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16/07/2010

Exposition vente de tableaux de van Gogh, et de nombreux peintres impressionnistes avant déménagement

Par Bernard Vassor

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Au mois de juin 1891, Julien Tanguy est contraint de quitter sa boutique du 14 rue Clauzel, pour s'installer au 9 de la même rue. Les tableaux de Vincent van Gogh, mort l'année précédente appartenaient à Johanna Bonger la vezuve de Théo, disparu lui aussi six mois auparavant.

 

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Comme nous pouvons le constater, le nom de Cézanne n'était pas très familier aux critiques de l'époque, encore moins celui d'Achile Empéraire, dont le portrait, mentionné dans l'article, est aujourd'hui au musée D'Orsay. Dans une lettre de Cézanne à Zola, le peintre d'Aix signale la avoir vu son ami Achile Empéraire venu dans la boutique du père Tanguy, pour lui demander une avance.

11/08/2008

FELIX-ARMAND JOBBE-DUVAL

PAR BERNARD VASSOR

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"Les Hommes d'Aujourd'hui", fondé par Félicien Champsaur.
Attendez la suite avant de savoir pourquoi, un peintre plutôt "académique" trouve place sur le blog du Père Tanguy !
Félix Armand Jobbé-Duval(1821-1889, élève de Delaroche. Républicain convaincu, il entra en politique dès son arrivée à Paris. Il se trouva mêmé à l'affaire de la rue Saint-Denis provoquée par Barbès et Blanqui. Il prit part activement à la révolution de 1848, le 14 février, il était sur les barricades de la rue Rambuteau. C'est lui, qui sur les instructions de Lamoricière donna au Panthéon l'ordre aux troupes de rentrer dans leurs casernes.
La notice des Hommes d'Aujourd'hui" signale "qu'il remisa alors son fusil pour reprendre ses pinceaux".
Pas pour très longtemps, le coup d'Etat de décembre 1851, lui fit reprendre les armes avec ses camarades de l'atelier de la rue Saint-Lazare. Les troupes du prince devenu empereur eurent raison du petit nombre de rebelles.
Jobbé-Duval se retira encore provisoirement de la vie politique, pour y revenir à la fin de l'Empire où Corbon, le maire  du XV° arrondissement l'appela pour le seconder dansl'organisation de la Garde nationale de sa circonscription. Il fut élu premier adjoint au maire du XV°.
Le 18 mars 1871, il lutta contre le Comité Central de la Garde nationale et fit front avec la mairie du deuxième ( et les partisans de l'Ordre) arrondissement pour empêcher les élections. Puis après l'attaque de cette mairie, il consentit avec l'accord de Thiers, aux élections qui élirent les membres de la Commune de Paris. Membre de la Ligue des Droits de Paris, il fut du nombre des conciliateurs qui ne firent que faire gagner du temps à l'offensive versaillaise.
Du nombre de ceux qui au sein de la Commission administrative des Beaux-Arts de la Ville de Paris qui firent adopter au concours la reconstruction de l'Hôtel de Ville en 1874.
Son oeuvre est surtout représentée dans des églises, La Trinité, les plafonds de la cathédrale de Rennes, l'Hôtel de Ville de Paris. Il a également illustré les oeuvres de la comtesse de Ségur...
D'après Emile Bernard, ce serait lui qui aurait conseillé à Gauguin de se rendre à Pont-Aven pour peindre et recommandé la pension Le Gloanec
Emile Bernard raconte aussi (ce qui est faux) queJobbé-Duval, franc-maçon, serait intervenu pour faire libérer le père Tanguy emprisonné sur un ponton à Brest pour fait d'insurection armée. Le père Tanguy était pendant le siège de Paris et la Commune de Paris, garde au soixante-quatrième bataillon à Montmartre à l'emplacement actuel approximatif de la basilique. Ce qui fait que depuis cent ans, tous les historiens répètent la même scie !
J'ai dans un ouvrage sur la Commune de Paris fait publier un document faisant partie d'un dossier du Conseil de Guerre qui démontre que Julien Tanguy a effectué la totalité de sa peine, d'une part. D'autre part, Jobbé-Duval n'eut son tablier de Maçon*, dans une loge alsacienne qu'en 1873, c'est à dire bien après la condamnation dudit Julien Tanguy. 
Source :
Archives du Grand Orient de France, et d'André Combes historien de la Franc-Maçonnerie AU XIX ème siècle

18/10/2007

KENICHI KOJIMA

PAR BERNARD VASSOR

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Né en 1881, Kenishi Kojima avait été envoyé en France vers 1900 par sa famille pour parfaire son éducation.
Il était soutenu par un milliardaire du sud du Japon  Mogasaburo Keisaburo Ohara qui le chargea de lui constituer une collection d'oeuvres modernes. Sur les conseils d'Aman-Jan, il achète des oeuvres  de Maurice Denis, Jean Desvallières, Paul Sérusier, Puvis, Forain etc....
Magasaburo Ohara organise une exposition à Kurashiki qui obtient un tel succès que Kojima est renvoyé en France pour augmenter sa collection qui va s'enrichir d'oeuvres de Valloton, Raffaelli, Modigliani, Gauguin, et "les falaises d'Etretat" de Matisse, Un autre érudit fortuné japonais monsieur Matsuka par l'intermédiaire de sa nièce peintre elle-même, madame Kuroki qui vit à Paris, va lui aussi lui fournir une importante collection.
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Madame KUROKI
En 1889, . Keisaburo Ohara (1880-1943)  a ouvert un important centre de textiles dans cette ville. En 1920, il a créé « le musée d'art Ohara"  avec des oeuvres de Degas, Monet, Cézanne, Picasso, Matisse, Rodin, Renoir, Toulouse-Lautrec, Camille Pissarro etc. Le musée aujourd’hui est ouvert de 9h à 17 heures. Comme tous les autres musées de la ville, il est fermé le lundi

16/10/2007

HENRY MORET UN PEINTRE "RÉVOLUTIONNAIRE PAISIBLE"

PAR BERNARD VASSOR

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(1856-1913) Élève de Jean-Léon Gérôme à l'école des beaux-Arts. A Pont-Aven, il est lié à Laval, Jourdan, Chamaillard, Émile Bernard et Gauguin. Il ne participa pas cependant à l'exposition au Café Volponi en 1889. Sa manière se modifie et il adopte les principes synthétistes. Vincent Van Gogh le classait dans le nombre des artistes pouvant venir à Arles dans son "phalanstère"..C'est Émile Bernard qui le qualifie de "révolutionnaire paisible et sincère, fort sérieux, assidu et silencieux". Sa palette est très caractéristique par l'association des couleurs éclatantes : orange, vert, rose et jaune. Il fréquente le Pouldu et Belle-Ile-en-mer. Il est sous contrat avec Durand-Ruel en 1900 qui l'incite  à voyager en Hollande pour diversifier son oeuvre. Son style se rapproche de celui de son Maxime Maufra, et l'on parle à l'époque d'une similitude avec le style de Claude Monet.

 

02/09/2007

Congrès international en présence de MARIO VARGAS LLOSA

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Marie-Madeleine Gladieu me communique l'annonce du congrès international
qu'elle organise à Reims du 17 au 20 septembre 2007 en présence d'un des plus grands écrivains de ce siècle.
Marie-Madeleine Gladieu est certainement la plus qualifiée pour mener à bien cette entreprise. Elle a, de longue date consacré des études à notre écrivain péruvien préféré, biographe de Flora Tristan et de son petit-fils Gauguin, auteur d'innombrables romans, et... nobélisable, du moins je l'espère. 

REIMS 17 - 20 septembre 2007

Université de REIMS,

Champagne-Ardenne

Maison des Comtes de Champagne et Maison de la Recherche Campus Croix-Rouge

en présence de

MARIO VARGAS LLOSA

AMORES, UTOPIAS, INFIERNOS

Contact : CIRLLLEP Bâtiment Recherche Campus Croix-Rouge 57, Rue Pierre Taittinger 51096 REIMS

Tél : 03 26 91 36 19 - Fax : 03 26 91 37 78

Aspects scientifiques : Professeur Marie-Madeleine GLADIEU

mail : mm.gladieu@univ-reims.fr

Aspects administratifs : Patricia OUDINET

mail : patricia.oudinet@univ-reims.fr

Affiche : affiche VARGAS 05.pdf

Programme complet : programme VARGAS 05.pdf

Nous demandons à notre correspondant à Reims Alain Pouillart le distingué rimbaldien, laviardesque, de nous faire un compte-rendu détaillé, et de boire à notre santé dans les caves Champagne Taittinger !!! 

06/05/2007

LE BAL, RESTAURANT ECONOMIQUE, LE SALON D'EXPOSITION DU "CHALET", 43 AVENUE DE CLICHY

Par Bernard Vassor 

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ANQUETIN LE BAL DU CHALET
Malgré son existence éphémère, ce lieu fut qiand même très important pour les jeunes rapins en quête d'un lieu d'exposition. C'est Vincent van Gogh, organisateur dans l'âme qui avait prévu de faire figurer une exposition où seraient présent tous ses amis, rencontrés chez Cormon, rue Constance, ou bien dans la boutique du père Tanguy. C'est dans une voiture à bras, empruntée sans doute au marchand de couleurs de la rue Clauzel, que Vincent apporta une centaine de toiles dans ce vaste restaurant avec plusieurs billards, et une salle de bal à l'arrière du côté de la rue Hélène. La façade sur le 43 avenue de Clichy consistait en deux vastes baies vitrées. Les peintres ainsi exposés étaient ceux qui ont figuré Chez Volponi, lors de l'Exposition universelle de 1889 : Gauguin, Bernard (Némo) Anquetin, Signac, Angrand (qui refusa à Vincent d'échanger une de ses toiles contre une autre de Van Gogh !)
Cet endroit, qui changeait de propriétaire tous les deux ans, les annuaires de l'époque en font foi, fut d'abord un"restaurant économique". A l'époque de l'exposition c'est un nommé Legrand qui en était le propriétaire.
J'ai retrouvé un article du moment signé Georges Grison (1841-1928), une sorte d'Afred Delvau fin de siècle qui a donné , concernannt "le Châlet" l l'article suivant :
"Le Châlet : Arrêtons-nous ici ! Construit dans un terrain 43 avenue de Clichy et 2 rue Hélène, ce bal doit à sa construction spéciale des allures tout aristocratiques. On s'y bat natuerellement, un peu parcqu'on ne saurait s'amuser sans ça, mais d'ordinaire, quand on a une querelle à videron va se "cogner" dans la rue afin de ne pas effrayer les dames.
On nous a montré au Châlet, une pauvre fille qui depuis quatre ans*, y vient tous les soirs pour y chercher son amant qui a été tué dans une rixe. Elle est folle depuis ce temps là, mais sa folie est inofensive et douce. Quand on l'invite à danser, :-- Oh ! non répond-elle avec effroi...il est jaloux, très jaloux."
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C'est au dos de ce menu que Vincent a dessiné le portrait du Père Tanguy 
 
* A notre connaissance, le bal du Châlet n'a pas eu plus de eux ans d'existence.

19/03/2007

MARIE JADE, (Gabrielle Vien), ARMAND SEGUIN

Par Bernard Vassor

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Marie Jade (1873-1907) de son véritable nom Gabrielle Vien, était la fille de la compagne de Charles Morice co-auteur avec Gauguin de Noa-Noa.
Son portrait Signé par Armand Seguin est resté inachévé. Il est au musée d'Orsay et son histoire mérite d'être racontée :
En 1893-1894, Morice conduisit Marie Jade et sa mère à l'atelier de Seguin 54 rue Lepic (c'était aussi l'adresse de Théo et Vincent Van Gogh 4 ans auparavant) pendant que sa mère jouait du piano, Marie assise sur un canapé, un bouquet de chrisanthèmes dans une coupe posait pour Armand Seguin. Cest alors que Gauguin entra dans l'atelier. Il regarda le travail de son élève il murmura :"Non, non, ça ne va pas......" puis, lui prenant la palette et le pinceau des mains, il ouvrit du bout de son pinceau, une fenêtre à droite du petit modèle, derrière laquelle il mit un paysage, afin de donner  de l'air à la petite fille blonde et triste assise toute raide sur le bord du canapé....
Seguin ne reprit jamais cette étude. Le tableau a été acquis par le musée du Luxembourg en 1929 et est actuellement au musée d'Orsay.
Marie-Jade est considérée comme "esprit original, précurseur du surréalisme et du théâtre moderne"
Henri Masson, Armand Seguin, La vie errante, L'oeuvre insolite.Brest 1995