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22/06/2007

UN PRECURSEUR MECONNU HEGESIPPE SIMON

PAR BERNARD VASSOR
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 Les ténèbres s'évanouissent

quand le soleil se lève

Hégesippe SIMON 

C'est pour le  centenaire de sa naissance que fut érigé ce monument à la gloire de ce grand homme

Nous devons à la sagacité et à l'obstination du libraire éditeur-imprimeur Paul Birault la redécouverte de ce grand homme à qui la République doit tant. Le lieu de naissance est controversé, né en 1814, les registres paroissiaux ayant été détruit lors de la fuite des restes des armées napoléoniennes, plusieurs villes se disputent l'honneur d'être le berceau du grand homme. C'est certainement un village de l'extème sud du Morvan surla départementale 92 que cette cité rattachée à Laroche-Millay que comptant environ 180 habitants ce hameau principalement agricole s'appelle Poil.

Paul Birault qui tenait une librairie sur les vestiges d'un ancien couvent de la rue de Douai, à l'emplacement approximatif de l'actuel numéro 67, habitait rue Durantin. Il décida d'organiser le centenaire de ce précurseur de la République, parmi les principaux créateurs du parti radical. 

.......................a suivre............. 

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O-KEWE MY : RE-RE-SUITE....

PAR BERNARD VASSOR
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 Une édition établie par un autre de nos amis Alfred Delvau qui devrait
être le livre de chevet de bon nombre  de décideurs français !
 
Notre trésorier et néanmoins ami Pascal Gautrin de l'Association l'Atelier Porte-Soleil après l'article sur la jeune
indienne qui avait été inhumée au cimetière Montmartre, nous signale dans les Essais de Montaigne un passage qui quatre siècle avant les articles de George Sand, Nerval, Baudelaire, nous donne une vision plus humaniste que les écrivains du XIXéme siècle.  Malgré l'admiration que l'on peut avoir pour ces grands écrivains, nous pouvons quand même penser "qu'y a tout d'même des coups de pieds au cul qui s'perdent". Les réactions des visiteurs  illustres de l'exposition rue du faubourg Saint-Honoré  sont plutôt choquantes.
 

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NOTE POUR LES MEMBRES DE L'ASSOCIATION AUTOUR DU PERE TANGUY

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PAR BERNARD VASSOR
Je dois présenter des excuses aux membres de l'association auxquels j'avais annoncé notre modeste participation dans l'élaboration d'un film consacré aux lieux parisiens fréquentés par les frères Van Gogh. J'ai bien rempli la mission qui m'étais demandée, mais les cinéastes ont changé d'avis, et vont filmer "des tranches de vies".
Par exemple : tranche de vie de Vincent au billard club de la place Clichy, et aussi une tranche de vie de  Vincent au Moulin-rouge qui n'était pas encore construit au moment de son départ pour la Provence. Je propose donc à nos membre, pour aider le metteur en scène, le réalisateur et les organisateurs de cette gigantesque entreprise de leur apporter notre concours. Pour ma part, j'évoquerai une 'tranche de vie de Vincent chez Fauchon" ou bien "Gogvan dans le neuf trois". J'attend vos suggestions pour aider le cinéma européen en péril. Attention : il s'agit d'un document scientifique, il faut être sérieux...
Compte tenu de l'énorme responsabilité que représente une pareille oeuvre capitale, j'ai demandé que notre nom soit retiré du générique. Nous ne méritons pas un tel honneur.

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21/06/2007

UN "BATEAU-LAVOIR" AVANT L'HEURE, RUE DE ROCHECHOUART AU 42 BIS

PAR BERNARD VASSOR

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Au départ, ce n'était qu'un petit chemin sans nom. Le plan de l'abbé Delagrive  de 1756 lui donna le patronyme de Marguerite  de Rochechouart de Montpipeau, abbesse de Montmartre. Elle commençait au début XIXéme 2 rue Coquenard (voire l'article sur ce blog) et se terminait au chemin de la barrière de ronde des barrières Rochechouart et Poissonnière.. Une décision ministérielle de Chaptal du 21 prairial an X, a fixé la largeur de la rue à 11 mètres. LLa partie qui nous intéresse, du 2 à la fin n'était pas soumise à retranchement, sauf de 14 à 20, et de 34 à 38.
Au 42 bis il y eut une formidable concentration d'artistes dans un enchevêtrement de maisons en bois qui faisaient office d'ateliers. C'est là que se sont rencontrés ceux qui allaient devenir les chefs de files de "L'école de Barbizon" : Charles Jacque, Jean-François Millet, Narcisse Diaz, le sculpteur Toussaint et bien d'autres. 
CHARLES JACQUE 
 
a suivre...............

20/06/2007

O KEWE MY, dernière minute.....

