Référencement gratuit

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/09/2007

LA BROUILLE PASSAGERE ENTRE VINCENT VAN GOGH ET LE PERE TANGUY

eef154dfa9c370009be6ef413d414795.jpg
PORTRAIT DU PERE TANGUY PAR EMILE BERNARD 

Nous avons la réponse d’une lettre de Vincent à Théo (sans date, mais vraisemblablement de juillet 1888), mais nous n’avons pas le texte de la lettre faisant état de la demande d’argent de la part du père Tanguy. Ce que nous savons, c’est que beaucoup de peintres prenaient des fournitures à crédit rue Clauzel, et certains, comme Cézanne faisaient traîner, ou ne payaient pas du tout leurs factures. Tanguy qui vivait pauvrement, avaient envoyé plusieurs lettres de relance à Cézanne, à une époque où celui-ci n’était pas dans le besoin, mais qu’il a négligé de payer, faisant retomber la responsabilité sur Oller qu’il avait amené dans la boutique de la rue Clauzel et acheté pour lui des fournitures. Selon tous les témoignages des contemporains,  le père Tanguy faisait crédit au premier venu, et lorsqu’un client même argenté argumentait en faisant état d’une gène passagère Julien Tanguy disait selon Emile Bernard : -« Laissez, nous verrons cela plus tard. »

Sans doute pris à la gorge par un de ses créanciers, ou de son propriétaire, le père Tanguy a fait le tour de ses clients qui lui devaient de l’argent, et qui avaient les moyens de payer. Nous connaissons la demande faite à Cézanne et le montant de la dette datant de plusieurs années (et qui ne sera pas honorée, Cézanne écrivant à Oller après la mort du père Tanguy pour lui imputer cette dette). Vincent écrivit donc à Théo cette réponse pleine d’acrimonie :

-« Pour l’affaire Tanguy, ne t’en mêle pas. Seulement je te prie de ne pas risquer de nouveaux tableaux chez lui, retire les donc en réponse de ce qu’il t’a présenté un compte et demandé un acompte (nous savons que Théo n’en fera rien, et même qu’il louera une pièce à Tanguy pour y entreposer les toiles de Vincent),. Sache que tu as affaire à la femme Tanguy, et sinon si tu agis comme cela, c’est alors qu’il agit faussement  envers moi. Tanguy a encore de moi une étude, que lui-même croyait vendre. Je la lui doit à la rigueur, mais je ne lui doit pas un sou d’argent. Entrer en discussion là-dedans c’est discuter avec la mère Tanguy, ce à quoi nul mortel n’est tenu. Selon eux, (les Tanguy) Guillemin, Gauguin, tous leur devraient de l’argent, est-ce vrai ou non ? Dans tous les cas, si eux ne le payent pas, pourquoi paierai-je ? Je regrette d’avoir voulu reprendre de la couleur chez lui pour lui faire plaisir, il peut y compter que dans la suite, je ne lui en prendrai plus. Il s’agit avec la mère Tanguy qui est vénéneuse, de faire sans dire. Je te prie de reprendre mes tableaux. Et cela suffit…Si tu donnais un acompte, ce serait reconnaître une dette que j’ose nier. Jamais, ne te laisse pas prendre donc (…) Je me prive de bien des choses, pas que je considère cela comme un malheur, mais je considère que mon argent dont j’aurai besoin dans l’avenir, dépend un peu de la vigueur de mes efforts d’à présent (…)Fais-y bien attention que Bernard aura la même histoire avec les Tanguy, mais pire.(…)J’ai encore pensé, que si tu veux te rappeler, que j’ai fait le portrait du père Tanguy, qu’il y a aussi celui de la mère Tanguy (qu’ils ont vendu) de leur ami ( ?)  il est vrai que ce portrait m’a été payé vingt francs par lui, que j’ai acheté sans rabais pour 250 francs de couleurs chez Tanguy, sur lesquels naturellement il a gagné, qu’enfin je n’ai pas moins été son ami qu’il n’ été le mien, mais j’ai les plus graves raisons pour douter de son droit de me réclamer de l’argent ; lequel se trouve vraiment réglé par l’étude qu’il tient encore de moi, à plus forte raison puisqu’il y a bien expresse qu’il se paierait sur la vente d’un tableau.

Xanthippe, la mère Tanguy et d’autres dames ont par un caprice étrange de la nature, le cerveau en silex ou pierre à fusil. Certes ces dames sont bien davantage nuisibles dans la société civilisée dans laquelle elles circulent, que les citoyens mordus par des chiens enragés qui habitent l’Institut Pasteur. Aussi, le père Tanguy aurait mille fois raison de tuer sa dame….mais il ne le fait pas plus que Socrate…(…) Et pour quel motif le père Tanguy a plutôt des rapports-en tant que la résignation et la longue patience-avec les antiques chrétiens, martyrs et esclaves, qu’avec les modernes maquereaux de Paris*.

N’empêche qu’i n’y existe aucune raison pour lui payer les 80 francs, mais il existe des raisons pour ne jamais se fâcher avec lui, même si lui se fâchait, lorsque comme de juste dans ce cas on le fout à la porte, ou au moins on l’envoie carrément promener."

Nous n’avons pas la version du père Tanguy et nous ne savons rien de la réconciliation qui eut lieu, c'est certain. La dernière visite à Paris de Vincent lors de son très court séjour rue Clauzel, fut pour le père Tanguy rue Clauzel et nous savons que notre marchand de couleurs préféré est venu veiller (?) avec Théo sur le lit de mort à l'auberge Ravoux. De plus, nous savons qu'après la mort de Vincent, les rares toiles vendues ont été payées à la veuve de Théo, et que le père Tanguy percevait une commission ridicule.

* Cette phrase apparemment incompréhensible pourrait s’expliquer par l’histoire que raconte Emile Bernard. Une fois parti pour Arles, le cabaret le Tambourin fermé, le père Tanguy aurait recueilli Augustine Ségatori  C'est Vincent qui avait conduit Julien Tanguuy dans le cabaret du boulevard de Clichy, au grand dam de la mère Tanguy, car cela faisait jaser dans le quartier) l’ancienne maîtresse présumée de Vincent qui aurait payé ses repas au Tambourin en échange de ses toiles.

