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11/06/2007

JEAN-JACQUES HENNER UNE EXPOSITION AU MUSEE DE LA VIE ROMANTIQUE

PAR BERNARD VASSOR

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AU 16 RUE CHAPTAL DU 26 JUIN 2007 AU 13 JANVIER 2008 
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Jean-Jacques Henner, né à Bernwiller, Alsace, en 1829, mort à Paris en 1905. IL était d'une famille paysanne alsacienne. Il fut l'un des rares artistes officiels favorables à l'impressionnisme. Il fréquentait assidument le Guerbois, le salon des Charpentier où il rencontrait Renoir. Après l'annexion de l'Alsace, il choisit la nationalité française (il conservera toute sa vie un délicieux accent alsacien) 
 

 

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PRISON DE FEMMES SAINT-LAZARE SUITE...

PAR BERNARD VASSOR

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GRAFFITIS DANS UNE CELLULE DE LA PRISON POUR FEMMES
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"LA PORTERIE"  
 

         

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ANCIENNE FACADE DE L'EGLISE SAINT-LAURENT

PAR BERNARD VASSOR
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Façade disparue en 1863 
En raison du percement du boulevard de Strasbourg et du boulevard Magenta, en 1852, Haussmann confia (pour réaliser l'alignement sur le boulevard de Strasbourg,) à l'architecte Constant-Dufieux la "rénovation" de la façade qui n'en avait nul besoin, pour en faire un pastiche néo-gothique avec une flèche en plomb qui manque totalement d'originalité pour respecter la mode de l'unité de style...
L'église qui avait été fondée au VIème siècle, elle subit au cours des siècles de nombreuses reconstructions et modifications diverses. La façade que nous voyons sur cette photographie fut construite au XVIIème, la première pierre fut posée en 1621. Elle est dans le style clasique "à l'italienne", comme celle de la Sorbonne.

THEATRE DE L'AMBIGU COMIQUE 2 BOULEVARD SAINT-MARTIN

PAR BERNARD VASSOR
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SITUE A L'ANGLE DU BOULEVARD SAINT-MARTIN ET DE LA RUE DE BONDY (René Boulanger) 
Il faut remonter au temps de la foire Saint-Germain pour situer les débuts de ce théâtre avant qu'il ne se soit transporté boulevard du Temple. C'est là que Fréderic Lemaitre interpréta Robert Macaire dans l'Auberge des Adrets en 1823. Le théâtre fut incendié en 1827 et aussitôt reconstruit entre 1828 et 1829 par Hittorff et Lecointe. Fréderic Lemaitre en devint le directeur artistique. Malgré de nombreuses protestations, la spéculation immobilière a gagné une fois de plus, et fait raser ce véritable monument historique il y a peu de temps, c'était en 1966....l 
 Il y avait des représentations tous les soirs, on représentait des drames, mélodrames, fééries et vaudevilles. Nombre de places : 1900. Les prix d'entrée en 1850, variaient de cinquante centimes pour la quatrième galerie, à six francs pour l'avant-scène du rez-de-chaussée, et les premières loges à salon de face. 

PLACE DES VICTOIRES, Partie disparue

PAR BERNARD VASSOR
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PHOTOGRAPHIE ANONYME AUX ALENTOURS DE 1855 
Nous voyons qu'il y a un appartement à louer au premier étage. On a commencé à défigurer cette place qui à l'origine était ovale.... 
 

RUE DE LA TIXANDERIE MAISON DE SCARON, PARIS DEMOLI

PAR BERNARD VASSOR

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PAR MARTIAL POTEMON 
Cette rue commençait rue Jean-Pain-Mollet et Jean-de-l'Epine, se terminait rues Renaud-le Fèvre et du Pourtour.
Cette rue a été entièrement bâtie sous le règne de Louis-le-Jeune. Le début de la rue s'appelait la rue de la Vieille-oreille. Son nom lui vient de nombreux tisserands qui y étaient installés. Située près de la rue Lobau, où il y avait une maison qui reçut parfois la visite du grand Turenne, du peintre Mignard, de Madame de Sévigné et de Ninon de l'Enclos, c'était la maison de Scaron  
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Sur le plan de Bâle, elle figure sous le nom de rue de TISARRANDERIE 
 

10/06/2007

LE SUPPLICE DE LA LESCOMBAT, EMPOISONNEUSE

PAR BERNARD VASSOR 

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LA LESCOMBAT 
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LA CONDUITE EN PLACE DE  GREVE

 Cette punition était en général réservée aux maquerelles, que l'on faisait monter sur un âne à rebours et traverser la ville en 1755 jusqu'en place de Grève, sous les huées des braves gens, toujours très friands de ces spectacles d'humiliation,(et cela, à toutes les époques). Madame Lescombat avait fait assassiner son mari par son amant l'architecte Mongeot.  Celui-ci fut condamné à être rompu vif. Le tombereau qui le conduisit sur le lieu du supplice à la Croix Rouge, mit une heure et demie à passer le pont Saint Michel, la rue Saint-André-des-Arcs, la rue de Bussy, et la rue du Four-Saint-Germain. L'exécuteur des hautes oeuvres s'étant foulé le bras, c'est son assistant "La Blancheur " qui fut chargé  d'étendre sur la roue le condamné. Par malheur, ce qui fit murmurer la foule, les cordes qui devaient lier ses mains et ses pieds étaient trop courtes. Il fallut donc aller à Saint-Germain-des-Prés pour en chercher d'autres. L'office terminé, le cadavre déchiqeté resta sur place pendant deux jours. C'est une violente chute de neige qui abrégea lre spectacle offert à la multitude. Sur la place, il y avait un cabaret à l'enseigne de LA Croix-Rouge  qui fit tant de bonnes affaires, qu'à bout de réserve de vin il donna une boisson si frelatée que la police lui en dressa un procès. Le hasard fit que lors de sa reconduite en prison la Lescombat traversant la place de la Croix-Rouge, vit le Corps de Mongeot, elle s'écria : "Ils lui ont mis la tête à ses pieds !"

Deux mois plus tard, Blanche Lescombat par arrêt du parlement après avoir subi la question ordinaire et extraordinaire fut conduite en place de grève comme une maquerelle, et pendue haut et court.  

La MORT DE LESCOMBAT, Trag. en 3 Ac. imprimée au commencement du mois d'Octob. 1755. Toute la France a été informée des aventures de la Lescombat, convaincue d'avoir participé à l'assassinat de son mari, & dont le supplice a fait l'objet de la curiosité & des entretiens de tout Paris.   


RUE DE LA BUCHERIE, RUE DE l'HOTEL COLBERT, un petit bonheur postume pour Nicholas Edmée Restif de la Bretonne !

PAR BERNARD VASSOR

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Un petit bonheur posthume pour notre ami, à Balzac et moi, "le Spectateur nocturne" qui a vécu ses dernière minutes près de ce lupanar au 16 actuel de la rue de la Bucherie. La curieuse maison "au gros numéro"* que nous voyons sur cette photo, a certainement ouvert ses portes dans cette très ancienne maison, vers la moitié du XIX ème siècle au temps de Balzac.

*Je rappelle que les maisons close sur ordre de la préfecture de Police, devaient être marquées de gros numéros, pour les distinguer des maisons bourgeoises.  

UNE BROCHURE D'ALAIN POUILLART CONCERNAT ACHILLE LAVIARDE

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Soignez votre introduction et votre conclusion,
le reste les gens n'écoutent pas 
Proverbe jésuite. 
Notre ami Alain Pouillart, historiographe conférencier de Rimbaud, Verlaine et des personalités rémoises de premier plan comme Achille Laviarde
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A gauche, le drapeau de la Patagonie 
A droite, ce ne sont pas les portraits de Marx et Engels qui sont derrière le conférencier. 
Cette brochure présente le texte de la conférence donnée le 12 novembre 2005 sur ce noceur, aventurier, inventeur, qui s'auto proclama roi de Reims, puis après des rencontres diverses, il succéda à Antoine Orlie Tounens, roi de Patagonie et d'Auricanie.
Tirée à 99 exemplaires numérotés, cette brochure est vendue (6 euros + le port) chez l'auteur :
ALAIN POUILLART
13 RUE DE CHALLERANGE
515000 TAISSY 
n° de tél: 03 26 82 21 14.
Le prix de vente de sa brochure est de 6€ majorés de 2.80 pour les frais d'envoi

Dédiée à la mémoire de notre amie JACQUELINE DUVAUDIER  secrétaire des amis de Rimbaud

08/06/2007

UN SPECTACLE DE NOS AMIS D'ATELIER PORTE-SOLEIL

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ATELIER PORTE SOLEIL

57 rue des Vinaigriers  - 75010 Paris

M. Gare de l Est ou J. Bonsergent 

 

Samedi 9 juin

à 20h.00

CONCERT :

HORIZONS INTERIEURS

musique des ombres et des lumières

 

vaisseaux de cristal, wara

didgeridoos de cristal et de bois

 

Tarif : 12 E. (TR 8 E.)

renseignements : 01 46 74 62 48

 

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TROISIEME CONGRES DE LA SOCIETE D'ETUDES ROMANTIQUES ET DIX-NEUVIEMISTE

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A suivre..... 

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SUR LES PAS DE CASANOVA, SUITE : LOUISON MURPHY, dite "SIRETTE"

PAR BERNARD VASSOR

Il existe plusieurs versions de l'histoire de la jeune maîtresse de Louis XV, la première est celle de Casanova

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Mlle O-MURPHY, attribué à Fraçois Boucher
Casanova, dans ses mémoires, raconte qu'en 1752, il se trouvait à Paris. Grâce à ses relations avec les Baletti, qui habitaient rue des Deux-Portes (rue Dussoubs) il fréquenta le grand monde. Au cours d'une rencontre, il avait sympatisé avec un auteur dramatique Claude-Pierre Patu, qui avait le mérite de connnaître tout Paris "depuis les salons jusqu'aux bouges". Selon la version de Casanova, au cours de la foire Saint-Laurent, Patu lui proposa de partager son repas "avec une actrice flamande". Giaccomo fut invité à passer la nuit chez la belle actrice sur un canapé. la Morphi avait une petite soeur d'environ treize ans prénommée Hélène qui lui proposa moyennant un écu de lui céder son lit. Compte tenu de l'état de la paillase, Casnova refuse, mais lui propose, si elle se déshabille de lui donner l'écu qu'elle réclamait. Casanova raconte ;
"Je veux te voir dans cet état.
-Mais vous ne me ferez rien ?
-Pas la moindre cvhose."
"Elle se met sur sa pauvre paillasse, ou elle se couvre avec un vieux rideau, mais je voulais la voir enn entier. En riant, elle prend toutes les positions que je lui demande, et je suis forcé d'admirer tout le charme de ce beau corps jeune"
Le lendemain Casanova raconta sa découverte à son ami et complice Patu. Puis il demanda "à un peintre allemand"de la peindre dans une position, couchée sur le ventre s'apputant des bras et du sein sur un oreiller, couchée sur le ventre, la tête tournée comme si elle avait été couchée aux trois-quarts sur le dos. "Plus tard, je vis le portrait d'un hermaphrodite à Londres; il doit être de Corrège. Je fus ravi de ce portrait; il était parlant et j'y inscrivitdesoous O-Murphy, mot qi n'est pas homérique mais qui n'en est pas moins grec et qui veut dire belle" (..) Mon ami Patu eut envie d'en avoir une copie, et ce fut le même peintre qui fut chargé de la faire. Mais ce peintre, ayant été appelé à Versailles, y montra cette charmante peinture et monsieur de Saint Quentin la trouva si belle qu'il n'eut rien de plus pressé que de la montrer au roi. Sa Majesté très chretienne voulut s'assure que le peintre avait copié avec fidélité; et que l'original était aussi beau que la copie. Il demanda si l'original pouvait être conduit à Versailles. Casanova, sollicité, se chargea de convaincre la soeur, et après les avoir habillées convenablement elles partirent avec le peintre pour faire l'expérience. Les deux jeunes femmes furent conduites dans un pavillon du parc. Une demi-heure plus tard, le roi entra seul dans le pavillon, après s'être enthousiasmé de la ressamblance, prit la petiite sur ses genoux, et s'étant assuré de sa royale main que le fruit n'avait pas encore été cueilli, il lui donna un baiser. Le roi sortit, mit la petite dans un appartement entre les mains d'une femme, fit raccompagnela soeur aînée, et lui fit remettre mille louis le lendemain.
(...) Il la mit dans un appartement de son parc-aux-cerfs, où personne ne pouvait aller, excepté les dames présentées à la cour. Au bout d'un an, la petite accoucha d'un fils qui alla comme tant d'autres on ne sait où; car aussi longtemps que vécut la reine Marie, on ne sut jamais où passèrent les enfants naturels de Louis XV"
O-Murphy fut disgracié au bout de trois ans; mais le roi en la renvoyant, lui fit donner quatre cent mille frrancs qu'elle porta en dot à un officier breton" 
Une autre version plus proche de la réalité, Casanova ayant modifié de nombreux détails qu'il faut rectifier :
La Morphi, était en réalité une jeune actrice de l'Opéra comique Victoire Morphy. Les soeurs Morphy n'étaient pas grecques, elles étaient cinq soeurs Marguerite, Brigitte, Madeleins, Victoire et Louison (Marie-Louise) que Casano appeleit Hélène pour faire croire à sa nationalité. Le père était d'origine irlandaise. La famille habitait rue des Deux Portes Saint-Sauveur (rue Dussoub),* juste en face du domicile des Baletti, amis De Jacques Casnova. La petite quand Casanova l'a rencontrée n'avait pas treize, mais quinze ans. Elle était employée comme trotin chez une couturière de la rue Coquillère chez mademiselle Fleuret qui comme toutes les femmes de son état, joignait à son commerce, celui de pourvoir certains plaisirs à sa riche clientèle 
A SUIVRE............
C'est dans cette rue, à l'angle de la rue Saint-Sauveur que sévissait la célèbre Gourdan....

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07/06/2007

GUSTAVE COQUIOT

PAR BERNARD VASSOR

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 PICASSO
  Collectionneur, critique d'art, écrivain, historiographe (1865-1926)
Il fut parmi les premiers à reconnaitre Vincent Van Gogh : COQUIOT_GUSTAVE_VAN_GOGH.pdf . Il a été le secrétaire de Rodin, il accompagna tous les novateurs de Renoir, Ziem, Gustave Moreau,  Henner Carrière Rops, Bonnat, Matisse, Utrillo, jusqu'à Pablo Picasso : coquiot_cubistes_futuristes_extrait_picasso.pdf.
IL a préfacé JeanLorrain, fait des biographies de Huysmans, Rodin, Renoir, Seurat. 
A SUIVRE......... 
 

 

05/06/2007

JEAN LORRAIN, LA MAISON PHILIBERT

NOELLE BENHAMOU 

 LES EDITIONS DU BOUCHER

LA MAISON PHILIBERT

Une édition éditée et préfacée par Noëlle Benhamou 

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Illustration de l'édition originale par George Bottini 
Enfin ! disponible sur internet, le roman de Jean Lorrain, avec un glossaire et une préface par Noëlle Benhamou . 
A SUIVRE 

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OCTAVE MIRBEAU ET LE PERE TANGUY

PAR BERNARD VASSOR

SOCIETE OCTAVE MIRBEAU 

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Jean-François Nivet et Pierre Michel, librairie Séguier, Paris 1990.
-- Ah ! le pauvre Vincent ! Quel Malheur, monsieur Mirbeau ! Quel grand malheur ! Un pareil génie ! Et si bon garçon ! Tenez, je vais encore vous montrer ses chefs d'oeuvres ! Car, il n'y a pas à dire , n'est-ce pas ? Ce sont des chefs d'oeuvres !
 
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 ExtErait  PDF; MIRBEAU_Des_Artistes_extrait_père_Tanguy_Flamarion_1899.p...

L’Écho de Paris, 31 mars 1891 :

Dans une foule de tableaux mêlés les uns aux autres, l’œil d’un seul clin, sûrement reconnaît ceux de Vincent Van Gogh, disparu trop tôt(…) Van Gogh garde toujours ses admirables qualités de peintre et une noblesse qui émeut, et une grandeur tragique qui épouvante ».

medium_mirbeau_les_iris_05_vincent.jpgPeu après, il demande au père Tanguy d’aller toucher de sa part chez l’éditeur Charpentier 600 francs et de lui livrer les Iris et Les Tournesols (lettre extraits cités par Francis Jourdain).

Pour éviter qu’Alice, sa pingre de femme, ne lui en fasse grief, Octave Mirbeau demande à Tanguy de lui envoyer une lettre expliquant que ces toiles lui sont offertes en remerciement des articles qu’il a fait et de la « bonne campagne qu’il a toujours menée  en faveur du peintre de talent incompris et malheureux ».

A suivre 

23:00 Publié dans Les écrivains | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

04/06/2007

PAUL SERUSIER LA NABI A LA BARBE RUTILANTE

PAR BERNARD VASSOR

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VERS 1890 
Né à Paris en 1864, mort à Morlaix en 1927. Elève de Mallarmé au lycée Condorcet, Sérusier est le fils du directeur de la parfumerie Houbigan. Il fait des études d'arabe, d'hébreu, de latin et de philosophie. A "l'Académie Jullian", il rencontre Maurice Denis"le Nabi aux belles icônes", Paul Ranson, Pierre Bonnard "le Japonard", Ibels "le Nabi journaliste" puis Verkade, "le Nabi obéliscal" en raison de sa grande taille. Après la constitution du groupe, les Nabi se réunissai
.ent dans un petit restaurant du passage Brady, qu'ils vont baptiser "L'os à moelle" non pas pour le pot-au-feu qui était servi au menu, mais en raison de la clé des toilettes qui manquait souvent, et était attachée à un os de boeuf évidé.... C'est dans la boutique du père Tanguy où ils se rencontraient souvent, il découvrirent avec stupeur des toiles de Cézanne qui étaient entreposée dans le seul lieu visible : au 14 rue Clauzel.  
C'est bien sûr, l'influence de Gauguin qui régnait sans partage sur l'école de Pont-Aven. L'exposition impressionniste et "synthétiste" au café Volponi organisée par Emile Bernard, va être une révélation pour les jeunes amis.
.................A suivre............ 

 

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03/06/2007

EXPOSITION ADOLPHE GUMERY

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LA PETITE FILLE DU PEINTRE DEVANT SON PORTRAIT...
IL Y A UN CERTAIN TEMPS 
EXPOSITION DU 1er AU 23 JUIN 2007 
 
GALERIE AMICORUM
19 PASSAGE VERDEAU
75009 PARIS
Tel : 01 48 01 02 41 
Peintre, il fit le portrait d'Emile Zola et illustra l'édition originale de Germinal .
L'oeuvre de Gumery est présente au musées Carnavalet, Orsay, Maison de Balzac, de Bordeaux, Brest et Pont-Aven.
Notre amie Viviane présente sur le tableau est également la petite fille de Georges Izambard,  professeur de rhétorique de Rimbaud... quelle hérédité !
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LES DEUX MAGOTS

Par Bernard Vassor

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RUE TARANNE, CARREFOUR SAINT-BENOIT

C’est en 1813, que voit s’ouvrir un magasin de nouveautés portant le nom des « Deux Magots» à la suite du succès d’une pièce de théâtre intitulée : « Les Deux Magots de Chine ». Cinquante ans plus tard, la mercerie déménage* et s’installe rue Taranne, face à l’église Saint-Germain. Après le percement du boulevard Saint-Germain,il y avait dans la maison à cet emplacement, au quatrième étage, un philosophe qui vécut là avec  sa femme et sa fille de 1754 à 1784. C’était Denis Diderot. En 1891, s’ouvrit le café des Deux Magots, fréquenté d’abord par les rédacteurs du Mercure de France, puis, ce sont ceux de la NRF,  ensuite, un jeune éditeur Bernard Grasset en fait son quartier général.

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La vie littéraire s’installe là autour de Gide, Proust, Jacques Rivière. Puis les suuréalistes, Desnos, Crevel, Eluard. Pendant cinquante ans,  ce sera le centre intellectuel parisien. Après la guerre, Sartre, qui a une chambre de bonne au cinquième étage (qu’il laisse à son secrétaire Jean Cau) Simone de Beauvoir et toute une troupe de maîtres à penser. Antoine Blondin reçoit le prix des Deux Magots pour » «l ’Europe Buissonnière »

Avec un tableau licencieux qui servait d'enseigne à la mercerie, une jeune fille chinoise avec ses cheveux relevés par un peigne, entouré de deux hommes aux intentions pas très honnêtes... 

 

LES FOLIES-ROBERT, UN AUTRE BAL DE BARRIERE

PAR BERNARD VASSOR

 
 
C'est au niveau, toujours de l'autre côté du mur murant Paris, au 58 boulevard Rochechouart, qui faisait l'angle de l'impasse du Cadran qui conduisait presque jusqu'à la rue de l'Abbaye(aujourd'hui rue des Abesses). C'était disaient certains témoins, une immense baraque en plâtre avec panneaux de bois, "faite pour durer huit jours". Tenue par un certain Gilles Robert, la salle entre chaque bal, donnait des cours de danse prodigués par Bobert en personne. Les danses à la mode étaient : "La Policinelle," la Fricasserie", "la Gavotte". L'orchestre était dirigé par Olivier Emart qui changea les lettres de son nom en "Olivier Métra". Pour rentabiser au maximun l'endroit, le local était loué pour des réunions. Pendant les révolutions et les évènements de 1871, l'endroit était investi pour l'organisation de clubs révolutionnaires. Les "Folies" fermèrent leurs portes si je ne me trompe pas après la Commune de 1871.
Olivier Métra, était Garde national, clairon au 61 ème bataillon, celui du père Tanguy.....

02/06/2007

LE BAL DE LA REINE BLANCHE, AVEC NINI-LA-BELLE-EN-CUISSES

PAR BERNARD VASSOR

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Sur le boulevard de la Barrière Blanche 
C'est entre la rue Lepic et le cimetière Montmartre, de l'autre côté du mur, que de jeunes ouvrières venaient danser et trouver un amant de coeur. Mais, dans tous ces bals de barrière, des professionnels étaient à l'affut, les proies étant faciles à attraper. Les ingénues, déposaient leur panier d'osier, leur tablier et leur bonnet au vestiaire elles recevaient  un saladier avec des morceaux de sucre, après avoir payé une somme modique. Ensuite, il suffisait de donner 1 sou pour obtenir dans le saladier une piquette coupée d'eau, versée sur le sucre que l'on écrasait avec une cuillère. On y dansait, bien avant la goulue, le chaut ou le cancan. L'attraction de la Reine Blanche, était surnommées. Nini-la-belle-en-cuisse Les lois de la pesanteur étaient les mêmes qu'aujourd'hui, Nini, à la fin de chaque danse, faisait le tour de la piste en marchant sur les mains, ce qui lui couvrait le buste avec sa jupe et lui découvrait la partie charnue de son anatomie qui par litote lui valut son sobriquet. La clientèle masculine, au grand dam des jeunes filles, attendait avec impatience, la fin de chaque reprise pour se repaître du spectacle affriolant. Démoli vers 1887, la Reine Blanche fut remplacé par un autre bal, créé par un ancien boucher, qui existe toujours et qui est aujourd'hui un lieu symbolique de Montmartre.
Les alentours étaient surtout des parties gazonnées, avec ci et là des bottes de foin où venaient dormir les sans-logis, cernées aux alentours de bosquets propices la nuit aux étreintes furtives, ce qui étaient le lot de tout les bals de barrière.

CONSTANTIN GUYS "LE PEINTRE DE LA VIE MODERNE"

PAR BERNARD VASSOR

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 PORTRAIT PAR MANET

Guys de Sainte-Hélène Ernest-Adolphe dit Constantin Guys est né à Flessingue en 1802, mort à Paris à la maison municipale de santé Dubois*, en 1892. Il est considéré comme un artiste ayant influencé l'impressionnisme. Baudelaire l'ayant présenté comme "Le Peintre de la vie moderne". On sait peu de choses de sa jeunesse.  Il aurait combattu pour l'indépendance Grecque, puis se serait engagé dans l'armée pour sept ans. Après sa démobilisation, il s'installe à Londres en 1842 où il donne des cours de dessin. Il avait rencontré Gavarni en 1847 à qui il a demandé de travailler avec lui pour The Illustrated London News et l'avait entraîné dans les quartiers de débauche de londoniens appelés Reddeak.

Il décide d'éditer une version française du journal de Londres, Charles Bataille demande à son ami Nadar d'y collaborer également. Après avoir passé deux mois à Londres  où Nadar a rencontré Guys avec qui il nouera une amitié jusqu'à la mort de Contantin. Puis Guysl voyage dans toute l'Europe, autour de la méditerranées,  il couvre la guerre de Crimée, va en Turquie, retourne à Londres puis repart pour l'Italie. A son retour d'Italie en 1871, il s'est installé au 80 rue de Provence, dans une chambre, sous des combles dont il ne sortait que la nuit. Dans les années soixante, il a participé aux réunions du café Guerbois et a marqué fortement le groupe par son caractère d'une indépendance forcenée. Il provoque l'admiration de Manet, de Monet de Gavarni des frères Goncourt, de Champfleury, de Villiers de l'Isle-Adam, de Degas, Cézanne, et de bien d'autres. Cependant, Guys vit très pauvrement. Il dépose au musée Carnavalet un lot de dessins pour qu'un musée conserve une partie de son oeuvre qui concerne l'histoire de Paris. Le musée n'en donnera qu'une bouchée de pain malgré l'intervention d'Henri Ceard pour obtenir une somme raisonnable. Oublié, dédaigné, Constantin Guys ne sera reconnu comme les impressionnistes que des dizaines d'années après sa mort.

Le 14 juillet 1885**, en sortant de chez Nadar, il est renversé par un fiacre rue du Havre dan le neuvième arrondissement. Souffrant de plusieurs fractures aux jambes, il est conduit rue du faubourg Saint-Denis. Il y resta sept ans, jusqu'à sa mort en 1892. Oublié de  tous, seul, Felix Tournachon dit : Nadar lui rendit visite et s'occupa de lui jusqu'à la fin.

 *L'histoire de la maison municipale de santé Dubois, figure dans un article du bulletin de la société historique :

*Nadar raconte que  c'était le mardi-gras, mais il fait une confusion, (d'autres historiens d'art aussi  en parlant de jour de carnaval) la date d'entrée 200 rue du faubourg Saint-Denis, dans le 10° arrondissement est bien le 14 juillet 1885.

01/06/2007

RIMBAUD, PAUL FORT, PAUL RANSON, PAUL SERUSIER et la representation theâtrale du "Bateau ivre"

D'après un compte rendu de la conférence du Professeur
Louis Forestier
pour "Les Amis de Rimbaud"par madame
Jacqueline Fournout
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Portrait de Rimbaud par Carjat 
Rimbaud est mort le 10 novembre  1891. Connu seulement de quelques initiés, son décès est passé inaperçu.
Quelques mois plus tard, le 5 février 1892, Paul Fort décide de mettre en scène "Le Bateau Ivre" . Il a vingt ans, etvient de fonder deux ans plus tôt le Théâtre de l'Art. Seul et sans ressource, il enrôle des comédiens sans gage. Le jour de la première, il avait convoqué les plus importants critiques d'art. Les journalistes du Figaro, du Temps, du Mercure de France et de La Revue Blanche sont présents. A la fin de représentations de pièces diverses, vers deux heures du matin, le Bateau Ivre est  joué par des acteurs médiocres. Malgré cela, les critiques ont été fort impressionnés par la beauté du texte.
Pour le décor, Paul Fort s'était adressé à Paul Ranson. Mais celui-ci étant tombé malade, c'est Paul Sérusier, assisté de Bonnard et de Vuillard qui s'en chargèrent.. Lors  de la représentation, le tableau fut placé à l'envers, mais, personne ne s'aperçut de rien. Les décors étaient peint "à la détrempe", et la plupart du temps étaient repeints pour les pièces suivantes*. 
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PAUL SERUSIER "LE NABI A LA BARBE RUTILANTE" 
Les couleurs provenaient peut-être de la boutique du Père Tanguy ???