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25/09/2010

Agostina Ségatori, la Femme au Tambourin....

Par Bernard Vassor

cOROT bACCANTE AU TAMBOURIN.jpg
Cette toile de Corot lors d'un voyage en Italie vers 1865, est intitulée "la Bacchante au tambourin"

segatori COROT.jpg

Sachant comment on se comporte
De sa main célèbre à Capri,
Joyeuse en ouvrira la porte.

Agostina Ségatori (Ancone, 1841-1910 ?), surnommée «l’Italienne», etait un modèle professionnel qui avait posé pour Manet, Corot, Léon Gérôme, et Vincent Van Gogh (au Café du Tambourin, musée Van Gogh Amsterdam).
Le portrait réalisé par Manet qui se trouve aujourd’hui dans une collection privée new-yorkaise,
fut vendu par le marchand Alphonse Portier à Alexandre Cassatt, le frère de Mary. Le tableau de Corot Portrait d’Agostina est daté de 1866 lors de son voyage en Italie. Nous avons beaucoup plus tôt, du même, vers 1860, « la Femme au tambourin ».
La patronne de ces lieux et les charmantes hôtesses accueillaient la clientèle en costume folklorique. Une exposition de peintures organisée pour l’occasion furent vendue aux enchères, on y voiyait des œuvres de Edouard Dantan, Léon Gérôme, Bernard , de Pille et quelques autres peintres dont nous avons aujourd’hui oublié les noms. Le mobilier,(tables chaises éléments du bar) est uniquement composé de tambourins ornés par différents artistes dont Gauguin (fleurs et feuillage et fruits) Norbert GoeneuteLudovic Némo [2], Todde, etc.
Vincent Van Gogh y organisa une exposition de crépons japonais qui, selon Vincent lui-même, a été un désastre. Puis, avec ses amis Toulouse-Lautrec Gauguin et son « copain » Emile Bernard, Louis Anquetin, un accrochage eut un peu plus de succès, car Bernard et Anquetin purent y vendre leur premier tableau.
« Ce fut vers cette époque que Vincent fréquenta une taverne qui avait nom le Tambourin et que tenait une fort belle italienne, ancien modèle, étalant dans un comptoir bien à elle ses charmes sains et imposants.». Selon Emile Bernard, Vincent avait conduit le père Tanguy dans cet établissement : « ce qui donnait beaucoup d’inquiétudes à la brave mère Tanguy, qui ne pouvait s’imaginer les raisons enfantines et même innocentes de ses escapades. Vincent, selon un contrat de quelques toiles par semaine, mangeait au Tambourin (...) Cela dura plusieurs mois, puis l’établissement périclita, fut vendu, et toutes ces peintures mises en tas furent adjugées pour une somme dérisoire"

Le père Tanguy.
(...) Vincent étant parti pour Arles et le pèreTanguy se trouvant seul, visité seulement de temps en temps par de rares clients, la belle Italienne du Tambourin tomba dans une grande gêne. Alors Tanguy la recueillit, ce qui donna lieu à bien des médisances.(...) »
Faut-il croire Ambroise Vollard ? quand il raconte dans Les Souvenirs d’un marchand de tableaux :
« Un jour, passant sur le boulevard de Clichy, la curiosité me fit entrer dans un petit restaurant qui portait l’enseigne « Au Tambourin », en même temps que moi était entré un individu qui demanda à la patronne : Vincent est arrivé ? Il est parti il y a une minute. Il était venu accrocher ce tableau des Tournesols, puis il est sorti aussitôt" !!! Sachant que Vollard, fraîchement débarqué à Montmartre situe cette anecdote en 1889, or, le Tambourin était fermé depuis près de deux ans.

Le cabaret redevint le "Café de la Butte" puis, en 1893, prit le nom de Cabaret des Quat’Z’Arts.

