Référencement gratuit

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/06/2012

La première reconnaissance posthume de Vincent van Gogh, par le critique Julien Leclerc.

Par Bernard Vassor

citée pigalle,van gogh,exposition

 La toute première exposition des toiles de Vincent envisagée par son frère fut organisée non pas comme il est dit dans l'article chez le père Tanguy, mais dans un appartement que Théo avait loué, 6 cité Pigalle au premier étage, son logement du 8 de la même cité étant trop petit. C'est avec l'aide d'Emile Bernard que l'accrochage avait été organisé. Nous n'avons pour le moment peu d'informations sur la date et la fréquentation de cette exposition., bien que de nouvelle informations m'aient été communiquées, sans toutefois avoir eu de confirmation....

Julien Leclercq qui était était à l'origine, avec Alfred Valette de la fondation du "Mercure de France" l'année précédente fit la première annonce de cette exposition.
................
C'est à Georges Albert Aurier que nous devons le premier article publié en France sur l'oeuvre de Vincent.
Paru en janvier 1890, cet article perturbe Vincent qui va prier son frère de demander avec insistance à Aurier de ne plus écrie d'articles sur sa peinture. Mais pour le remercier tout de même il lui fait donner une étude de Cyprès qui fut exposée au salon des Indépendants de 1890. La première rencontre d'Aurier et de Vincent eut liueu chez Théo 8 cité Pigalle quelques jours avant le suicide de Vincent à Auvers-sur-Oise. Dans deux lettres à Emile Bernard, il donne des nouvelles du monde de l'art parisien. La première datée du 30 juin 1890 : "Van Gogh (Théo) a fait une exposition Raffaelli (..) je n'ai pas vu Gauguin depuis deux siècles". Dans la deuxième lettre est relative à la mort de Vincent : "Théodore Van Gogh m'écrit et me parle de l'exposition des oeuvres de son frère qu'il a l'intention d'organiser chez Durand-Ruel" Nous savons qu'après bien des tergiversations, celui-ci refusa. C'est donc cité Pigalle dans un appartement loué pour l'occasion qu'eut lieu la première exposition mondiale Vincent Van Gogh. Agé de vingt sept ans, Aurier meurt de la fièvre typhoïde. Gauguin toujours aussi égocentrique se désola : "Aurier est mort,. Nous avons décidément de la déveine. Van Gogh (Théo, pas Vincent !), puis Aurier, le seul critique qui nous soit favorable et qui un jour aurait été utile"

10:24 Publié dans Vincent Van Gogh | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

05/09/2010

Vincent van Gogh, le Tambourin et les tziganes....

Par Bernard Vassor

TAMBOURIN publicité ARCHIVES.jpg

Sur cette affiche publicitaire pour le "cabaret" de la Ségatori, nous voyons bien que beaucoup ont confondu avec l'ancien établissement situé rue de Richelieu un an plus tôt, dont les serveuses portaient un costume folklorique de "bolonaises"; dans ce que l'on appelait alors une "brasserie de femme", où les serveuses revêtues de costumes folkloriques servaient la clientèle, masculine, pour cette brasserie.

tasset+ COMPOSITION TAMBOURIN.jpg

Sur cette recomposition par le docteur Gachet, l'affiche  est celle du Tambourin de la rue de Richelieu.
Ségatori Chéret.jpg
.......
Une confusion provient de ce terme brasserie de femme, qui signifiait à l'époque, aussi bien un café de femmes pour hommes, que café de femmes pour femmes. Ce qui laissa dire à certains historiographes malveillants que les moeurs de la belle italienne étaient comme on disait alors "antiphysitiques", ce que rien ne laisse penser. C'est là que Vincent organisa une première exposition de crépons japonais, puis de ses toiles personnelles. Le "café de la Butte" porta ce nom de Tambourin, parce que de nombreux artistes avaient décoré ou donné des oeuvre représentant des tambourins. Les sièges étaient en forme de tambourin, les tables et les meubles aussi.
...............
Sur le carton, le jour de l’inauguration le 10 avril 1885,  RUE DE rICHELIEU, on pouvait lire ces mots : Sachant comment on se comporte De sa main célèbre à Capri, Joyeuse en ouvrira la porte. La patronne de ces lieux et les charmantes hôtesses accueillent la clientèle en costume folklorique.
Une année plus tard, Agostina s'installa à Montmartre. "Une exposition de peintures organisée pour l’occasion seront vendue aux enchères, on y voit des œuvres de Edouard Dantan, Léon Gérôme, de Pille et quelques autres peintres dont nous avons aujourd’hui oublié les noms. Le mobilier,(tables chaises éléments du bar) est uniquement composé de tambourins ornés par différents artistes dont Gauguin (fleurs et feuillage et fruits) Norbert Goeneute, Ludovic Némo (pseudo d’Emile Bernard), Todde, etc". Sans doute en raison du fait que la jolie patronne avait été le modèle préféré de Corot, de Léon Gérome dont une toile portant le titre de "La femme au tambourin", instrument musical inséparable de la musique tzigane en ce temps là. Agostina Ségatori, née à Ancône en Italie, était-elle issue d'une de ces tribus gitanes ?
Agostina en costume tzigane.jpg
Agostina en costume tzigane.

C'est sans doute, impregné de cette ambiance que Vincent tomba en arrêt devant un campement de bohémiens en partance pour les Saintes-Marie de la mer, et qui lui donna l'occasion de peindre cette toile superbe.

van Gogh camp de bohémiens (2).jpg

Vincent lui-même, n'aura-t-il pas été un de ces vagabonds, errant de ville en village, de Bréda en Hollande au quartier Bréda à Paris, des mines de charbon du Borinage en passant par Londres Bruxelles Anvers Amsterdam, jusqu'à Arles, Saint-Rémy de Provence pour terminer sa vie dans un champ de blé à Auvers-sur-Oise ?

17:03 Publié dans Vincent Van Gogh | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

06/03/2010

Octave Mirbeau et Vincent Van gogh

medium_mirbeau caricature néga.jpgOctave Mirbeau et Tanguy suite…. :
La préface de ce « roman de l’automobile", publié aux éditions du Boucher par la Société Octave Mirbeau, Pierre Michel* indique clairement l’importance que « L’imprécateur au cœur fidèle* » accordait aux peintres de la rue Clauzel, entre Claude Monet et Vincent Van GoghDans le chapitre « En Hollande » Mirbeau, sur les traces de Vincent, évoque la curieuse coïncidence entre la ville de sa naissance (entre Anvers et Bréda), et le quartier Bréda où le peintre hollandais fit sa métamorphose artistique. ( Au musée du Prado à Madrid, il y a une grande toile intitulée : La Reddition de Bréda ).

Ce roman de voyage vaut aussi par les anecdotes, et par un étrange chapitre dans l"édition princeps, supprimé sans explication dans les éditions suivantes intitulé : « Avec Balzac » où Octave Mirbeau, sur la foi d'une anecdote que lui avait raconté Rodin, qui lui même les tenait du peintre Gigoux, amant de la femme de Balzac Evelyne Hanska qui  a un lien avec les derniers instants de Balzac.........
Bonne lecture…..

*Pierre Michel, réédition de la 628 E 8, éditions du Boucher . http://www.leboucher.com/

** Biographie e Mirbeau par Jean-François Nivet et Pierre Michel :

*Jean-François Nivet et Pierre Michel : Octave Mirbeau, L’imprécateur au cœur fidèle, librairie Séguier, Paris 1990

medium_628 E8 reliure pour mirbeau.2.jpg

Mise à jour le 06/03/2010

18:18 Publié dans Vincent Van Gogh | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

05/03/2010

Octave Mirbeau protecteur de la famille Tanguy

Par Bernard Vassor

Après la mort du père Tanguy dans sa boutique appartement du 9 rue Clauzel, Octave Mirbeau qui avait déjà publié des articles favorable à Vincent van Gogh, seul contre toute la critique, va prendre en main la vente après-décès......

