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12/07/2010

Un "Garçon-de-bonne-humeur" : Marie-Antoine-Madeleine Desaugiers

Par Bernard Vassor

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"Ci-git, hélas ! sous cette pierre

Un bon vivant mort de la pierre"

Desaugiers était né le 17 novembre 1772 à Fréjus. Il vint à Paris, à peine âgé de deux ans. De santé délicate, il fut l'objet de soins particuliers de la part de ses parents. Après avoir terminé des études au collège Mazarin, il envisagea de rentrer dans les ordres. Après une retraite de deux mois  au séminaire de Saint-Lazare, il jeta son froc aux orties, et s'engagea résolument dans la vie de bohème. Il joua au théâtre de boulevard et arrangea un opéra-comique de Feydau "Le médecin malgré-lui". Un parent, colon à Saint-Domingue l'invita à le rejoindre à Haïti, et de s'installer chez lui. L'insurection du 23 aôut 1791 éclata dans la colonie Française des Antilles. Les esclaves noirs affranchis qui revendiquaient l'égalité avec les blancs, se lancèrent dans une guerre qui allait conduire à l'indépendance de l'île. Desaugiers en bon défenseur des blancs prit les armes contre les noirs. Il fit le coup de feu et tomba "au pouvoir des nègres". Condamné à mort, il fut sauvé de justesse par sa jeunesse. Il parvint à s'évader et fut recueilli par un navire Anglais qui le mena aux Etats-Unis. Desaugiers après de nombreuses péripéties, revint en France cinq ans plus tard. A paris, il commença une carrière de chansonnier, fournisseur attitré des petits théâtres à la mode, et, en compagnie de Gentil, Merle, Brazier, Chazet, Rosière, Piis, Laujon, Desfontaines etc... qui formèrent la Société des Garçons-de-bonne-humeur chez Balaine au Rocher de Cancale (Le café des Gobe-Mouches). Leur devise était "Vive la joie, vive le vin, vive l'amour". Bien vu des puissants, il obtint avec la bénédiction de Louis XVIII*, la direction du théâtre du Vaudeville en 1815. Charles X, arrivé aux affaires, le confirma dans son poste. Atteint de lytotripsie, "maladie de la pierre", il subit une opération (par le docteur Civial) qui conduisit le chansonnier tout droit au cimetiere du Père Lachaise le 11 août 1827.
Il fut classé parmi les chansonniers les plus "neutres", sans arrières pensées politiques, malicieux, inoffensif et gai.
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Le théâtre du Vaudeville, était alors rue de Chartres, donnant sur le quartier sinistre de la célèbre impasse du Doyenné et la non moins célèbre rue Saint-Nicaise et la place du Carrousel.
Desaugiers était domicilié rue du Hasard...
*Son frère aîné, Auguste Félix, fut longtemps au service du roi, comme diplomate, consul général à Copenhague.

25/07/2009

Naissance d'Alexandre Dumas : 24 juillet 1802

Par Bernard Vassor

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Dumas a vu le jour rue de Lomet à Villers-Cotterêt on 24 juillet. Décédé le 5 décembre 1870 près de Dieppe. Il était le fils du général -Thomas-Alexandre Davy-Dumas de la Pailletterie* et de Marie Labouret, fille de l'aubergiste cotterézien Claude Labouret à "l'Ecu de France".
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Dumas au Panthéon le jour anniversaire en 2009.
Le site des Amis d'Alexandre Dumas père :http://www.dumaspere.com/pages/societe/sommaire.html
*Né à Saint-Domingue le 25 mars 1862, mort à Villers-Cotterêt le 26 février 1806. Sa mère Marie-Cessette (morte en 1772) était une esclave noire du domaine de Jérémie à Saint-Domingue
Engagé dans les "Dragons de la Reine" sous le commandement du franc-maçon duc de Guiches qui aimait bien les beaux garçons.  Coïncidence à noter : l'amant de "La Dame aux Camélias" Agénor de Gramont était aussi un duc de Guiches.

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21/06/2008

UNE INFORMATION DE LA SOCIETE DES AMIS D'ALEXANDRE DUMAS "LE PERE BIEN SÜR)

PAR BERNARD VASSOR

On ne peut pas être ami du Père Tanguy sans être amis d'Alexandre Dumas......

Nouvel adage de juin 2008

B.V.

LE D'ARTAGNAN la lettre d'information des Amis d'Alexandre Dumas.doc

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17/04/2008

UN SITE DEDIE A DUBUST-DE-LA-FOREST

PAR BERNARD VASSOR.

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Je viens de découvrir grâce à Noëlle Benhamou un site formidable qui fourmille d'informations sur les oeuvres, les éditeurs, les amis (dont Maupassant), les imprimeurs de cet écrivain hors-norme....
J'avais consacré un petit article le 25  octobre 2007 sur ce blog /

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13/04/2008

BAUDELAIRE ET LES LESBIENNES

PAR BERNARD VASSOR

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En 1846, Baudelaire voulut publier un recueil de ses poésies qui paraissaient de temps en temps dans diverses revues.
Il annonça dans son "Salon de 1846, l'annonce suivante :
"Pour paraître prochainement : "LES LESBIENNES, poésies par Baudelaire Dufays--LE CATHECHISME DE LA FEMME AIMEE, par le même".
Le Cathéchisme de la femme aimée ne parut jamais, bien qu'annoncé une seconde fois dans le livre de son ami Champfleury "Chien Caillou" paru en 1847. Mais cette fois l'annonce mentionnait un pseudonyme de Baudelaire : Pierre de Fayis, avec cette précision LE CATHECHISME DE LA FEMME AIMEE, roman psychologique sur l'amour moderne--LES LESBIENNES, poésies, volume grand in-4°....( rien que celà !)
Du roman annoncé, ne parut qu'un seul fragment dans "Le Corsaire-Satan" sous le titre de : Maximes consolantes sur l'amour". Le titre provocateur pour l'époque "Les Lesbiennes" fut abandonné quand Baudelaire publia des poésies intitulées "Les Limbes".
Ce n'est qu'en 1857 que sur les conseils de son ami Hippolyte Babou, au café Lemblin que Charles Baudelaire opta finalement pour "Les Fleurs du Mal". La plus grande difficulté fut de trouver un éditeur. Après bien des difficultés, c'est  finalement Poulet-Malassis (que les lecteurs de ce blog doivent connaître maintenant par coeur) qui eut la lourde tache de publier ce recueil qui devait être accompagné d'un livre en prose intitulé "Bric à brac esthétique".
Nous connaissons la suite.......
Je ne remercierais jamais assez René Fayt  DONT VOUS TROUVEREZ LES OEUVRES EN CLIQUANT SUR CE LIEN le grand érudit belge, le biographe incontesté de Poulet-Malassis et d'Alfred Delvau

09/02/2008

FELICIEN CHAMPSAUR, JOURNALISTE ROMANCIER AUTEUR DRAMATIQUE

PAR BERNARD VASSOR

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Né à Dignes en 1849, il vint à Paris à l'age de 18 ans. Il débuta dans le journal d'André Gill : "La Lune Rousse".
Il fonda plusieurs publications : "Les Ecoles", "l'Hydropathe", "Les Hommes d'Aujourd'hui" en 1878. Devenu chroniqueur attitré au Gaulois, au Voltaire, à l'Evènement et au Figaro, il se fit remarquer par des séries d'articles, de pastiches et de critiques littéraires et artistiques où il fut le premier à vanter Auguste Rodin et Jules Chéret.
Il a produit une oeuvre considérable de portraits, de recueil de critiques, de pantomimes et de ballets.
Comme Catulle Mendès (dans "La Maison de la Vieille"), il a donné une satyre féroce du salon de Nina de Villard dans un roman à clés : Dinah Samuel. Arthur Rimbaud totalement inconnu à l'époque, y figure sous les traits de Arthur Cimber
 A SUIVRE.........

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07/02/2008

ANTONIO WATRIPON : LES LOLOTTES ET LA BOHEME AU QUARTIER LATIN....800ème article de ce blog

PAR BERNARD VASSOR

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Le mot de Grisette existait déjà au XVIIIème siècle. Sébastien Mercier désignait ainsi les petites employées et les servantes qui allaient au bal vêtues de leur blouse grise de travail. Musset popularisa ce mot un peu plus tard. C'est Nestor Roqueplan qui inventa le mot de Lorette qu'illustra si bien Gavarni. Eugène Sue inventa la Rigolette Antonio Watripon tenta de propager un nouveau nom pour désigner celles qui ne venaient pas du quartier Saint-Georges en désignant dans une sorte de "Physiologie" sous le nom de Lolottes des jeunes filles du quartier latin, succédant selon lui aux grisettes de Paul de Kock. Elles n'étaient disait-il qu'une dégénérescence de la grisette !

Antonio Watripon de son véritable nom Tony Fantan, a publié de nombreux articles également sous le pseudonyme de Joseph Devismes. Outre quelques romans ou essais, sur la vie intime des étudiants parisiens, il fut l'auteur controversé de chansons. Il signa un recueil de chansons : Chants et Chansons de la Bohème et Vieux quartier latin.

Il fut un des premiers à faire l'éloge d'un jeune poète qui devait publier un recueil de poèmes qui aurait dû s'intituler : Les Limbes....

Deux auteurs Lepère, et un certain Choux se disputèrent la paternité de ces oeuvres. Le tribunal ne put trancher et les plaignants en furent pour leurs frais.

06/11/2007

DAUDET "LA DOULOU"

PAR BERNARD VASSOR

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Journal intime, notes sur la douleur (Doulou en provençal).*
LA DOULEUR-NOTE POUR UN LIVRE DE MEMOIRES....
Ce recueil d'évènements non datés, de sensations, chroniques de sa maladie qu'il traîne depuis sa jeunesse, de ses séjours en stations thermales, par l'auteur "du Petit Chose". Ce journal ne fut pas publié de son vivant, mais en 1931 par Julia Daudet et André Ebner. Dans ces écrits, on suit l'évolution de la maladie, et l'augmentation des souffrances endurées. Puis les traitements qui soulagent un temps la douleur puis, comme la morphine apporte à son tour d'autres souffrances jusqu'à sa mort en 1896, un an après Edmond de Goncourt qui avait été épargné miraculeusement, compte tenu de ce que l'on connait de sa vie "sentimentale".
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Dans une lettre autographe à sa femme, Daudet note :
"Ce mal qui ne me laisse pas un instant de répit, je ne peux pas l'oublier une minute, et de moins en moins je m'en distrairait". Il ajoute les noms de ceux de son temps qui ont subi le m^eme mal : "Jules de Goncourt,(mort en 1870) Xavier Aubryet, (mort en 1880) Henri de la Madeleine, Charles Baudelaire (1867)". Dans cette lettre , il ne cite que les écrivains dont il avait eu connaissance de la "maladie", mais,  il ne mentionne pas les artistes de son temps victimes comme lui de, la "maladie d'amour"
*Vendu à Drouot, étude Lorin Guilloux, Buffeteau, le 24 novembre 1999, expert Thierry Bodin. 

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26/10/2007

GUSTAVE FLAUBERT ET LOUISE COLET

PAR BERNARD VASSOR

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Ce dagueréotype, envoyé à Louise Colet, est la première photographie de Gustave Flaubert, était totalement inconnue il y a à peine un an. Il est daté de 1846, Gustave avait vingt cinq ans, et  venait d'avoir sa première attaque d'épilesie.
Voici une lettres adressées à Louise Colet l'année de leur rencontre : 
"Mardi soir, minuit. 4 Août 1846.  
Il y a douze heures, nous étions encore ensemble ; hier à cette heure-ci, je te tenais dans mes bras... t'en souviens-tu ? Comme c'est déjà loin ! La nuit maintenant est chaude et douce ; j'entends le grand tulipier, qui est sous ma fenêtre, frémir au vent et, quand je lève la tête, je vois la lune se mirer dans la rivière.   5ea7783d9c071b848986d8c050c8bdcc.jpg

Tes petites pantoufles sont là pendant que je t'écris ; je les ai sous les yeux, je les regarde. Je viens de ranger, tout seul et bien enfermé, tout ce que tu m'as donné ; tes deux lettres sont dans le sachet brodé ; je vais les relire quand j'aurai cacheté la mienne. Je n'ai pas voulu prendre pour t'écrire mon papier à lettres ; il est bordé de noir ; que rien de triste ne vienne de moi vers toi ! Je voudrais ne te causer que de la joie et t'entourer d'une félicité calme et continue pour te payer un peu de tout ce que tu m'as donné à pleines mains dans la générosité de ton amour. J'ai peur d'être froid, sec, égoïste, et Dieu sait pourtant ce qui, à cette heure, se passe en moi. Quel souvenir ! et quel désir ! Ah ! nos deux bonnes promenades en calèche ! Qu'elles étaient belles, la seconde surtout avec ses éclairs ! Je me rappelle la couleur des arbres éclairés par les lanternes, et le balancement des ressorts ; nous étions seuls, heureux. Je contemplais ta tête dans la nuit ; je la voyais malgré les ténèbres ; tes yeux t'éclairaient toute la figure. Il me semble que j'écris mal ; tu vas lire ça froidement ; je ne dis rien de ce que je veux dire. C'est que mes phrases se heurtent comme des soupirs ; pour les comprendre il faut combler ce qui sépare l'une de l'autre ; tu le feras, n'est-ce pas ? Rêveras-tu à chaque lettre, à chaque signe de l'écriture ? Comme moi, en regardant tes petites pantoufles brunes, je songe aux mouvements de ton pied quand il les emplissait et qu'elles en étaient chaudes... le mouchoir est dedans..

.

A suivre................................................    

 

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23/10/2007

ALFRED DE MUSSET ET AIMÉE D'ALTON

PAR BERNARD VASSOR

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AIMÉE D'ALTON
les amours de Musset et d'Aimée d'Alton se situent après que George Sand ait quitté LMusset pour le docteur Pagello.
Il la rencontre dans le salon de Caroline Jaubert qui était sa marraine littéraire. Il sortait tout juste d'une aventure avec une grisette nommée Louise qui lui a inspiré l'histoire de Mimi Pinson. Un soir, au coin du feu, chez Caroline, Musset lui dit qu'elle ressemble à un moinillon, il n'en faut pas davantage pour faire fondre la naïve Aimée, d'autant mieux que le lendemain elle recevait les vers suivants :
"Hélas ! petit moinillon
Mon coeur est pour vous lettre close
Hélas ! petit moinillon blanc,
Il pourrait vous dire pourtant...
Mais sur ce.... je fais une pose...
Hélas ! petit moinillon rose !"
 Menant une vie de desoeuvré, il fréquentait beaucoup les cafés
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Il consommait de singuliers mélanges : absinthe, bière anglaise, jaune d'oeuf et cognac !!! Aimée d'Alton décide de le sauver de la débauche. Elle se donne à lui entiièrement dans l'appartement de la famille Musset rue de Grenelle. Mais les rendez-vous rue de Grenelle étant troublés par les domestiques ou bien les parents qui risqueraient de les surprendre, Musset loue 9 rue Tronchet, qui vient d'être^percée en 1824, un petit entresol de deux pièces dans une maison bourgeoise. Le loyer n'est pas trop cher, : "il doit essuyer les platres". Musset se remet à travailler pour "la Revue des deux Mondes". Bientôt il ne peut plus payer le loyer de la rue Tronchet, Les rendez-vous furtifs se font parfois dans un fiacre, à la sauvette chez la princesse Belgioso qui va l'attirer puis le repousser, puis chez Caroline Jaubert.
 
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Christine Belgioso
Mais bientôt, il se lasse et va passer ses soirées chez Alfred Tattet rue de la Grange Batelière. Il a des vue sur Pauline Garcia (future Paulins Viardot) qui lui résiste. Il boit de plus en plus. Aimée devient encombrante et c'est bientôt sur Rachel qu'il veut jeter son dévolu. La rupture est consommée. Musset meurt le 2 mai 1857. Quatre ans plus tard, elle épousait son frère Paul.
A Aimée d'Alton
Déesse aux yeux d'azur, aux épaules d'albâtre,
Belle muse païenne au sourire adoré,
Viens, laisse-moi presser de ma lèvre idolâtre
Vois-tu cTon front qui resplendit sous un pampre doré.

e vert sentier qui mène à la colline ?
Là, je t'embrasserai sous le clair firmament,
Et de la tiède nuit la lueur argentine
Sur tes contours divins flottera mollement
Amée d'Alton est morte le 30 novembre 1881.
« Elle était très fine, assez libre d'allures, ayant été élevée à l'anglaise, comme on disait ; petite et blonde, comme Madame Jaubert elle-même, de qui elle était la cousine.
C'était Melle Aimée-Irène d'Alton.
Elle avait alors vingt-cinq ans, un an à peu près de moins que Musset. A cet âge et ainsi faite, elle était très entourée et très courtisée. Il était immanquable que Musset lui fît la cour ». 
Maurice Allem, A la gloire de... Musset, 1940.

 

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30/08/2007

MERDRE A DIT UBU LE 29 OCTOBRE 1907 DANS L'HOPITAL DE LA CHARITE

PAR BERNARD VASSOR

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CENTENAIRE DE LA MORT D'ALFRED JARRY 

SOCIETE DES AMIS D'ALFRED JARRY 

UN SITE AVEC LE PROGRAMME DES MANIFESTATIONS POUR CETTE CELEBRATION. 

Il avait un tout petit zizi

et un gros cul

Le père Ubu 

En 1894, il fait un voyage à Pont-Aven où il rencontre Gauguin et Filiger. C'est le 11 juin 1896 qu'il publia Ubu Roi au Mercure de France. Il devient le secrétaire de Lugné-Poe le fondateur du théâtre de l'oeuvre et se lie avec Lord Douglas, l'ami "scandaleux d'Oscar Wilde. Il fréquentait les salons littéraires de Mallarmé, de Rachilde, Valette et Remy de Gourmont.

Nommé roi de Pologne, il fait massacrer tous les nobles pour leur prendre leurs biens. Jamais on ne vit dictateur plus féroce....Menacé d'invasion par le Czar, la mère Ubu le persuade de faire la guerre, ce qui est toujours la meilleur772e701a7c8c767f5bf710d4f2ddfcba.jpg solution dans ces cas là, merdre alors !!!

Après avoir tempêté contre les Polognards, les soulards, les bâtards, les hussards, tatares, calards, cafards, mouchards, savoyards, et communards,  il a dit merdre à la tuberculose qui le rongeait....et rendu sa couronne de roi de Pologne, laissant seule la mère Ubu qui l'avait volé et trompé.

 

Ubu roi , L’Autre Alceste, Gestes et Opinions du Dr Faustroll, Pataphysicien,  Le Surmâle, Textes de la Chandelle Verte...

Inventeur du terme "pataphisique" , science des solutions imaginaires 

 

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26/08/2007

TRISTAN TZARA

PAR BERNARD VASSOR

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1896-1963
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A SUIVRE.......................

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14/08/2007

JULES-AMEDEE BARBEY, D'AUREVILLY VINGT ANS APRES, UN NORMAND "DIABOLIQUE" : LE MOUSQUETAIRE DE LA PLUME....

EN DIRECT DE LA CITROUILLE A GRANVILLE.

Il est né à Saint-Sauveur-le-Vicomte dans la Manche, sa mère n'ayant pas eu le temps de rentrer chez elle à Valognes a accouché chez un cousin le chevalier de Montressel. La famille ultra-royaliste, a participé de près à l'épopée chouanne. C'est l'oncle paternel Jean-François qui porte la particule que reprendra Jules-Amédée vingt ans plus tard. Il fait des études au collège de Valognes et habite ches son oncle chez qui il peut lire tous les livres que son père n'aurait pas toléré. Il découvre George Byron à qui il voue une admiration sans bornes. Il tombe amoureux de sa cousine Ernestine.

"Car ce premier amour, dont la marque nous reste

Comme l'entaille, hélas ! du carcan reste au cou

Il semble que le diable y mette un ôût d'inceste

Pour qu'il soit plus ivre et plus fou "

Il se rend à Paris où après avoir été reçu à sa thèse de droit et hérité de son oncle, chevalier de Montressel, il mène à Paris une vie de Dandy. Il fréquente le "Tortoni, le Café Hardy, et se fait livrer par "les Bains Chinois", des baignoires d'eau chaude. Il a rencontré Brummell et son imitateur le comte d'Orsay. Ses amis sont Eugène Sue, Alexandre Dumas, et Maurice de Guerin. Ses maîtresses se comptent par dizaines, tantôt des filles de petite vertu, tantôt des comtesses ou des marquises, et même la célèbre Vellini, connue pour avoir assassiné un de ses amants. A l'age de trente huit ans, ilse converti aux idées de sa maîtresse la comtesse de Maistre et devient légitimmiste, et ultra-catholique. En 1847, il devient rédacteur en chef du "Monde Catholique". Après la révolution de février 1848, il fonde un "club catholique" réactionnaire qu'il nomme : "Les Ouvriers de la Fraternité". Il préside les séances, avec deux abbés pour assesseurs. Il donne de temps en temps la parole "au peuple", mais pas trop longtemps !....Il la coupe trop souvent, ce qui fait que les assistants se révoltent et provoque une émeute.

Le club est dissout dès la deuxième séance.......................

 

12/08/2007

BEAUMARCHAIS PIERRE-AUGUSTIN CARON, tour à tour horloger, musicen, chansonnier, agent secret, traficant d'armes,MARCHAND DE COULEURS, architecte, ingénieur, éditeur de livres, diplomate....

PAR BERNARD VASSOR

LES AVENTURES DU CHEVALIER DE RONAC 

Pierre-Augustin Caron est né le 24 janvier 1732, dans la  maison familiale de la rue Saint-Denis où son père était horloger.
1732-1799
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LA MAISON DE BEAUMARCHAIS,
Construite en 1788. La façade avait deux cents fenêtres qui donnaient sur le fort de la bastille.
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A SAINT-LAZARE : LA FLAGELLATION 
Sur ordre de l'ingrat Louis XVI le fait jeter à la prison de Saint-Lazare où la règle était que chaque entrant recevais une peine humilante : la flagelletion qui ne fut pas épargnée à Beaumarchais. Il entra le 8 mars 1785, et sur l'intervention de membre de la cour, et peut-être de Marie-Antoinette, le roi céda une fois de plus et Pierre Caron sortit le 13 mars 1785 . 
A SUIVRE...............................
 

 

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10/08/2007

BOCCACE, L'ENFANT "NATUREL" DE LA RUE DES LOMBARDS

PAR BERNARD VASSOR

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1333-1375
Son père Michelino  Boccacio, était originaire de Certaldo, avait été envoyé à Paris par ses parentspour l'initier aux affaires, dans la très puissante banque Bardi. Dans ce temps là, sous Philippe le Bel, les principaux banqiers étaient des florentins, des génois, des vénitiens, mais que lesparisiens confondaient sous le nom de "Lombards", groupés dans une même rue qui adopta plus tard ce patronyme. Michelino donc en 1813 a eu un fils Giovani, dont l'identité de la mère reste un mystère. Peu de temps après le père quitte précipitament Paris pour rentrer à Florence, laissant l'enfant en garde à une personne inconnue. Michélinio se marie avec une certaine Margherita Donato,
et un an après, le nourisson est à Florence o* sa belle-mère l'accueille sans égard...
A l'adolescence, son père veut en faire un commerçant et le place chez diffférents nogociants. Mais Giovani n'a pas la vocation des affaires ! Malgré ses origines, il est introduit dans des milieux aristocratiques, puis introduit à la cour dont Giotto est le peintre officiel. Il fréquente alors des poètes italiens et français. 
 
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Manuscrit du XIVéme siècle "L'amoureux de l'amour"  
Dante avait eu sa "Béatrice", Pétrarque sa "Laure", Giovanni, eut lui, sa "Fiammetta" surnom qui cache une dame de la haute nobesse, mais nous n'en savons pas davantage. Fiammetta et Boccace se rencontrent souvent, celui-ci fait même partie du cercle de ses intimes, mais sans parvenir à aller plus loin. La belle qui aime la poésie évoque avec admiration une chanson française "Floire et Rochefleur" et se damande tout haut qui pourrait écrire en italien le même roman...C'est alors que Boccace se lance et commence "Le Filocolo ou l'Amoureux de l'Amour". roman dont il fait lire le premier chapitre à la belle florentine. Alors , miracle, tout comme la présidente Sabatier après la parution des Fleurs du Mal, Fiammetta se donne à lui sans réserve. Leur liaison va durer deux années, mais Giovanni va s'apercevoir que la belle napolitaine le trompe sans vergogne. Après des expilications orageuses, la rupture est consommée. Boccace en aura du regêt toute sa vie, et il dira bien plus tard : "Oh, que n'ai-je été aveugle ce jour-là"
Il rentre à Florence, et fait la connaissance de Pétrarque qu'une profonde amitié et une longue correspondance vont unir juqu'à la mort du poète amant de Laure de Sade. Boccace retourne à Naples, et pendand les deux années de l'épidémie de peste noire, il entreprend la rédaction del'oeuvre qui va le propulser dans la postérité : "Le Décameron

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09/08/2007

ALEXIS DE TOCQUEVILLE MORALISTE, DEPUTE DE LA MANCHE

PAR BERNARD VASSOR EN DIRECT DE GRANVILLE :

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Ce normand né à Paris dans une famille noble et ultra-royaliste, poursuvit des études de droit à Paris.En 1831, il fait un voyage d'études pour étudier le système carcéral américain, considéré, comme le plus évolué au monde... 
En 1835, il rédige le premier volume de son nouvrage : "De la démocratie en Amérique". Reçu à l'Académie française en 1838, il est élu député de la Manche en 1839. Le château familial se trouve au bout de la presqu'île, près de Saint-Vaat-la-Hogue. Il meurt de la  tuberculose en 1859 à Cannes.
Ses domiciles parisiens : 77 rue Saint-Dominique où il est né, ensuite place des Vosges au moment du coup d'état du prince-président...
 
 

 

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05/08/2007

STENDHAL DANS UNE MANSARDE

PAR BERNARD VASSOR

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C'est entre la rue de Grenelle et la rue Saint-Dominique (aujourd'hui partie du boulevard Saint-Germain), qu'était l'Impasse Sainte-Marie, aujourd'hui, impasse Paul-Louis Courrier , que Henry Beyle, décrit la mansarde où il vivait au dernier étage "de l'escalier indigne (...)la fenêtre était inclinée à 45°."...(....)J'ai appris depuis que j'étais menacé d'une hydropisie de la poitrine"
 ..............................
Vie de Henry Brulard, ed Folio.
Contribution de Cécile Meynard :"Mansardes, pensions et gargotes parisiennes dans l'imaginaire d'Honoré de Balzac et de Stendhal" au troisième Congrès International de la Société d'études romantiques et dixneuvièmiste les 7-8- et 9 juin 2007.

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10/07/2007

ARNOULD GALOPIN

PAR BERNARD VASSOR

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IL est lui aussi au cimetière des Batignolles. Né en 1865, mort en 1934. Auteur de romans de fantastiques, visionnaire, il invente un savant qui fabrique des armes biolgiques pour faire la guerre en 1928. Il est connu pour "Le Tour du monde de deux gosses"en 1908.

A SUIVRE....

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06/07/2007

BENJAMIN PERET

PAR BERNARD VASSOR

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 Né à Rezé le 4 juillet 1899. Mort le 18 septembre 1959 à Paris, inhumé au cimetière des Batignolles

Ecrivain d'abord "Dada" puis Surréaliste dès le départ avec Robert Desnos et Breton. Adepte de "l'écriture automatique"de la contrepétrie, il bouscule et désacralise la poésie. Engagé dans les brigades internationales pendant la guerre d'Espagne au "Poum" selon les uns, à la "CNT", selon d'autres, enfin les trotskistes disent qu'il faisaient partie des brigades de s "P.O.I.". Il a toujours revendiqué la plus grande liberté. Sa mort fut un véritable choc pour Breton avec qui, ce qui est rare, il ne s'était pas brouillé.

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25/06/2007

PAUL HERVIEU

PAR BERNARD VASSOR

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1857-1915, inhumé au cimetière des Batignoles Né à Neuilly -sur-Seine le 2 septembre
Académicien élu en 1900 au fauteuil numéro 12
HERVIEU, Paul (1857-1915) : Diogène le chien (1882).
Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (10.V.2002)
Texte relu par : A. Guézou
Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex
-Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01
Mél : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] 100346.471@compuserve.com
http://www.bmlisieux.com/


Diffusion libre et gratuite (freeware)
Texte établi sur un exemplaire (coll. part.) des Oeuvres de Paul Hervieu publiées par Alphonse Lemerre à Paris en 1894 (notre exemplaire : 1 des 15 sur sur papier de Chine avec le portrait front. en double état).
 
Diogène le chien
par
Paul Hervieu

 

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05/06/2007

OCTAVE MIRBEAU ET LE PERE TANGUY

PAR BERNARD VASSOR

SOCIETE OCTAVE MIRBEAU 

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Jean-François Nivet et Pierre Michel, librairie Séguier, Paris 1990.
-- Ah ! le pauvre Vincent ! Quel Malheur, monsieur Mirbeau ! Quel grand malheur ! Un pareil génie ! Et si bon garçon ! Tenez, je vais encore vous montrer ses chefs d'oeuvres ! Car, il n'y a pas à dire , n'est-ce pas ? Ce sont des chefs d'oeuvres !
 
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 ExtErait  PDF; MIRBEAU_Des_Artistes_extrait_père_Tanguy_Flamarion_1899.p...

L’Écho de Paris, 31 mars 1891 :

Dans une foule de tableaux mêlés les uns aux autres, l’œil d’un seul clin, sûrement reconnaît ceux de Vincent Van Gogh, disparu trop tôt(…) Van Gogh garde toujours ses admirables qualités de peintre et une noblesse qui émeut, et une grandeur tragique qui épouvante ».

medium_mirbeau_les_iris_05_vincent.jpgPeu après, il demande au père Tanguy d’aller toucher de sa part chez l’éditeur Charpentier 600 francs et de lui livrer les Iris et Les Tournesols (lettre extraits cités par Francis Jourdain).

Pour éviter qu’Alice, sa pingre de femme, ne lui en fasse grief, Octave Mirbeau demande à Tanguy de lui envoyer une lettre expliquant que ces toiles lui sont offertes en remerciement des articles qu’il a fait et de la « bonne campagne qu’il a toujours menée  en faveur du peintre de talent incompris et malheureux ».

A suivre 

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15/04/2007

LE DEMI-MONDE, ALEXANDRE DUMAS FILS

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Par Bernard Vassor
«La femme la plus niaise est cent fois plus rusée que l'homme le plus spirituel.»
Alexandre Dumas fils - Le demi-monde
La pièce, jouée au théâtre du Gymnase, le 20 mars 1850, obtint un immense succès. Dans une préface à une édition de son théâtre complet, Dumas tiensà préciser la signification de ce néologisme qu'il venait d'inventer et qui était utilisé à tort selon lui à tort et à travers par l'erreur ou l'insouciance de ceux qui l'emploient : "La classe des femmes que j'avais voulu séparer celles-là, ou tout au moins  à confondre en une seule deux catégories très distinctes et même très ennemies l'une de l'autre.
Etablissons donc ici, pour les dictionnaires à venir que le demi-monde ne représente pas comme on le croit, comme on l'imprime, la cohue des courtisanes, mais la classe des déclassées. N'est pas du demi-monde qui veut. Il fau avoir fait ses preuves pour y être admise. Madame  d'Ange le dit au deuxième acte ; Ce monde est une déchéance pour celles qui sont parties d'en haut, mais, c'est un sommet pour celles qui sont parties d'en bas. Ce monde se compose en effet de femmes, toutes de souche honorable, qui, jeunes filles, épouses, mères, ont été de plein droit accueillies et choyées dans les meilleurs familles et qui ont déserté. Les noms qu'elles portent sont portés simultanément par le vrai monde qui les a exclupar des hommes, des femmes, des enfants pour qui vous et moi professons l'estime la plus méritée (...) Ce monde commence où l'épouse légale finit, et il finit où l'épouse vénale commence." 
A SUIVRE...................... 
 
  • Je n'aime guère le talent de M. Alexandre Dumas fils. C'est un écrivain extrêmement surfait, de style médiocre et de conception rapetissée par les plus étranges théories. J'estime que la postérité lui sera dure. [1876] Il a été un des ouvriers les plus puissants du naturalisme contemporain. Puis, il s'est déclaré en lui une sorte d'accès philosophique, qui a empoisonné et détraqué ses œuvres. ( Émile Zola 1879)

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