01/05/2007
DATES ANNIVERSAIRES POUR LE MOIS DE MAI
Avec la collaboration d'Arlette Choury, secrétaire des Amis de George Sand, voici quelques dates anniversaire d'habitants du neuvième arrondissement.
Alfred de Vigny, mort il y a tout juste 150 ans le 2 mai 1857 à Paris
Napoléon, successeur de Bonaparte mort en 1804 est mort le 5 mai 1821 comme Balzac à Sainte-Hélène
Alphonse Daudet est né le 13 mai 1840
Eric Satie, né le 17 juin 1868
Pauline-Garcia Viardot est morte le 18 mai 1910
Marie Dorval défunte le 20 mai 1849
Honoré de Balzac né le jour de la Saint-Honoré le 20 mai 1799
Victor Hugo est mort le 22 mai 1885
Gérard de Nerval, est né le 22 mai 1808
Louise Michel est née le 29 mai 1830
J'avais oublié le docteur Antoine Louis, inventeur de la machine qu'il a pu voire fonctionner quelques jours avant sa mort le 20 mai 1792
23:10 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
GAMAHUT ET LES ASSASSINS DE LA RUE GALANDE
Par Bernard Vassor
mise à jour du 1 mai 2007
Gamahut, obéissez donc !
PPPlacez votre cou bien dessous l'mouton (bis).
Non, monsieur, je n'obéirai pas !
J'crains les coupur's j'suis tendre commeun' fève
Non mosieur, je n'obéirai pas !
Bougre d'abrutis ! vous me coupez trop bas.
Jules JOUY
En novembre 1884, la veuve d'un cofficier de Paix, madame Ballerich était assassinée chez elle 145 boulevard de Grenelle par quatre jeunes hommes dont l'aîné avait vingt ans*. L'histoire n'a retenu que le nom de celui qui fut guillotiné le 24 avril 1885, un nommé Gamahut. Deux de ses complices, Errard Emile Eugène né à Paris le 22 août 1867, était garçon maçon.Abbadie furent eux aussi condamnés à la peine capitale et exécutés.Les archives de la préfecture de Police pour cette période ayant été pilonnées en 1920, nous n'avons que très peu d'éléments pour retracer l'histoire de ce crime.Gamahut, Tiburce, Adolphe dit Champion était né à Epinay-sur-Marne le 13 décembre 1861, il avait donc 24 ans au moment de sa mort. le 24 avril 1885 à la prison de la Roquette. Son corps, transporté au cimetière d'Ivry n'ayant pas été réclamé, fut remis à la Faculté" de Médecine. D'après un rapport de police, , des journalistes ont manifesté leur mécontentement de ce que la distance qui les séparait de la guillotine ait été augmentée. On a remarqué que l'aumônier qui accompagnait le condamné l'avait tenu trop longtemps en face de l'échafaud et que l'exécuteur, Monsieur Deibler, avait mis plus de 10 secondes pour faire tomber le couperet.
Huysmans, qui fréquentait le Château Rouge, connaissait la maîtresse d'un de ces hommes surnommée "Tache-de-vin" , Louise Helloin de son véritable nom. Il a fait une description de la rue Galande et du fameux bouge dans "De la Bièvre à Saint Séverin"
extraits : HUYSMANS_Boucher_Gamahut_Château_rouge.pdf
Goncourt : Goncourt_à_propos_de_Gamahut_et_du_Château_Rouge.pdf
Un article du journal "Le Cri du Peuple", provoqua une expédition punitive et sanglante des fils de la veuve Ballerich, policiers eux-même.
Au cabaret du Chat Noir les clients réclamaient tous les soirs une chanson de Jules Jouy : Gamahut, la terreur de Grenelle.
Le musée Grévin exposa la statue de cire de Gamahut vers 1895
*D'après Césaré Lombroso, L'Homme criminel, Etude criminaliste et psychiatrique 1895
19:50 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Le cabaret du Père Lunette
Un logis de nuit « à la corde ».
Malgré l'épaisse fumée, on pouvait distinguer plusieurs tableaux et fresques humoristiques dont certains ne manquaient pas de qualité.
Comme au Château Rouge, il faut payer ses consommations à l’avance, et comme chez celui-ci, il fut fermé par décision préfectorale en juillet 1886. Cet établissement avait été fondé à la révolution par un certain Lefèvre. Il avait une énorme paire de lunettes cerclées de cuivre qu’il portait sur le front. C’est en raison de cette manie qu’il avait été surnommé le Père Lunette, fort de ce sobriquet, il a fait peindre sur sa boutique une énorme paire de bésicles, puis, il en avait fait faire une enseigne. En 1856, c'est le père Martin qui en prit la succession.
La complainte du Père Lunette était traditionnelement chantée en coeur :
"A gauche en entrant est un banc
Où le beau sexe en titubant
Souvent s'allonge
Car le beau sexe en cet endroit
Adore la chopine et boit
Comme une éponge.
La salle est au fond. Sur les murs
Attendant les salons...futurs
Plus d'une esquisse
Plus d'un tableau riche en couleurs
Se détache plein de chaleur
Et de malice.
Les pieds posés sur ce dos vert
Une Vénus de la Maubert
Mise en sauvage
Reçoit des mains d'un maquereau
Une cuvette pleine d'eau
« Oui quelques joyeux garnements
battent la dèche par moment
Chose bien faite !
On ne servait que très peu de vin, à peine six ou sept barriques par mois. La consommation principale, était une méchante eau-de-vie « maison » qui méritait bien le surnom de tord boyau à 3 pétards le verre (15 centimes).
Au début du siècle, on venait écouter les tours de chant de Dédé l'Oiseau, Gaston trois pattes, Armand le Geulard et Joseph le maigriot. La salle de bal était au fond, et rien ne la séparait de la salle de consommation à l'entrée, avec un comptoir en zinc, de longues tables, et des bancs....Vers 1930, c'était devenu "le bal des Anglais", dans un décor de coupe-gorge, des couples dansaient la chaloupée devant des fournées de touristes américains.
Sources : La rue ne figure pas dans l'abbé Lebeuf : Histoire du diocèse….. Un des articles du statut des religieuses, ordonnait de prier pour le rétablissement de la religion catholique en Angleterre, la propriété ayant une superficie de 1790 mètres carrés fut vendue au profit de l’Etat en l’an VII.
*Les mêmes que pour « le Château Rouge »
18:40 Publié dans AUBERGES ET CABARETS. | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LES CONVULSIONNAIRES DE SAINT-MEDARD AU BAS DE LA RUE MOUFFETARD
Par Bernard Vassor
François Pâris, janséniste, qui ayant fait des voeux de pauvreté avait légué sa part d'héritage aux pauvres et s'était retiré dans une petite maison près de la bièvre était diacre dans la paroisse de Saint-Médard, au bas de la rue Mouffetard. Il mourut en 1727. Sa tombe dans le petit cimetière devint l'objet d'un culte par de pauvres gens qui l'avaient admiré. On venait y faire des neuvaines. Bientôt le bruit courut qu'il y avait là des guérisons miraculeuses. Le tombeau était composé d'une table de marbre. Les pèlerins se glissaient sous la pierre et mangeaient la terre. Des jeunes filles, sur la tombe du Saint homme, furent prises de spasmes.On les désignait sous le nom d'aboyeuses, de sauteuses ou de miauleuses, elles se faisaient piétiner le corps, frapper, se soumettre à l'épreuve du feu et à mille autres tortures. D'abord on en comptait une dizaine, puis, ce furent plus de huit cents femmes atteintes de convulsion que l'on dénombra sur la sépulture.
Les jésuites régnaient alors en maître, vingt trois curés présentèrent une requête pour enquêter sur la réalité de ces miracles. L'archevêque de Paris demanda au lieutenant de Police de faire fermer le cimetière. Des plaisantins affichèrent sur le mur d'entrée :
De par le roi, défense est faite à Dieu
De faire un miracle en ce lieu !
François Pâris fit des adeptes un peu partout.Un apôtre de François Paris, l'abbé Bicheran fut saisi et incarcéré.
A Troyes, Pierre Vaillant, qui publiait des discours où il louait la gloire de Pâris et créa le groupe des vaillantistes. Un "augustinien" forma une secte qui faisait des processions nocturnes, la corde au cou, la torche au poing. Ils se rendaient sur la place de grève où ils espéraient périr sur le bucher. Il y avait aussi les "mélangistes", d'autres, des voyants
appelés"les discernants", puis "les figuristes" qui mettaient en scène pendant les convulsions, la Passion dU Christ..
Un comte nommé Daverne fut enfermé à la Bastille, parce que il avait distribué tous ses biens pour entretenir les convulsionnaires.