Tambourin boul de Clichy hauteur.jpg
Sur ce dessin publicitaire inédit, une erreur à signaler :
60 au lieu de 62 boulevard de Clichy.
.........
Dans une lettre, le 30 août 1922, le peintre Adolphe Albert, client occasionnel des lieux, répondant à une demande de renseignements donne les indications suivantes:
"Tout ce dont je me souviens, c'est qu'on disait à l'époque la Ségatori la maîtresse de Rav..t (illisible).
Le vieux peintre Pills était un assidu de ce cabaret. Il s'intitulait en riant "le maquereau de la boite"
Il était furieux lorsqu'on crachait dans les bottes de postillon qui servaient de porte-parapluie, puisqu'elles lui appartenaient."

Légende de la composition :
En-tête de l’album d’estampes japonaises ayant appartenu à Vincent (d'après Gachet).
Description de la « nature morte » prêtée par Paul Gachet en 1951 au Louvre :
Cadre avec crêpons japonais ayant appartenu à Vincent montés par Gachet fils, qui les tenait de Théo, sur un fond doré orné d’une inscription en japonais qui signifie qu’ils se trouvaient dans la chambre de Vincent à Auvers en 1890.
Affiche 3 couleurs du tambourin rue de Richelieu par Chéret (OD32) 3 tubes Tasset et Lhote, et un tube Tanguy (OD31) palette pour Mlle Gachet au piano
Un verre déjà utilisé par Cézanne un vase en grés japonais : nature morte, Roses et Anémones
Bambous taillés utilisés par Vincent.
Un tambourin de chez Agostina signé H.TODE 1886
Le livre est : La Fille Elisa (Goncourt)

Gachet composition hauteur.jpg

.......
Sources :
Archives Van Gogh muséum
Archives de Paris
Michael Pakenham, coçmmissaire du catalogue de l’exposition Gachet au Grand Palais, janvier-avril 1999
Emile Bernard, article du Mercure de France, 16 décembre 1908
André Roussard, dictionnaire des lieux à Montmartre, éditions André Roussard Paris 2001
Marcel Cerf Maxime Lisbonne, le d’Artagnan de la Commune, éditions du Panorama (Suisse) 1967
Article Bernard Vassor dans : Les Montmartrois, ed André Roussard Paris © 2004
Mise à jour le 5 septembre 2009
Mise à jour le 25/10/2010

. A SUIVRE

 

24/09/2010

Quelques éléments pour servir à l'histoire d'Auvers-sur-Oise

Par Bernard Vassor

Inscription sur le monument situé au milieu du carrefour sur la terrasse de l'église.

 

monument daubigny.jpg
C'est en 1906, que la ville d'Auvers vit s'ériger grâce à une souscription organisée par Léonide Bourges (1838-1909)*, l'érection d'une statue en bronze de Charles Daubigny, copie de l'éffigie modelée en 1878 par Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume, pour le tombeau du peintre au père Lachaise.
Elle y participa elle-même en vendant les derniers tableaux qu'elle possédait, comme elle l'avait fait pour Camille Corot.
Hommage à Léonide

 

 

25/11/2008

Un précurseur,"'inventeur de l'impressionnisme"Adolphe-Félix CALS Paris 1810 - Honfleur 1880

Par Bernard Vassor

cals moulins montmartre cadre largeur.jpg
Montmartre, les moulins en 1850
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« Hélas, mon ami, je comprends de moins en moins où vous voulez aller.

 Vos paysages, voyez-vous, eh bien, pardonnez-moi de vous parler aussi brutalement...

mais c'est aussi mauvais que ce que fait ce - comment l'appelez-vous ?

- ce Corot ; oui, c'est cela, Corot. Vous me rappelez cela... Voilà où vous en êtes, mon pauvre Cals !