PAR BERNARD VASSOR
 
Après une nouvelle visite à la conservation du cimetière Montmartre concernant la sépulture de la jeune indienne inhumée en 1845, dans le but d'organiser une cérémonie traditionnelle. La super-Sherlock-Homes des archives du cimetière, madame Krieg, après des heures de nouvelles recherches a découvert que la concession avait été reprise en 1862, Alexandre Vattemare ne l'ayant pas renouvelée*
Un autre problème a été soulevé : la division 30, était à l'époque la division 23, puis la division 13. Or Okewé my ne figure pas sur les registres de ces divisions. Sur la matrice cadastrale un nom a été effacé complètement. Il est impossible à moins d'utiliser des moyens considérables de reconstituer cette partie. Une chose est donc certaine, c'est que nous ne sommes sûr de rien ! Mes remerciements anticipés vont également à madame le Conservateur du cimetière qui doit me donner une autorisation pour l'organisation en petit comité d'une cérémonie traditionnelle amérindienne.
L'organisation "en grandes pompes" en l'église de la Madeleine, relevant davantage à mon avis, d'avantage à une opération publicitaire, qu'à une volonté de respecter les traditions des indiens Ioways.  
*Vattemare est mort en 1864. 

ALFRED DELVAU LE CHANTRE DES DESSOUS DE PARIS

PAR BERNARD VASSOR

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Je n'ai pas encore réussi à trouver l'ouvrage épuisé de la biographie de Delvau par l'érudit Belge René Fayt, ouvraépuisé que j'ai vu passer une fois en édition de luxe, sur japon, hors de portée de ma bourse.
Néanmoins, nous l'avons tellement utilisé dans nos recherches, et dernièrement, il m'a permis de retrouver le cheminement de la sépulture de Privat d'Anglemont . Toutefois, quelques repères ne seront pas inutiles en attendant de retrouver sa trace en Belgique où il avait rejoint son ami Poulet-Malassis. Il est né en 1825, dans le quartier des Gobelins, là où coulait la Bièvre. Ses premières tentatives littéraires furent à l'imitation de Balzac : Grandeur et décadence des grisettes. Nous voyons que le sujet le chatouillait déjà. En 1848, il est le secrétaire de Ledru Rollin.
Il publie une histoire de la révolution de février, puis en 1850 "Les Murailles révolutionnaires" Grand admirateur de Garibaldi, il écrit : g.Garibaldi, vie et aventures en 1859. Passionné de littérature du moyen-age il crée la Bibliothèque Bleue Il devient journaliste, fréquente la bohème de la rue des Martyrs, et se fait comme son ami Privat l'historiographe de la vie du peuple parisien, de ses cafés restaurants, bals de barrières,  se lance dans un dictionnaire de langue verte.
Avec son ami Alphonse Duchêne il mystifie Villemessant en écrivant "Les lettres de Junius" Il fut le rédacteur en chef du journal où écrivaient Baudelaire Nadar, Monselet etc...
Voici un petit extrait d'un entretien de René Fayt sur internet :
Pourquoi vous êtes-vous intéressé à Delvau?
"J'écris d'abord pour éclairer ma lanterne. Dans le cas présent pour me raconter cet Alfred Delvau qui m'a longtemps intrigué. Ses liens privilégiés avec mon compatriote Félicien Rops m'intéressaient. Les biographes de ce dernier étant silencieux à cet égard, j'ai creusé pour découvrir que Delvau est en fait le véritable découvreur de Rops à Paris! Ce n'est pas son moindre mérite." (...)...................................
Quelles sont les particularités du parcours de Delvau?
"Il a eu une vie très simple, lisse comme la paume de la main en dehors de sa jeunesse révolutionnaire en 1848 qu'il a fort tue et dont il n'était pas plus fier que ça. Il avait le coeur à gauche mais sans grande conviction, contrairement à Poulet-Malassis. C'était plutôt un esthète et surtout un déçu. En tout cas, il n'était pas un créateur, tout au plus un petit chroniqueur, un besogneux qui a cherché sa vie durant de quoi se sustenter. Sans le vouloir, il a réalisé quelques petits chefs-d'oeuvre, du moins à mes yeux."
Interwiew de René Fayt sur le site intitulé : Le matricule des anges
Il est mort à Paris, rue Houdon,
( alfred Delvau, pas René Fayt) le 3 mai 1867
A SUIVRE TRES CERTAINEMENT
...................................................................................... 
Il a été inhumé au cimetière Montmartre le 4 mai 1867, il figure au registre sous le nom complet de François-Alfred-Monique Delvau dans une sépulture provisoire reprise en 1862. Nous ne connaissons pas la destination des ossements à l'époque. 

 

19/06/2007

AUX MEMBRES DE L'ASSOCIATION, NOTRE AMI RICARDO MOSNER NOUS CONVIE A....

