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11/07/2008

LES PREMIERS MARCHANDS DE COULEURS RECENSES

PAR BERNARD VASSOR

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Voici les premiers marchands de couleurs répertoriés à Paris. Ils n'étaient pas très nombreux, comme vous pouvez le constater. Mais il faut ajouter à cette liste, les épiciers, les apothicaires que l'on commençait à appeler des pharmaciens, qui vendaient aussi des couleurs aux artistes liste à laquelle nous pouvons ajouter les restaurateurs qui possédaient une véritable technique dans la préparation des couleurs. Dans ce premier almanach, nous nous apercevons que les rues possédand des nom avec un saint ont été raccourcies. Par exemple, la rue Saint-Honoré est devenue la rue Honoré. Dans celui de l'an XII, les saints sont revenus...
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Dans celui-ci de l'an XIIl le nombre de marchands de couleurs a plus que triplé.

02/08/2007

LE MORTIER D'OR RUE DES LOMBARDS, PARIS DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

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L'établissement d'un droguiste à l'enseigne du Mortier d'Or,(de la Barbe d'Or aussi disent certains historiens) fut fondé en 1689 et passe pour occuper l'emplacement du Poids-du-Roi. Comme vous le savez déjà, les épiciers, droguistes apothicaires étaient également marchands de couleurs. A côté du Mortier d'Or, il y avait le "Fidèle Berger" un confiseur. La rue se partageait entre épiciers, confiseurs, qui camouflaient des officines d'usuriers (prêts sur gage).  

La rue au XIIéme siècle s'appelait de l'Aiguillerie dans sa partie est, rue de la Lamperie dans la partie ouest, plus tard rue de la Buffetterie, puis sous Louis XIII, la rue de la Pourpointerie. Pourtant, c'est sous Philippe Auguste que des prêteurs sur gage venus d'Italie, de Gênes, Venise, Pise, Florence, ou Sienne, Ils furent désignés par la population sous le npm de Lombards. Le père de Boccace faisait partie de cette corporation (l'auteur du Décameron son fils, était né à Paris par hasard à Paris selon le marquis de Rochegude), il avait pignon sur rue. Le nom de rue des Lombards apparait vers 1650, alors que les habitants de Paris lui donnaient déjà depuis plus de deux siècles. L'hospice Sainte- Catherine était situé à l'angle de la rue Saint-Denis et servait d'asile aux bonnes sans place. Les religieuses catherinettes étaient également chargées d'enterrer tous les morts exposés à la morgue du Châtelet qui n'avaient pas été réclamés... La rue avait au début du règne de Louis XIV "Le-Poids-du-Roi" juré-peseur que nommait les épiciers et les apothicaires qui étaient chargés de vérifier les poids et mesures, les poinçons, les étalons d'usage légal.

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Voici une liste d'enseignes visibles au début du XVIIIéme siècle. Rappelons que la numérotation des rues de Paris n'est apparu dans sa forme actuelle qu'à partir de 1804. Nous constatons que contrairement à ce qui est dit par des historiens du XIXéme, le "Poids-du-Roi ne se trouvait pas à l'emplacement du Mortier d'Or. 
Quelques noms de prêteurs "Lombards", monayeurs, changeurs du XIIIéme au XVIéme : 
Perruzzi, Bardi, Spini, Scali, Biccio, Lusciato (mouche)Ciapponi, Boccacio (Boccace), Spifame etc.. 
Le numéro 44 de la rue, est occupé aujourd'hui par une échoppe de tatoueur et de"body-percing"