Référencement gratuit

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/04/2007

CAMPI, L'ASSASSIN DE LA RUE DU REGARD

Par Bernard Vassor

medium_mace_planche_31_05_CAMPI.jpg
Le 10 août 1883 à trois heures de l'après-midi,, un individu maigre, au teint basané pénétrait au domicile de
M. Ducrot de Sixte, 7 rue du Regard. en se servant du nom de la domestique qu'il savait absente.
Au moment où la soeUr de monsieur Ducrot allait remettre le secours d'argent demandé, cet homme sortant de la poche de son paletot, une massette à l'usage des casseurs de pierre, fractura le crâne de la pauvre femme. Le frère de Mlle Ducrot accourut et subit le même sort, mais les cris poussés par les victimes alèrtèrent le concièrge, et l'assassin arrêté en flagrant délit ne répondit que par des signes au commissaire de police Dumanchin qui l'interrogeait.
Quel était cet homme couvert de vêtements sordides et sur lequel on avait saisi le bagage du vagabond : un couteau à virole, un peigne édenté, une mauvaise brosse, une petite glace dite "mirette" et un morceau de savon? 
L'acusé ne s'appelait pas Michel Campi, le tribunal le condamna sous ce nom et il fut exécuté le 30 avril 1884. Il a refusé jusqu'au dernier moment de révéler sa véritable identité. Seul semble-t-il son avbocat Maître Laguerre, tenu par le secret professionnel n'ignorait pas le pédigrée de son client. 
Gabriel Macé, Mon musée criminel Paris Charpentier 1890.

17:45 Publié dans LES ASSASSINS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

Les commentaires sont fermés.