A l'occasion de la parution de :
"LE DICTIONNAIRE DES PAPOUS DANS LA TETE"
Une co-édition Gallimard/France-Culture 
L'équipe "des Papous" présentera et dédicacera le livre à
la librairie Atout Livre 203 bis avenue Daumesnil
75012 Paris
le vendredi 22 juin de 19 h à 23 h.
Sortie  en librairie le 27 juin 
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Librairie Atout-Livre
203 bis avenue Daumesnil
75012 Paris
Tel 01 43 43 82 27

www.atoutlivre.com
 
Cette équipe réunit des écrivains, des journalistes, des peintres et même une cantatrice !
Je ne voudrai pas leur chercher des pous dans la tonsure, mais la librairie promet la rencontre autour d'un verre...
Pour des raisons d'hygiène, j'eusse préféré  qu'il y en eut plusieurs.
Amitiés
Bernard 
 

18/06/2007

De notre correspondante Isabelle Dover de la Libre Belgique mais Juste

Un article émouvant de notre envoyée spéciale

Isabelle Dover :

Chers amis, chers compatriotes et amis étrangers, d’Europe et du reste du monde,


Je m’adresse à vous ce soir, car je crois qu’il est juste et sain de choisir ce moment pour le faire: la France, notre nation, a franchi le cap de ses grandes échéances, et je ne crains donc plus de troubler la vie politique de notre pays par la révélation fracassante que je m’apprête à vous faire ici.
Certains l’auront peut-être pressenti depuis un certain temps déjà et la rumeur aussi a fait son oeuvre. Je confirme donc: je suis  désormais séparée de mon doudou, et je ne souhaite plus que vous l’appeliez mon doudou. Au terme de quarante-sept  ans de complicité, au cours desquels il a fidèlement porté l’odeur de mes premiers vomis, le souvenir ému de  mes premiers babils, la trace d’un parcours ô combien semé d’embûches mais toujours passionnant, mon doudou ce félon a voulu goûter aux plaisirs pervers de la machine à laver et se joindre aux débauches des prélavages, lessivages, essorages et autres repassages. C’est son choix et je le respecte. Et puisque tel est son choix,  je lui souhaite beaucoup de bonheur dans sa nouvelle vie sentimentale de lambeau usé et vieilli.

(*Note)  Je veux donc que la France sache que c’est désormais sans lui que je suce mon pouce la nuit.  Je ne suis pas en colère. Je n’ai pas mes nerfs.  Je suis une femme libre.
Isabelle
18/06/2007 00:45 ©AFP

(*Note): Je publierai très prochainement à ce propos un ouvrage-révélation choc sous le titre “Les coulisses d’une névrose”, aux Editions Miches-à-l’eau, 22,90 euros.  

LES ARTISTES A L'ASSAUT DU MONT LESBOS

PAR BERNARD VASSOR

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PICASSO :LE BAL DU MOULIN DE LA GALETTE, DÉTAIL 
Depuis le XVIIIéme siècle, Montmartre avait exercé un attrait sur ce que l'on appelait alors "La Tribaderie".medium_RAUCOURT_09_cadre.2.jpg
Marie -Antoinette Saucerotte, dite "La Raucourt" fut, sans doute la première à y exercer son influence  en établissant sa maison de campagne à l'emplacement approximatif de la rue Victor- Massé jusqu'à l'hôtel Rousseau, rue de la Rochefoucauld, elle fut honorée par la Présidence de la Loge Androgyne ou secte an -andrine, sorte de loge maçonnique pour Dames où existait une hiérarchie. Les membres étaient issus de la plus haute société et devaient gravir des grades, les néophytes devaient jurer de respecter les statuts avant de devenir aspirantes, postulantes, puis initiées.
Epitre à une jolie lesbienne 
Toi, la plus belle des Didons,
Chaste un peu moins que Pénélope ,
Dans ce pays d'illusions
Il n'est rien e nous ne fassions
Pour fuir l'ennui qui nous galope.
Plumes en l'air, nez en avant,
Zola situe une scène où Nana qui fréquente une "table d'hôte" rue des Martyrs réservé aux lesbiennes. Cette maison a bien existé au premier étage d'un immeuble de la rue des Martyrs. Toujours aussi prude et plutôt proudhonien dans sa conception du rôle de la femme (une femme doit être courtisane ou une ménagère), décrit cet endroit et les clientes de l'établissement :
"Elles se placèrent à une table, dans le salon où Laure Piedefer trônait, sur la haute ba,quette d'un comptoire. Cette Laure était une dame de cinquante ans, aux formes débordantes, sanglée dans des ceintures et des corsets. Des femmes arrivaient à la file, se haussaient par dessus les soucoupes, et baisaient Laure sur la bouche, avec une familiarité tendre.(...) Il y avait là une centaine de clientes, mêlées au hasard des tables, la plupart touchant à la quarantaine, énormes, avec des empâtements de chair, des bouffissures de vice noyant les bouches molles (...) des débutantes levées dans des bastringues et amenées par une cliente, où le peuple des grosses femmes,mis en l'air à l'odeur de jeunesse, se bousculait, faisait autour d'elle une cour de vieux garçons inquiets, en leur payant des gourmandises".
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JEAN-LOUIS FORAIN : LE RAT MORT 
Vers 1880, le Rat Mort devint un bar pour lesbiennes. Plus tard, rue Pigalle, le Hanneton  de madame Armande dite "Papa" ouvrit ses portes au 75 rue Pigalle
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COLETTE ET LA MARQUISE DE BELBOEUF , D'AUTREMAN DITE "MISSY" OU "YSSIM"
 La fille du duc de Morny créa un scandale présentant avec Colette la pantomime "Rêve d'Egypte" avec Colette. Elle provoqua un scandale immense. Ruinée, la comtesse se suicida en 1944. 
Louise Abbema dont parle le professeur Jan-Wilem Noldus, recevait dans son atelier de la rue Laffitte Sarah Bernhardt et Augusta Holmès, avec qui elle partagera une amitié que rien ne prouvera que cela ait conduit à une relation plus poussée.Robert de Montequiou cependant va plus loin en présentant les relations d'Augusta ( qui habitait 5 rue Mansart au temps où elle avait eu une liaison avec Catulle Mendès) et de Sarah en surnommant Augusta : "L'Abbémania de Gougniotte" jeu de mot dérivé de l'Ave Maria de Gounot bien sûr.
George Bottini fut le meilleur peintre des bas-fonds de Montmartre, aidé de son ami Jean Lorrain ( Bottini, le Goya de Montmartre et le Guys de notre époque, comme l'appelait le critique Arsène Alexandre) qui conduisit Liane de Pougy et Sarah Bernhart dans tous les lieux les plus mal-famés.
Quelques mots au xixéme siècle pour désigner l'homosexualité féminine : Lesbiaque, saphique en homage à Sapho la poétesse de Lesbos, tribade, tribadisme, fricarelle, fricatrice, Henri Monnier et les Goncourt parlent de gougnottes, de gousses le préfet de Police Macé les nomme des "antiphysitiques", homosexeuls masculins ou féminin

17/06/2007

LA PLUS ANCIENNE MAISON DE PARIS, parait-il....

Par Bernard Vassor

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3 rue VOLTA 
Cette maison à colombage était à l'origine couverte de plâtre et avait un pignon sur rue. Les étages supérieurs ont certainement été ajoutés à la fin du XVIéme siècle en raison de l'obligation qui était faite à routes les maisons d'avoir une gouttière. Les pèces sont très étroites, et n'ont pas deux mètres de hauteur. Des fenêtres étroites laissent à peine passer le jour, le sol est carrelé. La maison de la rue de Montmorency qui semble lui disputer l'ancienneté sera l'objet d'un prochain article.

 

16/06/2007

QUELQUES DOMICILES ET LIEUX PARISIENS FREQUENTES PAR GERARD DE NERVAL EXISTANTS OU DISPARUS

APPEL POUR L'ORGANISATION DU BICENTENAIRE DE LA NAISSANCE

DE GERARD LABRUNIE 

PAR BERNARD VASSOR

La préparation et l'organisation du bicentenaire de la naissance de Gérard sous quelques formes que ce soit, se heurte une fois de plus à un grand nombre de difficultés. Il n'y a pour le moment à ma connaissance que le colloque de Cerisy avec Michel le Brix qui ait des chances de voire le jour.
Il est presque impossible de répertorier tous les domiciles de Gérard de Nerval

en voici tout de même quelques uns : Il est né au 96 rue Saint-Martin, puis il part pour Mortefontaine où il passe son enfance. Il revient vivre avec son père au 72 rue Saint-Martin. 1820, il est externeau lycée Charlemagne. 1826, il séjourne chez sa tante à Saint-Germain-en Laye où il achève la traduction de Faust. 1826 à 1828 il est apprenti dans une imprimerie et travaille chez un notaire. 1830, assiste à la première d'Hernani.1831, fait un premier séjour à Sainte-Pélagie pour tapage nocturne.1831, il fait la connaissance de Gérard Papion du Château avec qui il établi une correspondance. 1832, il fait partie du "Petit Cénacle" de Jehan Duseigneur,  d'abord au cabaret de la mère Saguet près du Moulin de Beurre, puis au Petit Moulin Rouge avenue de la Grande armée.. Il fait un nouveau séjour à Sainte-Pélagie au moment du complot de la rue des Prouvaires. 1832, Gérard est étudiant en médecine, pendant la terrible épidémie de choléra morbus, il fait des visites de malade avec son père. C'est sans doute en 1833 que Gérard aperçoit Jenny Colon pour la première fois. Mort du grand-père de Nerval qui hérite de trente mille francs. Il fait alors des voyages dans le midi de la France et en Italie. En 1834 il habite chez son ami Célestin Nanteuil 15 rue de Vaugirard, La même année il va vivre 6 rue du Paon. Avec Alexandre Dumas, il fonde "Le Monde Dramatique"L'année suivante, il demeure au début de l'année avec Camille Rogier au 5 rue des Beaux-Arts, puis, c'est le fameux emménagement au 3 impasse du Doyenné avec Houssaye, Esquiros, Ourliac etc... Mme de Feuchère achète la maison d'Antoine Boucher, "Le Bal des Truands". En 1836, Le Monde Dramatique sombre, emportant avec lui le reste de l'héritage. il va habiter chez Gautier rue Saint-Germain, puis à la barrière de Passy. Le 11 septembre 1836 le transfert des corps de sa mère madame Labrunie née Laurent du cimetière Montmartre au Clos Nerval à Mortefontaine. 1837, c'est au 91 (?) rue Coquenard *qu'il vit avant de déménager à la fin de l'année au 23 rue Caumartin, à l'Hôtel Caumartin.En 1839 Gérard en proie à des difficultés financières accepte une mission en Autriche pour le gouvernement de Louis-Philippe. Il passe par Genève, Lausanne, Berne, Augsbourg, Salzbourg puis Vienne où à l'ambassade, il fait la connaissance de Marie Pleyel. Il fait le trajet inverse en partie à pied, faute de moyens ! Gérard déclare son amour à Jenny....1838 Jenny se marie avec le flutiste Louis-Marie-Gabriel Leplus. 1838, il rejoint Dumas à Francfort et visite l'Allemagne, se documente sur Kotzebue et Carl Sand

1840 il va au 14 rue de Navarin dans la maison avec un grang parc qu'occupe Gautier d'avril 1840 à janvier 1841. (Balzac signale un logement au 2 rue de Navarin dans une maison haute et étroite)

1841,  rue de Miromesnil a lieu sa première crise de folie, il est conduit chez Mme de Saint-Marcel 6 rue de Picpus d'où il ressort pour presque aussitôt faire un séjour chez le docteur Esprit Blanche, place du Château d'Eau à Montmartre.

Nous n'avons pas d'adresse pour l'année 1842, mais il semble qu'il soit resté à Paris 10 rue Saint-Hyacinthe-Saint-Michel ?

1843, il fait un long voyage en orient, il passe Noël à Nimes dans la falille de son ami Rogier.

1844 Voyage en Hollande avec Ardène Houssaye, il habite 6 rue Pigalle, puis au 2 rue des Rosiers à Montmartre.

1845. Vit chez Rogier 39 rue de la Victoire (ou bien 36 ?) Voyage en Algérie

1846, 16 rue de Douai.

1847, 39 rue de La rochefoucault 

1848, il fonde avec Esquiros, Marc Fournier et Alexandre Weil "Le club des Augustins", avec Heine, il revoit les traductions de l'écrivain allemand. Il reçoit des soins du docteur Ley 45 allée des Veuves (avenue Matignon), puis du docteur Aussandon 48 rue Notre-Dame-de-Lorette.

Collaboration de Nerval et Henri Delaage
Vignettes par Bertall, Nadard, Pastelot, Paris Aubert et Cie, 1850

Il habite 4 rue Saint-Thomas-du-Louvre jusq'à la fin décembre 1851.

1851 il va habiter au 9 rue Montyon, (curieuse coïncidence, ce sera quelques années plus tard le cabinet du docteur Gachet, auteur d'une thèse sur la Mélancholie....) A la fin de l'année, il demeure 20 rue de Lille.

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Généalogie "dite délirante "

1852, il s'installe 66 rue des Martyrs, puis à l'hôtel de Normandie rue du Chantre, rue Neuve-des-Bons-Enfants, chez Gautier 14 rue de Navarin, chez Staler 24 rue Bréda et à la maison municipale de santé du docteur Dubois pour érysipèle 110 rue du faubourg Saint-Denis (aujourd'hui le 200) il termine cette année au 9 rue du Mail.

1853 nouveau séjour pour"fièvre" à la maison Dubois; vient habiter 2 rue du faubourg Montmartre. Il est conduit d'urgence à l'hospice de la Charité puis à la clinique du docteur Blanche, sorti en mai, y retour,e en octobre. Il va vivre chez sa tante Labrunie 54 rue Rambuteau puis à Saint-Germain-en-Laye.

Son dernier domicile parisien connu est le 13 rue Neuve-des-BonsEnfants. Son ami Charles Asselineau fut le dernier à le rencontrer vivant rue du Bouloi, au Café de l'Epoque à l'angle du passage Véro-Dodat.

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Charles Asselineau

 D'après les textes établis par Albert Beguin et Jean Richer, Oeuvres, Gerard deNerval bibliothèque de la pléïade Paris 1966

 

(*A VERIFIER)

O-KEW MY George Sand et l'exposition Catlin

PAR BERNARD VASSOR

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GEORGE CATLIN PORTRAIT DE NUAGE BLANC*
CHEF DES IOWAYS 
Après avoir visité l'exposition, George Sand écrivit à Alexandre Vattemare* pour lui exprtimer le grand intérêt dans l'oeuvre de Catlin. "Les sauvages" l'avaient vivement inpressionnés par le luxe et l'étrangeté de leurs costumes, par la beauté de leur race, et de leur physionomie douce et affectueuse. George Sand exprima le désir de rencontrer le peintre et d'interroger les indiens. Elle déclare  qu'elle pourrait écrire quelques feuilletons qui pourraient être utiles à monsieur Catelin. Sand obtint satisfaction, et Catelin put se vanter fréquenté à la salle Valentino toutes les personalités parisiennes de premier plan : le ministre de l'intérieur, le préfet de Police, George Sand, Victor Hugo et de nombreux journalistes.
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Tony Johanot : Petit Loup au chevet d'Okwé my
*Nuage Blanc, selon Sand, qui ses informations d'une notice d'Hyppolite Vattemare fils intitulée :
Notice sur les Indiens Ioways, et sur Nuage Blanc, premier chef de la tribu venu des plaines du Haut-Missouri Imprimerie de witterssheim 1845, 24 p.
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*Alexandre Vattemare 1796-1864, était un artiste de théâtre, transformiste ventriloque, était organisateur de spectaclesmedium_vattemare_à_montmartre_02.jpg en Angleterre. Revenu en France il s'établit à Marly le Roi (faire recherches). Sa sépulture au cimetière Montmartre est régulièrement entretenue. Son fils, Alfred Vattemare (1825-1883) fut premier vixaire de Notre Dame de Lorette.
 
Pierre -Alain Tillette, Catalogue du fond des Etats-Unis, précédé d'une étude sur Alexandre Vattemare et la bibliothèque américaine de la Vile de Paris, Mairie de Paris, 2002 
 

15/06/2007

O-KEWE MY RE-SUITE....Oke--je, ours femelle qui marche sur le dos des autres ?

PAR BERNARD VASSOR

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Les dernières informations en notre possession nous permettent de retrouver sans doute la véritable identité de notre jeune squaw. D'après le répertoire des oeuvres de George Catlin, ce serait sous le nom de

  Oke--je, ours femelle qui marche sur le dos des autres

que ce nom figure au catalogue ( traduction incertaine).


Voici l'adresse en version non traduite du site consacré à la culture des Ioways medium_ioways_image_05_sepia.jpg

Notre association a l'intention d'organiser une cérémonie traditionnelle amérindienne avec ceux qui voudraient bien se joindre à nous. Secte ou association ésotérique s'abstenir....

S'il venait à l'idée saugrenue de l'adjointe à la culture ou de son chargé de mission à la mairie du XVIIIéme, de se manifester, qu'ils sachent qu'ils ne seront pas les bienvenus 


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PARUTION D'UN OUVRAGE SUR LE MUSEE DE MONTMARTRE PAR YVONNE SINGER LECOCQ

PAR BERNARD VASSOR

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UN OUVRAGE DE NOTRE AMIE YVONNE SINGER-LECOCQ
SOUS-TITRE
MAISON-MUSE
Les souvenirs vrais du Musée de Montmartre 
Yvonne Singer-Lecocq a travaillé dans le journalisme et l'édition avant de publier des livres d'histoire et des romans historiques (dont une biographie d'Elisabeth Dmitrieff, dont une place dans le troisième arrondissement de Paris porte le nom depuis le 8 mars 2007). Ayant vécu au pied de la Butte Montmartre, il lui est apparu évident, le moment venu, de se faire l'interprète de la Maison-Muse.
Cet ouvrage est dédié à son frère Gérard Singer, peintre et sculpteur (1929-2007)

Si je vous dis qu'un long chapitre est consacré au
PERE TANGUY
je ne doute pas que vous alliez vous précipiter chez votre libraire préféré pour vous  procurer cet ouvrage qui retrace l'histoire, depuis son premier locataire qui eut le bon goût de jouer Molière et de l'imiter au point de tomber en syncope au cours d'une représentation du "Malade imaginaire", et, transporté dans un cabaret trouva la mort avant même que le secours de l'église vint lui délivrer l'extrême onction. Amoureux moi-même de Montmartre, j'ai ainsi découvert une grande quantité d'informations et d'anecdotes.
P.s, pour le moment, j'hésite à retirer ce que j'ai dit au sujet des membres de la direction du musée de Montmartre, les responsables n'ayant toujours pas eu de temps à répondre à mon message, je retire tout le bien que j'en disais. Il n'y a toujours rien de changé la direction est toujours aussi peu disponible, et n'a pas respecté un accord que nous avions convenu...............  
 

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LES INDIENS IOWAYS

PAR BERNARD VASSOR

La jeune indienne morte à Paris en 1845, appartenait à la tribu des ioways 

Site George Catlin 

Quelques titres de tableaux de George Catlin ; Peintures_de_Catlin_des_ioways.pdf

Collection indienne de George Catlin, toujours sur le superbe site cité plus haut :

Collection_indienne_de_Catlin.pdf

Squaws peintes :

Squaw
10. Ruton-ye--mA, se pavanant le pigeon, l'épouse du nuage blanc
11. Ruton--je, pigeon sur l'aile
12. Oke--je, ours femelle qui marche sur le dos des autres
13. Koon-za-ya-je, navigation femelle d'aigle de guerre
14. Ta-PA-ta-je, Sophia, sagesse, la fille du nuage blanc
15. Corsaire, un papoose.

12. Oke--je, ours femelle qui marche sur le dos des autres, est sans doute celle qui fut inhumée au cimetière Montmartre.

 

 

14/06/2007

O-KEWE MY SUITE....

Par Bernard VASSOR

 
 
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Ce petit bocal contenant un peu de terre qui avait servi à l'enfouissement du cercueil de la jeune indienne, sera bientôt le seul élément de son passage au cimetière de Montmartre. En effet sur la la ligne 3 de la division 30, toutes les concessions ayant été abandonnée, j'ai découvert que cette ligne allait être supprimée. Les nombreux coups de téléphone à la suite du précédent article me demandant ce qu'il faudrait faire pour conserver la mémoire de cet évènement me laissent perplexe. Si vous avez des idées, écrivez-moi à l'adresse de ce blog : marber@noos.fr  
 
..............A SUIVRE...................

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13/06/2007

EGLISE SAINT-HONORE PARIS DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

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  SUR CE PLAN, NOUS VOYONS DANS LA PARTIE A,
L'EMPLACEMENT DE L'ÉGLISE SAINT-HONORE 
SUR LA PARTIE B, ÉTAIT L'ANCIENNE CHAPELLE SAINT-CLAIR.
L'église, la chapelle et les terrains formant le cloitre furent vendus comme biens nationaux par les décrêts de juillet à décembre 1790. :
"Les échoppes adossées au mur de ladite église font partie de la présente vente à l'exception de celle joignant la maison sous laquelle est le passage Saint-Bloin et dans l'emplacement de cette échoppe, l'adjudicataire sera tenu de laisser dans toute la hauteur des bâtiments qu'il pourra faire éléver un espace de six pieds ainsi qu'il est figuré sur le plan afin de conserver les jours du passage Saint-Bloin.
Fait et donné  l e 8 février 1792." 
La maison en suite de ladite chapelle est occupée par la dame Veuve Riche marchande de tabac; ensuite est une boutique du sieur Paret (...) La petite maison par le sieur Paret, la veuve Riche et l'abbé Vautier dont les locations montent à onze cent dix huit livres (118)" 
Les démolies complètes ont commencé à partir de 1807. Les magasins du Louvre qui s'étaient ensuite porté acquéreur avaient différé la démolition en attendant la récupération curieuses fenêtres ogivales qui devaient être remises dans les cours de Saint-Fargeau ou de Carnavalet. 
Ensuite, le ministère des finances occupa les lieux, puis laissa de nombreuses années à l'abandon les bâtiments éventrés de l'angle de la rue Croix des Petits Champs. Des travaux interminables se poursuivent ....

L'IMPASSE SAINT-SAUVEUR, PARIS DISPARU ( EN 1913)

PAR BERNARD VASSOR

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D'abord appelée impasse Saint-Claude à ne pas confondre avec l'autre du même nom qui était dans le marais.
La demoisellle Beauvoisin vint y habiter avec le comte du Barry, maquereau de son état.
A SUIVRE....... 

 

LA RUE DES DEUX PORTES, SUITE, PARIS DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

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RUE DUSSOUBS 

Au moyen-age, elle portait le joli nom de rue Gratte-cul, puis rue Tire-Vit, (les historiens ont toujours écrit rue Tire V..) rue Tire-Boudin, enfin rue Marie Stuart. A la fin du XVIIéme, elle fut prolongée jusqu'à la rue Thévenot et prit le nom de rue Des-Deux-Portes-Saint-sauveur. En 1913, l'opération de voirie destinée à élargir la rue Dussoubs, fit disparaître les maisons du 1, 3, 5, 7 et 9. Cette partie entre les rues Grenetta et Tiquetonne, ne comptait en 1292, qu'un seul habitant soumis à la taille.

Cette dernière maison avait été habitée par  Marie-Anne de Cupis, danseuse plus connue sous le nom de "La Camargo" (1710-1770) qui eut dit-on mille et un amants. La demoiselle Paganini, première danseuse de Lisbonne, la maison de madame de Bragelonne, le marquis d'Osmond qui avait deux maisons, l'une à l'angle de l'actuelle rue Marie Stuart, et l'autre qui abrita la demeure de la très connue "Petite comtesse" Gourdan. C'est sans doute la proximité de l'hôtel de Bourgogne qui attira toutes les danseuses qui vinrent habiter cette rue pourtant mal fréquentée, véritable coupe-gorge la nuit. C'est pour cette raison que les portes qui bordaient cette rue étaient fermées la nuit.

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12/06/2007

LA BUTTE MONTMARTRE EN 1860

PAR BERNARD VASSOR

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AVANT L'INSTALLATION DES CINQ CLOCHES A FROMAGE DE PAUL DABADIE
Au dessus de la rangée d'arbres, la butte s'appelait "Le Champ des Polonais" 
Nous apercevons à gauche ce qui est aujourd'hui le 2 rue Berthe, la guinguette "L'Echelle de Jacob" 

 

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O.KEWE MY, FEMME SAUVAGE "PISSE D'OURS, CROISEE PETIT LOUP" AU CIMETIERE MONTMARTRE

PAR BERNARD VASSOR,

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ZOO HUMAIN 
A la salle Valentino, le 29 mai 1845, George Sand se rendit à un spectacle organisé par Alexandre Vattemare sous le prétexte encore admis aujourd'hui "d'échanges culturels" à mon avis, le premier zoo humain organisé dans le monde (l'exposition sera itinérante)  manager des Indiens "IOWAYS" et une exposition composée d'armes, d'ornements indiens, de scalps, et de plus de cinq cents toiles du peintre américain George Catlin, représentant des "indigènes", de scènes de chasse. Pendant la durée de la tournée, le en juin 1845, une jeune indienne nommée Aigle-femelle-
de-guerre-qui-plane, atteinte de tuberculose, lors de sa  visite Sand la trouve étendue sur une natte"jolie encore, mais livide. Le noble guerrier Petit-Loup, lui prodiguait les plus nobles soins".
Elle est morte le 18 juin 1845, elle avait 27 ans.
George Sand ne fut pas la seule à faire cette visite salle Valentino :
Gérard de Nerval n'y voit que les restes dégénérés d'une civilisation primitive, Théophile Gautier était du même avis à quelques nuances près...Victor Hugo, et Charles Baudelaire. (qui dissertera sur l'art primitif et qui remarquera le sens inné de la couleur dont font preuve les sauvages en se peignant le visage,) feront aussi la visite tout comme Delacroix.
George Sand donnera un long article dans le Diable à Paris Avec le titre suivant ; Relation d'un voyage chez les sauvages à Paris
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EUGENE DELACROIX qui avait accompagné Sand à l'expositionValentino 
Elle mourut peu après, Vattemare lui organisa des funérailles de première classe à l'église de la Madeleine ( bonne réclame !), obtient, après souscription une sépulture ornée d'une sculpture de Préault au cimetière Montmartre.

A la conservation du cimetière on l'inscrivit sous le nom  de : Pisse d'Ours, l
C'est à la suite d'une question et d'un article que m'avait envoyé Arlette Choury, secrétaire des Amis de George Sand, que j'avais demandé au limier des cimetières Michel Olivès, de retrouver des traces de la sépulture de la jeune indienne. J'ai pu obtenir grâce à la gentillesse et le sérieux d'une dame à la conservation des photocopies d'actes. C'est le 28 février 1851 qu'une concession fut accordée à Nicholas Alexandre Marie Vattemare, demeurant 58 rue de Clichy. Nous ignorons encore à quelle date elle prit fin. Un recueil des dessins de Delacroix a été acheté il y a deux ans environ par le musée du Louvre. La suite figure sur l'album de "la quatrième expédition au cimetière Montmartre"

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LOCALISATION AU CIMETIERE DE LA SEPULTURE DE O-KEWE MY
30° DIVISION, 3° ligne, N° 31
A l'occasion de l'inauguration du musée du quai Branly, un dossier Catlin devait être publié, je ne l'ai pas encore lu....
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NOUS DEVONS A L'AMABILITE DES PERSONNELS DE LA CONSERVATION DU CIMETIERE DE MONTMARTRE
nous les remercions beaucoup
Rectification le 12 juin 2007, je n'ai pas trouvé dans le Diable à Paris, l'article signalé dans la revue "Présence de George Sand"  numéro 11 

L'ENIGME DE LA SEPULTURE DE PRIVAT D'ANGLEMONT AU CIMETIERE MONTMARTRE ENFIN RESOLUE, OU PRESQUE !!!

PAR BERNARD VASSOR

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LE DANDY BOHÉMIEN TANTÔT NABAB, TANTÔT CLOCHARD
AMI DE BAUDELAIRE, DE MURGER, D'ALFRED DELVAU BALZAC POULET MALASSIS
Il y a plus d'un an, que faisant des recherches sur Privat, j'avais interrogé la conservation du cimetière Montmartre, selon qui, notre ami historien des petits métiers de Paris et de tous les lieux insolites, n'avait pas pu être inhumé dans ce lieu, puisqu'il ne figurait pas sur les registres....Les autres cimetières de Montmartre questionnés nous ont fourni la même réponse. Me souvenant que le cimetière de Saint-Ouen était une annexe , même questions, mêmes réponses me furent données. Lisant et relisant les récits et les dates de ses amis qui l'avaient accompagné de la maison de santé Dubois, rue du faubourg Saint-Denis, tous disaient ( Delvau en tête) que c'était bien au mois de juillet 1859 qu'ils avaient conduit en terre leur ami.
Hier (le 11 juin 2007) j'ai fait une ultime requête (supplique)à une sympathique responsable de la conservation du cimetière Montmartre. Toujours pas de trace d'une quelconque concession. Mais....après un éclair de génie notre conservatrice a découvert que le corps de Privat d'Anglemont avait été déposé dans une sépulture provisoire, et que le corps fut exhumé à une date impossible à déterminer. C'est sans doute sa riche famille qui aurait certainement fait rapatrier le corps dans son île natale à Sainte Rose en Guadeloupe. Une dernière question : quelqu'un pourrait-il à Sainte Rose questionner et retrouver la dernière demeure du plus sympathique des historiographes parisiens ?