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03/03/2007

Olympe Louise Alexandrine Descuillers dite : OLYMPE PELISSIER

Par Bernard Vassor

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HORACE VERNET JUDITH ET HOLOPHERNES

Olympe Péllicier, est le nom qui figure sur son acte de baptème dans le registre de la paroisse Saint-Germain-des-Prés. Ses parent habitaient rue des Bons Enfants à sa naissance. Le jour de son baptème, sa mère, veuve demeurait 12 rue Neuve de L'Abbaye. Sa mère destina ses filles à la carrière théâtrale. L'aînée joua des rôles de soubrette à la Porte Saint-Martin. OLympe fut vendue par sa mère quarante mille francs à un jeune duc qui l'installa dans une petite maison meublée. Le jeune homme ayant contracté une maladie dut renoncer à la jeune fille. Sa mère la revendit aussitôt à un riche Anglo-Américain qui lui constitua aussitôt une rente de vingt cinq mille francs* Elle conquit très tôt son indépendance qui lui laissa la liberté de choisir ses amants tous plus riches les uns que les autres.

Née en 1799 à Paris, baptisée le 13 juin 1813, elle est morte à son domicile 1 avenue Ingres le 22 mars 1878. Elle fut considérée comme une des plus jolies femmes de Paris. Intelligente, elle mena une vie brillante et reçu dans son salon les plus grands seigneurs et écrivains. En 1821, elle habitait 42 rue Chantereine(voire article rue de la Victoire) Puis on la retrouve rue Neuve des Mathurins au 42 ancien, devenu le numéro 12. En 1830, c'est rue Neuve du Luxembourg qu'elle tient un salon très apprécié. En 1830, c'est au 23 rue de La Rochefoucauld, un des plus grands appartements sur cour. Elle louait aussi un château à Ville-d'Avray. Balzac fut certainement un de ses amants de 1830 à 1831. Horace Vernat son amant la prit pour modèle pour sa Judith dans le tableau Judith et Holopherne.. Femme d'affaire, ambitieuse, elle prêtait des sommes considérables à intérêts allant jusqu'à vingt pour cent ! Même Lafayette eut recours pour une reconnaissance d'avances de trente mille francs. Ses affaires aux Etats-Unis étaient confiées à un cabinet d'affaires  de M. Robert Sesgawick qui gdes trerrains achetés à New-York.  En 1830, elle était la maîtresse d'Eugène Sue qui lui présenta Balzac qui en tomba éperdument amoureux. Au point que la scène de la Peau de ChagrinRaphâël de Valentin se cachant dans la chambre de Foedora était le souvenir d'une aventure semblable avec Olympe. D'après certains témoignages, Balzac lui proposa de l'épouser, mais elle refusa. Elle eut de nombreux amants, puis, elle suivit Rossini qui habitait alors 10 boulevard Montmartre (avant le percement du passage Joufroy) (Rossini qui était marié à Marie Colbran) dans tous ses déplacements. Après la mort de sa première épouse, elle devint sa femme en 1846. Rossini lui survécut dix ans.

Les Amis de Balzac  extrait La Peau de Chagrin :

 

*L'année Balzacienne "1975, article de Chantal Maury

Commentaires

bonjour, je possède un trés beau et vieux tableau identique a celui de HORACE vERNET en haut de votre article . Il fait 100x70 .Il était en trés mauvais état et déchiré , mais vu la finesse des personnages je l'ai fais restauré il y a une vingtaine d'années. Il est signé Ronède ou Runède. Je n'ai trouvé aucune trace de ce peintre mais ce devait ètre un bon !!Je cherche quelqu'un ou un musée qui pourrait ètre interessé par cet objet.

Écrit par : Pizzi Jean pierre | 07/02/2010

Je ne connsaissais pas l'histoire de cette femme, merci de nous l'avoir fait partager!

Écrit par : location appartements paris | 29/10/2010

Rossini ne survécut pas dix ans à Olympe: c'est le contraire : il est mort en 1868 et c'est elle qui lui a survécu dix ans.

Le prénom de la Colbran n'est pas Marie mais Isabel

Cordialement

Écrit par : Gérard Condé | 08/01/2011

Bonjour,

Si vous les savez, envoyez-moi les noms de ses parents...

Merci

Écrit par : Mario Bergeron | 22/10/2014

Les commentaires sont fermés.