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01/05/2007

DATES ANNIVERSAIRES POUR LE MOIS DE MAI

Avec la collaboration d'Arlette Choury, secrétaire des Amis de George Sand, voici quelques dates anniversaire d'habitants du neuvième arrondissement.

Alfred de Vigny, mort il y a tout juste 150 ans le 2 mai 1857 à Parismedium_Alfred_de_Vigny_1797-1863_NADAR_05.jpg

Napoléon, successeur de Bonaparte mort en 1804 est mort le 5 mai 1821 comme Balzac à Sainte-Hélène 

Alphonse Daudet est né le 13 mai 1840

Eric Satie, né le 17 juin 1868medium_Satie_Valadon_05_sepia.jpg

Pauline-Garcia Viardot est morte le 18 mai 1910

Marie Dorval défunte le 20 mai 1849medium_marie_dorval_05_sepia.jpg

Honoré de Balzac né le jour de la Saint-Honoré le 20 mai 1799medium_BALZAC_PETIT_05_sepia.jpg

Victor Hugo est mort le 22 mai 1885

Gérard de Nerval, est né le 22 mai 1808medium_Nerval_eau_forte_par_05_SEPIA.jpg

Louise Michel est née le 29 maimedium_louise_michel_agée_05_sepia.jpg 1830 

 

 

J'avais oublié le docteur Antoine Louis, inventeur de la machine qu'il a pu voire fonctionner quelques jours avant sa mort le 20 mai 1792

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GAMAHUT ET LES ASSASSINS DE LA RUE GALANDE

Par Bernard Vassor

mise à jour du 1 mai 2007 

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Gamahut, obéissez donc !

PPPlacez votre cou bien dessous l'mouton (bis).

Non, monsieur, je n'obéirai pas !

J'crains les coupur's j'suis tendre commeun' fève

Non mosieur, je n'obéirai pas !

Bougre d'abrutis ! vous me coupez trop bas. 

Jules JOUY 

En novembre 1884, la veuve d'un cofficier de Paix, madame Ballerich était assassinée chez elle 145 boulevard de Grenelle par quatre jeunes hommes dont l'aîné avait vingt ans*. L'histoire n'a retenu que le nom de celui qui fut guillotiné le 24 avril 1885,  un nommé Gamahut. Deux de ses complices, Errard Emile Eugène né à Paris le 22 août 1867, était garçon maçon.Abbadie furent eux aussi condamnés à la peine capitale et exécutés.Les archives de la préfecture de Police pour cette période ayant été pilonnées en 1920, nous n'avons que très peu d'éléments pour  retracer l'histoire de ce crime.

Gamahut, Tiburce, Adolphe dit Champion était né à Epinay-sur-Marne le 13 décembre 1861, il avait donc 24 ans au moment de sa mort. le 24 avril 1885 à la prison de la Roquette. Son corps, transporté au cimetière d'Ivry n'ayant pas été réclamé, fut remis à la Faculté" de Médecine. D'après un rapport de police, , des journalistes ont manifesté leur mécontentement de ce que la distance qui les séparait de la guillotine ait été augmentée. On a remarqué que l'aumônier qui accompagnait le condamné l'avait tenu trop longtemps en face de l'échafaud et que l'exécuteur, Monsieur Deibler, avait mis plus de 10 secondes pour faire tomber le couperet. 

Huysmans, qui fréquentait le Château Rouge, connaissait la maîtresse d'un de ces hommes surnommée "Tache-de-vin" , Louise Helloin de son véritable nom. Il a fait une description de la rue Galande et du fameux bouge dans "De la Bièvre à Saint Séverin"

extraits : HUYSMANS_Boucher_Gamahut_Château_rouge.pdf

Goncourt :  Goncourt_à_propos_de_Gamahut_et_du_Château_Rouge.pdf

Un article du journal "Le Cri du Peuple", provoqua une expédition punitive et sanglante des fils de la veuve Ballerich, policiers eux-même. 

Au cabaret du Chat Noir  les clients réclamaient tous les soirs une chanson de Jules Jouy : Gamahut, la terreur de Grenelle.

Le musée Grévin exposa la statue de cire de Gamahut vers 1895

*D'après Césaré Lombroso, L'Homme criminel, Etude criminaliste et psychiatrique 1895

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Sources : archives de la préfecture de Police

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Le cabaret du Père Lunette

article mis à jour le 1 mai 2007 
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On aperçoit à droite sur la photo les hottes de chiffonniers
déposés avant l'entrée du "mannezinc" du numéro 4 de la rue des Anglais

Un logis de nuit « à la corde ».  

Malgré l'épaisse fumée, on pouvait distinguer plusieurs tableaux et fresques humoristiques dont certains ne manquaient pas de qualité.  

