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05/02/2009

Mystères Galans des théâtres de Paris

par Bernard Vassor

Histoire d'un livre:

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"Personne n'a paroles morales,
comme qui a vie de débauché."
Anonyme
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Les articles sont de Georges-Marie-Dornevael, Charles Baudelaire, Privat d'Anglement, Fortuné Mesuré, et l'abbé Constant.
C'est à la suite d'un recueil d'articles publié par Auguste Legallois en 1844, "Les Mystères galans des théâtres de Paris" 0e994e34d1d8d595e2238edc8d296b32.jpgsous le nom factice de "Cazel éditeur", que la Grande Rachel fit un procès au directeur, éditeur gérant du Constitutionnel et du Courrier Français, qui avait fait l'annonce de ce livre dans les colonnes de ces journaux.
Charles Baudelaire qui avait collaboré à cet ouvrage, se défendit véhémentement d'avoir participé à la rédaction de l'ouvrage poursuivi dans une lettre du 4 mars 1844 adressée au baron Pichon.: "J'ai appris hier, que plusieurs personnes m'attribuaient sur l'affirmation du libraire Legallois quelques lignes d'un article inséré dans un livre publié par ce dernier (...)J'affirme que les allégations jointes à ce nom sont à ma connaissance complètement fausse (...)
Dans sa préface des "Mystères galans", Legallois ironise sur la plainte déposée parRachel : "Ah ! dans quel temps vivons-nous ! Il n'y a plus rien de sacré ! La vie privée n'est plus une chose sainte ! Malheur ! Malheur ! Malheur à celui qui a l'intention de lancer ce livre, il paiera pour les insolents qui l'ont osé écrire."(...) On astreint des hommes d'âge à venir écouter pendant deux grandes heures, les condoléances d'une ci-devant bohémienne, véritablement ingrate à l'endroit de l'éditeur des "Actrices célèbres". 
L'article incriminé, est intitulé "Histoire d'une guitare", il met en scène une jeune tragédienne pleine de talent, une guitare à moitié brisée, et un "brillant cavalier M. Napoléon III (n'oublions pas que nous sommes en 1844).
Pour les amateurs d'anagrammes, ce passage est signé :
Almire Gandonnière
Rue Richelieu.
Ce recueil comprend aussi un portrait d'une lorette : "Estelle de Kankan" véritable demi-mondaine avant l'heure, le prototype ayant été défini par Alexandre Dumas fils quelques années plus tard. L'article est signé du pseudonyme : G. vicomte de Woel