01/07/2007
LOUISE BOURGOIN, dernière photographie
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AMBROISE VOLLARD
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30/06/2007
HOTEL BARBETTE, PARIS DISPARU, PARIS OUTRAGE
PAR BERNARD VASSOR
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29/06/2007
500éme article de ce blog : Dates de juillet 2007
Voici, pour ce cinq centième article, les dates pour le mois de Juillet, fournies par notre amie ARLETTE CHOURY secrétaire des "Amis de George Sand" :
GEORGE SAND née le 1er/07/1804
- ERIK SATIE, DCD le 1er/07/1925
- LIANE DE POUGY née le 2/07/1869
AMBROISE VOLLARD, né le 3 JUILLET 1866
- CHATEAUBRIAND, DCD le 4/07/1848
- MARIE CURIE, DCD le 4/07/1934
- MAUPASSANT, DCD le 6/07/1893
- MARCEL PROUST, né le 10/07/1871
- LA GOULUE, née le 12/07/1866
- CAMILLE COROT, né le 16/07/1796
- P.J. de BERANGER, DCD le 16/07/1857
- PAULINE GARCIA-VIARDOT, née le 18/07/1821
- EDGAR DEGAS, né le 19/07/1834
- FRANCOIS VIDOCQ, né le 23/07/1775
- ALEXANDRE DUMAS père, né le 24/07/1802
- ALEXANDRE DUMAS fils, né le 27/07/1824
- SAVINIEN DE CYRANO DE BERGERAC, DCD le 28/07/1655
- FREDERICK LEMAITRE, né le 28/07/1800
- VINCENT VAN GOGH, DCD le 29/07/1890
- MARIE-THERESE D'AUTRICHE (ép. Louis XIV), DCD le 30/07/1683
- FRANZ LISZT, DCD le 31/07/1886
- JEAN JAURES, DCD le 31/07/1914
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A propos d’une exposition Vollard au Musée d’Orsay.
DE CEZANNE A PICASSO
CHEF-D'OEUVRES DE LA GALERIE VOLLARD
DU 19 JUIN AU 16 SEPTEMBRE 2007
PAR BERNARD VASSOR
ACHILE EMPERAIRE
C’est madame Anne Roquebert conservateur au Musée d’Orsay qui est commissaire de l’exposition. Je connais ses grandes compétences scientifiques, je suis certain qu'au cours de ses conférences elle rétablira la réalité historique. ( J'ai vu l'exposition depuis, et j'ai lu le catalogue, je suis tout à fait rassuré à ce sujet).....................................
Fort heureusement, l'exposition et les commentaires du catalogue rétablissent les faits. Et comme l'explique un des historiens : "Les souvenirs de Vollard, ne correspondaient pas aux faits à propos de ....."
............ Elle a publié :
Toulouse-Lautrec, dir. Anne Roquebert. - Paris : Cercle d'art, 1995 (Découvrons l'art du XIXe siècle)
Edgar Degas, texte de Anne Roquebert. - [Gennevilliers] : Ars Mundi, 1990.
Des ouvrages très importants pour la connaissance de cette période.
J’ai lu une quantité d’articles concernant Ambroise Vollard, j’aimerai rectifier ou préciser certaines informations qui sont rabâchées par les critiques d’art, ou des journalistes qui répercutent toutes les idées reçues.
Voici les faits : Vollard après des études de droit, entre à la galerie de l’Union Artistique dirigée par un peintre amateur nommé Dumas. Puis s’installe comme courtier dans un petit appartement de la rue des Appenins. Il brocante des gravures et des dessins de Constantin Guys, un monotype de Degas, des dessins de Forain et de Renoir. Il s’installe d’abord au 6 rue Laffitte, puis aau 34 et enfin au 41. Il rencontre Renoir en 1893. Il apprend par lui qu’un peintre impressionniste était exposé en vitrine rue Clauzel. Il voit une nature morte en vitrine qu’il achète tout de suite (une bouchée de pain) puis dans le fond de la minuscule boutique, dans la partie du fond destinée à l’appartement, l’atelier et la réserve où le père Tanguy entreposait religieusement ses toiles de Cézanne et Van Gogh.Vollard va donc rafler tout ce qu’il peut trouver de Cézanne chez les courtiers qui avaient en leur possession une ou deux toiles. Il va se rendre ensuite à Aix pour s’assurer l’exclusivité de la production de l’ancien ami de Zola.
C’est le Père Tanguy qui depuis 1877 était le seul à soutenir Paul Cézanne. C’est Pissarro qui a conduit le premier client sérieux à cette époque ( Victor Choquet )dans l’échoppe du marchand de couleurs pour lui faire acheter la première toile. Le père Tanguy avait caché la toile représentant Achille Empéraire que Cézanne voulait détruire. Dans une lettre à Zola, Guillemet raconte qu’Empéraire étant dans la plus grande détresse, passait chez le marchand de couleurs breton, et repartait souvent avec un billet pour lui permettre de survivre. Les jeunes peintres de « La Nouvelle école » demandaient souvent à voire les œuvres du maître d’Aix. C’était alors une cérémonie : Tanguy allait chercher des paquets enveloppés dans du papier et fermés par une ficelle. Il défaisait lentement les nœuds lentement, sortait une à une des toiles qu’il adossait à une chaise qu’il présentait près de la vitrine pour bénéficier de la lumière et s’éloignait en silence pour laisser les jeunes rapins admirer ce que Cézanne abandonnait la plupart du temps, toujours insatisfait. Parmi ces jeunes gens, il y avait Anquetin qui était son voisin au 8 de ma rue Clauzel Emile Bernard, Signac, Gauguin, plus tard, Maurice Denis, Ranson, Bonnard, Sérusier. Certains croyaient que Cézanne n’existait pas, que c’était un grand maître qui produisait sous un nom d’emprunt pour ne pas être jugé sur son œuvre !
Enfin, il n’est pas juste de dire que Vollard a organisé la première exposition Van Gogh.
Il y a eu, les membres de notre association le savent bien, une exposition organisée par Théo Johana et Emile Bernard au 6 cité Pigalle en 1890. après la mort de Vincent. En 1892, Emile Bernard montait chez le Barc de Boutteville une exposition avec un grand nombre de toiles de Van Gogh. La première exposition Vollard est de 1896
08:20 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Tags : CEZANNE, EMPERAIRE, PISSARRO, VAN GOGH, RENOIR, VOLLARD, DEGAS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
28/06/2007
L'HOTEL DE SAVOYE 72 RUE DU TEMPLE
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Une rue avec vue : la rue Laffitte
Un article de Jan-Wilem Noldus, professeur à l'école du Louvre ©2007
Une rue avec vue : la rue Laffitte
Qu’est-ce que Victor Hugo, Claude Monet, Napoléon III, les frères de Goncourt, Charles Baudelaire, Frédéric Chopin, Franz Liszt, Georges Sand, James de Rothschild, sir Richard Wallace (celui des fontaines et d’une célèbre collection à Londres) ont en commun ? C’est qu’ils ont tous vécu à un moment dans la rue Laffitte… Et Stéphane Mallarmé, Marcel Proust et Sarah Bernhardt étaient des visiteurs réguliers, tandis que les peintres impressionnistes, ainsi que Cézanne, Whistler, Picasso, Kandinsky, y avaient leurs galeristes. Certes, cette rue ne s’appelait pas encore « Laffitte » avant 1830. A l’origine un simple sentier menant à Montmartre et bordé par des vergers et des jardins de propriétés privées qui avaient succédé à l’abbaye de Montmartre, elle fut « rue » à partir de 1770, et baptisée alors « d’Artois ».Ce nom fut changé en « Cerutti » (d’après un prêtre membre de la Constituante qui habitait au n°1 de la rue) en 1792, mais redevenait en 1814 « d’Artois » - ce qui n’était que naturel puisque c’était le nom du futur Charles X, frère du roi Louis XVIII qui avait « sa » propre rue de Provence à coté. C’est à Louis XVIII qu’on doit les ordonnances de 1823 et 1824 permettant la percée de la rue au-delà de la rue La Fayette.
