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25/05/2007

LA BOUTIQUE DU PERE TANGUY

PAR BERNARD VASSOR

UNE NOUVELLE ÉTAPE AVANT L'OUVERTURE D'UNE GALERIE D'EXPOSITION

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24/05/2007

UN MARCHAND DE COULEURS DE LA RUE DE LA HARPE

PAR BERNARD VASSOR

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Ce n'est pas un jeu de mots, c'était vraiment un marchand de couleurs. A l'époque, ce sont les apothicaire et les épiciers qui assuraient la vente de colorants alimentaires, et avant l'invention du tube en étain, de couleurs à l'huile dans des récipients ou des poches en vessies de porc, prévus à cet effet. Il n'y avait à cette époque que 87 apothicaires dans Paris.
"Les épiciers, jusqu'à la déclaration du 25 avril 1777, leur histoire se confondait avec celle des apothicaires. Elle est comprise ensuite dans celle des corps de métier dont l'ensemble représente la corporation dite des épiciers-grossiers-droguistes-confiseurs-ciriers. Les droguistes vendaient des poisons, comme de la canelle, de l'eau forte et de l'huile, du fromage et de l'émétique, de l'eau de vie et des couleurs, du sucre et de l'arsenic, des confitures et du sénné.... Les drogueries sont mêlées avec les épiceries. L'épicier droguiste a le droit incontestable d'après ses statuts, de purger tout le quartier et de lui donner son dessert par dessus le marché."
Alfred Franklin, dictionnaire historique des Arts professions exercées dans Paris depuis le XIIIème siècle Plon et Nourrit Paris 1889.
Almanach du voyageur pour 1883 

21/05/2007

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE S'INSTALLE CHEZ UN MARCHAND DE COULEURS : SENNELIER, 3 QUAI VOLTAIRE

Par Bernard Vassor

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AVEC L'AIMABLE AUTORISATION DE MONSIEUR SENNELIER 
3 QUAI VOLTAIRE 

 

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SENNELIER COULEURS POUR ARTISTES
SITE DE La maison SENNELIER, au 3 quai Voltaire a ouvert ses portes en 1887. Mitoyenne de la maison où Voltaire mourut et qui donna son nom à ce quai. Gustave Sennelier était chimiste de formation, il avait installé un laboratoire dans le fond de la cour de son immeuble pour ses recherches, la préparation et les essais sur les couleurs. pour le broyage et la fabrication de ses pastels qui ont fait la réputation de la maison dans le monde entier. Son nom est associé à celui des impressionnistes, monsieur Sennelier m'a indiqué que Gauguin avait été client de l'échoppe de son grand père, mais, c'est surtout la génération suivante qui sera être sa principale clientèle. 
L'immeuble abritait également les locaux des frères Didot Bottin, créateurs des célèbres annuaires.  
Nous attendons avec impatience la publication d'un ouvrage relatant  l'historique du derniers des marchands de couleurs ayant exercé au XIX° siècle. Monsieur Sennelier ou sa fille nous semblent les plus indiqués pour la rédaction de cet ouvrage.

16/04/2007

SUSSE, LE MARCHAND DE COULEURS PUIS DE TABLEAUX DE LA PLACE DE LA BOURSE

Par Bernard Vassor 

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C'est en 1758 que les frères Susse fondèrent un magasin de fournitures pour artistes. Après la révolution, un des fils  achète et revend des tableaux place de la Bourse (2 rue de la Bourse) et achète une fonderie d'art 12 rue de Ménilmontant, qu'il possède avec Durand-Ruel.. En 1835, il fait des expositçions où l'on peut apercevoir en vitrine Camille Roqueplanmedium_CAMILLE_JOSEPH_ROQUEPLAN_058.jpg, Nicholas-Toussaint Charlet medium_CHARLET_05.jpget Joseph Beaume. Comme certains de  ses confrères, il  exploIta d jeunes artistes dont il pressentit. Il leur commanda des sujets à la mode pour l clientèle bourgeoise et inculte. Il se spécialisa ainsi dans la location de tableaux, et ouvrit des cours d'études d"aquarelles pour jeunes filles....

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23/07/2006

Pompée-Auguste Vincent Viard, un marchand de couleurs, collègue du père Tanguy.

 

Par Bernard Vassor

Il a vu le jour le 9 juillet 1836 à La Chapelle-aux-Pots dans l’Oise
Auguste Viard*, Pompée Auguste Vincent, avait pour surnoms : "l’éponge, Gagin et Tavin" ! Il est mort le 17 janvier 1892 à Saint-Ouen, marié, père d’un enfant. Veuf en 1861, il s'est remarié en 1864.
Courtier de commerce et marchand de couleurs, il a fait faillite deux fois, le 31 janvier 1862 et le 6 novembre 1866. Il demeurait au 3 ou 8 rue des Vertus. Pendant la Commune de Paris, il a été élu aux élections complémentaires du 16 mars dans le XX° arrondissement. Nommé, comme Jean Baptiste Clément délégué aux subsistances, il fit partie "des durs" qui votèrent la création d'un Comité de Salut Public. Condamné à mort par contumace, il parvint à s'enfuir pendant la semaine sanglante et rejoindre la colonie des proscrits de Vevey en Suisse.

Revenu en France après l'amnistie de 1880, il reprit son ancien métier de marchand de couleurs.
*Zaidman, Pierre-Henri Emile Duval Général de la Commune 2006-07-24
DHMO, Jean Maitron
Journal La Révolte 23-29 janvier 1892

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