26/01/2016
Léo Lespes, un écrivain, fondateur de nombreux journaux. Mort à la Maison municipale de Santé Dubois, grâce à un secours accordé par la Société des Gens de Lettres
Par Bernard VASSOR
Napoléon Antoine Joseph dit Leo Lèspes.
Né à Bouchain (Nord) en 1815, mort à Paris en 1875 à la maison municipale de santé DUBOIS, 200 rue du faubourg Saint-Denis, où il fut accueilli, grâce à un secours accordé par la Société des Gens de Lettres, comme ce fut le cas pour de nombreux littérateurs miséreux.
Il a débuté en 1840 dans des petits journaux*sous le titre de "Commandeur", puis en 1862, il est un des fondateurs du "Petit Journal" qui sous sa direction va atteindre un tirage de plus de 200 000 exemplaires par jour !!! . Ses articles sont signés Timothée Trimm. Il a quitté le Petit Journal en 1869, puis il va semble-t-il végéter jusqu'à sa mort en 1875.
Dictionnaire des contemporains :
- Léo Lespès fut un des fondateurs et l'un des principaux collaborateurs du Petit Journal, qui parvint, en moins de deux ans, à un tirage de plus de 200 000 exemplaires et auquel il fournit sous le pseudonyme de Timothée Trimm, en guise de premier-Pans,un article quotidien de causerie, l'un de ses premiers éléments de succès. Au commencement de 1869, M. Léo Lespès quitta le Petit Journal pour écrire deux chroniques par jour au Petit Moniteur, dont l'administration lui offrait, a-t-on dit, les fabuleux appointements de 100 000 fr. par an. Il se sépara en 1873 de M. Dalloz et collabora pendant quelque temps à l'Evénement. – Il est mort à Paris, le 29 avril 1815. Parmi ses productions, plusieurs fois remaniées, on cite Histoires roses et noires (1842, in-32); les Mystères du Grand-Opéra (1843, in-8) Histoire à faire peur (1846, 2 vol. in-8);; les Soirées républicaines (1848 in-folio) Histoire républicaine et illustrée de la révolution de Février 1848 (1848); Paris dans un fauteuil (1854) les Veillées de la Saint-Sylvestre (1856) les Quatre coins de Paris (1863, in-18); les Filles de Barrabas (1864, in-4); Avant de souffler sa bougie (1865, m-18) Spectacles vus de ma fenétre (1866, in-18); Promenades dans Paris (1867, ;n-18), etc. sans compter une foule d'articles et feuilletons fournis aux journaux qu'il a fondés ou dirigés, tels que la Revue des marchands de vin, le Magasin des familles, le Journal des loteries, la Presse théâtrale, le Journal monstre, etc.
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- Nous pouvons nous demander à la lecture de ces témoignages, comment il se fait qu'à la fin de sa vie Léo Léspès se soit retrouvé dans le plus grand dénuement ?.
A lire un ouvrage indispensable :
Les Bohèmes, 1840 1870, une antologie réalisée et annotée par Jean-Didier Wagneur et Françoise Cestor, éditions Champ Vallon.
ISBN 978 2 87673 7
A SUIVRE.....
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