Je vous le dis comme je le pense. »
Léon Cogniet à Adolphe-Félix Cals,

(d'après Arsène Alexandre).medium_CALS_autoportrait_02.jpg

....
Peintre préimpressionniste appartenant au groupe que l'on désigne sous le nom d'Ecole Saint-Siméon ou Ecole de Honfleur.
Il était estimé des artistes de sa génération, Corot, Diaz, Fromentin, Jonking, Boudin. Il exposa au salon de 1848 à 1865.
Il a beaucoup dessiné et peint Montmartre où il vécut rue Cortot (rue Saint-Jean à l'époque) et boulevard Rochechouart. (La fontaine du But) medium_CALS_fontaine_du_but_montmartre_02.jpg, Asnières, Argenteuil Neuilly.

ci-dessus : autoportrait

.........
Il travaillait parfois avec Daubigny autour de Paris et partageait la même attirance pour les tons rompus et voilés. Ses débuts furent aussi ceux d'un sage portraitiste exposant régulièrement depuis 1835 portraits et paysages au Salon annuel. Il exposera cependant en 1863 au Salon des Refusés et se retrouvera aux côtés des impressionnistes pour l'exposition de 1879 avec Degas, Forain, Monet, Pissarro, Zandomeneghi. d'après son biographe Arsène Alexandre Ce fut le père Martin qui le présenta au comte Armand Doria qui a été son premier mécène et client. Le comte l'invita dans son château d'Orrouy pour lui permettre de peindre dans la région du Valois.
Dès 1871 Cals partagea sa vie entre Paris et Honfleur. Son amitié avec Jongkind, puis, lorsqu'il s'installa à Honfleur en 1873, ses relations avec les peintres qui fréquentaient chez la mère Toutain à la ferme Saint-Siméon .

Il fut sans conteste le véritable précurseur de l'impressionnisme, avec des oeuvres comme soleil couchant à Honfleur en 1873, ou le déjeuner à Honfleur de 1875 ( Musée d'Orsay) Il prit part aux expositions des Impressionnistes, en 1874 puis en 1876, 1877, 1879 et 1881.
*Victor Jannesson dans un ouvrage sur Cals daté de 1913 :

« Au musée d'Orsay ces oeuvres de Cals sont exposées: Le déjeuner à Honfleur - Côte de Grâce -. Soleil couchant à Honfleur. Honfleur, effileuses d'étoupe. Femme et enfant dans un verger - Ferme Saint-Siméon -

07/08/2007

LES PRECURSEURS DE L'IMPRESSIONNISME EN NORMANDIE, PREMIERE PARTIE: GRANVILLE

PAR BERNARD VASSOR EN DIRECT DE LA CITROUILLE A GRANVILLE :


