20/02/2009
Rodolphe Bresdin, étrange, extravagant, inexplicable.... Suite
Par Bernard Vassor
17:35 Publié dans LES PRECURSEURS | Tags : baudelaire, delacroix, courbet, mallarmé, banville, odilon redon | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
05/02/2009
Mystères Galans des théâtres de Paris
par Bernard Vassor
Histoire d'un livre:
10:39 Publié dans Histoire littéraire | Tags : baudelaire, rachel, legallois, privat d'anglement, l'abbé constant, baron pichon | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
09/07/2008
LE CENACLE DE LA RUE FROCHOT CHEZ "LA PRESIDENTE" Apollonie sabatier
PAR BERNARD VASSOR
09:50 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : Baudelaire, Théo Gautier, Maxime du Camp, Virginie Huet, Honorine Huet, Auguste Préault, Jules Turgan | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
13/04/2008
BAUDELAIRE ET LES LESBIENNES
PAR BERNARD VASSOR
12:15 Publié dans Les écrivains | Tags : LES LESBIENNES, LE CATHECHISME DE LA FEMME AIMEE, Poulet-Malassis, Bric à brac esthétique, Baudelaire, Champfleury, Pierre de Fayis | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
07/02/2008
ANTONIO WATRIPON : LES LOLOTTES ET LA BOHEME AU QUARTIER LATIN....800ème article de ce blog
PAR BERNARD VASSOR
Le mot de Grisette existait déjà au XVIIIème siècle. Sébastien Mercier désignait ainsi les petites employées et les servantes qui allaient au bal vêtues de leur blouse grise de travail. Musset popularisa ce mot un peu plus tard. C'est Nestor Roqueplan qui inventa le mot de Lorette qu'illustra si bien Gavarni. Eugène Sue inventa la Rigolette Antonio Watripon tenta de propager un nouveau nom pour désigner celles qui ne venaient pas du quartier Saint-Georges en désignant dans une sorte de "Physiologie" sous le nom de Lolottes des jeunes filles du quartier latin, succédant selon lui aux grisettes de Paul de Kock. Elles n'étaient disait-il qu'une dégénérescence de la grisette !
Antonio Watripon de son véritable nom Tony Fantan, a publié de nombreux articles également sous le pseudonyme de Joseph Devismes. Outre quelques romans ou essais, sur la vie intime des étudiants parisiens, il fut l'auteur controversé de chansons. Il signa un recueil de chansons : Chants et Chansons de la Bohème et Vieux quartier latin.
Il fut un des premiers à faire l'éloge d'un jeune poète qui devait publier un recueil de poèmes qui aurait dû s'intituler : Les Limbes....
Deux auteurs Lepère, et un certain Choux se disputèrent la paternité de ces oeuvres. Le tribunal ne put trancher et les plaignants en furent pour leurs frais.
21:55 Publié dans Les écrivains | Tags : BOHEME, QUARTIER LATIN, BAUDELAIRE, VALLES, LOLOTTES, WATRIPON, TONY FANTIN | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
04/02/2008
LE CAFE TABOUREY : "LE PROCOPE DE L'ODEON"
PAR BERNARD VASSOR
Il était situé à l'angle de la rue Molière qui longe le théâtre de l'Odéon (aujourd'hui rue Rotrou) et de la rue de Vaugirard (à l'emplacement aujourd'hui des éditions Flammarion). Le café était séparé en deux compartiments, l'un très cher, pour des gens respectables, l'autre appelé "le fumoir »où étudiants et bohèmes s'adonnaient à une joyeuse consommation d'herbe à Nicot. D'abord lieu de rendez-vous des cénacles romantiques, où se retrouvent les frères Hugo, Jules Janin qui habite la maison même, Balzac s'y rend quelques fois, Barbey D'Aurevilly vint y faire admirer ses accoutrements outranciers. de jeunes auteurs venaient là y lire leurs pièces dans le but de les présenter aux directeurs des théâtres avoisinants. Baudelaire avec ses cheveux verts et ses mains manucurées y écrit fiévreusement des poèmes qui seront publiés dans la Revue des Deux Mondes sous le titre de : "Les Lesbiennes" avant de trouver un autre nom pour une publication chez Poulet-Malassis. De ce café, il annonce qu'il vient d'écrire un article "sur un écrivain américain" (Edgard Poe") qui fut publié dans la Revue de Paris. On le voyant quelques fois en compagnie de Nerval et d'Edouard Ourliac.
