29/07/2007
ALBERT COMBS BARNES, UN AMATEUR D'ART ECLAIRE
PAR BERNARD VASSOR
Dès 1912, Barnes, industriel de Philadephie, écume les galeries parisiennes à la recherche de Renoir, Cézanne*, d'impressinnistes, mais également de Picasso, Matisse, puis élargissant son choix, il achète des Vlaminck, Soutine, Modigliani, sur les conseils d'un marchand de tableaux parisien Paul Guillaume.
Né dans une famille pauvre, il fait des études de médecine, et après des recherches, il découvre un puissant antiseptique "l'Argirol" qui lui permet de faire fortune. C'est un de ses amis peintre William Glackens, fervent admirateur de Renoir qui l'influença au sdépart de sa collection. Fervent démocrate, il a la conviction que la démocratie dépend de l'éducation des citoyens. Dans son entreprise, il forme des groupes de reflexion à l'usage de ses ouvriers en majorité nours, pour leur permettre d'acceder à une culture artistique. Il met ainsi à la disposition de son personnel ses oeuvres patiemment réunies. En 1922, il engage un architecte français Philippe Cret pour lui construire un bâtiment dont le but est de "promouvoir l'éducation et l'appréciation des beaux-arts". C'est ainsi qu'il n'ouvrira sa collection qu'aux membres de sa fondation, aux élèves assidus, à ses disciples et sous son contrôle exclusif.
*C'est ainsi que les fameux "Baigneurs de Cézanne dont nous avons déjà parlé dans un article précédent se retrouva dans la collection du docteur dans la banlieue de Philadelphie, à Mérion.
Curieuse coïncidence, il est mort comme Ambroise Vollard dans un accident de voiture !
**D'après le Petit-Journal des Grandes Expositions,Musée d'Orsay 1994
12:00 Publié dans MUSEES ET FONDATIONS | Tags : ALBERT COMBS BARNES, AMBROISE VOLLARD, PHILIPPE CRET, WILLIAM GLACKENS, ARGIROL, PICASSO, MATISSE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg