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01/07/2007

AMBROISE VOLLARD

PAR BERNARD VASSOR 
"UN MARCHAND DE TABLEAUX INTELLIGENT ET ENTHOUSIASTE"
(Camille Pissarro) 
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VOLLARD PAR FELIX VALLOTON 
Il est très difficile de s'y retrouver, dans la biographie de cet homme. Dans ses souvenirs, on est face à des contradictions ou peut-être des exagérations. Honnête homme pour certains, caïman de la pire espèce selon Gauguin, intelligent, rusé, retors selon d'autres. Il est certains dans ces conditions que les historiens se soient pris les pieds dans le tapis si ils ont fait confiance à son autobiographie*.
Né à Saint-Denis de la Réunion le (3 juillet 1866, cela fera donc 141 ans dans 2 jours, il est mort en 1839 au volant de sa Torpédo.) Il va à Montpellier puis à Paris pour suivre des études de droit. 
............... 
*On peut aussi relever quelques erreurs concernant la rue Laffitte : La galerie du 6 n'était pas à l'angle du boulevard des Italiens, mais dans une partie disparue lors du percement du dernier tronçon du boulevard Haussmann en 1924.  Sa galerie du 37 rue Laffitte ne pouvait pas être en face de la maison de la reine Hortense, celle-ci étant au numéro 17 avant sa démolition en 1899. Le numéro 37 se trouvait à la hauteur de la rue Lafayette, et sur le même trottoir étant aussi un numéro impair. Il est dit dans certaines biographies que la galerie Durant-Ruel était au 11 rue Lepelletier, et avait une succursale au 16 rue Laffitte, en réalité c'atait la même galerie avec deux entrées différentes, celle-ci traversant  ces deux rues. Un autre détail croustillant : Vollard raconte dans ses "Souvenirs d'un marchand de tableaux" : je vais citer de mémoire, mais vous pouvez me corriger si vous avez le texte sous les yeux :
"Montmartre 1890 .........
--Je me suis arrêté un jour dans un cabaret au 62 boulevard de Clichy, un homme est entré et a demandé à la patronne
-- Vous n'auriez pas vu Vincent ?
Il vient juste de sortir lui répondit l'hotesse "
Là où l'homme du midi galège, c'est qu'il ne sait pas qu'au moment où il situe l'action, le Tambourin était fermé depuis plus de deux ans. Que Vincent était enfermé à Saint-Paul de Mausole, ou bien était passé en coup de vent cité Pigalle chez son frère Théo, pour rejoindre ensuite  Auvers-sur-Oise pour y laisser sa vie. Il n'avait jamais récupéré ses toiles laissées en dépot chez la belle italienne, mais je raconterai la suite dans un autre article
A SUIVRE.................. 

18/05/2007

LE "FRERE" CLOVIS SAGOT

PAR BERNARD VASSOR

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FRERE SAGOT,INTERPRETATION 
Pour le différencier de son frère Edmond Sagot, éditeur et marchand de gravures de la rue de Chateaudun, on l'avait baptisé "frère Sagot", certains ajoutaient "Le sagouin" en raison de sa  rapacité. Il avait acheté une ancienne pharmacie 46 rue Laffitte, et s'était installé marchand de tableaux à deux pas de chez Vollard. Il avait hérité du stock de médicaments de la pharmacie, et s'improvisait prescripteur et distribuait généreusement des remèdes aux artistes dans le besoin. picasso, toujours àdans le besoin, faisait souvent appel à lui pour espérer tier quelque argent de ses toiles. Sgot faisait toujours des offres dérisoires que les artistes étaient obligés d'accepter pour pouvoir manger. Fernande Olivier témoigne que "Sagot était un vieux renard sans scrupules et sans grande pitié, il n'était pas seulement un usurier, mais un voleur. "Elle le surprit qui glissait des dessins au milieu de ceux  qu'il venait d'acheter à un prix déjà ridiculement bas. Elle croisa son regard et se contenta de lui faire une grimace de clown. Il avait aussi un incroyable toupet : il arriva un jour au Bateau-Lavoir avec une brassée de fleurs de son jardin : "afin que vous en fassiez une étude dont vous pourriez bien me faire cadeau" lui dit-il !*

Fernande Olivier, Picasso et ses amis, Paris Stock 1933