07/08/2007
LES PRECURSEURS DE L'IMPRESSIONNISME EN NORMANDIE, PREMIERE PARTIE: GRANVILLE
PAR BERNARD VASSOR EN DIRECT DE LA CITROUILLE A GRANVILLE :
16:05 Publié dans LES PRECURSEURS | Tags : PAUL HUET, DAUBIGNY, COROT, BONINGTON, TURNER, EUGENE DELACROIX, GOETHE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
RICHARD WAGNER ET JUDITH GAUTIER, UNE PASSION AMOUREUSE
PAR BERNARD VASSOR
11:05 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
05/08/2007
STENDHAL DANS UNE MANSARDE
PAR BERNARD VASSOR
15:50 Publié dans Les écrivains | Tags : STENDHAL | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Jean-Baptiste Antoine Guillemet 1843-1918
"Mon bon ami,
Vous seriez bien aimable de me dire le jour où vous pourrez me donner une heure de causerie (de 3 à 6 par exemple) en tête à tête, soit à votre atelier*, soit ailleurs. J'ai besoin pour mon prochain bouquin de notes sur les marchands de tableaux et sur les amateurs, j'ai songé à vous. Jarriverai avec du papier et un crayon (...)
Cordialement Emile Zola"
Lettre de Zola demandant à Guillemet sa collaboration pour l'écriture de "l'Oeuvre" le vingt avril 1885 :
"Les marchands de couleurs font des crédits très long et perdent peu parcequ'ils vendent très cher, (..) Baudry à dû 60 000 francs à son marchand de couleurs. Ils salent les vieilles notes. Il y a les chics et les pas Chics (...)
(Note de Guillemet)"
11:15 Publié dans Les peintres | Tags : Brame, Petit, Sedelmeyer, Le père Martin, Aubourg, Villerville, Courbet | Lien permanent | Commentaires (7) | | | | Digg
Le japonisme et Siegfrid Bing
Né le26 février 1838 à Hambourg, Siegfrid Bing suit en 1854 sa famille qui s’installe à Paris. Elle possède une entreprise de porcelaine et une fabrique de chapeaux à Lima !
Très rapidement, Siegfrid mettra au point un système ingénieux pour produire de la porcelaine et des objets d’Art dans ses ateliers du 48, rue du Faubourg Saint Denis et qui remportera de nombreux prix lors d’expositions universelles.
En 1869, Bing présente à l’Union Centrale des Beaux Arts Appliqués, des céramiques d’inspiration japonaise pour les vendre dans sa boutique du faubourg. La guerre de 1870, le siège de Paris et la Commune vont l’obliger à s’exiler à Bruxelles. De retour à Paris en septembre 1871, il va "dé-germaniser" son prénom et choisir de se nommer Samuel. Il fait alors une demande de naturalisation qu’il obtient du Maréchal Mac-Mahon sans difficulté.
Il va dès lors orienter son commerce dans les articles d’Extrême Orient. Il ouvre un magasin au 13 rue Bleue où il vend des "japonaiseries" et devant le succès remporté, il installe 19 rue Chauchat une boutique plus grande dédiée uniquement aux objets et articles qu’il importe du Japon.
L’immeuble construit au 18ème siècle étant trop petit, Bing demandera à l’architecte Louis Bonnier de lui construire un immeuble à l’angle de la rue Chauchat (n°19) et de la rue de Provence (n°22) pour accueillir de nouvelles œuvres dans un genre inconnu alors. Ce sera le premier lieu au monde consacré à l’Art Nouveau. Il voyagera aux Etats-Unis, en Angleterre, en Belgique, au Japon bien sûr, pour propager les nouvelles techniques artistiques et industrielles.
Il meurt en 1905, laissant à son fils Marcel un empire.
L’immeuble « Art nouveau » démoli dans les années 1925, sera remplacé par un autre style « Art Déco » ! C’est aujourd’hui un bureau de poste.
Une information en avant-première : un nouveau centre culturel japonais va s’installer dans le quartier Saint-Georges pour y exposer des estampes et autre objets du monde de l’éphémère.
10:40 Publié dans L'art japonais : BING | Tags : siegfrid bing, 13 rue bleue, 19 rue chauchat, la ségatori, louis bonnier | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
04/08/2007
A LA GRACE DE DIEU, 119 RUE MONTMARTRE PARIS DISPARU. UNE ENSEIGNE DU DEBUT DU XVIIe SIECLE
PAR BERNARD VASSOR
Mis à jour le 4 août 2007
21:10 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : A LA GRACE DE DIEU, CARNAVALET, ROCHEGUDE, Compagnie de la Traite des noirs, Compagnie des Indes, Casanova, Atget | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
ADOLPHE GOUPIL, LE PREMIER "PATRON" DES FRERES VAN GOGH A PARIS.
PAR BERNARD VASSOR
12, Boulevard Montmartre associé à Rittner en 1829
15, Bd Montmartre, associé à Viber 1834
19, Bd Montmartre, en 1850, puis à partir de 1860 avec Van Gog et Cie.
24, Bd des Capucinesl, 1893
Place de l'Opéra, 1870
7, Rue de Lancry, 1841-50
9 rue Chaptal associé à l'oncle Cent à partir de 1860
Des ateliers de reproduction photomécanique des images sont installés dans un vaste bâtiment industriel de la proche banlieue
nord de Paris, à Asnières.
Vincent van Gogh, “l’oncle Cent" ’associé de Goupil à partir de 1861. Les frères van Gogh, ont été les employés de Goupill, rue Chaptal pour Vincent, et boulevard Montmartre pour Théo….
A suivre..............
10:00 Publié dans Les marchands de tableaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
03/08/2007
JEANNE ROZEROT, LA FEMME DANS L'OMBRE
PAR BERNARD VASSOR
11:00 Publié dans Histoire littéraire | Tags : Alain Pagès, Alexandrine, Emile Zola, JEANNE ROZEROT, Evelyne Bloch-Dano | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
ALFRED BRUNEAU
PAR BERNARD VASSOR
Bruneau Louis Charles Bonaventure Alfred,(1857-1934). Violoncelliste, compositeur, entré aux Concerts Pasdeloup en 1876. Puis au Théâtre Lyrique il crée son premier opéra. Il rencontra Emile Zola en 1888 avec qui il noua une profonde relation d'amitié jusqu'à la mort tragique rue de Bruxelles de l'auteur des Rougon-Maquart.. Les deux hommes vont avoir une étroite collaboration, Bruneau écrivant des oeuvres musicales d'après les romans de Zola. Après la mort de celui-ci, Alfred devint le directeur de l'Opéra Comique, membre du Conseil supérieur du Conservatoire, puis Inspecteur général de l'enseignement musical. Il est inhumé au cimetière des Batignolles.
10:30 Publié dans LES MUSICIENS | Tags : ZOLA, ALFRED BRUNEAU, Concerts Pasdeloup | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Le marche des martyrs, PARIS DISPARU
PAR BERNARD VASSOR
C'est pendant la Commune de Paris, le 15 avril 1871, que fut ouvert le Marché des Martyrs, place Choron. C'est l'administrateur délégué Bayeux-Dumesnil, qui donna l'autorisation. Il avait été nommé après la démission de tous les élus de l'arrondissement : Arthur Ranc, et Ulysse Parent, les 5 et 6 avril. Bayeux-Dumesnil fut remplacé quinze jours plus tard par Guérin et Portalier, tous habitaient le neuvième arrondissement.
00:35 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : Arthur Ranc, Ulysse Parent, Guérin et Portalier, Bayeux-Dumesnil | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
02/08/2007
LE MORTIER D'OR RUE DES LOMBARDS, PARIS DISPARU
PAR BERNARD VASSOR
La rue au XIIéme siècle s'appelait de l'Aiguillerie dans sa partie est, rue de la Lamperie dans la partie ouest, plus tard rue de la Buffetterie, puis sous Louis XIII, la rue de la Pourpointerie. Pourtant, c'est sous Philippe Auguste que des prêteurs sur gage venus d'Italie, de Gênes, Venise, Pise, Florence, ou Sienne, Ils furent désignés par la population sous le npm de Lombards. Le père de Boccace faisait partie de cette corporation (l'auteur du Décameron son fils, était né à Paris par hasard à Paris selon le marquis de Rochegude), il avait pignon sur rue. Le nom de rue des Lombards apparait vers 1650, alors que les habitants de Paris lui donnaient déjà depuis plus de deux siècles. L'hospice Sainte- Catherine était situé à l'angle de la rue Saint-Denis et servait d'asile aux bonnes sans place. Les religieuses catherinettes étaient également chargées d'enterrer tous les morts exposés à la morgue du Châtelet qui n'avaient pas été réclamés... La rue avait au début du règne de Louis XIV "Le-Poids-du-Roi" juré-peseur que nommait les épiciers et les apothicaires qui étaient chargés de vérifier les poids et mesures, les poinçons, les étalons d'usage légal.
