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31/10/2008

Un atelier féminin à la fin du XIX° siècle

PAR BERNARD VASSOR

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Académie Julian 51 rue Vivienne
Jusqu'à la fin du dix neuvième siècle, les femmes n'avaient pas accès à l'école des Beaux-Arts. Deux ateliers acceptaient de recevoir des femmes : l'Académie Colarossi, située au 10 rue de la Grande Chaumière, et l'Académie Julian pour les femmes au premier étage du 51 rue Vivienne. C'est la femme de Rodolphe Julian, Amélie Beaury Saurel qui en avait pris la direction. Les tarifs pour les femmes étaient le double de celui des hommes qui occupaient eux, le rez-de chaussée.
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Louise Breslau : Les deux amies
Parmi les femmes artistes, Marie Bashkircheff, qui dressa dans son journal un portrait acide de la directrice de l'école, et Louise Catherine Breslau, d'origine allemande, arrivée à Paris après avoir vécu en Suisse. Malade, souffrant de difficulté respiratoires, elle passait le plus clair de son temps alitée. Heureusement pour elle, elle eut une amie peintre de l'Académie Madeleine Zillhardt, avec qui elle vécut pendant quarante ans qui lui apporta un peu de réconfort. Elle eut aussi a subir les critiques et la jalousie de notre amie russe Marie Bashkircheff, malade elle aussi qui ne vivra que 25 ans. Complètement oubliée après sa mort, il semble que Louise Breslau connaisse aujourd'hui un regain d'intérêt.

08/11/2007

MARC DE MONTIFAUT

PAR BERNARD VASSOR

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ec78aa70bd96e06cd21de53033564610.jpgRien de plus difficile que de vouloir le ou la classer dans une catégorie !
Ecrivain, critique d'art, féministe, anticlérical, travesti, la liste n'est pas close pour le moment. née en 1850, morte en 1912, Marie-Emilie de Chartroule, connue aussi sous le nom de Marie Quivogne en raison de son mariage avec Juan-Léon Quivogne (1849-1912), écrivain lui aussi, mais dont l'histoire n'a retenu son nom que comme mari de Marc de Montifaut ! 
Elle  fréquente les peintres impressionnistes, les peintres et écrivains de la Nouvelle Athènes, Villiers lui a même dédié "Le Nouveau Monde". Manet et Corot font partie de ses amis. Szs écrits lui valent souvent des condamnations qui l'obligent à se réfugier en Belgique où elle peut publier ses contes grivois et anticléricaux.
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Ou bien de se livrer à cette joyeuse facétie anticléricale :
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10/07/2007

MARGUERITE DURAND

Par Bernard VASSOR

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 Née en 1864, elle est morte en 1936. Inhumée au cimetière des Batignolles. Elle est d'abord après un passage au conservatoire, comédienne, Puis elle épouse un avocat député Georges Laguerre. Sous son inluence, elle fréquente les milieux de presse boulangistes. Après son divorce, elle créa le premier quotidien fémiste "La Fronde", réalisé entièrement, de la rédaction, la fabrication et lka vente par des femmes. Son combat pour l'émancipation des femmes conduisit au droit pour celles-ci, à assister aux séances de l'Assemblée nationale, à la Légion d'honneur, Elle participe à la création de syndicats féminins et militeactivement pour le droit de vote. Elle fut également à l'origine de la création du cimetière des animaux dans l'île "des Ravageurs" à Asnières.Toute sa vie elle eut le désir de collecter et de conserver des documents concernant l'histoire des femmes. Ce qui lui permet, avant sa mort, de créér lla première bibliothèque féminite avec la Ville de Paris. Située d'abord place du Panthéon, elle se trouve maintenant 79 rue Nationale à Paris. BIBLIOTHEQUE MARGUERITE DURAND

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