PAUL HUET, LES BRISANTS A  L A POINTE DE GRANVILLE
Musée du Louvre 
Aorès Turner et Bonington, Paul Huet (1803-1869) figure parmier les plus importants précurseurs de l'impressionnisme.
William Turner au cours de son périple de la Normandie à  la Bretagne, a séjourné à Granville où il a peint selon un historien l'église Saint-Pierre  et Saint-Jacques "dans la pointe qui se jettToutes les notese dans la mer" et "l'église Notre Dame à Coutances"
Vérification faite aux archives de Granville, c'est bien l'inverse qui est exact, c'est à dire Notre-dame à Granvile et Saint-Pierre (il n'y a pas de Saint-Jacques) à Coutances....  
(je pense qu'il doit s'agir du contraire, il n'y a pas d'église de ce nom à GRANVILLE......) On peut sans se tromper qualifier Turner de magicien de la couleur. Bien avant les théories de Chevreul, Charles Blanc et Seurat,* il avait préssenti et appliqué ce que Seurat, soixante ans plus tard théorisera "Il peint des arbres en jaune et bleu, et il compte sur l'oein pour en faire du vert. Monet visitera au British muséum une exposition consacrée à Turner où une aquarelle de Rouen a des ressemblances évidentes avec "Impression au soleil levant" de Claude Monet. 
Paul Huet était selon un contemporain : "un précurseur, un novateur, un prophète"
Dans l'atelier du baron Gros, il fit la connaissance de Bonington qui devint son ami, et qui l'initia à la peinture anglaise. Ensuite, Delacroix  chercha à le rencontrer. Une amitié "indéfectible" lia les deux peintres. C'est Paul Huet qui prononça l'éloge funèbre sur la tombe d'Eugène Delacroix. En 1831, Alexandre Dumas le rejoint à Trouville. Ses recherches le conduisent à peindre dans le flou et le nébuleux. Il a parcouru la Normandie dans tous les sens. En 1850, il passe quinze jours à Granville pour faire des études sur les falaises, c'est là qu'il a peint : "Brisants à la ponte de Granville".
Un autre artiste qui sera à la pointe de tous les mouvements d'avant-garde, et que l'on retrouva dans tous les lieux de création de son époque, c'est Camille Corot dont nous aurons de reparler. Il a lui aussi sillonné la Normandie, en 1860, il est à Granville en compagnie de son ami le sculpteur Etex. Une très belle marine peinte à Grannville porte le nom suivant :"Bateaux de pèche". Pour clore provisoirement cet article, signalons qu'en 1858, une vieille connaissance, Charles Daubigny, passa des vacances à Granville avec son fils Karl, puis à Villerville, village de son enfance et de sa famille.
*Mais il avait pris connaissance de la théorie de Goethe sur la séparation des couleurs en deux groupes, l'un à l'ombre, l'à la lumiére, mais nous developperons un peu dans un autre article consacré aux recherches de Goethe dans ce domaine

20/07/2007

CHARLES FRANCOIS DAUBIGNY

PAR BERNARD VASSOR

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Peintre graveur, né à Paris le 15 février 1817, mort le 19 février 1878.
Elève de son père Edmé Daubigny, et du peintre Delaroche. Il était allé à Rome étudier les maîtres italiens. Dès son retour, il est employé au Louvre comme restaurateur. Il se rend à Barbizon où il fait la connaissance de Corot, et de là naitra une amitié sans faille. Au point de toujours partager leurs ateliers. Au 44 rue Notre-Dame-de-Lorette, on cite tantôt l'atelier de Corot ou de Daubigny. Au salon de 1866, il tente de faire admettre Cézanne, en vain. Renoir qui vient le consulter est refusé aussi. En 1868, il expose au Salon Octobre (musée d'Amsterdam) et impose à ce salon les tendances nouvelles. C'est ainsi que Bazille,Monet, Renoir, Pissarro, Degas seront acceptés. Vers 1860 il se fait construire une maison à Auvers-sur-Oise*. Très rapidement un cercle d'artistes se forme autour de lui. Daumier en est le principal invité; son voisin depuis que Corot, le docteur Gachet et lui, s'étant cotisés, lui aient acheté une maison à Valmondois, . Il est tellement entouré, qu'il se fait construire un deuxième atelier.
Pendant lle siège de Paris et la Commune de 1871, il est à Londres. C'est lui qui présente Pissarro et Monet également réfugiés, à Durand-Ruel. Celui-ci organise dans la capitale anglaise, des espositions d'art français. Daubigny propose même au marchand de remplacer ses toiles par celles de Monet pour le sauver de la misère ! Daubigny et Corot devant l'attitude de leurs confrères du jury du salon avaient démissionné. 
 
Vous pouvez visiter la maison d'Auvers, transformée en Musée, en prenant rendez-vous 

La donation effectuée, en 1987, par Anne et Daniel Raskin Daubigny est composée de peintures, de dessins, de gravures et de souvenirs. Elle s'estenrichie depuis la création du musée, de nouvelles œuvres, non seulementde Charles-François, de ses élèves, de ses suiveurs, mais aussi d’huilesde son fils Karl..

