Référencement gratuit

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/07/2007

LA PRESIDENTE FILLON, ENTREMETTEUSE, ESPIONNE

Par Bernard Vassor, mise à jour le 15 juillet 2007

medium_Cardinal_Guillaume_Dubois_055_CADRE_SEPIA.jpg
L'Abbé Dubois
Notice sur la vie de Voyer d'Argenson : VOYER_D_ARGENSON_notice_sur_la_vie_du_marquis_premiere_pa...
Née à Paris, nous ignorons en quelle année, morte en Auvergne en 1727. Dans l'histoire de France, elle est à moitié Mata-Hari, à moitié Jeanne d'Arc ! C'est certainement l'entremetteuse la plus romanesque et la plus influente du XVIII°siècle. Fille d'un honnête porteur de chaise, elle eut un enfant dès l'age de quinze ans. Son père qui l'avait placée chez une blanchisseuse l'en retira pour la  conduire à l'hôpital pour ses couches. Puis, il voulut la marier à un porteur d'eau, mais la petite (dont on ignore le prénom) refusa l'homme qui lui était imposé. Elle débaucha un clerc de procureur de Bretagne et s'enfuit avec lui à Rennes. Cet amant l'abandonna, alors elle jeta son dévolu sur un commis, qui abandonna femme et enfants pour venir avec elle à Paris. Manquant d'argent, elle commença à fréquenter le Palais-Royal, où elle se livra à la prostitution occasionnelle. Puis encouragée par ses succès, elle devint "marcheuse".
Elle débaucha des filles comme elle, pour les procurer à de jeunes seigneurs de la cour et se fit très vite une solide réputation. Le Lieutenant général de Police, Voyer d'Argenson informé des exploits de la fit venir près de lui. Lui trouvant de l'esprit, et du caractère, il lui accorda sa protection en échange de renseignements*. La Fillon commença donc une carrière qui allait être fulgurante. Elle tomber son commis pour épouser le "Suisse" de l'hôtel Mazarin. Celui-ci honteux de la conduite de sa femme, et poussé par ses camarades suisses, la corrigea sévèrement. C'était
sans compter sur les relations de la donzelle. Philippe d'Orléans qui était le Régent la recevait parfois à souper (il l'appelait "sa bonne amie") sermonna le mari, et lui demanda de se contenter de l'argent qu'elle rapportait. Le mari mourut mystérieusement, alors la Fillon épousa le cocher de l'hôtel de Saxe. Celui-ci, montrant aussi des velléités et commença à faire le récalcitrant, elle le fit incorporer dans un régiment où elle lui envoyait de temps en temps de l'argent pour le consoler. A l'époque, les courtisanes avaient des privilèges de séquestration arbitraire quand leur position était menacée.On avait vu plus d'une bourgeoise faire embarquer pour les Indes un mari encombrant.
Elle avait également ses entrées libres chez l"Abbé Dubois" (qui était en réalité cardinal à qui elle procurait souvent des filles. Son crédit fut fort grand quand elle  mit au jour un complot qui aurait pu changer le cours de l'Histoire de France........
Alexandre Dumas, fait du Chevaler d'Armental, un client de sa maison :
"Le chevalier sans être une pratique, était une connaissance de la Fillon. C'était du bon ton, à cette époque, d'aller quelquefois au moins se griser chez cette femme quand on n'y allait pas pour autre chose. Aussi, d'Harmental n'était-il pour elle ni son fils, nom qu'elle donnait familièrement aux habitués, ni son compère, nom qu'elle réservait à l'abbé Dubois ; c'était tout simplement monsieur le chevalier, marque de considération qui aurait fort humilié la plupart des jeunes gens de l'époque. La Fillon fut donc assez étonnée lorsque d'Harmental après l'avoir fait appeler, lui demanda s'il ne pourrait point parler à celle de ses pensionnaires qui était connue sous le nom de la Normande.
- O mon Dieu ! monsieur le chevalier, lui dit-elle, je suis vraiment désolée qu'une chose comme cela arrive à vous, que j'aurais voulu attacher à la maison, mais la Normande est justement retenue jusqu'à demain soir.
- Peste ! dit le chevalier, quelle rage !
- Oh ! ce n'est pas une rage, reprit la Fillon, c'est un caprice d'un vieil ami à qui je suis toute dévouée. "
Le roi d'Espagne Philippe V, voulant faire main basse sur le royaume de France avait ourdi un complot avec la complicité du duc et de la duchesse du Maine. Lee but était de faire arrêter le Régent, et de nommer le roi d'Espagne à sa place. C'était Cellamare (Antoine del Guidice, duc de Giovenazzo),  l'ambassadeur de Philippe V qui auprès de la cour de France, qui était chargé de régler les détails. Le secrétaire de Cellamare, un certain Porto-Carrero, profitant de la vie parisienne, avait pris rendez-vous chez la Fillon. Arrivé en retard, il s'excusa et sur l'oreiller, donna les raisons de son impolitesse et des tractations avec les conspirateurs, d'où l'urgence d'envoi de courriers pour son pays. La Fillon prévenue par ses filles, courrut chez le Cardinal Dubois chez qui elle avait ses entrées à toue heure du jour et de la nuit pour l'avertir de ce que l'on appela la conjuration de Cellamare. La police intercepta les courriers, où l'on trouva les lans complets de la conjuration.
Les coupables furent écartés et punis. La Fillon reçut en récompense 12000 livres de rente et 20 000 francs d'argent.
Cellamare fut renvoyé dans ses pénates. Mais le bruit autour de cette affaire fut si grand que le régent fut obligé de sacrifier la Fillon. Il lui demanda de faire croie qu'elle était morte. Elle se retira en Auvergne et épousa un comte. On entendit plus parler d'elle...
Pour terminer, il faut raconter cette avanture du temps de sa splendeur :
Sa réputation était très grande, et tout le monde avait l'habitude de l'appeler la Présidente Fillon, même le lieutenant de police d'Argenson qui y voyait là un sujet de plaisanterie. Il se trouve qu'un sieur Fillon prédid"entde l'élection d'Alençon vint à Paris avec son épouse pour entrer dans une sous-ferme. Comme il ne s'était pas encore défait de sa charge, on l'appelait toujours Président Fillon. En 1716, quelques officiers en permission à Paris, firent le pari d'aller souper chez la Fillon qu'ils ne connaissaient que de nom. Ils s'informèrent de la demeure de la présidente, et comme vous pouvez le deviner on leur donna l'adresse du brave alençonnais. Ils y allèrent donc. Le suisse qui gardait la porte voulut les retenir, mais devant le nombre, ils entrèrent pour voir la Présidente Fillon, traversant plusieurs pièces pour se rendre dans les appartements où la femme était à sa toilette. Ils l'enlacèrent, l'embrassèrent jusqu'à ce que tous les domestiques accourus, forcèrent les soldats à se retirer. Le mari arrivé sur les lieux, leur donna la bonne adresse. C'est ainsi que le président changea de nom et de domicile. Il prit le nom de Villemure et fut nommé par le Régent en dédomagement Fermier général.

LA RUE DU TEMPS-PERDU ; PARIS DISPARU, ACTUELLEMENT RUE SAINT-JOSEPH

PAR BERNARD VASSOR

ffeab3baa162b8e79d369cbb49df03df.jpg
Vers 1860, de la rue du Sentier en direction de la rue Montmartre.
Comme vous avez déjà pu le remarquer dans l'article sur les enceintes de Paris, pendant l'établissement de la troisième porte Montmartre, la rue Saint-Joseph s'appelait rue du Temps-Perdu, du nom d'une enseigne qui fut retirée au moment de la construction d'une chapelle dépendant de Saint-Eustache à l'angle de la rue Montmartre avait une entrée sur un cimetière Saint-Joseph qui occupait cette rue du 140 au 144 était une anexe du cimetière des Innocents.
La rue du Temps-Perdu eut  comme occupante, madame de Montespan au numéro 11.
Zola est né au 10 de cette rue 
A suivre............ 
Alexandre Dumas : Le Chevalier d'Armental 

Extrait :        Chapitre VIII
Un pacha de notre connaissance.

Toutes ces choses étaient entre les mains d'un jeune homme de vingt-six ans ; il n'était donc point étonnant qu'il se fût quelque peu effrayé d'abord de la responsabilité qui pesait sur lui. Comme il était au plus fort de ses réflexions, l'abbé Brigaud entra. Il s'était déjà occupé du futur logement du chevalier, et lui avait trouvé, n° 5 rue du Temps-Perdu, entre la rue du Gros- Chenet* et la rue Montmartre, une petite chambre garnie, telle qu'il convenait à un pauvre jeune homme de province qui venait chercher fortune à Paris. Il lui apportait en outre...

*La rue du Gros-Chenêt était la rue du Sentiier 

UNE FLEUR POUR VINCENT DIMANCHE 29 JUILLET

 

Une fleur

 

 

pour Vincent

 

 

 

 

 Vincent Van Gogh,

mort

 

 

 le 29 juillet 1890

 

Cette année le 29 , jour anniversaire de sa mort à Auvers-sur-Oise, étant un dimanche, nous ne ferons pas de rassemblement à heure fixe cité Pigalle comme de coutume, mais nous irons dans le courant de la journée piquer une fleur dans le lierre qui recouvre les grilles du 8 cité Pigalle. Chacun peut s’il le souhaite en faire de même.

RUE DU JOUR, L'HOTEL ROYAUMONT

Par BERNARD VASSOR

e4f5375be8a265336a2edece0957dbdf.jpg
4 RUE DU JOUR HOTEL ROYAUMONT
Au XIIIémé siècle, elle était nommée rue Raoul-Roisselle, rue du Séjour, au XIVéme, rue Philippe-le-Mire, ensuite  au XVIIéme rue du Séjour reprise et abrégée ensuite en rue du Jour par corruption. La muraille de Philippe-Auguste lui était parrallèle et passait entre elle et la rue Jean-Jacques Rousseau. Elle est mitoyenne de l'église Saint-Eustache commencée en 1532, qui remplaçait une chapelle Sainte-Agnès fondée vers 1200.   
C'est en 1612 que Philippe Hurault de Cheverny, évêque de Chartres, abbé de Royaumont fit construire cet hôtel dont il reste la porte d'entrée ornée de chiens de faïence. François de Montmorency, comte Montmorency-Boutteville (son fils était le maréchal de Luxembourg) y établit une salle d'armes qui réunisssait les plus fines lames du royaume. Louis XIII ayant publié un édit interdisant les duels, Boutteville brava cette loi pour se battre place Royale. Il fut arrêté et eut la tête tranchée en place de Grève. Sa veuve, passa dit-on galamment son veuvage ? On signale la présence d'un pâtissier nommé Coring sous Louis XIII, et Pierre de Caen sous Henri III.A l'arrière de la maison, un cul-de-sac abritait un tailleur du nom de Bucy. Pendant la révolution, c'est un grand cabinet littéraire tenu par Jean Mariette et sa femme née Coignard qui occupa les lieux, et c'est l'archevêque de Cambrai, en tant qu'abbé de Royaumont qui percevait les loyers.
cc4d625c7bdaffce1232c751cb1e9a31.jpg
On aperçoit encore en place en 1900, les deux chiens de faïence qui veillent sur la maison de chaque côté du portail d'entrée, . A droite au premier étage, une inscription indique la présence dans cet hôtel d'une verrerie-faïencerie !
 

RUE MONTMARTRE : LE JOURNAL L'AURORE DE CLEMENCEAU

Par Bernard vassor

d196b13767ead295076cdc8b52c68bce.jpg
C'est dans ces locaux du journal l'Aurore que Clémenceau reçut d'Emile Zola son célèbre article : J'ACCUSE....

14/07/2007

AH ! QUE DIABLE ALLAIT-IL FAIRE DANS CETTE CLAIRIERE ? PHILIPPE LEBON, L'INVENTEUR DE L'ECLAIRAGE AU GAZ.

PAR BERNARD VASSOR

69cad649cccb8e502875292002b42f04.jpg
Philippe LEBON, 1767-1804.
Il est né à Brachay, près de Joinville-le-Pont. Ingénieur au service du pavage, Il proposa en l'an VIII, au gouvernement de construire un appareil pour le chauffage et l'éclairage public . Son offre ne fut pas adoptée de son vivant. Le jour du  2 décembre 1804, il fut invité en qualité d'ingénieur en chef des ponts et chaussées, à la cérémonie du sacre. Après avoir assisté à Notre-Dame à la cérémonie officielle, il alla passer la nuit aux Champs-Elysées. A l'époque ce lieu était un véritable cloaque, propice aux étreintes furtives, mais on y était aussi à la merci de voleurs et des assassins. L'endroit comprenait plusieurs cabarets borgnes, les allées étaient désertes et sombres, n'ayant aucun éclairage ! Les champs de gourdes bordaient l'allée des Veuves. C'est donc là, dans une clairière qu'il fut retrouvé au petit matin le corps lardé de treize coups de couteaux. Il fut ramené chez lui, mais succomba avant d'avoir pu prononcer une parole. Dans le cours des évènements du temps, son décès ne causa aucun émoi. Son invention fut utilisée avec succès dans Paris et son nom resta dans l'oubli.
f143822c8bb3d36a1ad35a935a64ec56.jpg
Ah ! Que diable  allait-il faire dans cette clairière ? 
(Cyrano de Bergerac )
 

 

Les environs des portes montmartre, la rue du Mail PARIS DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

13a3751351a61673c0c25ccedf8c36ce.jpg
Vers 1860, en direction de la rue des Petits Pères 
Cette rue a été ouverte en 1634 sur l'emplacement d'un mail* qui longeait les remparts à partir de la deuxième Porte Montmartre. 
Les heureux habitants de cette rue avaient pour nom au milieu du XVIIIéme siècle les propriétaires suivants :
Côté impairs : De Villarceau, la marquise d'Assy (ou d'Arcy)les pères de la doctrine-chretienne, Langlois, un nommé...Vassor, de la Chesnay, De la Motte. Du côté pairs : De Broué, Ferrand, Trudaine, Vassé, Mlle Beauvoisin, les religieuses ursulines, la marquise d'Osne, De Vaux, Mme de Franne, Quatremer. La maison de la marquise d'Assy avait été la propriété decolbert, puis d'Alexandre Aguado aux n° 3 et 5. Les pères de la doctrine-chrétienne avient pour locateire le facteur de piano et de harpe Erard voisin d'un parc à cochons, y installa une salle de concert, la musique faisant sans doute oublier l'odeur du purin ! Dans la maison de Trudaine, Olympe de Gouge, femme Aubry avant de monter sur la bascule-à-Charlot y avait ses pénates. Le 27 recevait en 1791 des voyageurs dans l'hôtel de Mars. Un précédent propriétaire l'avait nommé l'Hôtel Deschiens du nom de son riche propriétaire Lacour-Deschiens.
*Ce mot désignait un maillet qui servait dans un jeu homonyme à repoussere une boule de mail, l'allée qui était destinée  à recevoir ce jeu s'appelait également "le mail". Madame Récamier tenait salon chez Erard avant de s'installer à laChaussée d'Antin. Une jolie demoiselle Testart, entretenue par le duc de Duras, bonne fille, partage ses faveurs avec  un procureur maître Clos. Dans une maison au numéro 12 un architecte Bertaut  a coun hôtel où a séjourné Talma.Les Quatremer avaient une immense maison qui faisant angle avec la rue du Bouloi. 
* Un mail était à la fois le maillet qui frappait une "boule de mail", le nom du jeu qui consistai à frapper dans une boule sur une cible placée en tere. C'était aussi le nom de l'allée où avit lieu ce jeu. 

13/07/2007

QUELQUES COLORANTS NATURELS ANTIQUES

PAR BERNARD VASSOR

77fdc703dbbc03afe55ad10282c45a4b.jpg
Les anciens utilisaient la pourpre qui était réservée aux manteaux des praticiens. Il fallait deux coqillages différents, mais nous ignorons quels étaient les les molluques qui fournissaient cette couleur aux phéniciens. Au XVIIéme siècle le botaniste Fabius Columna (1567-1650) a pensé qu'il s'agissait chez les romains du Murex trunculus qui contenait en grande abondance une liqueur colorée. Le pourpre des anciens n'était pas comme on le pense un rouge vermillon, mais, une sorte de violet très foncé. La matière colorante que l'on extrait de l'animal est de couleur jaunâtre. Exposée à la lumière, elle jaunit, puis verdit et prend enfin une teinte violette. Pendant ces transformations, il se dégage une forte odeur qui rappelle l'essence d'ail.
a71c400292337ce5ac0e0aa89271595e.jpg
La gaude est une plante de la famille des câpriers. De toute la plante, on retire une couleur jaune (racine exceptée)
Le principe colorant a été étudié par Chevreul il lui a donné le nom de lutéolïne qui s'extrait pardécoction dans de l'alcool à 80 °. On presse, on laisse reposer deux jours, puis on distile l'alcool. La substance est colorée par la potassecaustique, la baryte, et la chaux. Les acétates de plomb, le cuivre et l'alun donnent un précipité jaune foncé. Une très belle couleur jaunevif est provoquée par de l'acide sulfurique.
Le bois de campêche est issu d'un arbre de la famille des légumineuse. Son écorce est rugueuse, les couches ligneuses sontrouge foncé, l'aubier est jaunâtre les fleurs sont de couleur jaune. Le bois de campêche fut importé au XVIIéme siècle, et n'eut pas tout de suite la faveur des fabricants de couleurs. L'utilisation ne fut admise que lorsque l'on découvrit le moyen de fixer la couleur.. La matière colorante est appelée l'hématine que l'on obtient en faisant infuserdans de l'eau à 50 °, on filte, puis on évapore le précipité.
aee023dec9853749eac163f3bfff6019.jpg
La plante qui fournit l'indigo a été connue très tôt en Inde bien avant l'ère chrétienne. Les égyptiens  l''utilisaient courament, des bandelette teintes de momies  étaient produites avec ce colorant. En Italie, dans les premiers siècles de notre ère, l'indigo était importé par les teinturiers israélites qui exerçaient la profession de teinturiers, il venait à Venise  en passant par 'Egypte et la Syrie, mais c'est surtout comme médicament qu'il était utilisé. La culture du pastel a très longtemps freiné l'utilisation de l'indigo en France, cette plante produite à profusion fournissait la teinte bleue depuis des siècles.
09dd20a590da2818f35fb45898a0d54e.jpg
Ces herbes plante de la famille des rubiacées dont on utilise la racine qui donne une belle couleur rouge. Dans l'antiquitéle pouvoir colorant de xette plante importée d'Andrinople et de Smyrne. Acclimatée d'abord en Flandre, puis en Alsace et dans le comtat d'Avignon, cultivée dans des sols marécageux. On lui attribuait des propriétés pharmaceutique et diurétiques. Le broyage des racines sous des meules les convertissent en poudre. La fermentation en tonneaux pendant plusieurs années, augmentent le pouvoir tinctorial et l'éclat de la couleur.
a5851ccd9013756b24d57e80849d78d0.jpg
Le pastel, de la famille des crucifères, était utilisé en Europe avant l'introduction de l'indigo. Sa couleur bleue a moins d'éclat, mais une grande solidité à la lumière.

WILLEM HOFMANN ET L'ANILINE

PAR BERNARD VASSOR

UN SAVANT INJUSTEMENT OUBLIE WILLEM HOFMANN 
Cet homme a révolutionné l'industrie de la teinture vers 1835. Sa découverte qu'on a appelé l'aniline extrait de la benzine pouvait fournir un nombre considérable de principes colorants sous l'influence de toutes espèces de réactifs, à une quantité considérable de nuances les plus variées. C'est un chimiste lyonnais Emmanuel Verguin qui perfectionna les procédés et découvrit la fuschine. Cette découverte fit sensation en europe et donna lieu à de nombreuses recherches. C'est ainsi que l'on obtint  une multitude de couleurs rouges, vertes, jaunes, bleues, violettes etc..
Les composés que donnent la distilation du goudron de houille "sont comme un clavier merveilleux sur lequel le chimiste n'a plus qu'à promener les doigts pour en faire jaillir  les plus surprenantes couleurs"  

17:45 Publié dans La couleur | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

PABLO PICASSO, UNE EXPOSITION AU MUSEE DE LA POLICE

PAR BERNARD VASSOR

7a810151b43e95f07171538a35f3b43e.jpg
Après de longues négociations en 2001, entre le Quai d'Orsay, et les autorités russes, ont rendu à la France les archives qui étaient stockées depuis plus de cinquante ans à Moscou. Ces archives provenaient de la préfecture de Police, et faisaient état de la surveillance exercée sur le plus français des peintres catalans....
Pierre Daix et Armand Israël ont réuni, classé et établi un catalogue de ces documents d'une richesse insoupçonnée.
714927b42587a1ad149a9c70dda67be2.jpg
 Je ne résiste pas au plaisir que m'a donné Maya Picasso le jour de l'inauguration de l'exposition au musée de la préfecture de Police 
e7e0bf9150f718d2e170732873acba50.jpg
 

LES EMPLACEMENTS DES PORTES MONTMARTRE DEPUIS L'EPOQUE DE PHILIPPE-AUGUSTE

PAR BERNARD VASSOR

af3380198620e02fa6a3f006406f46c6.jpg
DEUXIEME ENCEINTE
La poterne numéro 4 sur le plan de Braun, est celle de la porte Montmartre. La première porte était située entre les numéros 15 et 17 actuels de la rue Montmartre, face au numéro 30.
6058c8cff6f32e79cd7444ccdc0e79ee.jpg
30 rue Montmartre 
Nous la connaissons de façon à peu près exacte. Pour la deuxième porte, les tours étaient situées rue de l'Aigout (égout, en raison de cette partie à ciel ouvert qui se jetait dans l'égout de la rue Montmartre), puis rue du Bout-du-monde (Saint-Sauveur, puis aujourd'hui Léopold Bellan) C'est après la défaite de Poitiers et la découverte de l'artillerie ne correspondaient plus aux mesures de sécurité pour mettre à l'abri la capitale contre les invasions. Etienne Marcel, le prévot des marchands"mit ouvriers en oeuvres, tant qu'il put avoir et recouvrer de toutes parts. Il y eut le temps d'un an, tous les jours, trois mille ouvriers. Dont ce fut un grand fait que de fermer sur une année et d'enclore une telle cité comme Paris est et de tel circuit"  Ainsi un fossé fut creusé les terres déblayées servirent à former un parapet, lequel fut par la suite muni de murs. Des tours carrées pour la plupart bordèrent cette cloture aux abord des routes. On creusa ensuite un grand fossé, moins profond, qui ne reçut jamais d'eau. Après cette deuxième fortification des aménagements dans les années qui suivirent furent entrepris. Les différents plans de Paris montrent sous des aspects différents cette clôture, ce qui nous créé un embarras pour déterminer avec certitude le nouveau tracé.
Une troisième porte fut construite après 1634, à la hauteur des maisons portant les numéros 143 et  158 et 160 actuels.
90836e5f8e19eff3f8bef84e3eca9007.jpg
Après la rue des Jeuneurs*, et de l'autre côté, à la pointe de la rue Feydeau qui avait été construite sur les remblais des fossés qui conduisaient jusqu'à la porte Richelieu, à hauteur de la rue de la Bourse. 
14937557877c29ee65af7984a983aa26.jpg
Emplacement de la troisième porte de l'enceinte. 
 
(La poterne numéro 2 est la porte Saint-Honoré où Jeanne d'Arc fut blessée d'une flèche à la cuisse)
En C, c'est laTour Jean-sans-Peur. 
*Rue des Jeuneurs : déformation de jeux neufs, c'était sur cette voie que le dimanche on allait jouer aux boules, le mail et le pallmail étant passés de mode... 

00:05 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

12/07/2007

LA RUE SOLY, AVEC BALZAC, "L'histoire des treize" PARIS DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

18dd7355f0c6b3cbaeaa7499b55897bd.jpg
Dans la rue de la Jussiène, elle a disparue lors de l'ouverture de la rue Etienne Marcel 
Nous trouvons dans la Comédie Humaine, dans plusieurs romans des références à cette rue :
Cette venelle traversant la rue de la Jussiène, allant vers la rue d'Argout. Une comtesse d'Herselles au XVIIIéme siècle, avait une propriété au numéro 8. L'église de la Sainte-Chapelle possédait le numéro 10. Monsieur Dionis habitait le 6 et le comte de Luges au 4. La plupart des numéros impairs appartenaient à monsieur de la Poterie. Le nom de Soly lui vient d'un Antoine Soly, échevin du temps de Henri II.
Un descendant, marchand établi près du marché des Saints-Innocents fut envoyé rue des Prouvaires en mars 1589 avec le conseiller Machault chez un trésorier de l'épargne pour y saisr 360 000 écus d'or. Un des derniers de la famille Soly au XIXéme, était libraire à Paris et avait pour ex-libris un Phénix.
Extrait :

Histoire des Treize - Ferragus, chef des Dévorants

A huit heures et demie du soir, rue Pagevin, dans un temps où la rue Pagevin n'avait pas un mur qui ne répétât un mot infâme, et dans la direction de la rue Soly, la plus étroite et la moins praticable de toutes les rues de Paris, sans en excepter le coin le plus fréquenté de la rue la plus déserte  

 

18:50 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : BALZAC | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

GEORGES BRAQUE, HECATE DIVINITE LUNAIRE INFERNALE ET MALFAISANTE

PAR BERNARD VASSOR

d08451e07a244658913e5b0e1644a9e2.jpg
IL EST CONSIDERE COMME L'UN DES PLUS GRANDS PEINTRES DU XXéme SIECLE
IL FUT LE PREMIER PEINTRE VIVANT A EXPOSER AU MUSEE DU LOUVRE 
Il est né à Argenteuil, la ville où Monet s'était établi en 1871. Une autre coïncidence marquante, les deux artistes passèrent leur enfance et leur adolescence dans la même ville : Le Havre.....A 18 ans, il quitta l'école sans passer le baccalauréat, et fit son apprentissage de peintre-décorateur chez son père, puis à Paris chez Laberthe, un autre peintre décorateur. En 1900, il s'inscrit au cours du soir de l'atelier municipal des Batignolles, puis à l'Académie Humbert boulevard de Rochechouart, où il fait la connaissance de Picabia et Marie Laurencin. Il se lie avec les peintres Othon Friez et Raoul Duffy qui lui font connaître la peinture de Matisse et Derain, il découvrira ainsi au samon d'automne "La Cage aux fauves" . Il adhéra quelques temps à ce mouvement, mais l'abandonnea pour suivre une voie plus personnelle. Très influencé par Cézanne, il créa une peinture destructurée que les critiques appelleront "Cubiste"

 Les couleurs sont réduites au maximum, et le plus sombre possible pour faire se concentrer le regard sur le sujet.

952d6ea96aff80a2553977dbb4c64dec.jpg
Hécate, tapisserie de haute-Lisse 
Vers 1902, il s'installe rue Lepic, puis, 48 rue d'Orsel, 5 impasse Guelma, en n1910, rue Caulaincourt, au dessus de chez "Ginette", ensuite, 11 rue Simon Dereure il rencontra Picasso en 1907 avec qui il eut une grande complicité.
Il a assisté au fameux banquet en l'honneur du Douanier Rousseau. Ils ont le même marchand : Kahneweiler. Braques est l'auteur de nombreuses estampes, eaux-fortes, pointes sèches, bois, lithographies en noir et en couleurs. 78cd8f7a01c4f4c43860da043c5597aa.jpgIl a ainsi illustré  des oeuvres de Tzara, Eluard, Satie, son imprimeur est une vieille connaissance : Roger Lacourière** 57 bis boulevard Rochechourt . Pui c'est chez Aimé  Maeght qu'il édite ses lithographies quand celui- avait ouvert ses propres imprimeries pour la lithographie entre 1961 et 1970.  Il a laissé également une importante production de sculptures, de tapisseires et de bijous. Il est mort à Paris le 31 août 1963. 

 Ci-contre : Hécate, broche en or jaune ornée d'un profil en émail bleu, avec un entourage de brillant.

Exposition au musé du Louvre en 1963. 

*Hécate (simple)est une divinité lunaire infernale et malfaisante, elle est la fille du Titan Persès et d'Astéria. Elle s'unit à Phorkys et fut mère du monstre Scylla. Elle eut Médée et Circée pour enfants     considérée comme le séjour des morts, déesse le l'ombre, elle ferait la liaison entre le ciel et l'enfer. Magicienne experte en sorcellerie,  célébrée dans les carrefours, lieux de géomancie où on lui immolait des chiens qui hurlaient à la mort en regardant la lune.

Il existait également une figure triple d'Hécate représentée avec tois visages que les romains sous le nom de Tricia, confondaient avec Diane ou Proserpine. 

 

On la connait aussi sous le nom de Ctonia, déésse des enfers. 

**Il existe une lithographie de Picasso intitulée : Hommage à Roger Lacourière, mais elle n'est pas montrable ! 4700a09507c101a73e870441e98ad213.jpg

e89fee0537ac259d89f7d4597cca7e91.jpg Ci-contre, Armand Israel qui est le légataire de Georges Braque. Il fut avec Maya et Diana Picasso, Sophie Renoir, Sandrine et Lionel Pissarro, Pascale Tannous, Christophe Hottinger, père et mère d'Hector, mon parrain  lors de l'inauguration d'une plaque en l'honneur de Renoir 33 rue de La Rochefoucault.

Il est l'auteur des catalogues raisonnés de :

Frédéric Bazille

Camille Claudel

Théodore Rousseau

Georges Braque

De nombreux guides, et d'une biographie d'Emile Bernard. 

15:40 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

30 RUE MONTMARTRE, HOTEL LE BOSSU, PARIS PAS DISPARU !!!

PAR BERNARD  VASSOR

34628d0139de91a8fc0764a9e9d1d9fa.jpg
Datant du début du XVIIéme siècle, cet immeuble a échappé (pour le moment) aux pioches des sociétés civiles immobilières, marchands de biens ou promoteurs de tout poils. Cela peut  s'expliquer en partie par la proximité de la caserne des pompiers sortant à toute heure du jour et de la nuit en actionnant leur sirènes deux tons.  A moins qu4 une de ces institutions philantropiques n'ait l'idée de restructurer la caserne en maison de retraite pour sourds-muets ?
C'est la fille d' Eugène le Bossu qui apporta en dot  lors de son mariage avec le Marquis Louis de Saint-Simon de Sandricourt né en 1608. En 1758, l'hôtel fut vendu à la communauté des marchands fripiers

CARREFOUR DU "PUITS D'AMOUR" Paris disparu.

PAR BERNARD VASSOR

a5a5a8c09f77762480e64b17660a09b8.jpg
Vue de la rue de la Grande Truanderie 
Ce carrefour doit son nom à une histoire qui date du règne de Philippe-Auguste : Une jeune femme, trahie par son amant se jeta dans un puits situé à cet emplacement. Cette histoire fit grand bruit, les amoureux s'y donnaient rendez-vous en se jurant fidélité, des musiciens, des chanteurs venaient y célébrer cette histoire d'amour. Ce qui ne fut pas du goût des bigots et des dévotes qui allèrent porter plainte auprès d'un moine d'une des nombreuses églises proches. Une manifestation plus violente que les autres avec l'autorisation des autorités ecclesiastiques conduisirent à boucher le puits. Seul le nom de l'endroit resta gravé dans la mémoire populaire. 

 

La démolition des immeubles de la rue Montmartre des immeuble du 68, 72, 86 et 88. PARIS DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

14792c998037344839c082d77b45ee3d.jpg
Rue Montmartre vers 1868, en direction des grands boulevards

Le travail de démolition de cette partie du vieux-Paris s'était déjà mis à l'ouvrage en 1912 avec "l'alignement des immeubles du côté pair, y compris une maison de la rue Saint-Sauveur contigue qui n'était nulolement soumise à ce fameux pretexte. Cette maison était occupée par un des plus anciens cabarets de Paris : "Le Soleil d'Or"  

 La Commission du Vieus-Paris s'était inquiétée de cet état de fait. Aune question posée à la municipalité, il a été répondu que l'on ne toucherait pas à cette maison, tout au plus, on procéderait à un échange de terrain concernant le sol du 86 avec un autre terrain appartenant audit propriétaire. Malgré un voeu déposé par la Commission, le cabaret du Soleil d'Or fut bele et bien rasé !!!

11/07/2007

L'IMPASSE SAINT-SAUVEUR, PARIS DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

6e59d48e70c316092c39c89f80c4de3d.jpg
Cet impasse, en 1913, faisant pariie des opération décrites dans les précédents articles.
IMPASSE SAINT-SAUVEUR EN 1868
(la boulangerie Saint-Claude encore toujours l'heure, la superbe enseigne qui la surplombe doit dater de l'époque où un célèbre magasin d'horloges s'appelait "le Cadran, et avaitdonné son nom pendant une courte période à l'extrémité de la rue Saint-Sauveur, aujourd'hui rue Léopold Bellan)
Elle s'est appelée successivement ;
au XVIéme siècle, rue du Rempart, et successivement rue du Puits, cette partie transformée en impasse fut nommée Cul-de-sac du Bout-du-Monde, impasse Saint-Claude et enfin impasse Saint-Sauveur.
Disparue aussi en 1913. 
9e9d1da1aa3bfe7925e51152fe71ed25.jpg
PLAN DE 1839 

16 RUE D'ABOUKIR

PAR BERNARD VASSOR

1093bbb5a33a55a23913c03ad60e0dde.jpg
Cette maison au 16 rue d'Aboukir, faisait partie de l'opeération d'ouverture de la rue du Louvre. La maison du numéro 14 disparue aussi, était l'issue du passage Vigan qui faisait communiquer la rue d'Argout avec la rue d'Aboukir. Ce passage avait été ouvert en 1815. La rue d'Argout ne reçut ce nom qu'en 1867. C'était auparavant la rue des Vieux-Augustins du nom d'un couvent installé là de façon provisoire de 1259 à 1293.Le corps de l'hôtel montrait des traces de sa splendeur passées. Pour le numéro 16 sur la photo présentée plus haut, c'était un ancien hôtel. Au deuxième étages, on admirait une quantité d'anciennes boiseries de très beaux parquets anciens, une curieuse porte à judas, et l'on apercevait deux très anciennes lucarnes couvertes de tuiles plates formant un aspect très pittoresque. 

 

RUE MONTMARTRE A L'ANGLE DE LA RUE D'ABOUKIR EN 1913. PARIS DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

a9be156ad4c5c71d1b49b74bebcdc628.jpg
Durant ces années d'avant la guerre de 1914, la Ville de Paris s'est livrée dans ce quartier à une série de destructions qui conduisirent à la transformation complète de ce coinn du vieux Paris. beaucoup de vieilles et curieuses maisons ont dispazrues et des passages comme vous aller le voire par la suite.. La topopgraphie historique indique que l'on se trouve à l'endroit précis de l'emplacement de la porte Montmartre de l'enceinte dite de Charles V.
L'opération d'ouverture de la rue du Louvre entraîna, outre les passages dont nous parlerons plus tard, la démolition de maisons de la rue d'Aboukir : les numéros 14, 16, 18, 20, 22, et 24.
Pour la rue Montmartre, pour cette seule opération cette année, les 67, 69, et 71 vont être anéantis. Rappelons que le sol de la rue d'Aboukir, autrefois la rue des Fossées Montmartre fit partie du fossé qui l'a recouvert, autrement dit, les maisons recouvraient l'emplacement le parapet du mur complétait la porte. Au numéro 67de la rue Montmartre, une grande boucherie occupait cet emplacement à la fin du XVIéme, début du XVIIéme siècle. Cette boucherie s'étandait jusqu'à la rue d'Argout. Les articles suivants concernent ce que l'on appelait la "deuxième porte Montmartre".
  

ADOLPHE GOUPIL

c6c8cca0e0d405e5a85ead1c3602e167.jpg
C'est bien difficile de classer Adolphe Goupil. Il figure ici arbitrairement en raison de ses liens avec la famille Van Gogh, et du rôle joué dans la vie de Vincent et Théo. 

VOICI QUELQUES ADRESSES DES LIEUX OCCUPES PAR LA DYNASTIE DES GOUPIL A PARIS :

19, Rue de Lorillon (Magasin)
12, Boulevard Montmartre (Siège Social, 1829-34)
15, Bd Montmartre (Siège Social, 1834-50)
19, Bd Montmartre (Siège Social, 1850-60 / Etablissement secondaire, 1860-1884)
24, Bd des Capucines (Siège Social, 1893-1919)
Place de l'Opéra (Etablissement secondaire, 1870-1884)
(Hôtel d'Adolphe Goupil- Siège Social, 1860-93) 9 rue Chaptal
  (Hôtel des Modes, Etablissement secondaire 1907-1921) 15 rue de la Ville-l'Evêque

 

A LA ROQUETTE....

Par Bernard Vassor

medium_ROQUETTE_cellule_des_condamnés_à_mort.jpg
CELLULE DES CONDAMNES A MORT 
A SUIVRE  
 

 

00:45 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

10/07/2007

A LA PORTE MONTMARTRE PARIS DISPARU

Par bernard VASSOR

a47ff61bf3a71d792bc42987b6650b2d.jpg
A l'angle de la rue Montmartre et du boulevard Poissonnière 
Ce magasin de vêtements a été remplacé par un café qui porte le même nom. Cet établissement avait lui-même remplacé un café depuis le XVIIIéme siècle.