Ainsi une perspective fut ouverte, qui après la construction du Sacré Cœur sur la Butte Montmartre, allait devenir une des plus célèbres vues de Paris, attirant encore aujourd’hui des milliers de touristes. A l’origine du projet fut le financier Laborde qui - autour de 1770 - faisait construire son grand hôtel particulier sur la nouvelle rue. Dans les années suivantes d’autres hôtels étaient rapidement érigés sur les deux cotés de cette rue qui s’arrêtait à la hauteur du croisement de la rue de Provence et l’actuelle rue La Fayette. Au-delà il y avait l’hôtel Thélusson (construit par Ledoux en 1780 dans un style très néo-classique) voué à disparaître quand le deuxième tronçon fut percé en 1823 sous Louis XVIII. L’histoire des hôtels particuliers de la rue Laffitte – dont le dernier a disparu vers 1970 - est des plus problématiques. Les sources divergent considérablement quant à leur emplacement, leurs habitants et même leur nombre. Un facteur compliquant est le changement de numération au cours du 19e et au début du 20e siècle.Le plus probable est toutefois que du coté impair il y avait trois importantes constructions avec cours, corps de logis et ailes ainsi que des jardins allant presque jusque à l’actuelle rue Taitbout. Un de ces trois hôtels était celui de Laborde (actuels n°s 21-25), ensuite habité par le banquier et homme politique Jacques Laffitte. Puisque il a joué un rôle déterminant dans l’avènement de Louis-Philippe en 1830, qui a en grande partie été organisé, en présence de La Fayette, dans cet hôtel particulier, et puisque après juillet1830 la rue devait de toute façon être rebaptisée, on lui a donné le droit - ainsi qu’à Victor Hugo beaucoup plus tard - de se vanter de vivre dans sa propre rue. Il ne s’en est pas privé. Quand des heures difficiles sont venues pour lui, Laffitte a vendu sa maison à James de Rothschild qui s’y est installé utilisant - comme son prédécesseur - les ailes sur la cour comme bureaux pour sa banque. C’était la maison-mère des Rothschild à Paris, lieu d’affaires capitales, mais aussi demeure opulente où de fastueuses réceptions avaient lieu au milieu de très beaux tableaux. C’est cet hôtel qui a disparu en dernier, laissant malheureusement la place à un immeuble dans le goût pompidolien qui quoiqu’on puisse en dire, n’a pas respecté la relative unité de style du reste de la rue. Le frère viennois de James, Salomon, a acheté l’hôtel à coté (actuels n°s 15-19) pour avoir un pied à terre à Paris. Avant lui il y avait déjà eu des habitants célèbres : la famille de Beauharnais et notamment Hortense, reine de Hollande. Cela explique pourquoi le futur Napoléon III, son fils, y est né. Jusqu’à sa disparition peu avant 1905 – pour la percée de la rue Pillet-Will – l’hôtel portait toujours le nom de la reine Hortense. Il a été photographié par Atget. Le troisième hôtel mitoyen avait sans doute déjà disparu au moment de l’aménagement du boulevard Haussmann. Pour l’instant rien n’est connu sur son aspect, ses propriétaires ou son histoire.
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D’autres maisons de la rue, notamment du coté pair, sans doute de moindre importance, ont dès la fin des années 1820 laissé la place à des immeubles de rapport. Une maison capitale se trouvait cependant au n° 2 ; c’était la résidence du Marquis de Hertford et ensuite de son demi-frère Sir Richard Wallace. Jusqu’à la liquidation de l’héritage de celui-ci (propriétaire aussi du domaine de Bagatelle), l’on pouvait y voir une grande partie des très belles collections de ce fin connaisseur. Pour les admirer aujourd’hui, il faut aller à Londres. Un peu plus loin dans la rue, autour du n° 40 actuel, se trouvait l’Hôtel de France qui mettait à la disposition de ses clients des appartements assez spacieux. Cela a permis l’installation d’une colonie romantique dont Franz Liszt et Marie d’Agoult, Georges Sand et Frédéric Chopin étaient les protagonistes. Georges Sand y recevait aussi des célébrités comme Lamennais, Mickiewicz ou Victor Schoelcher. Lola Montès, aventurière, artiste de cirque et ancienne maîtresse de Ludwig Ier roi de Bavière, y aurait passé la fin de ses jours. Même à la fin du XIXe siècle l’Hôtel de France avait encore une telle réputation internationale que Sir Arthur Conan Doyle y situe une de ses nouvelles sans Sherlock Holmes : L’Anneau de Thot. Parlant de littérature, il est intéressant de remarquer qu’Alexandre Dumas Fils fait commencer son célèbre Dame aux Camélias dans la rue Laffitte, et que Jean Cocteau la nomme plusieurs fois dans ses Enfants terribles. Ponson du Terrail considère que le 41 rue Laffitte est une bonne adresse pour un aristocrate célibataire, victime de Rocambole, tandis que Victor Hugo y aurait trouvé le sujet de ses Misérables, une nuit après une fête donnée en son honneur (à l’occasion de son élection à l’Académie Française) par Mme de Girardin qui à ce moment résidait dans la rue Laffitte: il y a vu une pauvre femme, souffrant du froid et de la neige, arrêtée par un agent de police et qui l’a certainement inspiré pour la figure de Fantine. Hugo devait revenir à la rue Laffitte pendant l’automne de 1871 quand il vit à l’Hôtel Byron (N°20/22) en attendant que son appartement du 66 rue de la Rochefoucauld soit prêt. Baudelaire y avait vécu 26 ans auparavant en 1845, au n°32 : l’Hôtel de Dunkerque et Folkestone, plus tard Hôtel des Pays-Bas. Comme si cela ne suffisait pas, les frères de Goncourt ont passé leur jeunesse au n°14, à l’angle de la rue Rossini. Même plus tard, quand ils habitent la rue Saint-Georges à coté, les deux frères fréquentent encore la rue Laffitte et notamment le n°1, la célèbre Maison dorée, construite en 1839 à l’endroit de la maison de Cerutti. La Maison dorée, véritable carte de visite de la rue Laffitte a été le siège de plusieurs revues : Le Mousquetaire (d’Alexandre Dumas Père), Paris (les Goncourt) et peut-être la plus célèbre de toutes - la Revue Blanche de Natanson qui connaissait parmi ses collaborateurs Mallarmé, Zola, Anatole France, Gide et Proust (qui fait venir Odette Swann à cette adresse). Mais les éditeurs Charpentier et Fasquelle y avaient aussi leurs bureaux pendant un temps, tandis que des restaurants – avec cabinets particuliers pour soirées galantes avec demi-mondaines -, assureurs et banquiers, bijoutiers, un professeur d’escrime…, s’y étaient installés aussi. Et n’oublions pas que la Maison dorée a surtout connu son heure de gloire artistique avec des expositions de peinture impressionniste. En fait les salles étaient louées à des galeristes de la rue Laffitte qui y présentaient ce qu’ils avaient de mieux dans leurs fonds. Et des galeristes, des marchands de tableaux comme on disait, il y en avait une quantité vraiment incroyable. Une maison sur deux dans cette rue a hébergé une galerie pendant au moins quelques années. Il est trop tentant d’en faire un petit inventaire, même si nous ne pouvons pas faire ici l’histoire souvent très riche de chacune de ces maisons.