Vous connaitrez ainsi l'histoire extraordinaire de la décoration de cette maison
Cela vous donnera également l'occasion de visiter l'auberge Ravoux située à deux pas.  TEL 01 30 36 60 60

Et d'y déjeuner à la table de Vincent, dont je vous rappelle que c'est le cent dix septième anniversaire de sa mort.

Vincent aétait fasciné par l'oeuvre de Daubigny, qu'il citait souvent dans sa correspondance à son frère Théo. 

*Sa maison avait été construite d'après les plans fournis par Oudinot, (élève de Corot) Celui-ci est chargé des études artistiques des soeurs Morizot, il leur loue une maison au Chou, entre Auvers et Pontoise et leur présente Daubigny. Les relations avec les soeurs se distendront après que celle-ci devienne l'intime de Manet qui la soustraira à l'influence de Oudinot. Parmi les invités et les intimes de Daubigny: Berthe Morisot, Jules Dupré, Cézanne, Corot bien sûr, Gachet, Pissarro qui est son voisin et à tous les jeunes peintres de la région. Il s'est fait construire un bateau-atelier qu'il appelera "le Botin"     

19/07/2007

NARCISSE, VIRGILE, DIAZ DE LA PENA

PAR BERNARD VASSOR

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Né le 21 août 1807 à Bordeaux de parents réfugiés espagnols. Orphelin très tôt, c'est un pasteur de Meudon qui va le prendre en charge. Il fut mordu par un serpent et amputé d'une jambe. Il est placé apprenti décorateur en porcelaine dans une fabrique. Il y fait la connaissance de Jules Dupré qui l'initie à la peinture. Il va s'installer à Barbizon dans les années 1835, et suit les conseils de Rousseau. Il est très familier et se lie d'amitié avec Corot, Millet, Troyon, Jacque de  Monticelli puis de Renoir. Il est un pilier de l'auberge Ganne que ses facéties avec les habitués faisaient l'ambiance de ce qui est aujourd'hui le musée de Barbizon. Le bruit de son pilon qu'il exagérait, sur le carrelage de l'auberge, ses plaisanteries lui valurent l'amitié de ses compagnons. Il devint très riche et célèbre.
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Il se fit construire une superbe maison place Pigalle (qui sera elle aussi victime de la spéculation immobilière).
Il est mort à Menton le 18 novembre 1876. Il est considéré aujourd'hui comme l'un des principaux paysagistes du XIX éme siècle qui ouvrit la voie aux impressionnistes.
Au cimetière Montmartre 
 

14/04/2007

L'AUBERGE GANNE A BARBIZON

Par Bernard Vassor

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L'entrée  de l'auberge par Charles Jacque (1813-1894)
Il était installé là avec Jean-François Millet 
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Les frères Goncourt Journal,  à la date du 28 juillet 1863 :
"Revu Marlotte, à côté d'ici que nous n'avions pas vu depuis dix ans, nous y allâmes avec Peyrelongue, le marchand de tableaux, sa maîtresse, Murger et sa Mimi, etc.. (...)Nous allons dîner à l'autre auberge Chez Saccault, cet homme qui avec Ganne a mal logé et mal nourri pendant dix ans toutes les gloiresq de notre paysage moderne.(...)
En 1854, il se rendirent à Barbizon pour y écrire Manette Salomon GONCOURT_Manette_salomon_extrait.pdf
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 Marie-François Ganne, est né le 11 février 1797 à Chailly-en-Bière et mort à Barbizon le 1er février 1861. Avant 1820, les seules auberges de la région se trouvaient à Chailly. L'ouverture de l'auberge date de 1822 ou 1824. C'est dans cette auberge que vont se réunir ceux que l'on a appelé les peintres de Barbizon. L'endroit est maintenant le "Musée de l'école de Barbizon"

dont voici quelques représentants :  Ledieu,Brascassat,Corot,Rousseau,Diaz,Nanteuil,

Les Amis de la forêt de Fontainebleau 

Murger, quand à lui ira ensuite loger à l'auberge du Père Antony dans la forêt de Marlotte.