Mirbeau biographie éditions Seguier cadre.jpg

Mirbeau Octave-Marie-Henri, 16/02/1848 à Trévière (Calvados)_21/01/1917 rue Beaujon
Domicles montmartrois : 4 rue de Laval (aujourd'hui rue Victor Massé) et rue Bochart de Saron au siège du journal "L'en Dehors"
*Journaliste écrivain, dramaturge, critique d’art au flair exceptionnel. Après des études chez les jésuites de Vannes, il « monte » à Paris ou il s’installe dans un logement de la Chaussée d’Antin pour y terminer des études de droit. Bals, soupers fins, aventures galantes, occupent la majeur partie de son temps, résultat : couvert de dettes, dans l’impossibilité de se présenter aux examens de fin d’année, il se résout à réintégrer le logis familial. Ayant tiré le mauvais numéro au tirage au sort, il est enrôlé dans le 49°régiment de mobiles de l’Orne au 4°bataillon. Il est nommé lieutenant, et sera entraîné pendant la guerre franco-prussienne dans la débâcle, malade épuisé, il sera soigné à l’hôpital du Mans puis errera de ville en ville pendant la durée de la guerre et la Commune. Accusé de désertion, il sera blanchi, mais gardera pour le reste de sa vie une rancoeur envers les institutions. Sur le moment, il n’eut pas de grande sympathie pour la Commune, dont il jugeait les chefs « qui étaient des bandits et des farceurs comme tous les hommes politiques » mais sa sympathie allait à »la masse si mélancolique et silencieuse qui avait cru en elle et qui y voyait un peu de bonheur et de justice ». Quand à Thiers, caricaturé sous les traits de monsieur Quart ( les trois autres fractions vivant en Harmonie, étant madame Dosne sa belle-mère, et ses deux filles dont l’une était sa femme.) le portrait comme celui que Balzac à fait de lui trente ans auparavant n’est guère flatteur : « dépourvu d’âme, de cœur et de sensibilité, (…)quelque chose qui marche, marche, digère, gesticule et pense selon des mécanismes soigneusement calculés » Grâce à un ami rencontré dans un bastringue pendant sa jeunesse studieuse, il obtient un poste d’employé de préfecture. Il fait ses débuts journalistique dans une feuille bonapartiste « L’Ordre de Paris » en 1872. Ses début de dramaturge, une pochade pornographique, cosignée avec Maupassant, sera jouée le 19 avril 1875 chez le peintre Maurice Leloir en présence de Flaubert et de Tourgueniev, et qui fera rougir de honte, la "chaste" Valtesse de la Bigne.
Protégé d’Arthur Meyer il collaborera à tous les journaux de « l’homme au caniche ». malgré son anticléricalisme, jusqu’à « l’Affaire », ou leurs opinions divergèrent.
Il dissèqua avec une lame acérée la société de cette fin de siècle. Protecteur des impressionnistes, visionnaire, il a été un des premiers à acheter des Van Gogh en 1891. Les Iris et Les Tournesols, (vendus 240 millions de francs en 1987) pour 600 francs. medium_mirbeau tournesols.2.jpgPour ne pas subir les foudres de sa Xanthippe* de femme, il demande au père Tanguy d’aller toucher de sa part chez son éditeur Charpentier, en prenant la précaution de lui envoyer une lettre dans laquelle il lui expliqueait que ces toiles lui étaient offertes en remerciement des articles qu’il avait accordés a Vincent.medium_mirbeau les iris 02.3.jpg
Des milliers d’articles de journaux, une éphémère carrière politique, des dizaines de romans, d’innombrables pièces de théâtre, des revirements multiples ……
Après sa mort, sa veuve, avec la complicité de la girouette Gustave Hervé, fit paraître un « Testament Patriotique » ultime trahison d’Alice-Mirbeau-Xanthippe.

