le coeur vous en dit, je vous enverrai l'ouvrage de Blanc en lecture (...)
Vincent Van Gogh, Lettres à Van Rappart Grasset 1950