Comme au Château Rouge, il faut payer ses consommations à l’avance, et comme chez celui-ci, il fut fermé par décision préfectorale en juillet 1886. Cet établissement avait été fondé à la révolution par un certain Lefèvre. Il avait une énorme paire de lunettes cerclées de cuivre qu’il portait sur le front. C’est en raison de cette manie qu’il avait été surnommé le Père Lunette, fort de ce sobriquet, il a fait peindre sur sa boutique une énorme paire de bésicles, puis, il en avait fait faire une enseigne.  En 1856, c'est le père Martin qui en prit la succession.

La complainte du Père Lunette était traditionnelement chantée en coeur :

"A gauche en entrant est un banc

Où le beau sexe en titubant

Souvent s'allonge

Car le beau sexe en cet endroit

Adore la chopine et boit

Comme une éponge.

La salle est au fond. Sur les murs

Attendant les salons...futurs

Plus d'une esquisse

Plus d'un tableau riche en couleurs

Se détache plein de chaleur

Et de malice.

 Les pieds posés sur  ce dos vert

Une Vénus de la Maubert

Mise en sauvage

Reçoit des mains d'un maquereau

Une cuvette pleine d'eau

Pour son usage" L’ancien Préfet de police Gustave Macé, dans ses souvenirs décrit l’assommoir  de l’ancienne rue des Anglaise, aujourd’hui rue des Anglais. Cette voie devait son nom à l’établissement de Bénédictines anglaises qui s’étaient installées là en 1677 dans la maison dont le numéro conventuel était le 28. Charles Virmaitre en fait la description suivante : « En pénétrant à l’intérieur il, failli se trouver indisposé, ses poumons se remplissant de l’atmosphère viciée et chaude qui régnait à l’intérieur de l’établissement. Un comptoir en zinc derrière lequel trônent le débitant et sa femme, occupe, presque dans toute sa longueur le côté droit de la pièce d’entrée. Dans l’étroit couloir, séparant ce comptoir du mur lui faisant face se presse une foule avinée, buvant debout, criant gesticulant. Derrière, on voit, sur un banc scellé dans le mur au dessous d’une rangée de cinq barils,  cinq ou six vieilles femmes en haillons, sales, dépoitraillées, les unes assises, branlant la tête avec la cadence automatique particulière aux ivrognes, les autres couchées ivres mortes, presque toutes ronflant à l’unisson » La salle du fond était  on ne sait trop pourquoi baptisée « le Sénat ».. C’était la salle où avait lieu le spectacle pour mériter le nom de cabaret. Les murs étaient ornés de gravures obscènes ou politiques. Un violoniste accompagnait un chanteur dont le répertoire débutait toujours par    La chanson du Père Lunette : 

 

« Oui quelques joyeux garnements  

battent la dèche par moment  

Chose bien faite !  

J’ai dans mes jours de pauvreté,

 

  J’ai dit-on, beaucoup fréquenté   Père Lunette »

  On ne servait que très peu de vin, à peine six ou sept barriques par mois. La consommation principale, était une méchante eau-de-vie « maison » qui méritait bien le surnom de tord boyau à 3 pétards le verre (15 centimes).
Au début du siècle, on venait écouter les tours de chant de Dédé l'Oiseau, Gaston trois pattes, Armand le Geulard et Joseph le maigriot.  La salle de bal était au fond, et rien ne la séparait de la salle de consommation à l'entrée, avec un comptoir en zinc, de longues tables, et des bancs....Vers  1930, c'était devenu "le bal des Anglais", dans un décor de coupe-gorge, des couples dansaient la chaloupée devant des fournées de touristes américains.

 

  Sources :   La rue ne figure pas dans  l'abbé Lebeuf  : Histoire du diocèse…..   Un des articles du statut des religieuses, ordonnait de prier pour le rétablissement de la religion catholique en Angleterre, la propriété ayant une superficie de 1790 mètres carrés fut vendue au profit de l’Etat en l’an VII.


*Les mêmes que pour « le Château Rouge »

      

LES CONVULSIONNAIRES DE SAINT-MEDARD AU BAS DE LA RUE MOUFFETARD

Par Bernard Vassor

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LE DIACRE FRANCOIS PARIS 

 

François Pâris, janséniste, qui ayant fait des voeux de pauvreté avait légué sa part d'héritage aux pauvres et s'était retiré dans une petite maison près de la bièvre était diacre dans la paroisse de Saint-Médard, au bas de la rue Mouffetard. Il mourut en 1727. Sa tombe dans le petit cimetière devint l'objet d'un culte par de pauvres gens qui l'avaient admiré. On venait y faire des neuvaines.medium_CONVULTIONNAIRES_DE_SAINT_MEDAR_05_SEPIA.jpg Bientôt le bruit courut qu'il y avait là des guérisons miraculeuses. Le tombeau était composé d'une table de marbre. Les pèlerins se glissaient sous la pierre et mangeaient la terre. Des jeunes filles, sur la tombe du Saint homme, furent prises de spasmes.On les désignait sous le nom d'aboyeuses, de sauteuses ou de miauleuses, elles se faisaient piétiner le corps, frapper, se soumettre  à l'épreuve du feu et à mille autres tortures. D'abord on en comptait une dizaine, puis, ce furent plus de huit cents femmes atteintes de convulsion que l'on dénombra sur la sépulture.

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UNE DEMOISELLE HARDOIN, CONVULSIONNAIRE DE SAINT-MEDARD

Les jésuites régnaient alors en maître, vingt trois curés présentèrent une requête pour enquêter sur la réalité de ces miracles. L'archevêque de Paris demanda au lieutenant de Police de faire fermer le cimetière. Des plaisantins affichèrent sur le mur d'entrée :

De par le roi, défense est faite à Dieu

De faire un miracle en ce lieu ! 

François Pâris fit des adeptes un peu partout.Un apôtre de François Paris, l'abbé Bicheran fut saisi et incarcéré.

A Troyes, Pierre Vaillant, qui publiait des discours où il louait la gloire de Pâris et créa le groupe des vaillantistes. Un "augustinien" forma une secte qui faisait des processions nocturnes, la corde au cou, la torche au poing. Ils se rendaient sur la place de grève où ils espéraient périr sur le bucher. Il y avait aussi les "mélangistes", d'autres, des voyants
appelés"les discernants", puis "les figuristes" qui mettaient en scène pendant les convulsions, la  Passion dU Christ..

Un comte nommé Daverne fut enfermé à la Bastille, parce que il avait distribué tous ses biens pour entretenir  les convulsionnaires. 

30/04/2007

UN BAL DE CHIFFONNIER "AU VIEUX CHENE" RUE MOUFFETARD

Par Bernard Vassor

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EN 1900
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69 rue Mouffetard
Le nom de cette rue viendrait selon certains  historiens, de la déformation de "moufette"" en raison de l'odeur pestilentielle qui régnait dans cette rue.La principale industrie en était des tanneries. Les habitants le splus pauvres, étaient des ouvriers tanneurs, des chiffonniers et des "boueurs". Ils étaient logés dans des chambrées, couchés dans des auges remplies de paille ou de chiffons. Chaque locataire gardait près de lui sa hotte, parfois remplie d'immondices. Lorsque les agents de police venaient contrôler les logeurs, ils faisaient ouvrir les fenêtres de peur de suffoquer.
En 1653, les religieuses "Les Hospitalières de la Miséricorde de Jésus" achetèrent des maisons de cette rue, du 61 au 69 actuel pour remplacer leur couvent de Gentilly qui avait été démoli. Au XVIII° siècle, les religieuses obtinrent de Voyer d'Argenson l'autorisation d'installer une loterie dont les bénéfices serviraient à la reconstruction des maisons qui tombaient en ruine. D'Argenson qui était un libertin, rendit visite aux "Hospitalières". Il s'enticha d'une jeune novice et lui proposa de s'enfuir  avec lui et de faire sa fortune. La Mère supérieure au courant de ce projet mit des entraves à sa réalisation, ce qui mit fort en colère le lieutenant de Police, qui mit fin aux travaux. Alors la religieuse pour apaiser la colère d'Argenson, laissa partir la jeune novice. Les travaux furent alors accélérés.
Pendant la révolution, le couvent fut transformé en caserne. La maison au rez-dechaussée en 1848, hébergea un club révolutionnaire. Puis, c'est un bal de chiffonnier qui le remplaça. Célèbre dans tout Paris, la corporation se retrouvait là pour boire et danser. On était prié de laisser à la porte les hottes d'osier, les lanternes et les crochets.
PLus tard, Delvau raconte que c'était devenu le rendez-vous de la pègre. On rencontrait là des fillettes de 12 ou 13 ans, vêtues de loques et prêtes à tout. Les maquereaux trouvaient au Vieux Chêne" de quoi alimenter les bordels de Paris. Il y avait une grande salle de bal qui fermée en 1882 fut remplacée par une laverie.

28/04/2007

LA MAISON DE LAMARTINE RUE DE LA VILLE L'EVEQUE, AUJOURD'HUI RUE CAMBACERES

Par Bernard Vassor

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VUE SUR LE JARDIN DE LA MAISON DE LAMARTINE
43 RUE DE LA VILLE L'EVEQUE 
Ce territoire a appartenu à des évêques de Paris, des notables bourgeois, moyennant une redevance seigneuriale qui disposaient de logis. Durant l'occupation anglaise le roi d'Angleterre réquisitionna les terres pour les offrir à son chancelier Jean Le Clerc.Vers le milieu du XVII°, Henri Trésor, maître-peintre se rendit acquéreur de 10 arpents et 10 perches de cette "campagne" près de l'égout de la Ville L'Evêque.
Cette partie de la rue de la Ville l'Evêque comprise entre la place des Saussaies et la rue de la Pépinière a été baptisée rue Cambacérès le 2 octobre 1865. Elle figurait en 1672 sous le nom de Chemin Vert.
    Le maréchal Suchet résida au 26. Les sculpteur Houdon et Vassé, ainsi que Guizot y vécurent quelques temps.

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Le Café-Concert Les Ambassadeurs Ernest Bourget et la S.A.C.E.M.

Par Bernard Vassor 

Un Café Chantant au Champs Elysées 

Le Café des Ambassadeurs près de l'avenue Gabriel doit son nom doit son nom à la proximité des ambassades, et sans doute à la fréquentation de quelques employés y travaillant.
D'abord Café en plein air, devant le succès remporté par cette formule, le patron du café fit construire par Hittorff en 1841 une immense salle "en dur". Il engagea alors beaucoup de jeunes chanteurs et fantaisistes.
En 1847, un auteur Ernest Bourget est attablé avec des amis. Au moment de régler l'addition, Bourget refuse de la régler, arguant que les chansons qu'il avait entendues, ne lui avaient pas été rémunérées.
Procédurier, le patron des ambassadeurs fait coffrer les trois compères et engage un procès pour grivèlerie.... 
Mal lui en prit, la justice donna raison à Ernest Bourget. En 1850, à l'imitation de la Société des Auteurs crée par Desnnoyer , Balzac fut un temps président,  une société de défense qui allait devenir la Sacem vit le jour.
Une chanson que l'on connait par coeur aujourd'hui nous est restée, bien que Bourget ne touche plus de droits depuis belle lurette, c'est : "Le Sire de Frammboisy" 

LE CABARET DE LA MERE SAGUET

Par Bernard Vassor

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Situé dans la plaine de Vaugirard, après la barrière du Maine, au pied du Moulin de Beurre, le Cabaret de la mère Saguet était fréquenté par des écrivains, des peintres, des chansonniers du Caveau. Ils chantaient à tue-tête  et vidaient des litres des bouteilles. A l'emplacement approximatif aujourd'hui de la rue du Moulin Vert

Le peintreCharlet avait conduit là son élève Poterlet, qui ne supporta pas longtemps ce régime. Raffet, y crayonna ses premiers dessins et Davignon (qui s'est suicidé en se jetant d'un échafaudage place du Châtelet) le plus fameux peintre en lettres et attributs que l'on ai connu depuis l'invention des enseignes. le minuscule Thiers et Mignet son compère du temps de leur jeunesse parisienne figurèrent parmi les plus assidus.

L'été, se réunissait la Société des Joyeux qui se transportait en hiver à Paris chez le marchand de vin traiteur Guignet, 59 rue de Sèvres, au coin de la rue Saint-Placide et prenait le nom de Société des Frileux dont un extrait des statuts dont le président était Jean-Victor Billioux

stipule : " Pour entretenir leur douce et franche confraternité, les Frileux ont leurs petites soirées les mardi, vendredi et samedi. A sept heures, le vin sur la t able et le piquet à quatre.- Un sou la marque.- Qui touche mouille.- Les non-joueurs payent autant que ceux qui ont pris le plus de marques (...) A dix heures un quart, on arrête les frais des opérations de la Société, toutes expressément au comptant"

Bien sûr, nous donnerons la vision de Gérard de Nerval sur le Cabaret de la Mère Saguet

RECTIFICATION

Grâce  aux informations fournies par un lecteur de cet article (voire les commentaires)

voici, ci-dessous la localisation de la rue du Moulin de Beurre sur un plan de Paris de 1860

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Perpendiculaire à la rue de Constantine (aujourd'hui Vercingétorix)
la rue du Moulin de Beurre commençant rue de la Gaité, et se terminant rue Saint Médard

26/04/2007

LE CAFE-DU-TROU-DANS-LE-MUR BOULEVARD DES CAPUCINES

Par Bernard Vassor

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LE BOULEVARD DES CAPUCINES ET LA RUE BASSE-DES-REMPARTS
Ce  boulevard a été formé en vertu de lettres-patentes du mois de juillet 1676 et doit sa dénomination au couvent des Capucines qui s'étendait jusqu'à cet endroit. L'alignement a été déterminé pour les numéros impairs le 24 août 1833. Les travaux d'embellissement du sol ont été effectués en 1839.
Au cours de la révolution le 23 février 1848, un boulet de canon transperça le mur de la loge de la concierge du 23 boulevard des Capucines, créant une ouverture béante dans la façade. La "pipelette", miraculeusement épargnée, eut l'idée de replâtrer le mur, de manière à laisser apparente la trace du boulet et d'exploiter cet attentat en ouvrant un débit de  boisson et lui donna le nom de Café du Trou-dans-le-Mur. L'endroit devint très rapidement un lieu à la mode jusqu'à la fin du XIX° siècle où il devint un bar anglais. 
 

PLACE MAUBERT, LA BOURSE-AUX-MEGOTS

Par Bernard Vassor

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STATUE D'ÉTIENNE DOLET PLACE MAUBERT
La place était couverte de maisons dès le XII° siècle, elle tire son nom de Jean Aubert, abbé de Sainte-Geneviève. Lieu de supplice au moyen-age, elle était le rendez-vous des écoliers, des bateliers. De nombreuses émeutes y ont éclaté, ce fut le lieu de réunion des bandes qui firent le massacre des prisons en 1418, et que les premières barricades de 1586 ont commencé. Un marché y était établi de temps immémoriaux. 
C'est au pieds de cette statue que se tenait la fameuse Bourse-aux-mégots, les "ramasseurs", les clochards, avaient établi là une véritable industrie. On y vendait le tabac récupéré dans les rues. Il y avait un cours qui variait en fonction de la qualité, et de la provenance : culot de pipes, bouts de cigares, ou petits bouts de cigarettes.
Une fois la statue d'Etienne Dolet supprimée, la "Bourse" se déplaça sur le quai Montebello. 
Jusque dans les années 1940, on voyait encore des pauvres bougres dépiauter des mégots, en faire des tas pour être revendus à petit prix. Le tabac pouvait aussi servir en "chique", puis être séché pour servir de tabac à priser. C'est ça l'économie durable ! 
Etienne Dolet l'ami de Rabelais et de Clément Marot, fut condamné "à être mené dans un tombereau de la conciergerie jusqu'à la place Maubert, où seroit planté une potence autour de laquelle il y auroit un grand feu auquel après avoir été soulevé en ladite potence, il seroit jeté et brûlé tous ses livres, son corps converti en cendres. Sa langue sera coupée et sera brûlé tout vif "  brulé pour athéisme, ou pour protestantisme, selon les versions.,le 3 août 1546 avec ses livres sur la place, à l'emplacement de sa statue....
André Breton, qui décidément ne porte pas chance aux statues, a rendu hommage à ce monument dans Nadja. (Rappelons aussi qu'il rendit le même service à Charles Fourier, dont la statue se trouvait boulevard de Clichy, il ne reste que le socle) Les deux statues furent "démontées" et fondues pendant l'occupation. Personne n'a eu encore l'idée de les remplacer. !!!

25/04/2007

RUE MONTDETOUR

Par Bernard Vassor
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LE RESTAURANT L'AUTOBUS IMPERIAL 
14 rue Montdétour
Ce restaurant ART NOUVEAU, , ouvert vers 1910 dans une rue qui fut amputée plusieurs fois. Percée sous le règne de ,, elle allait alors de la rue des Prêcheurs jusqu'à la rue du Cygne. Claude Foucaut, seigneur de Mondétour, echevin sous François 1er, exerçait des droits de dépendance sur ce quartier. La rue Mondétour a été continée jusqu'à celle de Mauconseil, sur l'emplacement du cloître Saint-Jacques-de- l'Hôpital. En 1853, elle a perdu la partie comprise entre les rues des Prêcheurs et de Rambuteau qui venait d'être percée. La partie gauche de la rue a été engloutie dans les travaux du déménagement des Halles à Rungis vers 1970.
C'est dans ce quartier que Gavroche est tombé par terre.... 
DEMOLITION DE LA RUE PIROUETTE A L'ANGLE DE LA RUE MONDETOUR 
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PHOTOTEQUE DES JEUNES PARISIENS

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 PLUS DE 20 000 PHOTOGRAPHIES OU CARTES POSTALES EN CONSULTATION
 
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23/04/2007

LA RUE DU PUITS-QUI-PARLE

Par Bernard Vassor

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Sur le plan, la deuxième rue à gauche rue des Poste en descendant de la place de L'Estrapade.  

 

La rue du PuitS-Qui-Parle, anciennement rue Amyot,(Jacques Amyot, évèque d'Autun, traducteur des Vies Parallèles de Plutarque,) commençait  rue Sainte Geneviève, et finissait rue des Postes (Lhomond) numéro 13 et 15.

Sa longueur était de 110 mètres. Ce n'était qu'un chemin au XIV° siècle. Le censier de Sainte Geneviève lui donne le nom de Puit-qui-Parle, en raison d'un puit qui rendait un écho important.  Une légende racontait que le puit d'une maison de la rue a répété durant de longues années qu'un bourgeois qui ne pouvait plus supporter les jacasseries de sa femme, l'avait jeté dans le puits. Mais, la mégère, toujours vivante, continuait ses vitupérations contre son mari. La propriété contigue au puits appartenait à René Bertignon sous le règne de Louis XIV, puis, elle fut anéxée à la Tête-noire maison de la rue des Postes,proche du couvent des Augustines. Il y avait un cimetière pour protestants  dans la rue des Poules. Sous Louis XVI la maison appartenait à Lemoine de la Clairtière, également propriétaire du cabaret Le Pot d'Etain. 

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L'ESTAMINET LYRIQUE DU PASSAGE JOUFFROY

Par Bernard Vassor

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Après le percement du passage  Jouffroy en 1846, ce lieu fut réservé à une salle de spectale. D'abord, c'était un théâtre d'ombres chinoises, puis ce fut le café-concert l'Estaminet Lyrique, Le Petit-Casino remplaça "l'Estaminet".
C'est aujourd'hui une anexe de la mairie du IX° arrondissement et toujours une salle de spectacle : La salle Rossini

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22/04/2007

Henri Bauër fils naturel d'Alexandre Dumas

Par Bernard Vassor

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UN OUVRAGE DE MON AMI MARCEL CERF
Paris, septembre 1975.
Alexandre Dumas (père) en 1850, mène une vie sentimentale bien compliquée. Tois femmes  se partagent alors ses attentions : Mme Guidi, Isabelle Constant, et une jolie badoise et Anna BaÜër.
C'est Marie, la fille de Dumas qui gère le calendrier des rencontres....
Anna, qui est mariée à un commissionnaire en marchandises autrichien, tombe enceinte d'Alexandre.
Henri Bauër nait à Paris, le mars 1851 20 rue d'Enghien. Il est baptisé à Saint-Vincent de Paul le 9 avril.
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Je vous conseille de lire la suite dans cet ouvrage que vous aurez peut-être la chance de trouver en bibliothèque, ou bien
 

 

LA COUR DES MIRACLES SAINT-SAUVEUR

Par Bernard Vassor

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Entre la Butte-aux-Gravois, ( tas d'immondices peuplée de rat et de vermine) la rue Dussoubs, la rue du Nil, ancienne rue de la Cour des Miracles, puis, rue Neuve Saint-Sauveur. La rue de Bourbon (d'Aboukir) remplaça le mur d'enceinte de Charles V.

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Robin-Trapu, le roi des Polissons dans son carrosse
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Rue Thévenot (Réaumur), entrée de la Cour des Miracles

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GUISEPPE CAGLIOSTRO JOSEPH BALSAMO

Par Bernard Vassor

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LA MAISON DE CAGLIOSTRO RUE DE CLERY 96 
Guiseppe Cagliostro est né à Palerme en 1743. Placé chez les Frères de la Miséricorde, il apprend la botanique, la chimie, et fait office d'infirmier puis de médecin. Il est chassé de l'ordre pour iescroquerie. Il part pour Messine, rencontre et épouse Lorenza Feliciani, très riche fille d'un fondeur de métaux agée de seize ans. Le couple va voyager dans toute l'Europe. Au cours de ses voyages, il va rencontrer Casanova.
Il aura de nombreux noms d'emprunt :   Comte Pellegrini,Fenice,Chevalier de la Sainte Croix...
Il vint à Paris vers 1780 où son expérience, ses secrets d'alchimiste lui donneront un statut spécial dans la haute société parisienne. Il possédait parait-il des remèdes miraculeux, Sa perte fut causée dans l'affaire du collier de la reine dans laquelle il avait joué un rôle aux côtés du cardinal de Rohan. Franc-maçon, c'est lui qui importa en France la "Franc-maçonnerie Egyptienne dite de Memphis Misraïm

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  On ne peut pas évoquer Joseph Balsamo sans citer Alexandre Dumas :

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20/04/2007

GUSTAVE CAILLEBOTTE, un enfant du 10°

 

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mai : Lecture - concert autour du peintre « Gustave Caillebotte, un enfant du 10e » avec la participation des associations « Autour du père Tanguy » et « Atelier Porte Soleil » dans leur local, 57-59 rue des Vinaigriers (18h), tarif : 8€, attention places limitées (50), s’inscrire à l’atelier Porte-Soleil : 01 46 74 62 48 ou par mail à : atelierportesoleil@tele2.fr  - métros : Jacques-Bonsergent ou gare de

l’Est.

Présenté par l’Association Autour du Père Tanguy avec la participation d'Histoire et Vies du 10e, société historique de l'arrondissement http://www.hv10.org/ Et l' Atelier Porte Soleil 

LECTURE-CONCERT « GUSTAVE CAILLEBOTTE »

20 mai 2007 à 18 heures

57 RUE DES Vinaigriers

75010 Paris 

Gustave Caillebotte, l’exposition imaginaire…

Cette lecture-concert se propose d’évoquer le peintre Gustave Caillebotte : ses attaches avec le 10e arrondissement et son œuvre sous forme d’une exposition imaginée…

Les tableaux présentés seront projetés sur écran pendant le spectacle. Notre Exposition imaginaire va nous faire découvrir plusieurs toiles de Gustave Caillebotte, et les repeindre non pas avec des couleurs, mais avec des musiques, des récits et des poèmes. -          La musique, avec des pièces choisies pour leurs climats et leurs tonalités, cherche à traduire l’univers et la palette du peintre. 

Les poèmes et les récits d’auteurs, qui tous ont été les contemporains de l’artiste, font renaître des lieux qui l’ont inspiré et donnent vie à des personnages, frères de ses modèles… Les critiques de son époque – ceux qui l’ont aimé et ceux qui l’ont vilipendé – et surtout -           l’écrivain J.-K. Huysmans, qui a été un des premiers admirateurs de son génie, -          nous redonnent un écho des polémiques qui ont accompagné les premières manifestations impressionnistes. Les auteurs qui accompagneront la promenade au cœur des tableaux :

Jules Renard, Paul Verlaine, Charles Cros, Guy de Maupassant     

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LE MACON GERVAIS TRAHI PAR UN PERROQUET

Par Bernard Vassor

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Le maçon Gervais, veuf et propriétaire d'une maison à Bois-Collombes, vivait avec la veuve Bonnerue, beaucoup plus agée que lui. Le maçon entreprit de se débarrasser d'elle pour la dépouiller de ses bijoux. Il creusa un trou dans la cave, et l'ayant enivrée, il l'y enterra vivante. La femme Bonnerue était seule au monde avait un superbe perroquet. A ses voisins, Gervais avait dit : "Ma maîtresse est partie pour Saverne, elle ne veut plus d'autres  compagnons que son oiseau, et je vais en profiter pour me remarier"
Le maçon se remariat, mais le jour de ses noces, la mariée raconta que son mari avait vendu 50 francs le perroquet de la veuve Bonnerue. Ces paroles furent rapportées au procureur de la République qui mena une enquête qui conduisit à la découverte du corps de la victime nue, les poings liés et crispés par l'attitude de la résistance.
Gervais fut exécuté le 12 août 1876.

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19/04/2007

LES BALS ET GUINGUETTES PUBLICS ENTRE 1830 ET 1900

Par Bernard Vassor

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Pour les cafés concerts, ils étaient établis depuis le début du siècle, la règle, est que l'on doit entendre des airs sérieux ou comiques qui ne peuvent être empruntés aux répertoires des principales scènes lyriques. Le prix d'entrée se payant en consommations et ne pouvant nulle part être inférieur à 50 centimes.

Voici une liste des principaux établissements :

CAFES-CONCERTS

Café -Concert des Champs-Elysées;-Eldorado (boulevard de Strasbourg;-Casino Français (galerie Montpensier 18 Palais Royal);- Café des Aveugles ou du Sauvage, péristyle de Valois;- Café Aublin (rue Contrescarpe Dauphine 5 c'est également

l'adresse du Cheval Blanc);- Café-Concert des Folies (16 boulevard de Strasbourg) Auberge du Cheval-Blanc (16 faubourg Saint-Denis; - Café-Concert du Cadran (86 rue Montmartre) ;-Le Café des Arts (47 boulevard du Temple) 

LES BALS PUBLICS OU SALONS DANSANT :

Cellarius Henri, rus Vivienne 

Cellarius fils et neveu, successeur, passage de l'Opéra 

Markowski, de son véritable nom Joseph Mayer, bal 12 rue Buffault 

Bal Perrin, chez ce professeur de danse, ces bals sont très fréquentés par des femmes légères.

Bal Saint-Georges 18 rue Neuve-Bréda (rue Clauzel, archives B.V) 

Le bal Mabille (allée des Veuves) prix d'entrée 3 francs, dame 50 centimes

Le Château des Fleurs,(rue dess Vignes, près des Champs Elysées) cavalier 2 francs, dame 50 centimes avec abonnement, sans abonnement 1 franc 

La Grande Chaumière, (201 à209 boulevard Raspail et 112 à 136 boulevard du Montparnasse)

La Closerie des Lilas ou jardin Bullier qui prend en hiver le nom de Prado entrée 1 franc pour les cavaliers  seulement.

