31/10/2008
Un atelier féminin à la fin du XIX° siècle
PAR BERNARD VASSOR
Académie Julian 51 rue Vivienne
Jusqu'à la fin du dix neuvième siècle, les femmes n'avaient pas accès à l'école des Beaux-Arts. Deux ateliers acceptaient de recevoir des femmes : l'Académie Colarossi, située au 10 rue de la Grande Chaumière, et l'Académie Julian pour les femmes au premier étage du 51 rue Vivienne. C'est la femme de Rodolphe Julian, Amélie Beaury Saurel qui en avait pris la direction. Les tarifs pour les femmes étaient le double de celui des hommes qui occupaient eux, le rez-de chaussée.
Louise Breslau : Les deux amies
Parmi les femmes artistes, Marie Bashkircheff, qui dressa dans son journal un portrait acide de la directrice de l'école, et Louise Catherine Breslau, d'origine allemande, arrivée à Paris après avoir vécu en Suisse. Malade, souffrant de difficulté respiratoires, elle passait le plus clair de son temps alitée. Heureusement pour elle, elle eut une amie peintre de l'Académie Madeleine Zillhardt, avec qui elle vécut pendant quarante ans qui lui apporta un peu de réconfort. Elle eut aussi a subir les critiques et la jalousie de notre amie russe Marie Bashkircheff, malade elle aussi qui ne vivra que 25 ans. Complètement oubliée après sa mort, il semble que Louise Breslau connaisse aujourd'hui un regain d'intérêt.
00:03 Publié dans LES FEMINISTES | Tags : louise breslau, amélie beaury saurel, marie bashkircheff | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
Commentaires
Félicitations! Votre blog est excellent. En particulier, j'ai aimé cet article, en rapport avec mes recherches sur les personnages féminins chez Maupassant, que vous pouvez lire (en espagnol) ici:
http://maupassantysuobra.blogspot.com.es/
Cordialement
Juan M. Sánchez
Écrit par : Juan M. Sánchez | 29/08/2014
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