10/08/2007
BOCCACE, L'ENFANT "NATUREL" DE LA RUE DES LOMBARDS
PAR BERNARD VASSOR
1333-1375
Son père Michelino Boccacio, était originaire de Certaldo, avait été envoyé à Paris par ses parentspour l'initier aux affaires, dans la très puissante banque Bardi. Dans ce temps là, sous Philippe le Bel, les principaux banqiers étaient des florentins, des génois, des vénitiens, mais que lesparisiens confondaient sous le nom de "Lombards", groupés dans une même rue qui adopta plus tard ce patronyme. Michelino donc en 1813 a eu un fils Giovani, dont l'identité de la mère reste un mystère. Peu de temps après le père quitte précipitament Paris pour rentrer à Florence, laissant l'enfant en garde à une personne inconnue. Michélinio se marie avec une certaine Margherita Donato,
et un an après, le nourisson est à Florence o* sa belle-mère l'accueille sans égard...
A l'adolescence, son père veut en faire un commerçant et le place chez diffférents nogociants. Mais Giovani n'a pas la vocation des affaires ! Malgré ses origines, il est introduit dans des milieux aristocratiques, puis introduit à la cour dont Giotto est le peintre officiel. Il fréquente alors des poètes italiens et français.
Manuscrit du XIVéme siècle "L'amoureux de l'amour"
Dante avait eu sa "Béatrice", Pétrarque sa "Laure", Giovanni, eut lui, sa "Fiammetta" surnom qui cache une dame de la haute nobesse, mais nous n'en savons pas davantage. Fiammetta et Boccace se rencontrent souvent, celui-ci fait même partie du cercle de ses intimes, mais sans parvenir à aller plus loin. La belle qui aime la poésie évoque avec admiration une chanson française "Floire et Rochefleur" et se damande tout haut qui pourrait écrire en italien le même roman...C'est alors que Boccace se lance et commence "Le Filocolo ou l'Amoureux de l'Amour". roman dont il fait lire le premier chapitre à la belle florentine. Alors , miracle, tout comme la présidente Sabatier après la parution des Fleurs du Mal, Fiammetta se donne à lui sans réserve. Leur liaison va durer deux années, mais Giovanni va s'apercevoir que la belle napolitaine le trompe sans vergogne. Après des expilications orageuses, la rupture est consommée. Boccace en aura du regêt toute sa vie, et il dira bien plus tard : "Oh, que n'ai-je été aveugle ce jour-là"
Il rentre à Florence, et fait la connaissance de Pétrarque qu'une profonde amitié et une longue correspondance vont unir juqu'à la mort du poète amant de Laure de Sade. Boccace retourne à Naples, et pendand les deux années de l'épidémie de peste noire, il entreprend la rédaction del'oeuvre qui va le propulser dans la postérité : "Le Décameron"
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