20/06/2007
ALFRED DELVAU LE CHANTRE DES DESSOUS DE PARIS
PAR BERNARD VASSOR
Je n'ai pas encore réussi à trouver l'ouvrage épuisé de la biographie de Delvau par l'érudit Belge René Fayt, ouvraépuisé que j'ai vu passer une fois en édition de luxe, sur japon, hors de portée de ma bourse.
Néanmoins, nous l'avons tellement utilisé dans nos recherches, et dernièrement, il m'a permis de retrouver le cheminement de la sépulture de Privat d'Anglemont . Toutefois, quelques repères ne seront pas inutiles en attendant de retrouver sa trace en Belgique où il avait rejoint son ami Poulet-Malassis. Il est né en 1825, dans le quartier des Gobelins, là où coulait la Bièvre. Ses premières tentatives littéraires furent à l'imitation de Balzac : Grandeur et décadence des grisettes. Nous voyons que le sujet le chatouillait déjà. En 1848, il est le secrétaire de Ledru Rollin.
Il publie une histoire de la révolution de février, puis en 1850 "Les Murailles révolutionnaires" Grand admirateur de Garibaldi, il écrit : g.Garibaldi, vie et aventures en 1859. Passionné de littérature du moyen-age il crée la Bibliothèque Bleue Il devient journaliste, fréquente la bohème de la rue des Martyrs, et se fait comme son ami Privat l'historiographe de la vie du peuple parisien, de ses cafés restaurants, bals de barrières, se lance dans un dictionnaire de langue verte.
Avec son ami Alphonse Duchêne il mystifie Villemessant en écrivant "Les lettres de Junius" Il fut le rédacteur en chef du journal où écrivaient Baudelaire Nadar, Monselet etc...
Voici un petit extrait d'un entretien de René Fayt sur internet :
Pourquoi vous êtes-vous intéressé à Delvau?
"J'écris d'abord pour éclairer ma lanterne. Dans le cas présent pour me raconter cet Alfred Delvau qui m'a longtemps intrigué. Ses liens privilégiés avec mon compatriote Félicien Rops m'intéressaient. Les biographes de ce dernier étant silencieux à cet égard, j'ai creusé pour découvrir que Delvau est en fait le véritable découvreur de Rops à Paris! Ce n'est pas son moindre mérite." (...)...................................
"J'écris d'abord pour éclairer ma lanterne. Dans le cas présent pour me raconter cet Alfred Delvau qui m'a longtemps intrigué. Ses liens privilégiés avec mon compatriote Félicien Rops m'intéressaient. Les biographes de ce dernier étant silencieux à cet égard, j'ai creusé pour découvrir que Delvau est en fait le véritable découvreur de Rops à Paris! Ce n'est pas son moindre mérite." (...)...................................
Quelles sont les particularités du parcours de Delvau?
"Il a eu une vie très simple, lisse comme la paume de la main en dehors de sa jeunesse révolutionnaire en 1848 qu'il a fort tue et dont il n'était pas plus fier que ça. Il avait le coeur à gauche mais sans grande conviction, contrairement à Poulet-Malassis. C'était plutôt un esthète et surtout un déçu. En tout cas, il n'était pas un créateur, tout au plus un petit chroniqueur, un besogneux qui a cherché sa vie durant de quoi se sustenter. Sans le vouloir, il a réalisé quelques petits chefs-d'oeuvre, du moins à mes yeux."
"Il a eu une vie très simple, lisse comme la paume de la main en dehors de sa jeunesse révolutionnaire en 1848 qu'il a fort tue et dont il n'était pas plus fier que ça. Il avait le coeur à gauche mais sans grande conviction, contrairement à Poulet-Malassis. C'était plutôt un esthète et surtout un déçu. En tout cas, il n'était pas un créateur, tout au plus un petit chroniqueur, un besogneux qui a cherché sa vie durant de quoi se sustenter. Sans le vouloir, il a réalisé quelques petits chefs-d'oeuvre, du moins à mes yeux."
Interwiew de René Fayt sur le site intitulé : Le matricule des anges
Il est mort à Paris, rue Houdon, ( alfred Delvau, pas René Fayt) le 3 mai 1867
Il est mort à Paris, rue Houdon, ( alfred Delvau, pas René Fayt) le 3 mai 1867
A SUIVRE TRES CERTAINEMENT
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Il a été inhumé au cimetière Montmartre le 4 mai 1867, il figure au registre sous le nom complet de François-Alfred-Monique Delvau dans une sépulture provisoire reprise en 1862. Nous ne connaissons pas la destination des ossements à l'époque.
02:45 Publié dans La bohème littéraire | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg
Commentaires
Est-ce mon bouquin sur Delvau que vous ne trouvez pas?
(Je ne pense pas qu'il y ait eu de tirage sur chine, mais ai-je bien compris votre phrase...?)
Si je peux vous faire plaisir en vous l'offrant...
mèlez-moi...
amicalement,
René Fayt
ULB
Écrit par : fayt rene | 14/07/2007
excuses: j'ai dit sur chine, mais c'était sur japon qu'il était écrit dans votre bien sympathique commentaire...
RF
Écrit par : fayt rené | 14/07/2007
Je n'ai pas votre adresse éléctronique. Vous pouvez me joindre directement sur : marber@noos.fr
Je vous donnerai une information complémentaire à propos de Privat.
Bien cordialement
B.V.
Écrit par : Bernard Vassor | 14/07/2007
Les commentaires sont fermés.