14:25 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : FRANCOIS PARIS, abbe BICHERAN, MOUFFETARD, BIEVRE, DAVERNE, PIERRE VAILLANT, CONVULSIONNAIRES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
30/04/2007
UN BAL DE CHIFFONNIER "AU VIEUX CHENE" RUE MOUFFETARD
Par Bernard Vassor
16:50 Publié dans AUBERGES ET CABARETS. | Tags : VOYER D'ARGENSON, ALFRED DELVAU | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
28/04/2007
LA MAISON DE LAMARTINE RUE DE LA VILLE L'EVEQUE, AUJOURD'HUI RUE CAMBACERES
Par Bernard Vassor
18:50 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Le Café-Concert Les Ambassadeurs Ernest Bourget et la S.A.C.E.M.
Par Bernard Vassor
Un Café Chantant au Champs Elysées
12:55 Publié dans CAFES ET RESTAURANTS | Tags : ernest bourget, ambassadeurs, sacem, sire de frammboisy, hittorff | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
LE CABARET DE LA MERE SAGUET
Par Bernard Vassor
Situé dans la plaine de Vaugirard, après la barrière du Maine, au pied du Moulin de Beurre, le Cabaret de la mère Saguet était fréquenté par des écrivains, des peintres, des chansonniers du Caveau. Ils chantaient à tue-tête et vidaient des litres des bouteilles. A l'emplacement approximatif aujourd'hui de la rue du Moulin Vert
Le peintreCharlet avait conduit là son élève Poterlet, qui ne supporta pas longtemps ce régime. Raffet, y crayonna ses premiers dessins et Davignon (qui s'est suicidé en se jetant d'un échafaudage place du Châtelet) le plus fameux peintre en lettres et attributs que l'on ai connu depuis l'invention des enseignes. le minuscule Thiers et Mignet son compère du temps de leur jeunesse parisienne figurèrent parmi les plus assidus.
L'été, se réunissait la Société des Joyeux qui se transportait en hiver à Paris chez le marchand de vin traiteur Guignet, 59 rue de Sèvres, au coin de la rue Saint-Placide et prenait le nom de Société des Frileux dont un extrait des statuts dont le président était Jean-Victor Billioux
stipule : " Pour entretenir leur douce et franche confraternité, les Frileux ont leurs petites soirées les mardi, vendredi et samedi. A sept heures, le vin sur la t able et le piquet à quatre.- Un sou la marque.- Qui touche mouille.- Les non-joueurs payent autant que ceux qui ont pris le plus de marques (...) A dix heures un quart, on arrête les frais des opérations de la Société, toutes expressément au comptant"
Bien sûr, nous donnerons la vision de Gérard de Nerval sur le Cabaret de la Mère Saguet
RECTIFICATION
Grâce aux informations fournies par un lecteur de cet article (voire les commentaires)
voici, ci-dessous la localisation de la rue du Moulin de Beurre sur un plan de Paris de 1860
10:20 Publié dans AUBERGES ET CABARETS. | Tags : nerval, raffet, moulin de beurre, davignon, charlet?poterlet | Lien permanent | Commentaires (9) | | | | Digg
26/04/2007
LE CAFE-DU-TROU-DANS-LE-MUR BOULEVARD DES CAPUCINES
Par Bernard Vassor
17:15 Publié dans CAFES ET RESTAURANTS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
PLACE MAUBERT, LA BOURSE-AUX-MEGOTS
Par Bernard Vassor
12:50 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : Charles Fourier, André Breton, Dolet, Rabelais, Clément Marot | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
25/04/2007
RUE MONTDETOUR
20:05 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : ART NOUVEAU, Louis VI Le Hutin, GAVROCHE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
PHOTOTEQUE DES JEUNES PARISIENS
17:30 Publié dans POUR LES AMOUREUX DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
23/04/2007
LA RUE DU PUITS-QUI-PARLE
Par Bernard Vassor
La rue du PuitS-Qui-Parle, anciennement rue Amyot,(Jacques Amyot, évèque d'Autun, traducteur des Vies Parallèles de Plutarque,) commençait rue Sainte Geneviève, et finissait rue des Postes (Lhomond) numéro 13 et 15.
Sa longueur était de 110 mètres. Ce n'était qu'un chemin au XIV° siècle. Le censier de Sainte Geneviève lui donne le nom de Puit-qui-Parle, en raison d'un puit qui rendait un écho important. Une légende racontait que le puit d'une maison de la rue a répété durant de longues années qu'un bourgeois qui ne pouvait plus supporter les jacasseries de sa femme, l'avait jeté dans le puits. Mais, la mégère, toujours vivante, continuait ses vitupérations contre son mari. La propriété contigue au puits appartenait à René Bertignon sous le règne de Louis XIV, puis, elle fut anéxée à la Tête-noire maison de la rue des Postes,proche du couvent des Augustines. Il y avait un cimetière pour protestants dans la rue des Poules. Sous Louis XVI la maison appartenait à Lemoine de la Clairtière, également propriétaire du cabaret Le Pot d'Etain.
08:50 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
L'ESTAMINET LYRIQUE DU PASSAGE JOUFFROY
Par Bernard Vassor
08:45 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
22/04/2007
Henri Bauër fils naturel d'Alexandre Dumas
Par Bernard Vassor
15:44 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg
LA COUR DES MIRACLES SAINT-SAUVEUR
Par Bernard Vassor
Entre la Butte-aux-Gravois, ( tas d'immondices peuplée de rat et de vermine) la rue Dussoubs, la rue du Nil, ancienne rue de la Cour des Miracles, puis, rue Neuve Saint-Sauveur. La rue de Bourbon (d'Aboukir) remplaça le mur d'enceinte de Charles V.
11:20 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
GUISEPPE CAGLIOSTRO JOSEPH BALSAMO
Par Bernard Vassor
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20/04/2007
GUSTAVE CAILLEBOTTE, un enfant du 10°
mai : Lecture - concert autour du peintre « Gustave Caillebotte, un enfant du 10e » avec la participation des associations « Autour du père Tanguy » et « Atelier Porte Soleil » dans leur local, 57-59 rue des Vinaigriers (18h), tarif : 8€, attention places limitées (50), s’inscrire à l’atelier Porte-Soleil : 01 46 74 62 48 ou par mail à : atelierportesoleil@tele2.fr - métros : Jacques-Bonsergent ou gare de
l’Est.
Présenté par l’Association Autour du Père Tanguy avec la participation d'Histoire et Vies du 10e, société historique de l'arrondissement http://www.hv10.org/ Et l' Atelier Porte Soleil
LECTURE-CONCERT « GUSTAVE CAILLEBOTTE »
20 mai 2007 à 18 heures
57 RUE DES Vinaigriers
75010 Paris
Gustave Caillebotte, l’exposition imaginaire…
Cette lecture-concert se propose d’évoquer le peintre Gustave Caillebotte : ses attaches avec le 10e arrondissement et son œuvre sous forme d’une exposition imaginée…
Les tableaux présentés seront projetés sur écran pendant le spectacle. Notre Exposition imaginaire va nous faire découvrir plusieurs toiles de Gustave Caillebotte, et les repeindre non pas avec des couleurs, mais avec des musiques, des récits et des poèmes. - La musique, avec des pièces choisies pour leurs climats et leurs tonalités, cherche à traduire l’univers et la palette du peintre.
Les poèmes et les récits d’auteurs, qui tous ont été les contemporains de l’artiste, font renaître des lieux qui l’ont inspiré et donnent vie à des personnages, frères de ses modèles… Les critiques de son époque – ceux qui l’ont aimé et ceux qui l’ont vilipendé – et surtout - l’écrivain J.-K. Huysmans, qui a été un des premiers admirateurs de son génie, - nous redonnent un écho des polémiques qui ont accompagné les premières manifestations impressionnistes. Les auteurs qui accompagneront la promenade au cœur des tableaux :
Jules Renard, Paul Verlaine, Charles Cros, Guy de Maupassant
14:45 Publié dans Conférence-débat | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
LE MACON GERVAIS TRAHI PAR UN PERROQUET
Par Bernard Vassor
11:35 Publié dans LES ASSASSINS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
19/04/2007
LES BALS ET GUINGUETTES PUBLICS ENTRE 1830 ET 1900
Par Bernard Vassor
Pour les cafés concerts, ils étaient établis depuis le début du siècle, la règle, est que l'on doit entendre des airs sérieux ou comiques qui ne peuvent être empruntés aux répertoires des principales scènes lyriques. Le prix d'entrée se payant en consommations et ne pouvant nulle part être inférieur à 50 centimes.