Il s'y fit suivre là son courrier. Champfleury qui s'était séparé des "Buveurs d'eau" retrouvait néanmoins Murger qui s'était embourgeoisé après le succès de sa pièce aux Variétés. Un journaliste politique nommé Coquille y passait ses soirées avec une tasse de café qu'il commençait à boire à huit heures, et qu'il terminait vers onze heures environ. Il avait l'habitude d'écrire ses articles pour le journal Le Monde, (dont il était le directeur) au dos de faire-part de décès, ou bien de factures de fournisseurs. Flaubert*y situe une scène de "l'Education sentimentale"**
Devenu le lieu de rencontre au quartier Latin du cénacle parnassien, c'est là que Germain Nouveau eut le coup de foudre pour Rimbaud et le suivit aussitôt dans son voyage pour Londres, sans rien emporter, oubliant même de remettre à l’hôtel la clé de sa chambre. Il demanda à Richepin de récupérer ses manuscrits. *
"C'est au café Tabourey fréquenté par des peintres et écrivains que je suis assis avec des camarades lorsque soudain la porte s'ouvre et entre un jeune homme en criant une grossièreté banale, il va s'asseoir à une table, seul. Il a environ dix-neuf ans, un regard d'ange sur un visage joufflu sous des cheveux en broussaille, un corps long et fluet, de grands pieds, des mains rudes et rouges, c'est Arthur Rimbaud.
La gêne et le silence s'installent avec cette entrée plus que fracassante et je suis fasciné, je vais vers ce jeune homme, je me présente. Le lendemain, nous partons pour Londres où nous vécûmes une saison. Qui de nous deux quitta l'autre ? Je ne sais plus très bien mais ce que je sais, c'est que plus jamais je ne devais revoir Arthur." Germain Nouveau
Flaubert l'Education sentimentale :
** Frédéric avait déjà posé, au bord du guichet, un porte-cigares rempli.
« Prends donc ! Adieu, bon courage ! »
Dussardier se jeta sur les deux mains qui s’avançaient. Il les serrait frénétiquement, la voix entrecoupée par des sanglots.
« Comment ?... à moi ! à moi ! »
Les deux amis se dérobèrent à sa reconnaissance, sortirent, et allèrent déjeuner ensemble au café Tabourey, devant le Luxembourg.
Tout en séparant le beefsteak, Hussonnet apprit à son compagnon qu’il travaillait dans des journaux de modes et fabriquait des réclames pour l’Art industriel.
..............
A SUIVRE......
00:00 Publié dans CAFES ET RESTAURANTS | Tags : jules valles, balzac, barbey d'aurevilly, baudelaire, poulet-malassis | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
24/07/2007
BAUDELAIRE, MANET, MADAME PAUL MEURICE,LES FRERES CHARLES ET FRANCOIS HUGO,ROGEARD
PAR BERNARD VASSOR
22:40 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : BAUDELAIRE, MANET, MADAME PAUL MEURICE, LES FRERES CHARLES ET FRANCOIS HUGO, ROGEARD | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
27/06/2007
PAUL VERLAINE BIOGRAPHIE SOMMAIRE
PAR BERNARD VASSOR
12:20 Publié dans UN POETE AU CIMETIERE DES BATIGNOLES | Tags : BAUDELAIRE, CHABRIER, BANVILLE, EDMOND LEPELLETIER, NINIA DE VILLARD, NINA DE CALLIAS, RAOUL RIGAULT | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
25/06/2007
FELICIEN ROPS, LE VIRTUOSE, ami de Baudelaire et de Constantin Guys
PAR BERNARD VASSOR
23:20 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Tags : BAUDELAIRE, ROPS, CONSTANTIN GUYS, MANET, RAT MORT, HELENE VEDRINE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
16/06/2007
O-KEW MY George Sand et l'exposition Catlin
PAR BERNARD VASSOR
00:15 | Tags : O-KEWE MY, CATLIN, VATTEMARE, GEORGE SAND, BAUDELAIRE, VICTOR HUGO | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
12/06/2007
O.KEWE MY, FEMME SAUVAGE "PISSE D'OURS, CROISEE PETIT LOUP" AU CIMETIERE MONTMARTRE
PAR BERNARD VASSOR,
A la conservation du cimetière on l'inscrivit sous le nom de : Pisse d'Ours, l
C'est à la suite d'une question et d'un article que m'avait envoyé Arlette Choury, secrétaire des Amis de George Sand, que j'avais demandé au limier des cimetières Michel Olivès, de retrouver des traces de la sépulture de la jeune indienne. J'ai pu obtenir grâce à la gentillesse et le sérieux d'une dame à la conservation des photocopies d'actes. C'est le 28 février 1851 qu'une concession fut accordée à Nicholas Alexandre Marie Vattemare, demeurant 58 rue de Clichy. Nous ignorons encore à quelle date elle prit fin. Un recueil des dessins de Delacroix a été acheté il y a deux ans environ par le musée du Louvre. La suite figure sur l'album de "la quatrième expédition au cimetière Montmartre"
08:55 Publié dans CIMETIERE MONTMARTRE | Tags : sand, baudelaire, hugo, delacroix, vattemare, catlin, arlette choury | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
L'ENIGME DE LA SEPULTURE DE PRIVAT D'ANGLEMONT AU CIMETIERE MONTMARTRE ENFIN RESOLUE, OU PRESQUE !!!
PAR BERNARD VASSOR
06:55 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : BAUDELAIRE, MURGER, ALFRED DELVAU, SAINTE ROSE, GUADELOUPE, BALZAC, OULET MALASSIS | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
27/02/2007
le Grand Café de la Place Pigalle, autrement dit : LE RAT MORT
Par Bernard Vassor
Au n° 7 actuel de la place, un limonadier s’installait en 1835. Cet établissement édifié à l’angle de la rue Frochot et de la place, se nommait "le Grand Café de la Place Pigalle" mais les clients vont s’empresser de le baptiser "le Rat Mort" en raison de l’odeur pestilentielle qui empuantissait l’endroit, ce qui ne l’empêcha pas de devenir le rendez-vous de tout ce qui comptait de journalistes, écrivains, peintres et jolies dames esseulées. On pouvait aussi rencontrer tous les chiens du quartier, terriers, épagneuls, bichons havanais, lévriers, barbets, caniches, qui s’y livrent à des combats acharnés. A la jonction des deux demi-lunes qui avaient été tracées de part et d’autre en partant des guérites et qui était le passage des boeufs conduits à l’abattoir de l’avenue Trudaine.
Nous pouvons imaginer Baudelaire attendant de voir passer« Apolonie », attablé à la terrasse du café, noter sur une feuille volante cet hommage à Paris la Catin, qui figure dans l’exemplaire de Poulet-Malassis :
Hommage à Paris, vu du Haut Montmartre :
"Je t’aime, ô ma très belle ô ma charmante... Que de fois...
Tes débauches sans soif et tes aurores sans âme, Ton goût de l’infini,
Qui partout dans le mal lui-même se proclame,
Et tes feux d’artifice, éruptions de joie,
Qui font rire le ciel, muet et ténébreux.
O vous soyez témoins que j’ai fait mon devoir,
Comme un parfait chimiste et comme une âme sainte.
Car j’ai de chaque chose extrait la quintessence :
Tu m’a donné ta boue et j’en ai fait de l’or".