Voici une lettre de la veuve Tanguy adressée à Andries Bonger, frère de Johanna, la femme de Théo. Bonger avait été quand il habitait Paris l’intermédiaire entre sa sœur et les époux Tanguy (orthographe respectée : 
**Paris le 15 Février 1894
Mon cher Monsieur Bonger je vous écrit cette petite lettre pour vous avertir que mon proprietaire veut me forcer a continuer mon bail. comme vous avez que c etaient mon mari qui fesaient la couleur pour ses peintres et ni etant plus tout est mort cher monsieur si vous vouliez bien m envoyer la liste des tableaux qui sont a vous le plutot possible car cependant je ne dois rien au proprietaire mais je dois lui faire savoir que les tableaux que jaie ne m apartiennent pas

............................................................................
Mon cher Monsieur Bonger

J aimerai bien que vous veniez a Paris si sa vous étaient possible mais si non vous serez bien aimable de m envoyer la liste car de mon coté je ne l'aie pas trouvé nul part et ne sais si vous lavez remise a mon pauvre mari tant qu'a la vente des tableaux
Nous voyons toujour de temps en temps quelque curieuxqui viennent les voir mais point acheteur si vous voulez bien en faire part a madame Vanghog et dites moi ce que vous décidez ou si Monsieur Bernard père veut bien se charger de prendre la responsabilité tant qu'à moi je me débats vis a vis du propriétaire le plus que je peut mais il parait d'après les renseignement que j aie pris auprés d un homme d affaire il est en droit de me faire continuer le bail encore trois ans vue que ne connaissant pas les affaire j ai signé le bail avec mon mari.

cher Monsieur Bonger

vous savez qu'en perdant mon mari j aie tout perdu et je suis a la vieille de tomber dans la plus profonde misère car vous savez que nous n avons pas déconomie Je crois avoir pour protecteur Monsieur Octave mirbeau qui comme vous allez le voir a fait un si bel article au sujet de mon mari Dans lecho de paris car c'est trés genti de sa part et je vous envoie le journal pour que vous en preniez lecture jaie eue l'honneur d'avoir eue la visite de Madame Mirbeau et elle m a promis que son mari s'interresserai a moi Je vous pris de croire monsieur que j aie beaucoup de chargrin et que je perd bien mes forces mais heureusement que jaie mes enfants avec moi dont jen aie pas a me plaindre je suis toujours moins seul cher Monsieur a bientot le plaisir De vous voir ou sinon une réponse le plutot possible bien des choses a votre dame ainsi qua madame Vangohg. je ne lui ait pas écrit vue que je naie pas son adresse recevez Mr mesrespect bien sincère votre toute Devouée Veuve Tanguy 9 rue Clauzel.

*Xanthippe était le surnom donné par Vincent à l'épouse du père Tanguy. Faisant référence à la femme de Socrate qui avait la réputation d’être une mégère

SOURCES :
La formidable biographie de Mirbeau :
*Jean-François Nivet et Pierre Michel : Octave Mirbeau, L’imprécateur au cœur fidèle, librairie Séguier, Paris 1990
L’Écho de Paris, 31 mars 1891
L’Écho de Paris 13 février 1894 : chronique nécrologique du père Tanguy

Avec l'autorisation de Pierre Michel.
**Don du musée Van Gogh d’Amsterdam
Archives personnelles

mise à jour le 05/03/2010

07/08/2009

Vincent van Gogh, une vie pour l'art : un film documentaire.

Par Bernard Vassor

vincent homme d'aujourd'hui 011.jpg
Dessin d'Emile Bernard.
C'est la première fois dans son histoire, que le Musée Van Gogh présente un documentaire éducatif sur vie et l'oeuvre de l'artiste.
Réalisé par le chercheur Teio Meedendorp, en collaboration avec Capital Data et Bobcat Media, ce film a nécessité deux années de travail.
Notre association a pour sa part, participé à la documentation historique et aux repérages pour ce qui concerne la vie de Vincent à Paris et à Asnières. Ce double DVD de deux heures, présente les 30 lieux en Europe (Pays-Bas, Belgique et France) où Vincent a vécu et travaillé. Un bonus contient une présentatioon des deux plus grandes collections au monde, le Musée Van Gogh d'Amsterdam et le Musée Kröller-Müller d'Otterlo (Pays-Bas) ainsi que des témoignages des membres de la famille. Des spécialistes du Musée Van Gogh évoquent les sources d'inspiration et de la lutte que Vincent à dû mener pour devenir un précurseur de  la peinture moderne.

05/11/2007

A PROPOS DE "L'HOMME A LA PIPE" DE VINCENT VAN GOGH

PAR BERNARD VASSOR

2411f7fa9648ab2168c197de6f8b16dc.jpg
Plaque en cuivre de l'eau-forte 18,5x15,1 Auvers-sur-Oise 1890
Don de Paul Gachet (fils) musée d'Orsay
Paul Gachet fils, dans une lettre adressée à "son cher Rodo" (Ludovic-Rodo Pissarro) au sujet de l'estampe : L'Homme à laPipe de Van Gogh : "Les premiers tirages en noir ou en couleur ont été imprimés à Auvers le 25 mai 1890, un mois avant la mort de Vincent. Le docteur Gachet avait fait tirer quelques épreuves par Auguste Delâtre* puis son fils a continué jusqu'en 1920 environ, "époque à laquelle la planche n'a plus "donné". Quand j'ai abandonné, elle avait "tiré" pas mal; mon père et moi, même, poursuivant le désir de Vincent de faire de l'estampe pour divulguer son art en distribuant généreusement les épreuves(...) en général, toutes les épreuves tirées à Auvers portent un timbre gras en rouge, une tête de chat stylisée, la marque du tampon suit. Les "Delâtre" sont presque toujours sur Hollande ou papier fort similaire. Celles d'Auvers sont sur un papier épais ordinaire : telle l'épreuve que j'avais offerte à l'ami Delteil et qui a fait sa 2000° à sa vente posthume. Enfin les dernières épreuves sont sur pelure japon et présentent des manques dûs à l'usure du cuivre"
Dans le catalogue de l'exposition"Gachet" du Grand Palais, notre ami Michael Pakenham, qui fut un des derniers chercheurs à avoir rencontré Paul Gachet (fils) raconte que Paul tremblait d'indignation en mentionnant "Les Cahiers Van Gogh", qui mettaient en doute l'autenticité de la seule planche gravée par Vincent.
*82 rue Lepic

09:50 Publié dans Vincent Van Gogh | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

30/08/2007

VAN GOGH ET LE JAPONISME

PAR BERNARD VASSOR
a173c531d5e43abcb8f2883db9b74b4e.jpg
Van Gogh , Riksmuséum Amsterdam.
Réalisé en 1887 d'après Kesaï Eisen.
Les premières mentions sur l'art japonais datent de janvier 1884. Ses premiers achats d'ukiyo-e ont été semble-t-il effectués à Anvers en 1885. Il avait lu les écrits des frères Goncourt sur les "japonaiseries" (termes inventé par Philippe Burty). Il écrit à un ami le 28 novembre 1885 dans une lettre à un ami géomètre nommé Furné : "Mon ateler est assez supportable, surtout depuis que j'ai épinglé aux murs toute une collection de gravures japonaises  qui me plaisent fort. Tu connais ces petites figures de femmes dans des jardins ou sur une plage, des cavaliers, des fleurs, des branches noueuses d'aubépine (...)" Arrivé à Paris, il a acheté plusieurs centaines d'estampes, mais vous connaissez la suite..... 
 

13:30 Publié dans Vincent Van Gogh | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg