16/12/2007
LE ROCAMBOLE A DIX ANS
15:35 Publié dans Actualités | Tags : Ponson du Terrail, Hector Malot, Eugène Sue, Gustave Aimard, Arthur Bernède, Frédéric Soulié, le Masque | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
14/08/2007
JULES-AMEDEE BARBEY, D'AUREVILLY VINGT ANS APRES, UN NORMAND "DIABOLIQUE" : LE MOUSQUETAIRE DE LA PLUME....
EN DIRECT DE LA CITROUILLE A GRANVILLE.
Il est né à Saint-Sauveur-le-Vicomte dans la Manche, sa mère n'ayant pas eu le temps de rentrer chez elle à Valognes a accouché chez un cousin le chevalier de Montressel. La famille ultra-royaliste, a participé de près à l'épopée chouanne. C'est l'oncle paternel Jean-François qui porte la particule que reprendra Jules-Amédée vingt ans plus tard. Il fait des études au collège de Valognes et habite ches son oncle chez qui il peut lire tous les livres que son père n'aurait pas toléré. Il découvre George Byron à qui il voue une admiration sans bornes. Il tombe amoureux de sa cousine Ernestine.
"Car ce premier amour, dont la marque nous reste
Comme l'entaille, hélas ! du carcan reste au cou
Il semble que le diable y mette un ôût d'inceste
Pour qu'il soit plus ivre et plus fou "
Il se rend à Paris où après avoir été reçu à sa thèse de droit et hérité de son oncle, chevalier de Montressel, il mène à Paris une vie de Dandy. Il fréquente le "Tortoni, le Café Hardy, et se fait livrer par "les Bains Chinois", des baignoires d'eau chaude. Il a rencontré Brummell et son imitateur le comte d'Orsay. Ses amis sont Eugène Sue, Alexandre Dumas, et Maurice de Guerin. Ses maîtresses se comptent par dizaines, tantôt des filles de petite vertu, tantôt des comtesses ou des marquises, et même la célèbre Vellini, connue pour avoir assassiné un de ses amants. A l'age de trente huit ans, ilse converti aux idées de sa maîtresse la comtesse de Maistre et devient légitimmiste, et ultra-catholique. En 1847, il devient rédacteur en chef du "Monde Catholique". Après la révolution de février 1848, il fonde un "club catholique" réactionnaire qu'il nomme : "Les Ouvriers de la Fraternité". Il préside les séances, avec deux abbés pour assesseurs. Il donne de temps en temps la parole "au peuple", mais pas trop longtemps !....Il la coupe trop souvent, ce qui fait que les assistants se révoltent et provoque une émeute.
Le club est dissout dès la deuxième séance.......................
14:20 Publié dans Les écrivains | Tags : Saint-Sauveur-le-Vicomte, Valognes, Brummell, Eugène Sue, Alexandre Dumas | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
08/05/2007
27 AVRIL, DATE ANNIVERSAIRE DE L'ABOLITION DE L'ESCLAVAGE
16:30 Publié dans HISTOIRE | Tags : AUGUSTE PERINON, VICTOR SCHOELCHER, LOUIS BLANC, ALEXANDRE DUMAS, EUGENE SUE, GATINE, MESTRO | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
02/05/2007
LE LAPIN-BLANC suite....
PAR BERNARD VASSOR
Tes mystères sont charmants.
Quand je suis dans ta cambuse,
J'éprouve mille agréments
12:25 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : LAPIN BLANC, EUGENE SUE, FLEUR-DE-MARIE, RODOLPHE, CHOURINEUR | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
03/03/2007
Olympe Louise Alexandrine Descuillers dite : OLYMPE PELISSIER
Par Bernard Vassor
Olympe Péllicier, est le nom qui figure sur son acte de baptème dans le registre de la paroisse Saint-Germain-des-Prés. Ses parent habitaient rue des Bons Enfants à sa naissance. Le jour de son baptème, sa mère, veuve demeurait 12 rue Neuve de L'Abbaye. Sa mère destina ses filles à la carrière théâtrale. L'aînée joua des rôles de soubrette à la Porte Saint-Martin. OLympe fut vendue par sa mère quarante mille francs à un jeune duc qui l'installa dans une petite maison meublée. Le jeune homme ayant contracté une maladie dut renoncer à la jeune fille. Sa mère la revendit aussitôt à un riche Anglo-Américain qui lui constitua aussitôt une rente de vingt cinq mille francs* Elle conquit très tôt son indépendance qui lui laissa la liberté de choisir ses amants tous plus riches les uns que les autres.
Née en 1799 à Paris, baptisée le 13 juin 1813, elle est morte à son domicile 1 avenue Ingres le 22 mars 1878. Elle fut considérée comme une des plus jolies femmes de Paris. Intelligente, elle mena une vie brillante et reçu dans son salon les plus grands seigneurs et écrivains. En 1821, elle habitait 42 rue Chantereine(voire article rue de la Victoire) Puis on la retrouve rue Neuve des Mathurins au 42 ancien, devenu le numéro 12. En 1830, c'est rue Neuve du Luxembourg qu'elle tient un salon très apprécié. En 1830, c'est au 23 rue de La Rochefoucauld, un des plus grands appartements sur cour. Elle louait aussi un château à Ville-d'Avray. Balzac fut certainement un de ses amants de 1830 à 1831. Horace Vernat son amant la prit pour modèle pour sa Judith dans le tableau Judith et Holopherne.. Femme d'affaire, ambitieuse, elle prêtait des sommes considérables à intérêts allant jusqu'à vingt pour cent ! Même Lafayette eut recours pour une reconnaissance d'avances de trente mille francs. Ses affaires aux Etats-Unis étaient confiées à un cabinet d'affaires de M. Robert Sesgawick qui gdes trerrains achetés à New-York. En 1830, elle était la maîtresse d'Eugène Sue qui lui présenta Balzac qui en tomba éperdument amoureux. Au point que la scène de la Peau de Chagrin où Raphâël de Valentin se cachant dans la chambre de Foedora était le souvenir d'une aventure semblable avec Olympe. D'après certains témoignages, Balzac lui proposa de l'épouser, mais elle refusa. Elle eut de nombreux amants, puis, elle suivit Rossini qui habitait alors 10 boulevard Montmartre (avant le percement du passage Joufroy) (Rossini qui était marié à Marie Colbran) dans tous ses déplacements. Après la mort de sa première épouse, elle devint sa femme en 1846. Rossini lui survécut dix ans.
Les Amis de Balzac extrait La Peau de Chagrin :
*L'année Balzacienne "1975, article de Chantal Maury
15:50 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : Balzac, Eugene sue, Horace Vernet, Rossini | Lien permanent | Commentaires (4) | | | | Digg
24/02/2007
ALLEE DES VEUVES, AVENUE MATIGNON
Par Bernard Vassor
C'était sous Louis XV, qu'un chemin boueux, conduisant à des cabanes de jardiniers au milieu de marais. On l'appelait le chemin des Gourdes en raison des cultures de cette plante curcurbitacée que l'on appelait aussi Calebasse. Cette courge une fois séchée, servait de récipient pour les voyageurs à transporter des liquides. En 1790, cette voie prit le nom d'allée des Veuves jusqu'en 1852. Ce nom venait de ce que l'on pouvait y faire des rencontres galantes loin des regards de la ville. C'était un endroit obscur bordé d'ormes. La nuit, sans lumière autre que celle des guinguettes fréquentées par des vagabonds et des voleurs. Eugène Sue situe un fameux tapis-franc"le Bras-Rouge" dans les Mystères de Paris. Une maison de campagne fut construite au début de cette allée sous la Révolution pour abriter future madame Tallien. Elle y donna là des receptions que fréquentèrent Barras, Fréron, Sieyès, Josephine de Beauharnais. En 1817, une guinguette à l'enseigne de l'Acacia eut là une brève existence. Le restaurant Le Petit Moulin-Rouge, était juste à côté. Au mileu de l'allée, un palais fut construit en 1858 pour le prince Napoléon.Le bal Mabille était à l'emplacement des numéros 49 à 53.
17:10 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : Le Petit Moulin-Rouge, Thérésa Cabarus, Eugène Sue, Mystères de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg