12/07/2007
LA RUE SOLY, AVEC BALZAC, "L'histoire des treize" PARIS DISPARU
PAR BERNARD VASSOR
Dans la rue de la Jussiène, elle a disparue lors de l'ouverture de la rue Etienne Marcel
Nous trouvons dans la Comédie Humaine, dans plusieurs romans des références à cette rue :
Cette venelle traversant la rue de la Jussiène, allant vers la rue d'Argout. Une comtesse d'Herselles au XVIIIéme siècle, avait une propriété au numéro 8. L'église de la Sainte-Chapelle possédait le numéro 10. Monsieur Dionis habitait le 6 et le comte de Luges au 4. La plupart des numéros impairs appartenaient à monsieur de la Poterie. Le nom de Soly lui vient d'un Antoine Soly, échevin du temps de Henri II.
Un descendant, marchand établi près du marché des Saints-Innocents fut envoyé rue des Prouvaires en mars 1589 avec le conseiller Machault chez un trésorier de l'épargne pour y saisr 360 000 écus d'or. Un des derniers de la famille Soly au XIXéme, était libraire à Paris et avait pour ex-libris un Phénix.
Extrait :
Histoire des Treize - Ferragus, chef des Dévorants
A huit heures et demie du soir, rue Pagevin, dans un temps où la rue Pagevin n'avait pas un mur qui ne répétât un mot infâme, et dans la direction de la rue Soly, la plus étroite et la moins praticable de toutes les rues de Paris, sans en excepter le coin le plus fréquenté de la rue la plus déserte
18:50 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : BALZAC | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
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