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28/07/2012

GEORGES SEURAT, théoricien précurseur.....


  

24/09/2010

Quelques éléments pour servir à l'histoire d'Auvers-sur-Oise

Par Bernard Vassor

Inscription sur le monument situé au milieu du carrefour sur la terrasse de l'église.

 

monument daubigny.jpg
C'est en 1906, que la ville d'Auvers vit s'ériger grâce à une souscription organisée par Léonide Bourges (1838-1909)*, l'érection d'une statue en bronze de Charles Daubigny, copie de l'éffigie modelée en 1878 par Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume, pour le tombeau du peintre au père Lachaise.
Elle y participa elle-même en vendant les derniers tableaux qu'elle possédait, comme elle l'avait fait pour Camille Corot.
Hommage à Léonide

 

 

20/09/2010

Une liste des peintres ayant séjourné à Auvers-sur-Oise, François Richard Montholon

Par Bernard Vassor
Et quelques éléments pour servir à l'histoire de ce joli village.
L'Oise à Chaponval Montholon.jpg
L'Oise à Chaponval vers 1890
Pour débuter cette liste non exhaustive, nous avons choisi un personnage hors du commun :
François Richard de Montholon.carrefour epine bas-breault foret fontainebleau montholon francois-richard cadre.jpg
Cet artiste qui a vu le jour le 23 juin 1856 à Paris, exposa au Salon à partir de 1879.
Il fut élève de Dardoize, de Boulanger et de Jules Lefebvre. obtint le "Prix Morlot" en 1908. De nombreux envois furent reçus dans différents salons, dont le Salon des Artistes français en 1914, jusqu'en 1935. Il est décédé en 1940.
J'allais oublier un petit détail....François Richard était né sans bras et avec une seule jambe (paraît-il ?). Il utilisait son pied valide pour dessiner ou pour peindre, le crayon et le pinceau.
L'historien Alexis Martin pour la publication de son ouvrage :Promenade et excursions dans les environs de Paris, en 1894, demanda à François Montholon de lui illustrer différentes étapes de ses excursions. Deux dessins in et hors texte lui sont attribués, dont celui bien mal reproduit qui figure en frontispice de cette note.
C'est Alexis Martin avec Aglaüs Bouvennes qui parraina le docteur Gachet pour son entrée dans la Société des Eclectiques en 1873 (et non pas 1872, comme le prétendent certaines notices "encyclopédiques" internet par ailleurs bourrées d'erreurs). 1873, est aussi l'année de l'installation à Auvers-sur-Oise du "docteur safran"
Certaines des oeuvres de Montholon sont conservées dans de nombreux musées de province.
Il vécut longtemps au 20 rue des Martyrs, en plein coeur du quartier des impressionnistes, à un jet de pinceau de la boutique du père Tanguy, à cet emplacement, se trouve aujourd'hui une école de peinture : L'atelier Patrice Jamin. Cette maison était le lieu de travail, mais ne le répétez à personne d'une dame dirigeant à la fin du dix-neuvième siècle, un petit commerce de proximité qui employait plusieurs jeunes et belles demoiselles, que l'on appelait à l'époque "des insoumises" surveillées par la police....
On peut trouver une notice biographique dans le Dictionnaire des peintres à Montmartre aux XIX & XX siècles
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Musée de Troyes –« paysage »

Musée de Valence- « Paysage pris à Curo »

Musée de Vannes – « Chemin des Murais »

A SUIVRE

20/07/2007

CHARLES FRANCOIS DAUBIGNY

PAR BERNARD VASSOR

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Peintre graveur, né à Paris le 15 février 1817, mort le 19 février 1878.
Elève de son père Edmé Daubigny, et du peintre Delaroche. Il était allé à Rome étudier les maîtres italiens. Dès son retour, il est employé au Louvre comme restaurateur. Il se rend à Barbizon où il fait la connaissance de Corot, et de là naitra une amitié sans faille. Au point de toujours partager leurs ateliers. Au 44 rue Notre-Dame-de-Lorette, on cite tantôt l'atelier de Corot ou de Daubigny. Au salon de 1866, il tente de faire admettre Cézanne, en vain. Renoir qui vient le consulter est refusé aussi. En 1868, il expose au Salon Octobre (musée d'Amsterdam) et impose à ce salon les tendances nouvelles. C'est ainsi que Bazille,Monet, Renoir, Pissarro, Degas seront acceptés. Vers 1860 il se fait construire une maison à Auvers-sur-Oise*. Très rapidement un cercle d'artistes se forme autour de lui. Daumier en est le principal invité; son voisin depuis que Corot, le docteur Gachet et lui, s'étant cotisés, lui aient acheté une maison à Valmondois, . Il est tellement entouré, qu'il se fait construire un deuxième atelier.
Pendant lle siège de Paris et la Commune de 1871, il est à Londres. C'est lui qui présente Pissarro et Monet également réfugiés, à Durand-Ruel. Celui-ci organise dans la capitale anglaise, des espositions d'art français. Daubigny propose même au marchand de remplacer ses toiles par celles de Monet pour le sauver de la misère ! Daubigny et Corot devant l'attitude de leurs confrères du jury du salon avaient démissionné. 
 
Vous pouvez visiter la maison d'Auvers, transformée en Musée, en prenant rendez-vous 

La donation effectuée, en 1987, par Anne et Daniel Raskin Daubigny est composée de peintures, de dessins, de gravures et de souvenirs. Elle s'estenrichie depuis la création du musée, de nouvelles œuvres, non seulementde Charles-François, de ses élèves, de ses suiveurs, mais aussi d’huilesde son fils Karl..

Vous connaitrez ainsi l'histoire extraordinaire de la décoration de cette maison
Cela vous donnera également l'occasion de visiter l'auberge Ravoux située à deux pas.  TEL 01 30 36 60 60

Et d'y déjeuner à la table de Vincent, dont je vous rappelle que c'est le cent dix septième anniversaire de sa mort.

Vincent aétait fasciné par l'oeuvre de Daubigny, qu'il citait souvent dans sa correspondance à son frère Théo. 

*Sa maison avait été construite d'après les plans fournis par Oudinot, (élève de Corot) Celui-ci est chargé des études artistiques des soeurs Morizot, il leur loue une maison au Chou, entre Auvers et Pontoise et leur présente Daubigny. Les relations avec les soeurs se distendront après que celle-ci devienne l'intime de Manet qui la soustraira à l'influence de Oudinot. Parmi les invités et les intimes de Daubigny: Berthe Morisot, Jules Dupré, Cézanne, Corot bien sûr, Gachet, Pissarro qui est son voisin et à tous les jeunes peintres de la région. Il s'est fait construire un bateau-atelier qu'il appelera "le Botin"