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12:35 Publié dans CAFES ET RESTAURANTS | Tags : SENLIS, Séraphine, Louis, Baudelaire, le Grand Café de la Place Pigalle, Apolonie, Sabatier | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
24/02/2007
LE CAFE RICHE
Par Bernard Vassor
Boulevard des Italiens à l'angle de la rue Le Peletier, numéros impairs
Fondé en 1785, par madame Riche, le restaurant fut agrandi en 1865. En consultant les archives, nous nous somes aperçu que cet établissement était devenu après le rachat par Bignon aîné, la propriété du patron des frères Verdier la Maison dorée....Le restaurant comptain quatre salons particuliers et quare cabinets. Balzac qui fréquentait l'endroitfait mention à plusieurs reprises de ce lieu. Dans l'édition "Furne" de "La Muse du département" Etienne Lousteau y conduit Dinah de la Baudraye :BALZAC_La_Muse_du_departement.pdf A deux pas du café Hardy (devenu Maison dorée en 1843), le café Riche était l'un des plus anciens du boulevard de Italiens. Vers la fin du XIX° siècle, Jean-Louis Forain réalisera des cartons pour servir au mosaïste Jeann-Dominique Facchina qui en fit des décors extérieurs, qutre panneaux sont conservés au musée Carnavalet. Le restaurant fut fermé dénitivement en 1916. La maison fut construite en 1773 pour Auguste-Hippolyte Salmon. Alfred Delvau, toujours lui nous dit : "Le Café Riche est une sorte de Café de Bade, panaché de cocotterie et de littérature. Il )plait et ne désemplit pas, dès quatre heures de l'après-midi, toute la rangée est au complet. Une heure plus tard, vous ne trouverez même pas un guérridon. Après dîner, des premiers beaux soirs du printemps, aux derniers de l'automne, on trouve la même foule pressée." .Aurélien Scholl, selon les frères Goncourt règnera sans partage sur le Café "Iche" comme on le nommait à l'époque. Dans "le Journal", (l'année de Madame Bovary et des Fleurs du Mal, c'est le 20 aoûtde cette année là qu'eut lieu le "procès des Fleurs du Mal" qui vit la condamnation à 300 francs d'amende et de la suppression de six pièces) :
octobre 1857
"Le Café Riche semble dans ce moment vouloir devenir le camp des littérateurs qui ont des gants (...) sous ce velours rouge, nul des voyous n'ose s'avanturer. Murger avec qui nous dinons, nous fait sa profession de foi, il renie la bohème et passe avec armes et bagages, aux hommes de lettres du monde. C'est le Mirabeau de la chose. C'est au fond du Café Riche, dans le salon qui donne sur la rue Le Peletier, que se tiennent de onze heures à minuit et demi, sortant du spectacle ou de leurs affaires, Saint-Victor, Huchard, About avec son masque simièsque de sourire faux, le nerveux Aubryet, dessinant sur les tables ou insultant les garçons, ou Scribe, Albéric Second, Fiorentino, Villemot, l'éditeur Lévy, Beauvoir, le dernier des ivrognes de la Régence, etc. (...) Baudelaire soupe à côté, sans cravate, le col nu, la tête rasée, en vraie toilette de guillotiné. Une seule recherche : de petites mains lavées, écurée, mégissées. La tête d'un fou, la voix nette comme une lamae. Une élocution pédantesque, vise au Saint-Just et l'attrape. Se défend assez obstinément et avec une certaine passion, d'avoir outragé les moeurs dans ses vers. (..)
Maupassant, dans Bel Ami, au chapitre V, madame de Marelle invite Georges Duroi au Café Riche. Maupassant nous donne une description détaillée de l'établissement : Bel_Ami_chapitre_V_.Cafe_Riche.pdf
Georges Courteline dans "Messieurs les ronds de cuir" :
(...)"son repas, et devant cette considération il avait imposé silence à ses scrupules. Le ministère pouvait attendre. Aussi bienétait-ce l' affaire d' une minute.Et il s' était attablé à la terrasse du café riche.Le malheur est qu' une fois là, le chapeau
ramené sur les yeux, le guéridon entre les genoux, Lahrier s' était trouvé bien. Il s' était senti envahi d' une grande lâcheté de tout
l' être, d' un besoin de se laisser vivre, tranquillement, sans une pensée, tombé à une
mollesse alanguie et bienheureuse de convalescent. Dans sa tasse emplie à ras-bords
un prisme s' était allumé, tandis que le flacon d' eau-de-vie projetait sur le glacis de la tôle
une tache imprécise et dansante, aux tons roux de topaze brûlée. Et vite, à sa jouissance
intime de lézard haletant au soleil dans l' angle échauffé d' un vieux mur, quelque
chose s' était venu mêler : une vague velléité de demeurer là jusqu' au soir à se
rafraîchir de bière claire en regardant passer les printanières ombrelles, la vision entr' aperçue
10:55 Publié dans CAFES ET RESTAURANTS | Tags : Baudelaire, Aurélien Scholl, Goncourt, Balzac, Delvau, Murger, Aubryet | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg