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19/04/2007

MARTIN LE BROCANTEUR DE LA RUE SAINT-LAZARE

Par Bernard Vassor

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En 1878, le nommé Martin brocanteur rue Saint-Lazare, vers deux heures, dans sa boutique, il enfonçait son couteau genre yatogan dans la poitrine d'un garçon de recette Sebalte qui avait 18 000 francs dans sa sacoche. Il fut condamné le 8 juillet 1870 aux travaux forcés. 

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LA MAISON DES TROIS PUCELLES 31 RUE GALANDE

Par Bernard Vassor

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Maison des Trois Pucelles, puis des Trois Porcelets 31 rue Galande 
Un article de la Commission du Vieux Paris, nous renseigne sur le sort des maisons de la rue Galande qui rescapées de la démolition des percements de la rue Dante. Elle était mitoyenne des maisons de "La Levrette"  anciennement sous l'ancien régime "La Croix Blanche" 33-33bis rue Galande.
Les Garlande, posédaient à Paris sous Louis VI un clos important couvert de vignes. Vers 116, Etienne de Garlande fait une donation sur cette terre en faveur d'une chapelle dédiée à Saint-Agnan. En 1134, les Garlande tombés en disgrâce, le roi donne à Notre-Dame de Paris et aux deux chanoines la maison et les vignes attachées à la terre.
Au cours des siècles, la rue va s'appeler successivement rue Gueurlande, Guellande, puis Gallande. En 1292, la rue comporte, 3 cordonniers, 2 pelletiers, 3 cuisiniers, 2 gainiers, 6 taverniers ou hôteliers, i marchand de chevaux, i oublier, i fripier, Sédile"la coeffière" et maître Thomas le "citoléeur"*
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La maison du 31, porte d'abord une enseigne "Aux Trois Pucelles" qui deviendra les "Trois Pourcelets"
trois étages aux fenêtres assymétriques témoignent de restauration au cours du temps difficiles à dater. Une baie décentrée a été ouverte sous le pignon. Des bandeaux frustres réalisés sans doute au XVII° siècle sont sur la façade sur rue. L'entrée se fait par un couloir qui longe une ancienne boutiqueet débouche sur un escalier dont la vis est de bois.. En revanche, sa continuation vers la cave, voutée de simples berceaux, s'appuie sur une vis de pierre dont les dernières marches sont taillées avec soins.
"C'est la vis potoyère au-dessus de l'escalier de devant à côté de l'allée du passage"  dont parle une description en date du 25 février 1688 qui décrit le deuxième corps de logis sur cour (Archives nationales , S.83 A)
 
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En revanche, cette maison étayée extraite d'une gravure du XIXème siècle comme étant rue Galande n'a pas encore été identifiée.
 * H.Gueraud, Paris sous Philippe le Bel d'après les manuscrits contenant lr rôle de la taille imposée sur les habitants de Paris en 1292. "Collection des documents inédits sur l'Histoire de France. Paris 1837" 

18/04/2007

LES FENAYOU, UN COUPLE INFERNAL, UNE femme qui aide son mari à tuer son amant !!!

Par Bernard Vassor

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Après Waldor l'employé en pharmacie qui tua son patron pour le voler, voici le pharmacien jaloux qui assomme son élève, le ligote, le bâillonne et le jette à l'eau. Sur cette photo du commissaire Macé, nous voyons les portraits des meurtriers, et en bas le corps de la victime. La corde avec anneau et crochet ayant facilité la descente du corps dans le fleuve, la canne épée qui traversa le coeur du malheureux, le marteau qui lui fractura le crâne, l'épingle anglaise qui maintint le bâillon et enfin le plomb aplati qui aurait dû lester le corps et la petite corde ayant entouré le cadavre.

Après avoir tué l'amant, le couple traînant le corps lesté de plomb le jeta ,à l'eau. Malgré le lest, le corps d'Aubert remonta à la surface, permettant ainsi de remonter jusqu'aux assassins. Fenayou  apprenant que le cadavre  avait surnagé, s'est écrié : "Cependant, j'avais bien calculé le poids du plomb, il devait l'empêcher de revenir à la surface";- puis il ajouta : "Comme soupape de sureté, j'aurai dû ouvrir plusieurs boutonnières dans le ventre"

Le procès compte tenu de la position des prévenus a demandé six audiences, trois à Versailles et trois à Paris.

Marin Fenayou fut condamné le 11 octobre 1882 aux travaux forcés, Gabrielle sa femme à une peine de prison à Clermont.

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LES REVOLTES DU FOEDERIS-ARCA

Par Bernard Vassor
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Les quatre têtes coupées sont celles de Lenart, Thépaut, Carbuccia et Oillie, matelots en révolte du trois-mats Foederis-Arca. Au cours d'une beuverie, ces marins, en pleine mer tuèrent le capitaine Richebourg, le lieutenant Aubert et le mousse Dupré

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17/04/2007

RUE DE LA BUCHERIE, MAISON OU EST MORT RETIF DE LA BRETONNE

Par Bernard Vassor

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16 rue de la Bucherie 
Le 3 février 1806, Restif de la Bretonne est mort dans cette maison. Il fut enterré au cimetière Sainte-Catherine (58 à 66 boulevard Saint-Michel ) Il était né le 23 octobre 1734 à Sacy
Cette rue devait son nom aux nombreux marchands de bois, charpentiers, menuisiers, car elle conduisait au VIème siècle au Port aux Buches. La rue  prenait sa source place Maubert en face de la rue des Grands degrés, au coin de la rue du Haut Pavé, et suis un cours parallèle à la Seine où avec la rue du Petit Pont elle débouchait sur le quai. Le Petit Châtelet servait alors de limite à cette rue.
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LE COCHON FIDELE SUITE...

Par Bernard Vassor

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Croyez le ou non, ce m'est tout ung
me suffit de vous avoir dict  vérité
François Rabelais 
Voici une deuxième version de l'histoire du cabaret "Le Cochon fidèle" . Cette histoire est moins pittoresque et poétique que la précédente, mais elle est certainement la plus exacte.
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Rue des Cordiers
Archives de la préfecture de Police 
 
a suivre....... 

 

YVETTE GUILBERT ET MADAME ARTHUR ?

第九週 マダム・アルチュール
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 MAIS QUI DONC EST MADAME ARTHUR ?

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LA CHANSON : Madame Arthur aurait été écrite en 1850 par Paul de KOCK selon les biographes et la déclaration en 1892 à la SACEM d'Yvette Guilbert, qui l'aurait extraite d'un recueil de chansons intitulée "la Bulle de savon".

Or, elle ne figure pas dans ce recueil. Qui aurait des informations sur cette femme qui fit parler d'elle longtemps ....longtemps....longtemps....longtemps ??? Dans l'histoire, dans les romans, ou dans les BALS OU GUINGUETTES ?

Dans ses "Mémoires" Yvette Guilbert ne mentionne pas cette histoire.

A SUIVRE.... 

16/04/2007

SUSSE, LE MARCHAND DE COULEURS PUIS DE TABLEAUX DE LA PLACE DE LA BOURSE

Par Bernard Vassor 

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C'est en 1758 que les frères Susse fondèrent un magasin de fournitures pour artistes. Après la révolution, un des fils  achète et revend des tableaux place de la Bourse (2 rue de la Bourse) et achète une fonderie d'art 12 rue de Ménilmontant, qu'il possède avec Durand-Ruel.. En 1835, il fait des expositçions où l'on peut apercevoir en vitrine Camille Roqueplanmedium_CAMILLE_JOSEPH_ROQUEPLAN_058.jpg, Nicholas-Toussaint Charlet medium_CHARLET_05.jpget Joseph Beaume. Comme certains de  ses confrères, il  exploIta d jeunes artistes dont il pressentit. Il leur commanda des sujets à la mode pour l clientèle bourgeoise et inculte. Il se spécialisa ainsi dans la location de tableaux, et ouvrit des cours d'études d"aquarelles pour jeunes filles....

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15/04/2007

LE DEMI-MONDE, ALEXANDRE DUMAS FILS

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Par Bernard Vassor
«La femme la plus niaise est cent fois plus rusée que l'homme le plus spirituel.»
Alexandre Dumas fils - Le demi-monde
La pièce, jouée au théâtre du Gymnase, le 20 mars 1850, obtint un immense succès. Dans une préface à une édition de son théâtre complet, Dumas tiensà préciser la signification de ce néologisme qu'il venait d'inventer et qui était utilisé à tort selon lui à tort et à travers par l'erreur ou l'insouciance de ceux qui l'emploient : "La classe des femmes que j'avais voulu séparer celles-là, ou tout au moins  à confondre en une seule deux catégories très distinctes et même très ennemies l'une de l'autre.
Etablissons donc ici, pour les dictionnaires à venir que le demi-monde ne représente pas comme on le croit, comme on l'imprime, la cohue des courtisanes, mais la classe des déclassées. N'est pas du demi-monde qui veut. Il fau avoir fait ses preuves pour y être admise. Madame  d'Ange le dit au deuxième acte ; Ce monde est une déchéance pour celles qui sont parties d'en haut, mais, c'est un sommet pour celles qui sont parties d'en bas. Ce monde se compose en effet de femmes, toutes de souche honorable, qui, jeunes filles, épouses, mères, ont été de plein droit accueillies et choyées dans les meilleurs familles et qui ont déserté. Les noms qu'elles portent sont portés simultanément par le vrai monde qui les a exclupar des hommes, des femmes, des enfants pour qui vous et moi professons l'estime la plus méritée (...) Ce monde commence où l'épouse légale finit, et il finit où l'épouse vénale commence." 
A SUIVRE...................... 
 
  • Je n'aime guère le talent de M. Alexandre Dumas fils. C'est un écrivain extrêmement surfait, de style médiocre et de conception rapetissée par les plus étranges théories. J'estime que la postérité lui sera dure. [1876] Il a été un des ouvriers les plus puissants du naturalisme contemporain. Puis, il s'est déclaré en lui une sorte d'accès philosophique, qui a empoisonné et détraqué ses œuvres. ( Émile Zola 1879)

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14/04/2007

PRADO STANISLAS

Par Bernard Vassor

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Prado 
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Marie Aguétant 
 

 

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Stanislas Prado, dit Linska de Castillon. C'est sous un faux état-civil qu'il fut éxécuté le 28 décembre 1888. Le juge chargé de cette affaire, ne réussit pas à mettre de l'ordre dans l'existence de cet étranger. Il avait tué la fille Marie Aguétant d'un coup de poignard japonais en forme d'éventail pour la dépouiller de son argent. Les preuves morales étaient accablantes. Il fut cependant libéré une première fois, puis repris, jugé et exécuté. 

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L'ILLUSTRE SAPECK

Par Bernard Vassor

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Eugène-François-Bonaventure Bataille  dit Arthur Sapeck

Né le 7 mai 1853 au Mans, mort le 20 juin 1891à l'asile de Clermont-de-l'Oise. Ventriloquue, musicien, Ami et complice d'Alphonse Allais. Il était au quartier latin le chef de file des Fumistes puis des Hirsutes, des Incohérents avec Goudeau et Melandri des Hydropathes. Il se lia avec Richepin, Paul Bourget, prit  des cours de dessin avec André Gill. Il menait une double vie, fréquentait le Sherry Cobbler du boulevard Saint Michel le soir, où venaient Catulle Mendès, Coppée, Mallarmé Villiers etc... Le jour, il était Conseiller de la Préfecture de l'Oise. En 1881 il fonda un journal avec Jules Jouy: L'Anti-Concierge, organe officiel de la défense des locataires qui paraîssait le jour du terme !

Marié en 1888, il eut deux enfants. En 1889, il sombra dans la folie, et fut interné à l'asile de Clermont-de-l'Oise jusqu'à sa mort le 20 juin 1891. 

L'AUBERGE GANNE A BARBIZON

Par Bernard Vassor

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L'entrée  de l'auberge par Charles Jacque (1813-1894)
Il était installé là avec Jean-François Millet 
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Les frères Goncourt Journal,  à la date du 28 juillet 1863 :
"Revu Marlotte, à côté d'ici que nous n'avions pas vu depuis dix ans, nous y allâmes avec Peyrelongue, le marchand de tableaux, sa maîtresse, Murger et sa Mimi, etc.. (...)Nous allons dîner à l'autre auberge Chez Saccault, cet homme qui avec Ganne a mal logé et mal nourri pendant dix ans toutes les gloiresq de notre paysage moderne.(...)
En 1854, il se rendirent à Barbizon pour y écrire Manette Salomon GONCOURT_Manette_salomon_extrait.pdf
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 Marie-François Ganne, est né le 11 février 1797 à Chailly-en-Bière et mort à Barbizon le 1er février 1861. Avant 1820, les seules auberges de la région se trouvaient à Chailly. L'ouverture de l'auberge date de 1822 ou 1824. C'est dans cette auberge que vont se réunir ceux que l'on a appelé les peintres de Barbizon. L'endroit est maintenant le "Musée de l'école de Barbizon"

dont voici quelques représentants :  Ledieu,Brascassat,Corot,Rousseau,Diaz,Nanteuil,

Les Amis de la forêt de Fontainebleau 

Murger, quand à lui ira ensuite loger à l'auberge du Père Antony dans la forêt de Marlotte. 

13/04/2007

UN HOMME D'INFLUENCE TRONCIN-DUMERSAN

Par Bernard Vassor

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J'avais évoqué lors d'un article précédent, le rôle joué par un personnage très influent pendant la Commune de Paris, émissaire occulte d'Adolphe Thiers. J'ai retrouvé depuis dans des mémoires d'un ancien Préfet de Police, une biographie peu reluisante "d'un de ces hommes d'une moralité douteuse, mais dont l'intelligence pouvait lui être utile, dont l'ancien Président de la République avait l'habitude de s'entourer" 
Troncin était médecin de profession, né en 1824 après son mariage en 1858 avec la veuve de Mouriez qui le mit en possession d'une grosse fortune, il accola le nom de jeune fille de son épouse au sien. Il avait des relations étendues dans le monde industriel et financier, le monde de la presse, et des théâtres. Seul le monde médical le tenait à l'écart en raison de soupcons malveillants  qui avaient courus au moment du décès de Mouriez, le directeur légendaire des Folies-Dramatiques.  Tronçin aurait aidé Mouriez à passer de vie à trépas, la Dumersan étant sa maîtresse...Toujours est-il qu'il quitta la médecine, et prit en 1867, avec Varcolier, la direction du théâtre des Bouffes-Parisiens, où il avait fait débuter une vieille connaissance Emma Cruch plus connue sous le nom de Cora Pearl.
Le préfet de Police poursuit :
"Sans aucune espèce d'opinion politique, Troncin-Dumersan a exercé des fonctions administratives, la plupart assez mal définies, sous l'empire, puis après le 4 septembre 1870 avec Gambetta, Thiers et Mac-Mahon, que de fonds secrets passèrent par ses mains ! Cependant on a souvent constaté que le sens moral lui manquait....(...) M. Thiers le décora de la légion d'honneur, il était déjà commandeur d'un ordre espagnol et chevalier d'un ordre portugais. 
Cet agent du pouvoir exécutif a constament abusé de la signature de sa femme, ainsi que de celle de ces amis; et s'il n'a pas été poursuivi, c'est à cause du crédit que lui ouvrait monsieur Thiers. De 1864 à1874, il a reconnu avoir commis plus de 200 000 francs de faux en écriture." 
Pour la période de la Commune de Paris, j'ai déjà raconté comment sous le couvert de l'ambassade du Danemark, il faisait la navette entre Paris et Versailles.
Poursuivi pour escroquerie le 7 août 1874, avec Hugelmann (un autre homme de confiance de Thiers) il fut condamné à 5 ans dze prison. Sa peine fut beaucoup abrégée et son incarcération fut particulièrement douce. 

 

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LA CLOSERIE DES LILAS

 Par Bernard Vassor

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LA CLOSERIE DES LILAS OU JARDIN BULLIER

QUI PREND EN HIVER LE NOM DE PRADO... 

plein quartier latin, à l’angle du boulevard  du Montparnasse à l’extrémité du Luxembourg, emprunte son nom à l’ancien bal Bullier.

C’était une sorte de guinguette où le voyageur pouvait prendre une chambre à l’étage, un lieu de plaisir concurrent de la Grande Chaumière son aînée. On y voit beaucoup d’étudiants, mais aussi des gandins et comme le dit Alfred Delvau « des petits messieurs de Vestoncourt, étudiants ou non » C’est aussi le domaine des grisettes, donc, à la Closerie des Lilas comme ailleurs, de jolies oies du frère Philippe ; de pures grues, qui viennent là deux ou trois fois par semaine pour y faire ce qu’elles y font ailleurs. Les Louis du quartier latin sont aussi bons que ceux du quartier Bréda. Un  des premiers clients est Chateaubriand quand il habitait son ermitage de la rue d'Enfer, avec son chat ramené du Vatican. Au début, dès l'ouverture de La Closerie, il y avait une salle de billard, des tonnelles, et des terrasses ombragées.

Daudet décrit ainsi le bal : "Il nous arrivait, par les soirs d'été, d'y boire un verre de bière ou de limonade. Le public était composé d'étudiants, de bourgeois du quartier, et aussi de révolutionnaires russes qui parlaient bas, avec des mines de conspirateurs à une table située à l'écart. L'un d'entre eux chauve avec un faciès de Kalmouk, nous frappait par l'étincèlement de son regard sombre.

Dans les années 1880, 1890, Jean Richepin, Paul Fort, Roland Dorgelès étaient des habitués. La "Closerie était Dreyfusarde à l'époque" contrairement au Café de Flore, qui était le rendez-vous de "l'Action Française"

Puis, c'est Francis Carco qui va exercer son influence et attirer bon nombre d'écrivains.   

A SUIVRE............. 

 

 

12/04/2007

LES DERNIERS JOURS DE VAN GOGH

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Un document de France 5 de Peter Knapp 
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Wouter van der Veen qui a travaillé sur la correspondance de Vincent sur les manuscrits du Musée Van Goghmedium_chambre_de_Vincent.jpg d'Amsterdam et qui vient de terminer une thèse que nous vous avons déjà présentée , nous décrit les derniers jours de Vincent Van Gogh à Auvers-sur-Oise  à l'auberge Ravoux. qui avait réservé un accueil chaleureux aux membres de notre association.
Un projet dont nous vous réservons une surprise, qui devrait concerner le passage à Paris des frères Van Gogh, des cabarets, des  domiciles, des marchands de couleurs, et des lieux fréquentés pendant leurs séjours à Paris.  
 

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Henri-JACQUES ERNEST PRANZINI, LA SAINTE, l'ASSASSIN ET LA PROSTITUEE

 Par Bernard Vassor

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Né en 1856 à Alexandrie, Henri, Jacques, Ernest PranziniI, après avoir été employé des Postes Egyptiennes,  il connaissait huit langues. Il assista à l'inauguration du canal de Suez. Aventurier, soldat, il entra dans l'Armée des Indes et fit la guerre en Afghanistan. C'était un séducteur, un aventurier. Au fil des ans, il avait volé escroqué diverses personnes et vécu de proxénétisme. Marie Régnault, originaire de Chalon, qui se faisait appeler Régine de Montille avait fui la province dans l'espoir de faire fortune à Paris, eut le malheur de croiser son chemin. Pranzini fut accusé de l' assassinat ainsi que celui de la fille et la  bonne de Marie Regnault, tous les trois égorgés le 17 mars 1887.. Il se rendit à Marseilles, et comme un imbécile, il vendit les bijoux qu'il avait volé rue Montaigne. Dénoncé par la sous-maîtresse de l'établissement, il fut inculpé du  triple assassinat de la rue Montaigne, à Paris, dans la nuit du 19 au 20 mars 1887. Puis, il fut décapité le 31 août 1888. 

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MARIE REGNAULT
L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais... Le journal La Croix paru au lendemain de son exécution devait se faire l'écho de sa "conversion". "L'aumônier se met devant lui pour lui cacher la sinistre machine. Les aides le soutiennent: il repousse et le prêtre et les bourreaux. Le voici devant la bascule. Deibler le pousse et l'y jette. Un aide, placé de l'autre côté, lui empoigne la tête, l'amène sous la lunette, le maintient par les cheveux.Mais avant que ce mouvement se soit produit, peut-être un éclair de repentir a-t-il traversé sa conscience. Il a demandé à l'aumônier son crucifix. Il l'a deux fois embrassé.Et quand le couteau tomba, quand un des aides saisit par une oreille la tête détachée, nous nous disons que si la justice humaine est satisfaite, peut-être ce dernier baiser aura satisfait aussi la justice divine, qui demanda surtout le repentir.".Au Carmel de Lisieux, une jeune fille ayant lu cet article se mit à prier pour la conversion de cet assassin puis :  "Puis, c’est la conversion de Pranzini , un assassin condamné à mort pour crimes ;

Thérèse veut le sauver, prie pour lui, fait dire une messe à son intention ,
et demande un signe au Seigneur attestant la conversion de son « pécheur »

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Sainte Thérèse de Lisieux
Pranzini est exécuté.
Thérèse, en cachette de son père, lit dans la Croix le récit de l’exécution de Pranzini et raconte :

"Pranzini ne s'était pas confessé, il était monté sur l'échafaud et
s'apprêtait à présenter la tête,
quand tout à coup, saisi d'une inspiration subite, il se retourne,
saisit un Crucifix que lui présentait le prêtre et baise par trois fois ses plaies sacrées !...'

Thérèse s’écria :
" J'avais obtenu «le signe demandé » ;
Ah ! depuis cette grâce unique,
mon désir de sauver les âmes grandit chaque jour,
il me semblait entendre Jésus me dire comme à la samaritaine : « Donne-moi à boire ».

 Le désir de Thérèse de rentrer au Carmel se creuse et s’affirme ; elle a 15 ans ;
les obstacles se dressent devant elle…
Lors d’un pèlerinage en Italie ,
elle demande même un dérogation en se jetant aux genoux du pape Léon XIII lors d’une audience ;
 

Selon l'abbé Faure, aumônier de la prison de la Roquette, Pranzini parlait correctement huit langues et occupait son temps à la traduction d'extraits de l'oeuvre d'Alexandre Dumas .

Au musée de  la Police, le moulage de la tête décapitée de Pranzini est exposé dans une vitrine 

Exposition  4 rue de la Montagne Sainte-Geneviève, Hôtel de Police du 5ème arrondissement Tel 01 44 41 52 50

 

10/04/2007

PARIS RIDICULE, CLAUDE LE PETIT

Par Bernard Vassor

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LA MAISON-AUX-PILIERS AVANT LA CONSTRUCTION DE L'HÔTEL DE VILLE, LA PLACE DE GREVE 
L'HÔTEL DU BOCADORE 
Toutefois, n'allez  pas, goguenard dangereux
Faire Dieu le sujet d'un badinage affreux;
A la fin, tous ces jeux que l'athéisme élève
Conduisent tristement le plaisant à la Grève.
Boileau : "l'art poétique" 
Claude Le Petit (1635 ?-1667 ?), avant d'être lui-même brulé vif sur cette place (en 1667), avait composé un sonnet sur un nommé Chausson, sodomite convaincu après avoir assisté au supplice du malheureux, il célébra ainsi son attitude courageuse :
SONNET DE LE PETIT SUR LA MORT DE CHAUSSON 
Amis, on a brûlé le malheureux Chausson,
Ce coquin si fameux, à la tête frisée,
Sa vertu par  sa mort s'est immortalisée ;
Jamais on expira de plus noble façon.
................
Il chanta d'un air gai la lugubre chanson,
Et vêtit sans pâlir la chemise empsée,
Et du bûcher ardent de la paille embrasée,
Il regarda la mort sans crainte et sans frisson.
.................
L'infâme vers le ciel tourna sa croupe immonde;
Et pour mourir enfin comme il avait vécu,
Il montra le vilain son cul à tout le monde. 
Claude Le Petit dénoncé par son libraire ,un certain Loyson Pépingué et trahi par un singe*....  pour des écrits marqués d'athéisme dont on prétend qu'il y avait un sonnet intitulé "Le Bordel des Muses" (tiré à douze exemplaires), mais qui ne serait pas de Le Petit selon Tallemant des Réaux, mais de l'abbé d'Estelan...medium_SAINT_AMANT_ROME_RIDICULE_05_SEPIA.jpg
Ignorant qu'il serait conduit au supplice sur cette place, Claude Le Petit brocarde l'hôtel de Ville :
Ridicule cornue , copie
D'une coque de limaçon,
chef d'oeuvre d'un aide-maçon,
Pilloté sur de l'eau croupie
Les rats tiennent chez toy bordel
Et tu sens plus l'Hostellerie
Que tu ne parais un Hostel 
Le "PARIS RIDICULE" écrit vers 1655 n'épargnait personne, ni la religion, ni le roi et ses ministres, ni Dieu, ni Diable, était en rébellion contre tout ordre établi. C'est à l'imitation de Saint-Amant que son Paris Ridicule faisait le pendant de La Rome Ridicule de son maître. 
Les singes domestiques étaient nombreux à l'époque. C'est un de ces animaux qui fut la cause de la triste fin de Le Petit, en jetant par la fenêtre des vers impies !!! 

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LES BRASSERIES DE FEMMES

Par Bernard Vassor

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C'est rue Champolion que fut ouverte en 1867 la première brasserie de femmes, au nom prometteur, :

"La Brasserie de l'espérance" . La particularité de ces établissements  consistait à faire servir en costumes nationauxmedium_Brasserie_de_la_victoire_05_sepia.jpg  plus ou moins déshabillés, où l'on pouvait demander une blonde à une brune ou vice-versa. Les jeunes femmes étaient munies d'une sacoche, et avaient toute liberté de "poursuite" (des chambres à l'étage étaient réservées aux "conversations particulières) avec les clients, sans avoir de contrainte ni de règles comme dans les maisons closes.La mode se répandit dans Paris à une vitesse fulgurante la concurrence poussant à la surenchère. On vit ainsi La Brasserie des Amours, La Brasserie de la Vestale, la Brasserie des Belles Marocaines, des Polonaises, du Caprice, des Apothicaires, Le Paradis de Mahomet, Au Vermoulu, où l'on était servi par des femmes déguisées en chiffonnières.   

La plus chère à notre coeur étant :

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09/04/2007

EXTRAIT D'ARTICLE DE NOELLE BENHAMOU DANS LE MAUPASSANTIANA numero 37"

 Extrait d'article de Noëlle Benhamou :

Maupassantiana, informations sur Maupassant et son œuvre

n°37, AVRIL 2007

 

 

Chez Maupassant
Les téléfilms diffusés sur France 2 chaque mardi du 6 au 27 mars 2007 ont eu une telle audience (7,1 millions de téléspectateurs pour les trois premières soirées) que la chaîne prévoit d’adapter très vite quatre autres récits, dont « La Ficelle » par Claude Chabrol. Le site de France 2 offre la possibilité de lire les nouvelles en ligne. Un quiz et un jeu concours étaient organisés.
Malgré l’enthousiasme des téléspectateurs, plusieurs abonnés nous ont fait part de leur déception au sujet de ces adaptations. Si un effort certain a été fait sur le plan visuel et musical (la musique empruntée aux compositeurs de l’époque de Maupassant était la bienvenue et donnait de l’entrain à l’ensemble) et dans le choix des contes, ce qui n’a pu que plaire au grand public tristement habitué à se voir proposer des émissions de divertissement ridicules et des feuilletons stupides, les connaisseurs de l’œuvre ont été déçus, à raison : costumes inadéquats (l’uniforme de Cachelin joué par Eddy Mitchell ressemblait plus à celui d’un général yankee d’opérette qu’à celui d’un employé de ministère, et Jean Rochefort avait l’air d’un gentleman farmer pour représenter le père Hautot…), scénarios prenant une grande liberté avec le récit originel – quoi qu’en ait dit la presse – et ajoutant des éléments inutiles, qui faussaient le sens de l’histoire créée par le conteur (pourquoi avoir inventé un passé aux deux amis, héros du conte éponyme ? Pourquoi avoir ajouté la scène peu probable du lynchage d’un homme durant le siège de Paris ? Pourquoi avoir donné une épouse au peintre Léon Chenal dans Miss Harriet, et ne pas avoir respecté le récit cadre : la discussion dans la diligence ?...), invraisemblances socio-culturelles (comment Miss Harriet, vieille fille protestante, peut-elle être enterrée religieusement derrière l’église catholique du village ?). Deux adaptations nous ont semblé particulièrement ratées :
Deux amis et La Parure, c’est-à-dire celles portant à l’écran les contes courts. Histoire d’une fille de ferme et Le Père Amableétaient les plus réussies. Si l’on excepte des écarts de langage (niveau de langue relâché de Mlle Cachelin et de son frère et pseudo-patois normand de Toine), L’Héritage et Toine en eux-mêmes n’étaient pas mal non plus. Le public n’a pas dû faire attention à ces détails, néanmoins importants. Espérons qu’il retournera aux textes originaux pour en goûter toute la saveur. Le but sera alors atteint.
http://programmes.france2.fr/chez-maupassant/
Voir aussi des articles en ligne sur Télé news, Comme au Cinéma, Tarif Média, Le Blog TV News, Imédia Biz, Toute la Télé
 :
http://www.telenews.fr:80/modules.php?name=News&file=...
http://commeaucinema.france2.fr:80/cac_film.php3?id_rubri...
http://www.tarifmedia.com:80/article/article.cfm?idArticl...
http://www.leblogtvnews.com/article-6175225.html
http://www.imedias.biz/television/actualite-chez-maupassa...
http://www.toutelatele.com:80/breve.php3?id_breve=6549


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LA MAISON DE MAUPASSANT A ETRETAT...RE...SUITE

LE 9 AVRIL 2007 DERNIERES INFORMATIONS :

 

NEWS :  Source ETRETAT INFO :

"Le 7 avril 2007

- Le Oui mais ... du Conseil Régional 
- Mr Jean Bernard Chaix, Maire d'Etretat a annoncé qu'aucune ligne budgétaire ne serait consacrée à l'achat de la Guillette.
- "On reste méfiant en attendant "Mr Julien Haurdet (membre de la famille)  (source Courrier Cauchois)
- La Famille a d'autres propositions"

 Article de "Paris-Normandie" : article_du_5_avril_Paris_Normandie_maupassant.pdf

Article "Le Courrier Cauchois"   : ARTICLE_LE_Courrier_Cauchois_la_Guillette_Maupassant.pdf

................................................ 

A PROPOS DE MAUPASSANT /

Vous pouvez écouter sur une série d'émission de

la Radio Suisse Romande   :

 

Maupassant: Nouvelles

Couverture [© éd. Le Livre de poche]

Couverture [© éd. Le Livre de poche]

Des contes grivois de Guy de Maupassant au sommaire de Méridienne cette semaine.

Et toujours chez l’auteur de Bel-Ami, la beauté du style et la maîtrise de la narration.

Il y a un Maupassant satiriste, un Maupassant fantastique, un Maupassant poète, un Maupassant naturaliste… Il y a aussi un Maupassant peintre de la vie charnelle, dans ses joyeusetés et ses fureurs, ses bonheurs et ses singularités. Les contes proposés à votre écoute cette semaine font l’inventaire des heurs et malheurs du désir dans tous les âges et à travers toutes les couches sociales.
Truculent ou féroce, d’une étonnante hardiesse et cependant jamais vulgaire, Maupassant est ici ce qu’il est toujours: le peintre éclatant et généreux de la vie sous toutes ses formes.

In: Contes grivois – éd. Le livre de poche

Interprètes: Nicolas Rinuy & Viviana Aliberti
Réalisation: Claude Dalcher

lundi 09 avril 2007

Maupassant: Nouvelles (1/5)

Un sage

mardi 10 avril 2007

Maupassant: Nouvelles (2/5)

Au bord du lit

mercredi 11 avril 2007

Maupassant: Nouvelles (3/5)

La patronne

jeudi 12 avril 2007

Maupassant: Nouvelles (4/5)

La confession

vendredi 13 avril 2007

Maupassant: Nouvelles (5/5)

La rouille

 

 

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06/04/2007

LA MAISON DE MAUPASSANT A ETRETAT ...SUITE

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UN ARTICLE D'ETRETAT INFO 

Confirmation La Région de Haute Normandie serait intéressée
Paris_normandie_8_mars_guillette.pdf

Prix Affiché : 1.148.000 € cela laisse rêveur, la Guillette devrait être évaluée par les Domaines avant cession.

la Mairie "Wattelle" (le financier d'Etretat) faire une proposition  après expertise ou faire jouer son droit de préemption ?

Combien va coûter un Musée ?
Il faut le meubler avec des biens  ayant appartenu à  Guy de Maupassant ( Faire appel à des Musées, achat à Drouot,...) sans oublier les travaux (mise aux normes sécurités, etc..)

"J'ai bien peur que l'on soit en période électorale" 
Rien n'est fait donc !!!! 

08:45 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

05/04/2007

GOETHE-INSTITUT, lecture a deux voix

EVELYNE BLOCH-DANO

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05 avril 2007
LECTURE
19:00
GOETHE-INSTITUT/GALERIE DE CONDÉ
Galerie Condé rue de Condé (75006). Lecture à deux voix d'extraits de La biographe avec la comédienne Lucie Bataille, pour la clôture de l'exposition sur Berlin en 1945 du photographe Seidenstücker. La lecture sera suivie d'un débat et d'un verre de l'amitié.

PARIS

SITE : EVELYNE BLOCH-DANO

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