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24/05/2007

UN MARCHAND DE COULEURS DE LA RUE DE LA HARPE

PAR BERNARD VASSOR

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Ce n'est pas un jeu de mots, c'était vraiment un marchand de couleurs. A l'époque, ce sont les apothicaire et les épiciers qui assuraient la vente de colorants alimentaires, et avant l'invention du tube en étain, de couleurs à l'huile dans des récipients ou des poches en vessies de porc, prévus à cet effet. Il n'y avait à cette époque que 87 apothicaires dans Paris.
"Les épiciers, jusqu'à la déclaration du 25 avril 1777, leur histoire se confondait avec celle des apothicaires. Elle est comprise ensuite dans celle des corps de métier dont l'ensemble représente la corporation dite des épiciers-grossiers-droguistes-confiseurs-ciriers. Les droguistes vendaient des poisons, comme de la canelle, de l'eau forte et de l'huile, du fromage et de l'émétique, de l'eau de vie et des couleurs, du sucre et de l'arsenic, des confitures et du sénné.... Les drogueries sont mêlées avec les épiceries. L'épicier droguiste a le droit incontestable d'après ses statuts, de purger tout le quartier et de lui donner son dessert par dessus le marché."
Alfred Franklin, dictionnaire historique des Arts professions exercées dans Paris depuis le XIIIème siècle Plon et Nourrit Paris 1889.
Almanach du voyageur pour 1883 

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