Voici une liste des principaux établissements :
CAFES-CONCERTS
Café -Concert des Champs-Elysées;-Eldorado (boulevard de Strasbourg;-Casino Français (galerie Montpensier 18 Palais Royal);- Café des Aveugles ou du Sauvage, péristyle de Valois;- Café Aublin (rue Contrescarpe Dauphine 5 c'est également
l'adresse du Cheval Blanc);- Café-Concert des Folies (16 boulevard de Strasbourg) Auberge du Cheval-Blanc (16 faubourg Saint-Denis; - Café-Concert du Cadran (86 rue Montmartre) ;-Le Café des Arts (47 boulevard du Temple)
LES BALS PUBLICS OU SALONS DANSANT :
Cellarius Henri, rus Vivienne
Cellarius fils et neveu, successeur, passage de l'Opéra
Markowski, de son véritable nom Joseph Mayer, bal 12 rue Buffault
Bal Perrin, chez ce professeur de danse, ces bals sont très fréquentés par des femmes légères.
Bal Saint-Georges 18 rue Neuve-Bréda (rue Clauzel, archives B.V)
Le bal Mabille (allée des Veuves) prix d'entrée 3 francs, dame 50 centimes
Le Château des Fleurs,(rue dess Vignes, près des Champs Elysées) cavalier 2 francs, dame 50 centimes avec abonnement, sans abonnement 1 franc
La Grande Chaumière, (201 à209 boulevard Raspail et 112 à 136 boulevard du Montparnasse)
La Closerie des Lilas ou jardin Bullier qui prend en hiver le nom de Prado entrée 1 franc pour les cavaliers seulement.
Le Château Rouge (Chaussée de Clignancourt près de la barrière Rochechouart) 2 francs par cavalier
Le jardin du Pré-aux-Clercs (chaussée du Maine)
Les bals d'Asnières, prix d'entrée 3 francs pour les cavaliers, de 3 à 5 francs les jours de fête.
Le bal Valentino; 251-255 rue Faubourg Saint-Honoré
Le Vauxhall (24 rue de la Douane, derrière le Château d'Eau)
La salle Barthélémy (20 rue du Château d'Eau du nom de l'architecte)
Bal de la rue Aumaire (dans une boutique de cette rue)
Bourg-Tibourg, dans la salle à manger d'un restaurant.
Rue du Vert-Bois idem
Bal des Savoyards, rue Montorgueil
Le Casino Paganini rue de la Chaussée d'Antin, (1838) dont l'illustre virtuose se retira dès son ouverture, ce qui provoqua la faillite deux mois plus tard.
Bal Desnoyer avant 1830 à Belleville
Les Armes de France, à Belleville
Le Bal Favié à Belleville
Le Bal des Chiens au Château d'Eau
Le Bal des Nègres, boulevard Saint -Denis
Le Bal Dourlans au Ternes
Le Bal de la Reine Blanche près du cimetière Montmartre à la barrière Blanche (qui sera remplacé par le Moulin Rouge en 1890)
Les Folies-Robert,( par Gilles Robert) ouvert en 1856 rue des Acacias (Abbesses à Montmartre) , puis, 58 boulevard de Rochechouart.
Le Bal des Barreaux Verts, à Ménilmontant
Bal Ragache, Bal Constant, Elysées-Ménilmontant...
Ne pas confondre avec le Bal de la Reine Blanche dans Paris dans le Marais qui changea de nom en Bal des Acacias, mais les clients continuaient de l'appeler le Bal de l'Astic. Fréquenté par des israélites, les peintres Daubigny, Messonnier, Daumier, Delaroche, venaient y chercher des modèles.
Le Grand Bal du Pavillon du Mail dans le quartier de l'Arsenal
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CHARLES MARCHANDON
Par Bernard Vassor
Marchandon Charles dit Martin Henri, né le 21 octobre 1863 à Neauphle-le-Château arrêté le 25 juin 1885, fut exécuté le 10 août 1885. Jeanne Blin , sa maîtresse obtint un non-lieu (elle était indicatrice de police d'après le préfet de police).t Marchandon agé de vingt deux ans, était valet de chambre. Il égorgea dans la nuit du 15 au 16 avril 1885 Mme Cornet, épouse d'un riche filateurétabli aux Indes chez laquelle il avait été engagé la veille. Il fut guillotiné le 10 août 1885.
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CAMPI, L'ASSASSIN DE LA RUE DU REGARD
Par Bernard Vassor
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