**Le maquereau étant le garçon du Tambourin qui avait frappé Vincent et mis à la porte ? Tout cela n'est pas très clair et repose sur un courrier de Vincent à Théo

 

02/09/2007

Congrès international en présence de MARIO VARGAS LLOSA

e969683bff8ac01278d076697442bdfe.jpg
Marie-Madeleine Gladieu me communique l'annonce du congrès international
qu'elle organise à Reims du 17 au 20 septembre 2007 en présence d'un des plus grands écrivains de ce siècle.
Marie-Madeleine Gladieu est certainement la plus qualifiée pour mener à bien cette entreprise. Elle a, de longue date consacré des études à notre écrivain péruvien préféré, biographe de Flora Tristan et de son petit-fils Gauguin, auteur d'innombrables romans, et... nobélisable, du moins je l'espère. 

REIMS 17 - 20 septembre 2007

Université de REIMS,

Champagne-Ardenne

Maison des Comtes de Champagne et Maison de la Recherche Campus Croix-Rouge

en présence de

MARIO VARGAS LLOSA

AMORES, UTOPIAS, INFIERNOS

Contact : CIRLLLEP Bâtiment Recherche Campus Croix-Rouge 57, Rue Pierre Taittinger 51096 REIMS

Tél : 03 26 91 36 19 - Fax : 03 26 91 37 78

Aspects scientifiques : Professeur Marie-Madeleine GLADIEU

mail : mm.gladieu@univ-reims.fr

Aspects administratifs : Patricia OUDINET

mail : patricia.oudinet@univ-reims.fr

Affiche : affiche VARGAS 05.pdf

Programme complet : programme VARGAS 05.pdf

Nous demandons à notre correspondant à Reims Alain Pouillart le distingué rimbaldien, laviardesque, de nous faire un compte-rendu détaillé, et de boire à notre santé dans les caves Champagne Taittinger !!! 

Cartographie de la Comédie Humaine

Nicole Mozet m'informe de la diffusion (non commerciale) recensant les toponymes mentionnés dans l'oeuvre de Balzac pour en proposer une représentation synthétique.
 Après le travail colossal du Groupe international d'études balzaciennes comprenant les tavoaux suivant : 

Mathématiques Appliquées sur le sujet et qu'ils ont soutenu aujourd'hui. leur mémoire-projet. Je viens d'intégrer et de mettre en ligne ainsi unemise à jour majeure du site hbalzac.free.fr qui permet maintenant devisualiser ces informations sur des cartes.
 
Je vous laisse découvrir tout cela. Le point d'entrée principal est : http://hbalzac.free.fr/lieux.php

Vous pouvez lire également l'intégralité de l'édition "Furne" sur le site de la Maison de Balzac 

Ayant assisté à plusieurs séances de ce groupe, à l'Université ParisVII-Denis Diderot,  je peux témoigner du haut niveau des chercheurs et universitaires qui forment ce groupe. Et aussi du caractère international des enseignants et chercheurs venus du monde entier.

Je ne donne pour information que les travaux gigantesques du professeur japonais  à l'Université de Saïtama KASUO KIRIUは、この春、qui pendant près de trente ans a numérisé les romans de la Comédie Humaine. Mais vous  découvrirez bien d'autres travaux et d'autres scientifiques sur le site de la Maison de balzac référencé plus haut. 

Quels rapports avec le père Tanguy me direz-vous ? Aucun, sauf que notre association s'autorise à évoquer tous les aspects de la vie au dix  neuvième siècle, quand Honoré se cachait de ses créanciers, ce qui lui est arrivé pendant près de la moitié de sa vied'écrivain.

 

.................................................

PRESENTATION DU GIRB 

Groupe International de Recherches Balzaciennes, Groupe ARTFL (Université de Chicago), Maison de Balzac (Paris). Balzac. La Comédie humaine. Edition critique en ligne [En ligne]. [Consultation du 3 juillet 2004]. Disponible sur internet : http://www.paris.fr/musees/balzac/furne/presentation.htm

Bonne lecture ! 

31/08/2007

VAN GOGH, A PROPOS des peintures dites :VUE DE PARIS PRISE DE LA CHAMBRE DE VINCENT RUE LEPIC

PAR BERNARD VASSOR
POUR EN FINIR AVEC LES ERREURS RABACHEES A CHAQUE PRESENTATION DE CES OEUVRES DANS LES CATALOGUES D'EXPOSITION DEPUIS DES DECENNIES !!!.
Rectifications :
Je me suis fait insulter par mon amie I.T.l'épistophile, la raison ? : Les deux pièces donnant sur la rue Lepic étaient bien dévolues à Vincent. Théo étant relégué dans la pièce arrière donnant sur la cour. Une question reste toujours sans réponse, qu'y avait-il à l'emplacement de l'actuelle salle de bain ? Ce qui ne change rien bien sûr à l'emplacement des tours de Notre-Dame qui n'avaient pas été déplacées, je suis prêt à le jurer; et qui à l'époque se trouvaient au même endroit qu'aujourd'hui !!!
1736bebbe2a1f20f1c4c7277197a9b8e.jpg
Fenêtre de la chambre de vincent : RIJKSMUSEUM, huile sur toile 1887 46X38cm
Même titre et même date que sur la précédente,
huile sur carton 46X38,2
La première erreur est dans le titre, la chambre de Vincent donnait sur la cour à l'arrière de l'appartement à l'opposé de la rue Lepic. Dans ce minuscule appartement, se trouvait une petite entrée, une pièce de séjour donnant rue Lepic , puis toujours rue Lepic la chambre de Théo par laquelle il fallait passer pour se rendre dans la chambre de Vincent qui nous a donné une superbe vue sur le Montmartre de 1887. Les pièces à l'avant ne mesuraient pas plus de 2,50m sur 3m environ. Le décalage que nous voyons est dû au point de vue des deux pièces différentes. J'avais eu le privilège de  visiter en compagnie d'un conservateur du musée d'Amsterdam, et fait remarquer l'impossibilité des explications fournies par les catalogues d'exposition qui indiquent tous que "nous apercevons au moin les tours de Notre-Dame".
Bien que la vue aujourd'hui est obstruée par la construction d'un immeuble rue Joseph de Maistre. Néanmoins, l'orientation de l'appartement interdit totalement que l'on puisse apercevoir ces tours qui se truve au sud par rapport à cet orientation. Ma conclusion est que ces tours de style mauresque nous voyons représentées, sont celles du Trocadero construites par Davioux en 1878 pour l'exposition Universelle. Elle ont été détruites en 1833 pour l'exposition coloniale.
J'avais à l'époque envoyé au musée d'Orsay une disquette et un texte à Anne Distel, responsable du cataogue. Aucune suite n'a été donnée, et l'on continue à anonner les mêmes erreurs.  
Vous pouvez prendre un plan de Paris, marquer d'une croix le 54 de la rue Lepic, de situer la cathédrale et de constater que même en se penchant beaucoup à la fenêtre et en se tordant le cou, vous n'aurez aucune chance de voire même en rêve les gargouilles de Notre-Dame, avec un téléscope peut-être ?   

LE SALON DE CORMON

PAR BERNARD VASSOR
8dc6730df7869951d6051f4628c1c327.jpg
Ceci n'est pas le salon du boulevard de Clichy..........
Si Vincent ne resta que quelques temps élève du "Père la Rotule"*, surnommé ainsi pour sa manie de souligner auprès de ses élèves l'importance en étude anatomique des articulations.  Peintre académique, il laissait toutefois beaucoup de libertés aux jeunes gens qui fréquentaient ses cours. Ce fut une véritable pépinière d'où sortirent un nombre incalculable d'artiste aujourd'hui au firmament de l'art.C'est là qu'il que ceux qui allaient devenir ses amis les plus fidèles : Emile Bernard et Paul Signac qui, quoi qu'il en dise allaient exercer une influence décisive sur sa palette. Il le dit à sa petite soeur Willemine, : Cet été tandis que je travaillais à Asnières, j'y ai vu plus de couleurs qu'auparavant, et je dois dire que je n'en peint pas plus mal pour cela. Bernard avait un atelier à Asnières et l'accompagnait tout le temps sur les quais de la Seine avec parfois Signac ( qui avait acheté le premier Kodak, premier appareil portatif)à qui l'on doit pe être la seule photographie de Vincent à cette période.
*Vincent écrit au peintre Belge Levens (en anglais) que dès son arrivée à Paris, il a fréquenté "trois ou quatre mois l'atelier Cormon, mais je n'ai pas trouvé cela aussi utile que je m'y étais attendu. Il se peut toutefois que ce soit ma faute; quoi qu'il en soit, je l'ai quitté, tout comme j'ai quitté Anvers, et , depuis, j'ai travaillé seul. Et imaginez-vous que depuis, je me sens davantage moi-même davantage"

30/08/2007

RODIN BALZAC, L'IMPROBABLE RENCONTRE

Nicole Mozet du Groupe International de recherches balzaciennes (et de l'association des "Amis de Balzac")

me communique le projet suivant :

Chers amis,

J'ai accepté avec plaisir (et à titre personnel) de faire suivre à tous lesmembres du Girb ce message du cinéaste Laurent Canches,

que j'ai rencontré à plusieurs reprises. Son projet de film est passionnant: entrer dans Balzacpar l'histoire des statues de Rodin est

un chemin magnifique, que je vousinvite à découvrir sur son site.

Avec toutes mes amitiés,

Nicole Mozet

Pour aider l’Association Rodin chez Balzac, CLIQUEZ EN PRIORITE SUR CE LIEN
http://rodinchezbalzac.wordpress.com/
Il s’agit d’une souscription publique, à vous d’envoyer vos dons pouradhérer à l’Association.
Chèques ou virement (cf sur le site) à l’ordre de : ASSOCIATION RODIN CHEZ BALZAC
Adresse 51 boulevard de la chapelle 75010 Paris.Dix euros minimum et sans limite, il s’agit d’une souscription publique
(voir les contreparties sur le site et dans les statuts de l’Association)Tous les éléments du double projet y sont explicités sur
32b79048317773967f2f5915851492ac.jpg
http://rodinchezbalzac.wordpress.com/: le film « L’Improbable rencontre » ;  le projet du déplacement de la statue du Balzac

de Rodin, situé au carrefour Vavin, à Paris, les partenaires du film, le scénario, résumé et le traitement, des photographies des

premiers tournages, les souscripteurs, lesinformations pratiques, les membres du Bureau, le scénario en version nglaise, etc..
Association créée le 13 jun 2007 et annonce parue officiellement au JournalOfficiel du 30 juin 2007, page 3262 référence 1511.
Merci de faire suivre ce message pour faire connaître ces deux projets….

  .............................................................................................................................................
Je souligne pour nos adhérents que Rodin s'était rendu acquéreur du très beau tableau de Van Gogh représentant un des trois portraits du Père Tanguy (quatre avec le dessin au dos du mendu restaurant du Châlet) qui se trouve aujourd'hui au musée Rodin
Pour ceux que cela interesse, voici le scénario du projet : RODIN BALZAC scenario l'improbable rencontre.pdf

 

21:15 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

La Nouvelle Athènes suite

Notre association est heureuse de vous annoncer que cet endroit va revivre et être un lieu de rencontres je l'espère de nouveaux artistes et musiciens afin de redonner ses lettres de noblesse à un café qui me tient particulièrement à coeur

Bernard Vassor 

65f67585b1affae5a1e125db08e147d8.jpg
Vue panoramique prise de la salle de concert au premier étage.
Les photos de nuit, sont tout simplement féériques.

 Attention : Pour fêter l’ouverture, et vous faire découvrir ce nouvel endroit,
les concerts seront exceptionnellement
gratuits jusqu’à fin Septembre !!!

   
La renaissance d’un lieu historique Place Pigalle !

Situé idéalement, au 9 de la Place Pigalle, à l’angle des rues Pigalle et Frochot,  
ce nouveau bâtiment est composé d’un bar,
et d’un
restaurant gastronomique au 1er étage.
La scène est située au niveau du restaurant, équipée d’un superbe piano
Fazioli 1/2 queue
et les concerts commencent à partir de 22h.

La Programmation : Jazz les mercredi, jeudi, vendredi, samedi
ainsi que du tango et de la musique classique le dimanche.

Le trio de
Serge Forté est en résidence les vendredis pour présenter
 notamment son nouvel album
La Bohème, autour des Chansons Françaises.   

Les détails et le programme complet sur :
  http://www.myspace.com/lanouvelleathenes

  Le quartier de La Nouvelle Athènes (du sud de la Place Pigalle, aux rues de Clichy,  de Châteaudun, et des Martyrs)
a donné son nom au Café qui, dès 1855  accueillait les artistes de Montmartre et en particulier les peintresque l'on appelait les "Intransigeants", puis à partir de 1874 les" Impressionnistes"
qui s’y réunissaient.
Degas y a peint plusieurs tableaux, dont " L’Absinthe" en 1875.
Entre 1930 et 1936, au 1er étage, le club de jazz
Bricktop's réunissait la haute  société parisienne.
Les jazzmen américains et français y faisaient les beaux jours du Jazz à Montmartre: Mabel Mercer, Alberta Hunter,
Irving Berlin, Django  Reinhardt, Stéphane Grapelli, Louis Armstrong, Duke Ellington, Ethel Waters…
Cole Porter y écrivit "Love for sale", " Night & Day ","Miss Otis regrets"   

Les formules du Restaurant : Midi :  Menu 30€ (entrée/plat ou plat/dessert + verre de vin) ou
Menu 35€ (entrée + plat + dessert + verre de vin)
Soir : Menu Gourmet Jazz 45€ (entrée + plat + dessert, hors boissons)
Et bien sûr à la carte midi et soir.
Service assuré jusqu’à 14h30 le midi et 22h30 le soir
Au bar, service en continu, différentes formules club sandwichs
Pour réserver au Restaurant :  01 49 70 03 99  

    La Nouvelle Athènes       
Ouvert 7 jours /7 de 8h à 2h du matin
9 place Pigalle 75009 Paris

Contact Presse : Pascale 06 80 25 97 56
pascale@ellaprod.com

http://www.myspace.com/lanouvelleathenes
http://www.ellaprod.com/-rubrique237-.html

Vous pouvez vous inscrire à cette newsletter sur le myspace de La Nouvelle Athènes

16:50 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

VAN GOGH ET LE JAPONISME

PAR BERNARD VASSOR
a173c531d5e43abcb8f2883db9b74b4e.jpg
Van Gogh , Riksmuséum Amsterdam.
Réalisé en 1887 d'après Kesaï Eisen.
Les premières mentions sur l'art japonais datent de janvier 1884. Ses premiers achats d'ukiyo-e ont été semble-t-il effectués à Anvers en 1885. Il avait lu les écrits des frères Goncourt sur les "japonaiseries" (termes inventé par Philippe Burty). Il écrit à un ami le 28 novembre 1885 dans une lettre à un ami géomètre nommé Furné : "Mon ateler est assez supportable, surtout depuis que j'ai épinglé aux murs toute une collection de gravures japonaises  qui me plaisent fort. Tu connais ces petites figures de femmes dans des jardins ou sur une plage, des cavaliers, des fleurs, des branches noueuses d'aubépine (...)" Arrivé à Paris, il a acheté plusieurs centaines d'estampes, mais vous connaissez la suite..... 
 

13:30 Publié dans Vincent Van Gogh | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

LE PORTRAIT PRESUME DE LA MERE TANGUY

PAR BERNARD VASSOR
257b3e9b8cd2be2e75dbf188884ef36a.jpg
 Répertorié vers 1886-1887, ce portrait de femme pourrait bien être celui de "la mère Tanguy" Renée Briend de son nom de jeune fille..
Née à Hillion dans les Côtes du Nord, elle a épousé Julien Tanguy à Saint-Brieuc. Vincent et tous les "vangoguiens" sont très sévères à son égard . Le peintre hollandais n'hésitait pas à la comparer à Xanthippe, la femme acariâtre de Socrate. Dans ses lettres à Théo, Vincent l'agonisait d'injures et lui promettait mille tortures. J'ai essayé un petit peu de la réhabiliter. Bien sûr, Vincent ne voyit pas les sacrifices que la famille endurait, et qu'une épouse qui vivait dans la misère et voyait son mari partager le peu de bénéfices qu'il faisait avec le premier rapin venu ! Il fallait aussi nourrir leur fille unique Mathilde, et quand les créanciers se faisaient menaçant, la peur de se retrouver à la rue les réticenses de "maman Tanguy" n'était pas étrangère à l'hostilité des amis du Père Tanguy. Je dois ajouter pour mes amis (es) les plus intransigeants (n'est-ce-pas E.T.) que la bretonne était une femme simple, presque illettrée. "Maman Tanguy" comme l'appelait son mari a survécu deux ans au Socrate de la rue Clauzel.

LA FEMME PRES D'UN BERCEAU, VINCENT VAN GOGH

PAR BERNARD VASSOR
PORTRAIT DE LA FILLE DU PERE MARTIN : FEMME PRES D'UN BERCEAU
Cette toile intitulée "Femme près d'un berceau" de la fille du marchand de tableaux du 29 de la rue Saint-Georges* (après avoir été rue de Mogador puis 52 rue Laffitte) je crois être le premier à le souligner, que c'est au numéro 4 de la rue des Martyrs qu'habitait en 1887  la jeune maman qui prit la succession de son père après la mort de celui-ci.
*  A cette adresse, habitait également l'ami de Vincent, le peintre Victor Vignon (article sur ce web blog )

LE CAFE LA SIRENE A ASNIERES, UN DESSIN DE VINCENT VAN GOGH

PAR BERNARD VASSOR
637894a1fbe78adac74d72fd22acaaea.jpg
Ce dessin du café "La Sirène" à Asnières, est la troisième représentation sous trois angles différents qui a semble-t-il beaucoup inspiré Vincent. J'ai pour ma part une explication depuis plusieurs années, mais qui n'a pas retenu l'attention  des spécialistes pour le moment. Des documents en ma possession et la parution d'un ouvrage à la "Documentation Française", me permettent de corroborer mes intuitions.
Dans une lettre à sa soeur Willemine, Vincent lui écrivait : "Cet été tandis que je peignais des paysages à Asnières, j'y ai vu plus de couleurs qu'auparavant. Et je dois dire que je n'en peint pas plus mal pour autant.
Vincent a peint et dessiné dans un périmètre de moins d'un kilomètre une très grande quantité d'oeuvres, du café Rispal près du pont de Gennevilliers kusqu'au pont de la Grande Jatte, tout ceci en 1887. 
A suivre donc....... 
 

LE CABARET DU PERE BATAILLE, UN DESSIN DE VINCENT VAN GOGH

PAR BERNARD VASSOR
d1c319f3692095ed32cac722f9d8712a.jpg
Ce dessin au crayon de couleurs et à la plume, a été réalisé par Vincent de l'intérieur du cabaret du père Bataille du 20 de la rue des Abbesses, à l'angle du passage qui porte aujourd'hui le même nom. C'était un restaurant bon marché où les rapins de Montmartre se réunissaient le soir. Suzanne Valadon raconte que Vincent venait le soir, déposait bien en vue  la toile qu'il avait peinte dans la journée. Il s'attablait sans rien dire, et repartait sa toile sous le bras, déçu que personne ne lui ai posé de question ou n'ai même jeté un coup d'oeil  à son tableau....
L'endroit est aujourd'hui une banque. 

12:00 Publié dans Les peintres | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

MERDRE A DIT UBU LE 29 OCTOBRE 1907 DANS L'HOPITAL DE LA CHARITE

PAR BERNARD VASSOR

3ad68ac4cfcc9b12b37e02ff5f41c28c.jpg

 

CENTENAIRE DE LA MORT D'ALFRED JARRY 

SOCIETE DES AMIS D'ALFRED JARRY 

UN SITE AVEC LE PROGRAMME DES MANIFESTATIONS POUR CETTE CELEBRATION. 

Il avait un tout petit zizi

et un gros cul

Le père Ubu 

En 1894, il fait un voyage à Pont-Aven où il rencontre Gauguin et Filiger. C'est le 11 juin 1896 qu'il publia Ubu Roi au Mercure de France. Il devient le secrétaire de Lugné-Poe le fondateur du théâtre de l'oeuvre et se lie avec Lord Douglas, l'ami "scandaleux d'Oscar Wilde. Il fréquentait les salons littéraires de Mallarmé, de Rachilde, Valette et Remy de Gourmont.

Nommé roi de Pologne, il fait massacrer tous les nobles pour leur prendre leurs biens. Jamais on ne vit dictateur plus féroce....Menacé d'invasion par le Czar, la mère Ubu le persuade de faire la guerre, ce qui est toujours la meilleur772e701a7c8c767f5bf710d4f2ddfcba.jpg solution dans ces cas là, merdre alors !!!

Après avoir tempêté contre les Polognards, les soulards, les bâtards, les hussards, tatares, calards, cafards, mouchards, savoyards, et communards,  il a dit merdre à la tuberculose qui le rongeait....et rendu sa couronne de roi de Pologne, laissant seule la mère Ubu qui l'avait volé et trompé.

 

Ubu roi , L’Autre Alceste, Gestes et Opinions du Dr Faustroll, Pataphysicien,  Le Surmâle, Textes de la Chandelle Verte...

Inventeur du terme "pataphisique" , science des solutions imaginaires 

 

00:35 Publié dans Les écrivains | Tags : PATAPHYSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

29/08/2007

L’ABSINTHE

PAR BERNARD VASSOR

Les initiés aux mystères d’Isis portaient des rameaux d’absinthe
4b39c00d254a68667f255a1d60d9ef00.jpg........................................... 

Ainsi qu’une abeille au matin

Va sucer les pleurs de l’aurore

Ou sur l’absinthe ou sur le thym.

Voltaire

 

Les antialcooliques sont des malades en proie à ce poison, l'eau, si dissolvant et corrosif qu'on l'a choisi entre autres substances pour les ablutions et lessives, et qu'une goutte versée dans un liquide pur, l'absinthe, par exemple, le trouble.

Alfred Jarry 

Cette plante a été chantée par les plus grands écrivains et poètes qui en ont usé et abusé de madame de Sévigné, Labruyère, Charles Nodier, Alfred de Muset  à Charles Cros en passant par Lamartine, Victor Hugo, Verlaine et Rimbaud.

Nous buvons des absinthus qui me cassent la poitrine, et nous jouons au sempiternel domino qui nous abrutit (...) Je me rend presque toujours à mon étude la bouche pâteuse et l'oeil absinthé; cs petites débauches sont d'un salutaire effet pour la discipline

.............(Alphonse Daudet)........... ..

Daudet qui cumula les effets de l'absinthe, de la syphilis et de la morphine pour calmer les douleurs dues à la maladie en phase ultime qui étaient insoutenables. Dans une confession posthume, Daudet décrivit sont calvaire dans : "La Doulou, dictante dolore"

(Sous la ditée de la douleur )

Van Gogh, nature morte "l'Absinthe" Paris début 1887
RIJKSMUSEUM"Amsterdam      

Le nom de cette plante provient du grec apsinthion, qui signifie qu’il est impossible de boire. C’est une plante de la famille des composées . D’une odeur forte et pénétrante, et d’une saveur amère. L’utilisation intensive de la liqueur d’absinthe a provoqué des ravages jusqu’à son interdiction en 1914 par le préfet Hennion (le créateur des Brigades du Tigre). Le principe actif, l’absinthine, allait jusqu’à provoquer des crises d’épilepsie et il n’était pas rare sur les boulevards, « à l’heure de la fée verte » de voire des médecins appelés à la hâte dans les cafés des boulevards, soigner des client en pleine crise de delirium ou d’épilepsie. Les bagarres provoquées par l'abus de la boisson se produisaient plusieurs fois par jour, l'odeur d'absinthe se répandait sur les terrasses du boulevard Montmartre dès cinq heures du soir. C'était avec la syphilis le plus grand fléau du dix neuvième siècle. l'utilisait souvent panachée avec d'autres plantes, anis, menthe,

7aa5da0d2da09a4375502108476fd8a6.jpg
A cinq heures du soir sur le boulevard Montmartre, un verre d'absinthe est sur chaque table.... 

Elle a été classée par Linné sous le nom d'ARTEMISIA ( artemisia absinthium).

JEANNE THILDA

PAR BERNARD VASSOR

f5ceac632db4e7f14fe49e7e6ffaff26.jpg

Femme de lettres comédienne et critique littéraire, Jeanne Thilda (1833-1886), moins connue que ses amies Liane de Pougy et Nathalie Barney, eut pourtant une exixtence de femme libre. Son salon littéraire était fréquenté par tous ce qui comptait parmi  écrivains et artistes de son temps: Victor Hugo, Dumas, Gustave  Flaubert, JacquesOffenbach, Rimski-Korsakov, Charles Baudelaire et Tourgueniev. Elle fut le modèle dans le roman de Maupassant, Bel Ami  pour le personnage de Mme Forestier, la femme, capable de faire les carrières journalistiques et politiques des émules de Rastignac. Elle publia romans et nouvelles qui furent la cible des attaques de George Sand et de Zola et de Barbey. Elle a le courage de redéfinir les rapports entre les hommes et les femmes pour donner à son sexe une entière liberté que l’on retrouvera dans les romans de Renée Vivien. Liane de Pougy et Jeanne partagèrent tout : « les rôles au théâtre, les présents des admirateurs, les corbeilles de fleurs, et même leurs amants. De plus,  elles poursuivirent en coulisse l’amour qu’elles montraient sur scène* »
Thibaud d’Antonay, Jean Lorrain, FAYARD 2005

Jeanne Thilda, Pour se damner, éd. Rouveyre et Blond (1883) 

  

LA SOCIETE DES AQUAFORTISTES, CONTRE -OFFENSIVE DES PEINTRES A L'EGARD DE LA PHOTOGRAPHIE

PAR BERNARD VASSOR

4018cdd4cebd7be663c59675c156cb30.jpg
Dans les années 1860, une controverse faisait rage : "La photographie est-elle un art ?" 
De nombreux peintres avaient intenté des procès en contrefaçon en invoquant la loi de 1793. Ingres figure au premier rang des plaignants ( détail savoureux, il sera accusé par les fères Goncourt d'être "au dix neuvième siècle, l'inventeur de la photographie en couleurs pour la reproduction des Perugin" ) Les nouveaux procédés photographiques échappaient alors à tout statut quelconque.
C'est Théophile Gautier qui va déterre la hache de guerre en publiant un article manifeste de l'eau-forte contre la photographie : "En ce temps où la photographie charme le vulgaire par la fidélité mécanique de ses reproductions, il devrait se déclarer dans l'art une tendance au libre caprice et à la fantaisie pittoresque." Puis, c'est Jules Janin qui enfonce le clou : "La Société des aquafortistes s'est fondée précisement pour combattre la photographie, la lithographie, l'aqua-tinta et la gravure (...)"
C'est ainsi que fut créée en 1862 en réaction contre la photographie, la Société des Aquafortistes, domiciliée à l'époque chez Cadart et Luquet le marchand de gravures de la rue de Richelieu (79).(puis 58 rue Neuve-des-Mathurins en 1867 et enfin 58 boulevard Haussman, ancienne numérotation). Cadart est le premier à avoir exposer une toile de Manet. Eugène Boudin le considère comme le meilleur vendeur des peintres de "la ferme Saint-Siméon", mais "qu'il est dur à la détente !!!! " La bataille fera rage pendant quelques années, Baudelaire et Théophile Gautier ne seront pas en reste....

28/08/2007

L'ESTAMINET LYRIQUE DU PASSAGE JOUFFROY

PAR BERNARD VASSOR

aa9969227258f2ae98dbbe899cd20d33.jpg
L'ESTAMINET LYRIQUE, 11 PASSAGE JOUFFROY
Ce lieu, dès l'ouverture du passage en 1846 a été une salle de spectacles, jusquà nos jours. Quand je vous aurai révélé ce qu'il est aujourd'hui, vous serez certainement surpris !
En 1846, c'est un théâtre d'ombres chinoises qui ouvre ses portes, avec une entrée par un couloir du passage, et une autre, à l'arrière de l'hôtel Aguado. L ethéâtre d'ombre laissa rapidement place à un cabaret chantant : "L'estaminet Lyrique" . Les chanteurs en vogue s'y produisaient, ainsi que des artistes, prestidigitateurs, acrobates et artistes de cabaret. Pendant la révolution de 1848,  la salle est louée pour  des réunions politiques. C'est là que se tenait  le Club des Artistes dramatiques, fondé on avril 1848, dont voici la composition selon Alfred Lucas, l'historiographe des clubs révolutionnaires :"Président, Tisserant; membres dit bureau, Bignon, Rhozevil, Ludovic; secrétaire, Pierron. Ce club s’est fait remarquer par son excellent esprit. Le citoyen Bocage n’y obtenait pas même les succès négatifs auxquels on a donné le nom de succès d’estime; souvent lorsque la nuance de ses discours était par trop écarlate, la plupart des membres du club se permettaient d’appeler Azor.  Le club des Artistes dramatiques avait choisi pour son candidat, lors des élections d’avril, M. Samson, artiste distingué dont on aime à louer le noble caractère, après avoir applaudi le talent dont il fait preuve chaque soir sur notre première scène. M. Samson s’exprimait ainsi lors de la dernière séance annuelle de l'association des Artistes dramatiques. « Partout à côté des douleurs réelles il y a des douleurs factices beaucoup plus bruyantes. Si des associations pareilles à la nôtre se répandaient sur une plus grande partie du sol, elles feraient bientôt connaître les unes et les autres. La paresse et l'incapacité, ces deux grands agitateurs publics, n’auraient plus la ressource de se cacher dans la foule. Est-il juste de vouloir transformer la pouvoir en une providence chargée de nous verser une manne incessante? Faut-il toujours l’accuser et le punir de nos misères? Avant de nous adresser à lui, adressons-nous d’abord à nous-mêmes, à nos propres ressources; ayons notre budget comme 1’Etat a le sien...’  Voilà, certes, de nobles paroles et qui ne seraient pas déplacées à la tribune de l'Assemblée nationale."

a suivre................................. 

 

26/08/2007

EUGENIE BUFFET

PAR BERNARD VASSOR

 
Elle est née à Tlemcen (Algérie) en 1866. Orpheline de père à l'age de six ans, elle fut placée dans une institution religieuse à Oran. D'après ses "Mémoires*", écrits par un journaliste Maurice Hamel, elle fut violée par un de ses cousins, 3ec668c20e4272b49b5999997820a45b.jpg ce qui la conduisit à une certaine aversion pour les hommes. De cette agiographie, je ne connais pas les évènement réels de sa biographie, mais je suis frappé de la coïncidence avec la fausse biographie de Billie Hollyday,(rédigée elle aussi par un journaliste) où tous les mêmes clichés sont usés jusqu'à la corde!!!

Néanmoins reprenons quelques faits avoués et revendiqués par la chanteuse : Très jeune elle prit le bateau pour Marseille, où pour vivre, elle chantait dans les rues, les guinguettes, et dans "des bars louches". Elle eut l'occasion d'aller écouter la chanteuse Amiati, célèbre à l'époque. Son répertoire patriotard et revanchard eut un écho favorable dans tout le pays.


EUGENIE BUFFET SUITE.pdf

A propos de Godillot, voire aussi l'article sur PARIZINE du 3 août 2005  

TRISTAN TZARA

PAR BERNARD VASSOR

338c0cece07e45c2e8c5f2b29d3fa187.jpg
1896-1963
82e5acf3d11dd92e6027b1f3eeecc87e.jpg
A SUIVRE.......................

05:28 Publié dans Les écrivains | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

PARIS DISPARU, LE CAFE CERTA ET LES "DADA"

PAR BERNARD VASSOR

59544ab0ba0d1ccdb49ae57b49c6cbda.jpg

 

 

« Il n’y a personne des dadas monsieur », répondait la caissière du « Certâ » à Aragon quand il appelait un ami ! » 

Le passage de l’Opéra qui reliait le boulevard des Italiens (6), à la rue Le Peletier (8), comportait également deux galeries (de l’Horloge, et du Baromètre). La partie dite passage de l’Opéra avait été formée lors de la construction de « l’Académie Royale de Musique », et allait de la galerie du thermomètre jusqu’à la rue Pinon, emplacement actuel de « l’Hôtel des ventes Drouot rue Rossini ». Ils avaient été ouverts par le Vicomte Morel de Vindé, pair de France, le 21 juillet 1822 et le 16 avril 1823. La largeur de ces galeries était de 3,74 mètres.

C'est là que se réunissaient les  membres du groupe autour de Tristan Tzara

 
14b649876b4f032c6e383df8ebdbf297.jpg
Affiche-programme 27 mars 1920  
 

 

24/08/2007

LECTURE-CONCERT 57 rue des vinaigriers et Place a la Fête : LA MOSAIQUE....

DANS LE CADRE DES JOURNEES EUROPEENNES DU PATRIMOINE 

Horaires : sam 20h / dim 18h (sur réservation à partir du 5 septembre : 01 46 74 62 48)

Nombre de places limitées  

Gratuit

ATELIER PORTE-SOLEIL
57 rue des Vinaigriers
Téléphone : 01 46 74 62 48

Moyen d'accès : Métro République ou Jacques Bonsergent Bus 75

Accessible aux personnes à mobilité

 

Présenté par l’Association Autour du Père Tanguy

autourduperetanguy.blogspirit.com

avec la participation d'Histoire et Vies du 10e, société historique de l'arrondissement

http://www.hv10.org/

hv10@club-internet.fr

et Atelier Porte Soleil

Dans le cadre des “Journées du Patrimoine” :

Samedi 15 septembre à 20 h.

et dimanche 16 septembre à 18 h.
.......................LECTURE-CONCERT  .....

Après la lecture-concert Caillebotte, l’Exposition imaginaire, 2ème partie…

..........................Le legs Caillebotte : ...............................

Le bel

héritage

maudit

de Gustave Caillebotte  

avec

Marie-Hélène Foufounis, piano

Pascal Gautrin, récits

Constance Godeberge, violon

                                     Judith Godeberge, violon alto 

« Affaire délicate !… » : ainsi s’exclama le directeur des Beaux Arts, Henri Roujon, lorsqu’en mars 1894, il prit connaissance de la lettre d’Auguste Renoir lui annonçant que Gustave Caillebotte, décédé le 21 février, léguait à l’Etat sa collection de toiles et dessins impressionnistes : plus de soixante chef-d’œuvres, signés Degas, Cézanne, Manet, Monet, Renoir, Pissarro, Sisley.....................................

C’était le commencement de ce que certains appelleront bientôt « l’affaire Caillebotte : deux années de négociations pour trouver un compromis et pour que l’Administration des Beaux Arts accepte partiellement ce cadeau magnifique – qu’elle estimait pour sa part plutôt empoisonné… Partagée entre le désir de recueillir cette manne inespérée et la crainte d’exaspérer certains milieux officiels, ainsi qu’une part timorée du public qu’effarouchait encore cette peinture nouvelle, l’Administration choisit finalement 38 œuvres sur les 65 offertes. Lorsqu’en 1897, les 38 chefs-d’œuvre impressionnistes du legs Caillebotte se trouvèrent enfin accrochés dans une nouvelle salle du musée du Luxembourg, il y eut un tollé de la part d’une certaine presse et des réactions violentes dans le landerneau des Arts : « Pour que l’Etat ait accepté de pareilles ordures, il faut une bien grande flétrissure morale », s’écria le peintre officiel Jean-Léon Gérome. L’Académie protesta en des termes à peine plus policés auprès du ministre de l’Instruction publique et des Beaux Arts. Un sénateur interpella le gouvernement à la chambre du Sénat, l’accusant de compromettre les collections de l’Etat par le voisinage de ces toiles malsaines et décadentes… ............................................

Le bel héritage maudit de Gustave Caillebotte :

Cette “ Lecture-Concert ” se propose de faire revivre, dans un premier temps, les péripéties de cette aventure du legs Caillebotte, rapportant les propos, savoureux pour le spectateur moderne, de ces détracteurs de 1897 qui vilipendaient cette peinture infâme et en appelaient au jugement de la postérité, et les arguments des partisans, heureusement de plus en plus nombreux et convaincus, des peintres impressionnistes. Ensuite, une promenade est proposée à travers les chefs-d’œuvre de cette collection : par la magie de la musique, de la poésie, grâce à des récits d’auteurs contemporains des Impressionnistes, sont évoqués les paysages de Cézanne, de Sisley et Pissarro, le Paris de Monet et Renoir, le monde des spectacles et des cafés-concerts de Degas. <!--[if !supportEmptyParas]-->Les reproductions des œuvres qui composaient la collection Caillebotte sont projetées durant la lecture-concert  Les pièces musicales, qui participent à cette promenade dans les sentiers impressionnistes, seront empruntées à des compositeurs contemporains des impressionnistes : Ernest Cabaner, Emile Waldteufel, Jules Massenet, Erik Satie, Gabriel Fauré… Parmi les écrivains et poètes qui apporteront leurs concours à cette évocation, se rencontreront Octave Mirbeau, Paul Arène, Jules Laforgue, etc.

Des précisions vous seront apportées au  courant du mois d'août sur les lieux de rendez-vous et les horaires

Programmz du 22 septembre 2007 Place à la fête : par L'ATELIER PORTE SOLEIL :

 

PLACE A LA FETE

Samedi 22 septembre 2007

15h. et 18h.

MOSAÏQUE BESTIALE

– récital poétique et musical –

L’univers fabuleux des animaux

tels que les ont vus et rêvés poètes, écrivains et musiciens

– du Moyen Age à nos jours :

bestiaire médiéval de BRUNET LATIN,

récits de JULES RENARD, de COLETTE,

poèmes de RAYMOND QUENEAU,

fables de LA FONTAINE,

chansons de ROBERT DESNOS et JOSEPH KOSMA,

de JACQUES PREVERT et JOSEPH KOSMA.

Pascal Gautrin, récits et poèmes

Nicolas Menet, piano

PAR L'ASSOCIATION AUTOUR DU PERE TANGUY avec la participation de MICHEL OLIVES:

Mozaïque, un parcours historico-culturel, sur les pas des écrivains et des peintres.

De Blanche à Rochechouart. 

 

20:45 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

AUTOUR DE LA PLACE PIGALLE, FROCHOT, GABRIEL DAVIOUX ET LES AUTRES

PAR BERNARD VASSOR
d504317552926b5f7e138b23bae33057.jpg
La barrière Pigalle en 1855
Nous devons l'établissement de ce quartier à un ministre de Napoléon, préfet de police :
Le comte Nicolas-Therèse-Benoit Frochot (1761-1828).
Avocat au parlement de Bourgogne, il fut chargé de rédiger les cahiers de doléances du tiers-état. Ami de Mirabeau qui4b5963f5a84db3c3445da4051db164b5.jpg
le désigna comme son exécuteur testamentaire. Il est emprisonné en 1793 comme suspect. La mort de Robespierre va lui permettre d'éviter la guillotine. Il fut nommé préfet de Paris en 1800. A ce titre Bonaparte le chargea de construire des cimetières afin de les faire sortir hors de Paris.
Frochot s'était rendu acquéreur lors de l'expropriation des bien écclésiastiques et de la vente des biens nationnaux, d'une parcelle de terrain correspondant à l'emplacement du cimetière de la paroisse Saint-Roch formantun quadrilataire des actuelles rues Notre-Dame-de-Lorette, rue des Martyrs,place Pigalle versant sud, et rue Pigalle. Son action pour la ville de Paris fut très bénéfique, il réorganisa les hospices, les écoles, allégea l'octroi, modifia le régime des prisons.  Après la mort de Bonaparte en 1804, l'empereur Napoléon le récompensa largement. Nommé Conseiller d'état, chevalier d'Empire et annobli avec un titre de comte. En 1812, il fut manioulé dans un complot, on lui fit croire que Napoléon était mort pour favoriser la conspiration de Mallet. Il fut destitué, mais  (encore une girouette) Louis XVIII EN 1814 lui accorda une pension pendant l'exil à l'île d'Elbe. Le retour de Napoléon pendant les Cent-jours il devient préfet des Bouches-du-Rhône. La restauration fut fatale pour sa carrière.

Pigalle, nous avons tous en tête en tête les quelques couplets et la musique de la chanson de Georges Ulmer son « p’tit jet d’eau entouré de bistros », ses music halls des années 30, ses filles, ses bars, ses truands d’une époque héroïque pour films en noir et blanc, ses musiciens jazz, rock, punk des années 60 à 80, ses sex-shops et ses touristes aujourd’hui.

d'ajouter à son répertoire 

 

756ac9ce0633665354a72724ac347aca.jpg
GEORGES ULMER 
Si j'avais un petit peu d'influence, je conseillerai à Serge Forté, pianiste de jazz,d'ajouter cette chanson répertoire au répertoire de son album intitulé "La Bohème"
En écoute sur MYSPACE 

La place telle que nous la voyons aujourd’hui date de 1827. Elle a été aménagée en demi-cercle remplaçant la barrière du Mur des Fermiers Généraux

Gabriel Davioux a fait sa carrière à la préfecture de la seine au service d’Alphand à partir de 1856., il fut chargé d’installer 15 fontaines dans Paris qui seront inaugurées le 2 août 1862.Ces bassins à l’origine,

entourés d’un espace gazonné et d’une grille ouvragée seront refaits au XX° siècle.

Le 22 mai 1862 Davioud présente son projet pour la place Pigalle, la fontaine est construite entre 1862 et 1863 à la place de la rotonde Ledoux. 

Au centre du bassin circulaire interrompu par six bornes carrées, un piédestal octogonal supporte un piédouche cannelé et une vasque à godrons en fonte.

Une lettre du 29 juin 1868 de la direction des eaux et égouts de Paris indique : « Cette vasque est le réceptacle de toutes les ordures du boulevard et même des pavés et moellons trouvés aux environs ; les cantonniers y lavent leurs balais, les marchandes aux petite voitures  s’y débarrassent  de leurs rebuts de poissons ; le soir, vers la nuit, c’est là que l’on vient baigner et nettoyer tous les chiens du quartier »

Dans un tableau ……

La conséquence de cet état de fait est l’installation d’un petit jardin autour de la fontaine, et d’une grille de fer qui servait de clôture.

AP. VO 3 185. dans la lettre du 29 juin, le Contrôleur de la direction des Eaux et.. propose la mise en place d’une grille de fer sur le pourtour de la vasque.
La barrière qui a changé de nom en fonction des évènements, révolution oblige ! barrière, royale, barrière Montmartre, barrière du Chemin des Dames (non ! ce n’est pas ce que vous croyez, les « dames » étaient les abbesses qui régnaient sur la butte Montmartre) enfin, barrière Pigalle. La fontaine en son centre date de 1862. Jusqu’alors, à la place de cette fontaine,  un "puit encagé" devant la rotonde de la barrière décorait le lieu. On n'y puisait plus d'eau depuis longtemps, mais le puits existait quand même dans ce quartier Bréda où s’installèrent lorettes peintres et modèles. De chaque côté de la rotonde se trouvait une guérite accostée au « mur murant Paris » C’est le 22 mai 1862 que Gabriel Davioud (1823-1881), architecte,  présenta son projet. La fontaine fut construite entre 1862 et 1863 à la place de la rotonde. Au centre du bassin circulaire interrompu par six bornes carrées, un piédestal octogonal qui supporte un piédouche cannelé et une vasque à godrons en fonte.
Dans une
lettre datée du 29 juin 1868 de la Direction des Eaux et Egouts de Paris, nous pouvons lire : « Cette vasque est le réceptacle de toutes les ordures du boulevard et même des pavés et moellons trouvés aux environs ; les cantonniers y lavent leurs balais, les marchandes aux petite voitures  s’y débarrassent  de leurs rebuts de poissons ; le soir, vers la nuit, c’est là que l’on vient baigner et nettoyer tous les chiens du quartier » La conséquence en est l’installation d’un petit jardin autour de la fontaine, et d’une grille de fer qui servait de clôture.

Davioud Gabriel, action art de la vdp 1995Paris et ses fontaines

A SUIVRE ..........................................................................................................