Le Château Rouge (Chaussée de Clignancourt près de la barrière Rochechouart) 2 francs par cavalier

Le jardin du Pré-aux-Clercs (chaussée du Maine)

Les bals d'Asnières, prix d'entrée 3 francs pour les cavaliers, de 3 à 5 francs les jours de fête.

Le bal Valentino; 251-255 rue Faubourg Saint-Honoré

Le Vauxhall (24 rue de la Douane, derrière le Château d'Eau)

La salle Barthélémy (20 rue du Château d'Eau du nom de l'architecte)

Bal de la rue Aumaire (dans une boutique de cette rue) 

Bourg-Tibourg, dans la salle à manger d'un restaurant.

Rue du Vert-Bois idem

Bal des Savoyards, rue Montorgueil 

Le Casino Paganini rue de la Chaussée d'Antin, (1838) dont l'illustre virtuose se retira dès son ouverture, ce qui provoqua la faillite deux mois plus tard.

Bal Desnoyer avant 1830 à Belleville 

Les Armes de France, à Belleville 

Le Bal Favié à Belleville 

Le Bal des Chiens au Château d'Eau

Le Bal des Nègres, boulevard Saint -Denis 

Le Bal Dourlans au Ternes 

Le Bal de la Reine Blanche près du cimetière Montmartre à la barrière Blanche (qui sera remplacé par le Moulin Rouge en 1890)

Les Folies-Robert,( par Gilles Robert) ouvert en 1856  rue des Acacias (Abbesses à Montmartre) , puis, 58 boulevard de Rochechouart. 

Le Bal des Barreaux Verts, à Ménilmontant 

Bal Ragache, Bal Constant, Elysées-Ménilmontant...  

Ne pas confondre avec le Bal de la Reine Blanche dans Paris dans le Marais qui changea de nom en Bal des Acacias,  mais les clients continuaient de l'appeler le Bal de l'Astic. Fréquenté par des israélites, les peintres Daubigny, Messonnier, Daumier, Delaroche, venaient y chercher des modèles.

Le Grand Bal du Pavillon du Mail dans le quartier de l'Arsenal 

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Le Bal Cadet à Montrouge 
L'Ermitage-Montmartre, barrière des Martyrs 
La Boule Blanche devenue Boule Noire,  
Salle Lévis, aux Batignolles 
Sources, Le Guide Parisien  Paris 1850 
Archives personnelles
François Gasnault : Guinguettes et Lorettes Aubier 1986

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CHARLES MARCHANDON

 Par Bernard Vassor

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Marchandon Charles dit Martin Henri, né le 21 octobre 1863 à Neauphle-le-Château arrêté le 25 juin 1885, fut exécuté le 10 août 1885. Jeanne Blin , sa maîtresse obtint un non-lieu (elle était indicatrice de police d'après le préfet de police).t Marchandon agé de vingt deux ans, était valet de chambre. Il égorgea dans la nuit du 15 au 16 avril 1885 Mme Cornet, épouse d'un riche filateurétabli aux Indes chez laquelle il avait été engagé la veille. Il fut guillotiné le 10 août  1885.

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CAMPI, L'ASSASSIN DE LA RUE DU REGARD

Par Bernard Vassor

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Le 10 août 1883 à trois heures de l'après-midi,, un individu maigre, au teint basané pénétrait au domicile de
M. Ducrot de Sixte, 7 rue du Regard. en se servant du nom de la domestique qu'il savait absente.
Au moment où la soeUr de monsieur Ducrot allait remettre le secours d'argent demandé, cet homme sortant de la poche de son paletot, une massette à l'usage des casseurs de pierre, fractura le crâne de la pauvre femme. Le frère de Mlle Ducrot accourut et subit le même sort, mais les cris poussés par les victimes alèrtèrent le concièrge, et l'assassin arrêté en flagrant délit ne répondit que par des signes au commissaire de police Dumanchin qui l'interrogeait.
Quel était cet homme couvert de vêtements sordides et sur lequel on avait saisi le bagage du vagabond : un couteau à virole, un peigne édenté, une mauvaise brosse, une petite glace dite "mirette" et un morceau de savon? 
L'acusé ne s'appelait pas Michel Campi, le tribunal le condamna sous ce nom et il fut exécuté le 30 avril 1884. Il a refusé jusqu'au dernier moment de révéler sa véritable identité. Seul semble-t-il son avbocat Maître Laguerre, tenu par le secret professionnel n'ignorait pas le pédigrée de son client. 
Gabriel Macé, Mon musée criminel Paris Charpentier 1890.

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