Nous suivrons la rue.
-N°2 : Antoine BAER, qui vend ses tableaux au rez-de-chaussée de la maison de Sir Richard Wallace.
-N°3 : Galerie BRAME, spécialiste de Corot et plus tard de Degas aussi. Hector Brame s’était d’abord associé avec Durand-Ruel.
-N°5 : Galerie MOUREAUX, dont nous ne connaissons pas l’orientation artistique faute d’archives.
-N°6 : Ambroise VOLLARD s’était d’abord installé ici, avant d’ouvrir une galerie plus grande au N°39/41.
-N°8 : Alexandre BERNHEIM dit Bernheim-Jeune, de 1863 à 1906 ; il fut un des grands défenseurs des impressionnistes Monet et Renoir. Une des plus importantes expositions Van Gogh a eu lieu dans ses murs. Bernheim vend aussi Seurat, Bonnard et Matisse.
-N°10 : Adolphe BEUGNIET qui présente depuis 1848 des tableaux et aquarelles d’artistes importants comme Delacroix et plus tard - dans les années 1880 - Degas.
-N°12 : Alexis FEBURE, le premier marchand de tableaux de Manet.
-N°15 – dans les bâtiments sur rue de l’hôtel S.Rothschild : Galerie WEYLE qui malgré l’emplacement prestigieux est restée dans l’ombre de ses voisins.
-N°16 : DURAND-RUEL, sans doute avec Bernheim le marchand le plus important, mais qui reste à cette adresse où il s’était installé en 1870 jusqu’en 1920. Durand-Ruel a organisé la plupart des grandes expositions des impressionnistes, avec notamment Monet, Renoir, Pissarro, Sisley, et avait une renommée mondiale. Après 1920 il n’y avait que le siège new-yorkais qui a survécu jusqu’en 1950.
-N°20 : Simon CAHEN, spécialistes de tableaux « modernes » des années 1880.
-N°22 : Alphonse LEGRAND qui a – sans beaucoup de succès – essayé de vendre des tableaux de Caillebotte.
-N°27 : Alexis-Eugène DETRIMONT qui vend aussi des cadres, comme beaucoup de ses collègues. Detrimont siégeait d’abord au N°33 où il s’était fait une réputation comme marchand de tableaux de paysage, en particulier de Daubigny. Il présentait aussi Courbet. En 1886 il s’installe à la place de la galerie Louis LATOUCHE qui avait vendu des Monet et des Pissarro.
-N°28 : Galerie Gustave TEMPELAERE, une galerie mineure.
-N°38 : Galerie BOURDEL, galerie du second plan.
-N°39/41 : La galerie de VOLLARD où Cézanne était à l’honneur. Ambroise Vollard a sans aucun doute créé la célébrité de cet artiste, comme il l’a fait pour d’autres comme Picasso qui a peint un portrait cubiste du marchand qui était aussi écrivain à ses heures.
-N°43 : Galerie CARMENTRON qui a présenté des œuvres de Whistler. A la même adresse il y a eu aussi la galerie DIOT (vente d’aquarelles).
-N°46 : Clovis SAGOT, au début du XXe siècle un des principaux marchands (et grand ami) de Picasso, mais aussi de Gris, Léger, Lhote, Laurencin, Gleizes, Metzinger,…
-N°47 : Galerie GUERIN, comme son collègue Cahen (N°20) spécialiste de tableaux « modernes »
-N°52 : Pierre Firmin Ferdinand MARTIN dit le père Martin, le marchand des peintres de Barbizon et ensuite de plusieurs impressionnistes autour de 1874. Pissarro a été inscrit un temps à son adresse. Un des rares marchands de tableaux (avec Vollard, un peu plus tard) à avoir une nette position politique à gauche, voire anarchisante. Pour l’instant nous ne connaissons pas l’adresse exacte de quelques autres galeries importantes qui avaient leur siège dans la rue Laffitte à un moment ou un autre. Par exemple Berthe WEILL qui y était de 1919 à 1926 et présentait Picasso, Picabia, Dufy, mais aussi Rouault et Van Dongen … Ou la galerie TENDANCES NOUVELLES, dont Kandinsky était l’artiste le plus célèbre. Maurice GOBIN vendait jusqu’au début des années 1950 des estampes d’artistes modernes, dont Derain. Mais un siècle plus tôt, il y avait déjà la galerie PEYRELONGUE qui était un lieu de retrouvailles pour la bohème artistique dont les Goncourt, Nadar et Murger. La plupart des résidents de la rue Laffitte qui ne faisaient qu’y vivre appartenaient à la grande bourgeoisie. Ils étaient avocats, chirurgiens, banquiers ou carrément rentiers (comme beaucoup d’habitants du 9e arrondissement au XIXe siècle). Mais y exerçaient beaucoup d’antiquaires, diamantaires et surtout de représentants de métiers d’art, comme des dessinateurs, d’architectes, de couturiers et même un vitrier d’art (au N°28). Il y avait aussi plusieurs photographes, dont le plus connu est sans doute Etienne Carjat, l’ami de Léon Gambetta, qui pendant sa longue carrière a portraituré Baudelaire, Courbet, Louise Michel et… Apollinaire. Il officiait au N°56. Au N°51 (disparu après 1870) et au N°45 – qui par ailleurs est la maison où est né Claude Monet et où il a vécu quelques années avant que sa famille s’installe au Havre – travaillaient d’autres photographes dont (dans les années 1920) le mondain Sartony. Signalons au passage le chocolatier renommé Fouquet qui a ouvert sa boutique du N°36 en 1852 et qui est toujours là…Du N°1, Proust s’est souvent rendu au N°43 où habitait la famille de Céleste Albaret. Il a continué vers le N°47 qui était avant 1930 un simple immeuble de rapport. Au 5ème étage, il aurait - s’il avait été un peu plus âgé - pu rencontrer Stéphane Mallarmé qui au début des années 1890 était un visiteur assidu (car admirateur) de Louise Abbéma. Cette femme-peintre assez connue à son époque y vivait et y réalisait ses tableaux : quelques œuvres dans le genre symboliste, mais surtout des natures mortes de fleurs et des portraits de célébrités artistiques et mondaines comme Gounod, Delibes, Mme Lucien Guitry, et avant tout Sarah Bernhardt qui fut aussi son amie intime. cinquante ans, jusqu’à sa mort en 1927,
Louise Abbéma a été le cœur artistique de cette rue, puisqu’elle y vivait. Les autres artistes, peintres surtout, ne faisaient qu’y passer pour aller chez leurs marchands de tableaux. Mais déjà cela a fait que la rue Laffitte ait sa place dans l’histoire de l’art français. Et rappelons qu’à cause des autres résidents ou passants célèbres, cette rue parisienne a joué son rôle dans la littérature, la musique, la politique et l’économie, la vie mondaine, dans l’histoire tout court. Le regretté hôtel Rothschild à lui seul résumait tous ces aspects grâce à ses salons, ses collections, ses réceptions, ses activités bancaires, sans oublier la personne du baron James, un des modèles du baron Nucingen de Balzac… Nous n’avons pas pu nous attarder ici sur le patrimoine architectural de la rue Laffitte ni sur un grand nombre d’éléments qui ne demandent qu’à être approfondis, même si cela nous conduit inexorablement vers un livre. L’auteur se propose à revenir à la charge et pense qu’il sera d’autant mieux armé si les bienveillants lecteurs veulent bien lui faire parvenir leurs suggestions et éventuelles recommandations. Pour l’instant, son grand espoir est que le lecteur, lors de son prochain passage à la rue Laffitte, regarde d’un autre œil cette rue avec vue.
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LE BAL CADET
Cette salle avait été construite rue Cadet sur l’emplacement d’un hôtel occupé jadis par le maréchal Clauzel.
Créée par Émile Pélagot, la société Pélagot et compagnie va s'installer au 16 rue Cadet.
Tantôt salle de concert, mais de préférence salle de bal. La musique prédisposant les âmes masculines à la tendresse, les lorettes font, les jours de concert, assaut de toilettes affriolantes, de démarches aguicheuses et d’œillades langoureuses.Ces concerts étaient suivis non pas pour la musique, mais pour le public féminin. La salle de la rue Cadet était vaste, avec une double galerie au rez de chaussée et au premier étage. On causait dans les galeries d’en bas, et on fumait dans les galeries d’en haut. Au centre, on y dansait les jours de bal, c’est-à-dire les lundis, mercredis, vendredis et dimanche. Le chef d’orchestre s’appelait Arban.....ci-contre
Que dire de plus ? Ah ! Oui : c’est aujourd’hui un bâtiment très laid, dans cette voie ayant des maisons datant principalement du XVIII° siècle. Il est occupé par le Grand Orient de France dans un immeuble navire avec une façade en aluminium ! Certains diront ; c’est le progrès, il faut vivre avec son temps, Paris ne s’est pas fait en un jour, et j’ai une liste interminable de clichés utilisés pour justifier des opérations immobilières. On trouve dans cette rue au dix-neuvième siècle de nombreux garnis surveillés par la police, les numéros 2, 7 et 18 retenant particulièrement l’attention !
L’été, tout ce beau monde se transportait au Château d’Asnières, qui fut en parti détruit par les Prussiens en 1870 et les obus versaillais en 1871, et dont il reste quelques vestiges près du quai de Seine (à Asnières) et une chapelle donnant dans l’actuelle avenue Gabriel Péri, face au parc Voyer d'Argenson00:05 Publié dans Rigolboche | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
27/06/2007
PAUL VERLAINE BIOGRAPHIE SOMMAIRE
PAR BERNARD VASSOR
12:20 Publié dans UN POETE AU CIMETIERE DES BATIGNOLES | Tags : BAUDELAIRE, CHABRIER, BANVILLE, EDMOND LEPELLETIER, NINIA DE VILLARD, NINA DE CALLIAS, RAOUL RIGAULT | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
26/06/2007
LE QUAI DE L'ECOLE EN 1852
11:20 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
25/06/2007
LE RANELAGH
PAR BERNARD VASSOR
23:55 Publié dans BALS ET GUINGUETTES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
FELICIEN ROPS, LE VIRTUOSE, ami de Baudelaire et de Constantin Guys
PAR BERNARD VASSOR
23:20 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Tags : BAUDELAIRE, ROPS, CONSTANTIN GUYS, MANET, RAT MORT, HELENE VEDRINE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
UN HOMME POLITIQUE CORREZIEN UN PETIT PEU MABOULE
PAR BERNARD VASSOR
Pierre-Jean-Georges Cabanis
. "Nous concluons avec la même certitude que le cerveau
digère en quelque sorte les impressions: qu'il fait
organiquement la sécrétion de la pensée."
« Le moral n'est que le physique considéré sous
certains points de vue particuliers ».
Le titre de cet article est très injuste, mais nous n'avons pas û resister à faire un mot. C'est un débat ouvert en l'an III par Oelsner, un silésien vivant à Paris pendant la révolution qui publia une note sur la guillotine. Un allemand Soemmering, anatomiste de réputation internationale lui répond alors par une lettre ouverte. Le sujet de la querelle vise la continuité de la vie après que le supplicié aiit eu la tête tranchée. Samuel Soemmering se dit convaicu qu'une tête coupée pourrait parler s'il était possible de lui insufler de l'air par les organes de la voix qui n'auraient pas été détruits.
Il appuya son affirmation sur une expérience effectuée sur un guillotiné : "A l'aide d'un trocard, j'explorais la moelle épinière sectionnée et le supplicié ferma les yeux dans une crispation, serra les dents de toutes ses forces, tandis que les muscles maxilaires remontaient vers les paupière". C'est ensuite au tour de Pierre-Jean-Georges Cabanis d'entrer dans la controverse. Ilest né au château de Salagnac à Cosnac en Corrèze au mois de juin 1757. Il fait des études de philosophie et de médecine. Il écrit des oeuvres scientifiques et soutient que le cerveau secrète la pensée, comme le foie secrète la bile. Il pense que "les têtes séparées de leur tronc peuvent ressentir les douleurs aïgues, il conclue que ces têtes où se trouve l'âme concentrée toute entière selon eux expriment ainsi les angoisses et les vives souffrances qu'elles éprouvent"
Au moment de la révolution, il rencontra Mirabeau avec qui il se lia et pour qui il écrivit des discours.
LE BON DOCTEUR GUILLOTIN
Entre alors dans la danse alors un autre professeur : Jean-Joseph Sue, père de l'auteur des "Mystères de Paris" . Son hypothèse est que dans le corps humain il existe deux caractères de sensibilité et qu'il n'existe pas de plus horrible situation que celle d'avoir la perception de son supplice (..)Plus l'action meutrière a de célérité et de précision, plus ceux qui y sont exposés conservent longtemps la conscience de l'affreux tourment qu'ils éprouvent; la douleur locale, à la vérité est moins longue, mais le jugement du supplice a plus de durée, puisqu'alors l'impression de la douleur avertit, avec la rapidité de l'le centre de la pensée de ce qui se passe" J'espère que le lecteur plus intelligent que moi aura compris le sens de cette pensée.
"il est vraisemblable que la sensibilité peut durer un quart d'heure [...] vu que la tête ne perd pas si tôt sa chaleur [...] et que si l'air circulait encore régulièrement par les organes de la voix, cette tête parlerait."
Cabanis fut le protégé de Turgot, il écrivit des oeuvres scientifiques sous la protection de madama Helvetius en
1790-1793, il publie divers rapports commandés par le directoire de Paris et requis par sa fonction de membre de la commission des hôpitaux. Il est élu à l'Institut le 15 décembre 1795 (classe des Sciences morales et politiques, section de l'analyse des sensations et des idées. Sa fidélité à Bonaparte lui vaut une nomination de Sénateur de l'Empire dans la première promotion. il n'y siégera pas, car il ne voulait pas avoir à entériner les décisions de Napoléon 1er. Avec son entrée au sénat s'achève en fait sa vie politique active. Il meurt le 5 mai 1808 à Rueil des suites d'une congestion cérébrale, son cœur est à Auteuil prés de Madame Helvétius; son corps fut déposé au Panthéon.
Corrézien de naissance, scientifique de haut niveau, homme politique sachant s’adapter aux situations, le titre de comte lui est attribué après sa mort, le 23 mai 1808.
Ce fut le père d'Eugène Sue, et le même qui soutint contre Cabanisla fameuse discussion à propos de la guillotine, lorsque son inventeur prétendit que les guillotinés en seraient quittes pour une légère fraîcheur sur le cou ; Jean-Joseph Sue était, au contraire, pour la persistance de la douleur, et il défendit son opinion par des arguments qui prouvaient sa science profonde de l'anatomie, et par des exemples pris, les uns chez les médecins allemands, et les autres sur nature.
Alexandre Dumas, Mémoires.........
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LES FLEURS DU MAL ONT CENT CINQUANTE ANS
PAR BERNARD VASSOR
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PAUL HERVIEU
PAR BERNARD VASSOR
Saisie du texte : S. Pestel pour la collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (10.V.2002)
Texte relu par : A. Guézou
Adresse : Médiathèque André Malraux, B.P. 27216, 14107 Lisieux cedex
-Tél. : 02.31.48.41.00.- Fax : 02.31.48.41.01
Mél : mediatheque@ville-lisieux.fr, [Olivier Bogros] 100346.471@compuserve.com
http://www.bmlisieux.com/
Diffusion libre et gratuite (freeware)
Texte établi sur un exemplaire (coll. part.) des Oeuvres de Paul Hervieu publiées par Alphonse Lemerre à Paris en 1894 (notre exemplaire : 1 des 15 sur sur papier de Chine avec le portrait front. en double état).
08:50 Publié dans Les écrivains | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
24/06/2007
LEON DIERX, UN PRINCE DES POETES ELU EN 1898
PAR BERNARD VASSOR
23:45 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
LES ENSEIGNES DE PARIS
PAR BERNARD VASSOR
18:25 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
PAR FRANCETTE CLERET : LE BON SAUVAGE, pour faire suite aux articles sur Okewé my
PAR FRANCETTE CLERET
Le bon Sauvage
Lecture -Concert au Musée COGNAC-JAY
par Francette Cléret, copyrigth 2005.......................................................................................
C'est au xvième siècle, en octobre 1562 exactement, que pour la première fois trois indigènes d'Amérique du Sud – des sauvages, comme on disait alors – sont amenés jusqu'aux côtes de France. Ils débarquent à Rouen au milieu de la curiosité générale ; et c'est là que Montaigne peut les approcher, se documenter sur leur comportement, et en tirer des réflexions qui visent à secouer les préjugés de ses contemporains...
Lire la suite : Le_bon_Sauvage_atelier_porte_soleil_Francette_CLERET.pdf
ATELIER PORTE SOLEIL
57 RUE DES Vinaigriers
75010
Paris
atelierportesoleil@tele2.fr08:45 Publié dans Conférence-débat | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
23/06/2007
RIMBAUD ET L'EUROPE
20:45 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
UNE CONFERENCE AU PROCOPE DE STEEVE MURPHY, PROFESSEUR A L'UNIVERSITE DE RENNES
PAR BERNARD VASSOR
AU CELEBRE "CAFE" PROCOPE QUI NOUS ACCUEILLE TOUJOURS CHALEUREUSEMENT
Au centre Steeve Murphy, au premier plan notre amie la grande artiste Janne Esmin, à droite le président des
"Amis de Rimbaud"
Dans une salle où il ne restait plus une place, un public très nombreux, quelques amis se hissaient sur la pointe des pieds jusque dans l'escalier pour na pas perdre un mot de cette conférence, la première que Steeve Murphy ait donné aux Amis de Rimbaud.
RIMBAUD ET LA COMMUNE
Cette remarquable communication de Steeve Murphy, dédiée à Jacqueline Duvaudier, a fait le point sur les divagations, les interprétations diverses et une mise au point sur la parution d'un ouvrage qui prétend donner une vision qui a déjà été utilisée de façon grossière.
Cet ouvrage dont je donnerai pas le nom de l'auteur utilise un texte de Jean-Jacques Lefrère en le tordant en sens contraire pour en faire une version farfelue. Avec un nom de traître pareil, il aurait pu prendre un pseudo ! L'érudition du professeur de littérature à l'université de Rennes nous a tenu en haleine pendant une heure et demie.
Au centre le vice-président des Amis de Rimbaud Claude Polic, a droite en chemise blanche Dominique Lejay
Alain Pouillart, ne pouvant être présent, nous a adressé le message suivant :
"Où l'on voit que le musee Verlaine à Juniville bouge encore : expos, conférence de Couranjon, chorale, etc...
Qu’est devenue Bérangère, qui s'occupait de Verlaine à Metz ?...
A Paris, il y avait, ce week end le marché de la poésie, près de la rue Bonaparteoù rôdait l'infernal Rimbaud. En plus des amis de Rimbaud s'y trouvait l'ami Marc Kober avec, pour voisin, Jean-Luc Steinmetz.
Voilà tout pour ce soir.
Et Jacqueline Duvaudier, l'ancienne pétulante secrétaire des Amis, me manque.
Alain"
20:20 Publié dans ETUDES LITTERAIRES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LE BANQUIER PEIXOTTE
PAR BERNARD VASSOR
Tous les dictionnaires nous donnent le nom de Peixotoa, ce maréchal Brésilien auteur d’un coup d’état en 1885, mais aucun ne nous indique le nom de ce grand banquier du dix-huitième siècle., grand défenseur de la plumasserie française et grand ami des animaux. Un précurseur de la S.P.A pourrait-on dire, il a, par ses expérimentations ornithologiques avec la demoiselle Dervieux permis à Buffon de faire un grand pas dans les recherches, et la communication sur les volatiles. Il apparait dans la correspondance de madame Gourdan, et dans "L'espion dévalisé" ( en 1782) en bonne place.
Ses expérimentations consistaient à se promener dans le plus simple appareil autour d'une pièce tel que la nature l'avait conçu, mais avec des plumes de paon fichées dans la partie réservée à cet animal pour faire la roue. Pendant ce temps, la dame devait lui prodiguer des caresses que la décence m'interdit de préciser. Ce banquier donc avait jeté son dévolu sur la Dervieux, (maitresse du prince de Soubise) qui s'étant fait construire un superbe hôtel rue de la Victoire, avait de gros besoins financiers .
On assure même que notre financier ne dédaignait pas les garçons et avait moyennant mille louis, converti un chanteur de la Comédie italienne à sa passion pour les volailles dont on n'a pas inventé le nom, il s'appelait Michu !.
11:50 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
PARUTION ; GAUTIER, ECRITS SUR NERVAL
Une information du site fabula
Gautier, Ecrits sur Nerval
Parution
Information publiée le mercredi 13 juin 2007 par Camille Esmein (source : MICHEL BRIX)
Théophile Gautier, L'Hirondelle et le Corbeau. Ecrits sur Gérard de Nerval, introduction et notes de Michel Brix et Hisashi Mizuno, Bassac, Plein Chant, "L'Atelier du XIXe siècle", 2007, 221 pages.
Texte de la p. 4 de couverture : « Nos écritures étaient soeurs comme nos coeurs étaient frères ». Théophile Gautier n'a pas ménagé à Nerval les marques d'amitié de toutes sortes. Après la fin tragique de l'auteur d'Aurélia, en janvier 1855, il a évoqué plusieurs fois l'ami disparu, dans des articles qui ont fondé la postérité littéraire de celui-ci ; par surcroît, avant 1855, chaque fois qu'une pièce de Gérard se trouvait représentée sur une scène parisienne, Gautier ne manquait pas de consacrer à Nerval son feuilleton dramatique. Curieusement, cet ensemble est, dans sa totalité, resté mal connu. On trouvera ici réunis, pour la première fois, ces textes. Ils composent, au fil des années, la chronique littéraire d'une amitié, avant de poursuivre un dialogue interrompu par la mort. Ils attestent, jusque dans leurs recoupements, que Gautier n'a pas cessé d'attirer l'attention de ses contemporains sur le génie de Nerval. Enfin, ils témoignent de la finesse et de la qualité du regard critique de Gautier : c'est un Nerval non seulement fraternel, mais aussi étonnamment moderne, qui nous apparaît à la lecture de ces pages.
11:10 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg