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02/05/2007

LE LAPIN-BLANC suite....

PAR  BERNARD VASSOR

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Eugène Sue qui avait dépeint un lieu célèbre de la rue Aux Fèves dans la Cité: la Maison du Lapin Blanc.
Ce "Tapis-franc" n'existait que dans l'imagination du romancier. Le feuilleton puis le livre  eurent un tel succès, que le propriétaire  d'une maison à l'angle de la rue de la Vieille Draperie et de la rue Aux Féves,  un certain Mauras, eut l'idée d'y installer un cabaret. Celui-ci, était originaire de Bordeaux. Les consommateurs qui venaient dans cet établissement repartaient fort déçus. Pas de Chourineur, de Fleur-de-Marie, de Rodolphe, et de Maitre d'école...
On pouvait lire sur les murs du cabaret ces rimes du père Mauras :
Lapin-Blanc que tu m'amuses !
Tes mystères sont charmants.
Quand je suis dans ta cambuse,
J'éprouve mille agréments 
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Les boissons consistaient en vins de Bordeaux de nature un peu louche, d'eau-de-vie de betterave,  de bière à quatre sous le verre et parfois pour les riches touristes, du champagne à 22 sous la bouteille (une semaine de salaire pour un ouvrier). La maison n'avait même pas besoin d'être surveillée par la police, et fermait ses portes à 10 heures le soir.
Le Lapin-Blanc disparut donc en 1859, après la mort en exil d'Eugène Sue  
 
 

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