09:00 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : MORTIER D'OR, BOCCACE, LOMBARDS, MARCHANDS DE COULEURS, POIDS-DU-ROI, ROCHEGUDE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
01/08/2007
A PROPOS DE MICHEL SERRAULT
Notre ami Jean Darnel, membre de notre comité scientifique nous annonce :
signalez pour les inconditionnels de Michel SERRAULT, ce très grand acteur, que je lui consacre MARDI 7 AOUT, de MIDI à 13H30, sur la fréquence F.M.95 point 6 à la RADIO une émission spéciale, avec ses camarades qui ont joué pendant 6 Ans avec lui au THEATRE DU PALAIS ROYAL. J'ai la bonne fortune de disposer de la bande intégrale radiophonique du spectacle Bande privée puisque la Radio n'avait rien fait..J'en passerai des extraits.C'est mon cadeau à votre belle Association...
Note du rédacteur :
Merci pour cette information. Nous n'allons pas manquer cet évènement. B.V.
19:55 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LAURE DAMOREAU-CINTI, PRIMA DONNA DU THEATRE ROYAL
par Bernard Vassor
Laure-Cinthie Montalant épouse Damoreau (1801-1863)., née et morte à paris
Après des études de harpe et de piano au conservatoire, elle est remarquée et engagée par Angelica Catalani (1779-1849) une des plus grandes chanteuses de son temps qui avait reçu de Louis XVIII le privilège de la direction du théâtre italien, et le géra de manière catastrophique jusqu’au dépôt de bilan en 1818. Laure, sur les conseils de son aînée va italianiser son nom. Elle interprète des rôles de premier plan dans des opéras de Mozart, puis de Rossini qui selon Fetis (Biographie Universelle des Musiciens), aimait la beauté de son timbre et l’infaillible perfection de sa vocalisation.
Gioachino Rossini écrivit pour elle le rôle de la comtesse Folleville dans le Viaggio àReims ,( 1825 ) avant de la faire venir à l’académie Royale de Musique. Elle réussit à conquérir le public de l’Opéra Le Pelletier.
Une soirée mémorable le 3 janvier 1830 réunit les plus grandes chanteuses de tous les temps :la Malibran, la Sontag et Laure Damoreau dans le troisième acte du Matrimonio Segreto.
Fetis raconte : « Jamais réunion semblable n’avait eu lieu, jamais perfection comparable n’avait ému une assemblée. Madame Damoreau ne resta point au dessous de ses illustres rivales ; peut-être même, y eut-il plus de fini dans sa vocalisation. Son beau talent s’est encore perfectionné depuis ce temps, et je ne crains pas de dire qu’il a été un des plus parfaits qui peut-être aient jamais existé parmi les cantatrices. »
Nommée professeur au conservatoire en 1834, elle enseigna le chant jusqu’en 1856. Le conservatoire adopta sa « Nouvelle méthode de chant ». Nous lui devons aussi un fort recueil de romances.
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La vie privée de la diva fut très mouvementée, et ses relations amoureuses féminines lui valurent un surnom à faire rougir un charretier et que je n'ose même pas prononcer ! En même temps, elle était très engagée politiquement dans la lutte des femmes pour l'émancipation, le droit au divorce (qui avait été aboli en 1816), contre la peine de mort et j'en passe... Elle avait des relations suivies avec les Saint-Simoniennes, avec Eugénie Mouchet* et ses soeurs.*Ou Eugénie Mouchet femme Niboyet, la traductrice des textes de Marie Wolstonnekraft, très active jusqu'à sa mort dans le combat féminin pour les droits des femmes.
16:50 Publié dans LES CHANTEUSES | Tags : Armand Marrast, d’Aguado, Eugénie Mouchet femme Niboyet | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
L'ENIGMATIQUE OLYMPE CHOZDKO
PAR BERNARD VASSOR
09:40 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : Olympe Chodzko, Marie Dorval, Flora Tristan, Jules Sandeau, Luguet, Gustave Planche, Stéphane Michaud | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
NOUVELLE ADRESSE DU SITE MAUPASSANTIANA
Nouveau site Maupassantiana de Noëlle Benhamou :
Le site Maupassantiana fait peau neuve. Il est désormais accessible à l’adresse suivante : http://www.maupassantiana.fr Merci de bien vouloir changer vos liens et favoris, ainsi que l’adresse électronique pour toute correspondance
webmaster@maupassantiana.fr. Comme vous pourrez le constater, la page d’accueil a été légèrement modifiée et des rubriques ont changé de place. Le moteur de recherche ne fonctionne pas encore et certains liens et documents ne sont plus accessibles pour l’instant. D’autres ont été créés, notamment dans la Bibliographie : section Prolongements, et Documents. Le chantier continuera à la rentrée.
Les anciens numéro de la revue Maupassantiana sont disponibles sur :
http://www.maupassantiana.fr/Revue/archives_revue.html
Pour les heureux lecteurs de ce blog, voici en avant-première un extrait du dernier numéro du 1 août 2007 :
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Evénements : Mort de Michel Serrault
Michel Serrault (1928-2007) vient de mourir. Si l’on connaît la plupart des films dans lesquels il se rendit célèbre, on ignore souvent qu’il avait joué plusieurs fois dans des films tirés d’œuvres de Maupassant. Il était apparu, avec son complice Jean Poiret (1926-1992), dans La Terreur des dames de Jean Boyer en 1956, adaptation de « Ce cochon de Morin », où les deux comédiens interprétaient des gendarmes, et Noël-Noël le rôle titre de Morin. Quelques années plus tard, Carlo Rim fit appel au duo d’humoristes pour incarner Sauvage et Morissot du conte « Deux amis », diffusé à la télévision en 1963. Le comédien devait collaborer à la seconde série d’adaptations des contes pour France Télévisions mais son état de santé ne lui permit vraisemblablement pas de participer au tournage.http://www.toutelatele.com/article.php3?id_article=7381
01:00 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Tags : MAUPASSANT, NOELLE BENHAMOU, MICHEL SERRAULT | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
31/07/2007
RENEE VIVIEN, poétesse surnommée sapho 1900
PAR BERNARD VASSOR
21:40 Publié dans LA LUTTE DES FEMMES | Tags : RENEE VIVIEN, NATHALIE BARNEY, LIANE DE POUGY, KERIME TURKAN-PACHA, HELENE DE ZUYLEN, REMY DE GOURMONT, COLETTE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
RUE DE LA TANNERIE, PARIS DISPARU
PAR BERNARD VASSOR
17:01 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
EMILE REYNAUD
PAR BERNARD VASSOR
10:40 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
30/07/2007
Quelques dates pour le mois d'Août
PAR ARLETTE CHOURY, SECRETAIRE DES AMIS DE GEORGE SAND
- COLETTE, DCD le 03/08/1954
Vente Laurin Guillou Buffetaud du 24 novembre 1999 à Drouot Richelieu
- MAUPASSANT, né le 05/08/1850. Il habita rue Clauzel, pas au 19 comme on le croit mais....
- DELACROIX, DCD le 13/08/1863
- NAPOLEON 1er, né le 15/08/1769, mort comme chacun le sait en 1804.
- LOUISE COLET, née le 15/08/1810
- SOPHIE COTTIN, DCD le 15/08/1807
- BALZAC, DCD le 18 août 1850 à la Sainte Hélène
- P-J de BERANGER, né le 19/08/1780
- JULIETTE ADAM, DCD le 23/08/1936
- G. APOLLINAIRE, né le 26/08/1880
- Léon TOLSTOI, né le 28/08/1828
- DOMINIQUE INGRES, né le 29/08/1780
23:00 Publié dans HISTOIRE | Tags : COLETTE, MAUPASSANT, DELACROIX, LOUISE COLLET, SOPHIE COTTIN, HONORE DE BALZAC, BERANGER | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
29/07/2007
ALBERT COMBS BARNES, UN AMATEUR D'ART ECLAIRE
PAR BERNARD VASSOR
Dès 1912, Barnes, industriel de Philadephie, écume les galeries parisiennes à la recherche de Renoir, Cézanne*, d'impressinnistes, mais également de Picasso, Matisse, puis élargissant son choix, il achète des Vlaminck, Soutine, Modigliani, sur les conseils d'un marchand de tableaux parisien Paul Guillaume.
Né dans une famille pauvre, il fait des études de médecine, et après des recherches, il découvre un puissant antiseptique "l'Argirol" qui lui permet de faire fortune. C'est un de ses amis peintre William Glackens, fervent admirateur de Renoir qui l'influença au sdépart de sa collection. Fervent démocrate, il a la conviction que la démocratie dépend de l'éducation des citoyens. Dans son entreprise, il forme des groupes de reflexion à l'usage de ses ouvriers en majorité nours, pour leur permettre d'acceder à une culture artistique. Il met ainsi à la disposition de son personnel ses oeuvres patiemment réunies. En 1922, il engage un architecte français Philippe Cret pour lui construire un bâtiment dont le but est de "promouvoir l'éducation et l'appréciation des beaux-arts". C'est ainsi qu'il n'ouvrira sa collection qu'aux membres de sa fondation, aux élèves assidus, à ses disciples et sous son contrôle exclusif.
*C'est ainsi que les fameux "Baigneurs de Cézanne dont nous avons déjà parlé dans un article précédent se retrouva dans la collection du docteur dans la banlieue de Philadelphie, à Mérion.
Curieuse coïncidence, il est mort comme Ambroise Vollard dans un accident de voiture !
**D'après le Petit-Journal des Grandes Expositions,Musée d'Orsay 1994
12:00 Publié dans MUSEES ET FONDATIONS | Tags : ALBERT COMBS BARNES, AMBROISE VOLLARD, PHILIPPE CRET, WILLIAM GLACKENS, ARGIROL, PICASSO, MATISSE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
28/07/2007
UN FAIT-DIVERS DANS UNE MAISON DE TOLERANCE A ARLES
PAR BERNARD VASSOR
21:25 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LE DOCTEUR EDOUARD TOULOUSE, UN PRECURSEUR VISIONNAIRE
PAR BERNARD VASSOR
Le docteur Edouard Toulouse est né à Marseille en 1865. Médecin et aliéniste, fut reçu docteur en médecine en 1891 avec une thèse sur la « mélancolie sénile chez la femme ". Il fut le premier à installer à Sainte-Anne un laboratoire de psychologie expérimentale et fonda l'hôpital psychiatrique Sainte-Anne-Henri-Rousselle. Premier expérimentateur de méthodes qui consistaient à traiter les aliénés qu'il appelera "les psychopathes" comme les autres malades, àtenter de les guerir en recherchant les causes de leurs troubles. Il avait dit-il : "observé que la psychopathie semble toucher de préférence les cerveaux les mieux dooués, les plus actifs." Il va alors se livrer à une étude des rapports de la supériorité intellectuelle avec la "psychopathie"
En 1895, il va demander aux plus grands hommes vivant de se prêter à des examens physiologiques et psychologiques.
Le premier à accepter avec enthousiasme, fut Emile Zola qui pendant un an fut observé palpé manipulé, mesuré sous toutes les coutures aussi bien par lui que par d'autres experts, dont lr fameux Alphonse Bertillon dont la science anthropométrique venait de naître. C'est en 1896 que le volume 1 parut sous le titre : L'Enquête, Emile Zola, j.Ed. Toulouse : Un précurseur. éditions Flammarion. Ces études nous apprennent mille et un détails de la vie intime du grand écrivain. Dans des lettres, Zola envoie sa signature "écrite de la main gauche et les empreintes de ses doigts". Puis il donne des détails sur les "troubles névropathiques"dont il souffre. Il situe l'apparition de ces manifestations de l'age de sa vingtième année. "Ils se sont produits à de longs intervallles, un an, deux ans, sous formes de colliques nerveuses très douloureuses (...) l'effort, soit intellectuel soit physique, les provoque même semble les aggraver" Dans un courrier du 1 juin 1896, il décrit :" les sensations lumineuses que j'ai cru avoir parfois la nuit, , car elles ne se sont jamais priduites que dans les lieux que je connaissais parfaitement. Je les ai de mes deux yeux et peut-être n'y a-t-il qu'une évocation, que le souvenir très intense des objets que je sais être là"
Dans une lettre du 8 juillet, il promet de donner au docteur "une lettre approuvant votre travail et vous autorisant surtout à la publier" Lettre d'approbation de Zola au docteur Toulouse.pdf
15:55 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg