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25/06/2007

FELICIEN ROPS, LE VIRTUOSE, ami de Baudelaire et de Constantin Guys

PAR BERNARD VASSOR

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LA SOEUR DU PÂLE VOYOU AU RAT MORT 1879
Peintre graveur belge, né à Namur en 1833, mort à Essonnes en 1898. Dessinateur satirique en 1856, il connait un certain succès à Paris en 1862 en exposant chez Cadart et Luce rue de Richelieu. C'est lui qui illustra "Les épaves",  pièces condamnées des Fleurs du Mal. Baudelaire écrit à Manet de chez Rops à Namur : "Rops vous aime, Rops a compris ce que vaut votre intelligence; Rops est le seul véritable artiste dans le sens où je l'entend moi et moi seul le mot artiste que j'ai trouvé en Belgique" 
Rops était auprès de Baudelaire dans l'église Saint-Loup de Namur, lorsque celui-ci eut l'attaque d'hémiplégie qui le rendit aphasique jusqu'à sa mort. Rops s'installa à Paris en 1876 où il s'imposa comme aquafortiste virtuose où ses oeuvres polissonnes connaissent un grand succès. Peintre proche d'Eugène Boudin, il se rapprocha des impressionnistes.
Un superbe ouvrage d'Hélène Védrine, maître de conférences à l'université de Mulhouse : Félicien Rops, le cabinet de curiosités, Caprices et fantaisie en marge d'estampes Somogy, éditions d'art 2003.
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23/02/2007

LE CAFE GENIN, "LE TEMPLE DE L'HUMANITE"

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LE CAFE GENIN, RUE VAVIN
Par Bernard Vassor
Jean-Didier Wagneur, dans un article intitulé "Paris-Journaliste" mentionne:
"Le Café Génin, outre le fait qu'il était le quartier général des collaborateurs de "L'Original", avait la particularité d'avoir ses murs entièrement décorés par des artistes. Surnommé "Le Musée Génin", il offrait entre autres, une représentation archétypale de "la vie de café" de la Bohème"
Au comptoir, Nina Lassave qui aurait été la maitresse de Fieschi, "une femme jaunâtre, huileuse et borgne"
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C'était à l'origine qu'une baraque en planches, avec des chaises et des tables dépareillées. On dit qu'il fut le premier à posséder un percolateur à Paris. Jules Vallès qui fréquenta l'endroit, témoigne dans "La Rue", Achile Faure éditeur, Paris 1866 :VALLES_LA_RUE_EXTRAIT_rue_des_Cordiers_et_Cafe_Genin.pdf.
Alfred Delvau : "On allume un punch,, on boit, on coquette, on chante, on roucoule, et l'on commence à faire all'amore" (...)
"Après Génin dans son cabinet,, ce sont ses quatre murs....tout un musée ! Il y a cinq ans, ils étaient blancs; aujourd'hui, ils sont littéralement couverts de décorations (...) Ici est le portrait de Génin, orné du cigare, de la calotte, du gilet du sourire et du calembour que vous savez, Là est le museau de son chien; du César, du grand César, du vrai...Bien d'autres oeuvres ou d'esquisses ornent ces murs. On raconte que Courbet et Rops fréquentaient l'endroit."