05/04/2007
LA MAISON DE MAUPASSANT :"LA GUILLETTE"
La maison de Maupassant mise en vente ? : La_Guillette_Paris-Normandie.2.pdf
l'association l'Arche se mobilise pour une "Maison Maupassant"
Alain Le Vern, Président du Conseil Régional de Haute Normandie aurait donné son accord de principe pour le rachat de la villa de Guy de Maupassant. Bientôt un Musée ?
Source: Radio France Bleue Haute Normandie le 4 avril 07
à Vendre à Etretat Villa "La Guillette", route de Criquetôt l'Esneval construite par Guy de Maupassant et financée, avec les droits d'auteur de son roman "la Maison Tellier". Dans le Parc, la Caloge "Les Deux Amis", était utilisée pour loger son valet de chambre M. François Tassart. Maupassant situe là le cadre de plusieurs nouvelles : Yvette, Mouche, La Femme de Paul
Source : Etretat autour des années 1900
Auteur Mr Jean Pierre Thomas
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04/04/2007
MAURICE RAVEL DANS LE NEUVIEME ARRONDISSEMENT
Par Bernard Vassor
Si Maurice n'est pas né dans le neuvième arrondissement le 7 mars 1875, il va prendre ses premiers biberons quand la famille va s'installer au 40 rue des Martyrs. En 1878, c'est Edouard Ravel qui va pousser ses premiers cris dans cette maison. 1880? Les Ravel déménagent au 29 rue de Laval (Victor Massé). Henri Ghys donne ses premières leçons de piano à"un petit élève qui me parait intelligent". Le 22 novembre 1888 c'est au 75 rue Pigalle nouveau déménagement, Maurice fait la connaissance de Ricardo Vines qui deviendra son grand ami, et également un pianiste virtuose. 1889 Il fréquente les cours Schoeller 5 rue Georroy Marie, où il a pour professeur Raoul Pugno, l'ancien communard injustement tombé dans l'oubli, pour le rôle qu'il a joué dans l'histoire de la formation de jeunes élèves de cette époque qui deviendront des vedettes internationales....
Le 8 février 1893, Maurice Ravel et Ricardo Vines, interprêtent devant Emmanuel Chabrier (qui habitait avenue Trudaine) "Les Valses romantiques pour deux pianos". Le père de Maurice, invite un certain Erik Satie qui exercera une grande influnce sur Maurice. 1896 Maurice lit Gaspard de la Nuit d'Aloysius Bertrant (dont c'est le bicentenaire de la naissance). En 1896, nouveau déméngement pour aller à deux pas, au 7 rue Fromentin jusqu'en 1901 où les Ravel atteints de déménagite aigüe, vont habiter 40 bis rue de Douai, Ce sera le dernier domicile du neuvième arrondissement, devenus riches, les Ravel fréquenteront les beaux quartiers, tant pis pour eux !
Joseph Ravel, père de Maurice, par Marcelin Desbouitin
(Le café fréquenté par Desboutin, "La Nouvelle Athènes, se trouvait presque en face du 75 rue Pigalle)
05:05 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : MAURICE RAVEL, RAOUL PUGNO, EMANUEL CHABRIER, RICARDO VINES, ERIK SATIE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
QUELQUES THEATRES ET CABARETS DE MAXIME LISBONNE
Par Bernard Vassor
A son retour d'exil, Maxime Lisbonne se retrouve directeur du théâtre des Bouffes du Nord, place de la Chapelle dans le dixième arrondissement. Il monte Nadine, une pièce de son amie Louise Michel. Contrairement à tout ce qui est raconté, le tout Paris littéraire va se rendre aux représentations.
A SUIVRE....
04:15 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
03/04/2007
75 RUE PIGALLE, LE HANNETON, LA BRASSERIE DE MADAME BRAZIER, DITE ARMANDE, DITE "PAPA"
Par Bernard Vassor
C'était au 75 de la rue Pigalle vers 1898, que "madame Armande" avait acheté une brasserie qu'elle avait appellé "Le Hanneton".
C'était pour concurencer "La Souris", une autre table d'hôte du quartier. L'endroit était reservé aux femmes, seuls, quelques privilégiés hommes ont droit à avoir accès a une table, parmi eux, Toulouse-Lautrec. La patronne, ancienne prostituée s'est convertie à la "tribaderie". Elle était borgne, c'est la raison pour laquelle, Toulouse-Lautrec l' avait surnommée "La Gambetta"."Il l'a peinte en Junon et aussi dans la hideur de sa nudité. Elle règne à sa caisse, droite, un peu chagrine; quand les clientes entrent dans l'établissement, elles vont l'embrasser, recevoir d'elle le baiser de bienvenue. Lautrec est l'un des représentants du sexe ennemi à fréquenter le Hanneton.*(Zola décrit la même scène dans Nana, chez Laure, la table d'hôte de la rue des Martyrs)
C'est également à cet endroit que Maxime Lisbonne, "Le d'Artagnan de la Commune" avait installé en 1893 "le Casino des Concierges"
La famille de Maurice Ravel s'installe le 22 novembre 1888 dans cette immeuble où habite déja un jeune catalan né comme Maurice en 1875. Ricardo Vines, c'est son nom, deviendra un grand pianiste et créera plusieurs oeuvres de son ami.
Archives de Paris,
Archives de la préfecture de Police
*Henri Perruchot, La vie de Toulouse-Lautrec, Hachette 1958.
04:45 Publié dans AUBERGES ET CABARETS. | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
01/04/2007
VAN GOGH, HOMME DE LETTRES
09:42 Publié dans L'amour des livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
31/03/2007
Célébration de la naissance de Vincent Van Gogh dans la Boutique même du Père Tanguy
Au cours de la petite cérémonie que nous avions organisée, notre secrétaire Chantal Chemla a lu des fragments de lettres de Vincent à son frère Théo, où il exprimait son amour de l’art du Japon et son désir de mener une existence de peintre japonais.
Pour terminer par cette phrase terrible, qui a pris une résonance particulière dans son ancienne échoppe :
« Si j’arrive à vivre assez vieux, je serai quelque chose comme le père Tanguy. Enfin notre avenir personnel, en somme nous n’en savons rien mais nous sentons pourtant que l’impressionnisme durera. A bientôt et merci de toutes tes bontés » Arles : 17 septembre 1888.
(1) Rappelons que la marque « Père Tanguy » ® est déposée par le propriétaire des murs du 14 rue Clauzel à Paris, et qu’il a donné à Art Media une licence pour l’utiliser uniquement pour ce seul usage, notre association loi 1901 « autour du Père Tanguy » bénéficiant de la même autorisation, puisque ayant son siège, bien entendu distinct de celui d’Art Media, dans un bureau du même immeuble, mais qu’elle n’a aucun lien commercial ni financier avec Art-Média, notre seule satisfaction étant de voir ici renaître le nom du père Tanguy.
Par ailleurs, je vous rappelle que nous essayons de faire apposer une inscription au cimetière de Saint-Ouen, où il a été inhumé dans la « Tranchée (des pauvres) gratuite numéro 12. " La conservation du cimetière, ne peut nous donner l’emplacement même approximatif de l’endroit, ni même ce que sont devenus les ossements après le « déblaiement de cette tranchée."
Bernard Vassor président de l ‘Association Autour du Père Tanguy.
Composition réalisée par Paul Gachet fils, à partir d'un carnet d'estampes de Vincent, de tube d'un de couleur de Tasset et un tube du Père Tanguy. L'affiche est celle du cabaret Le Tambourin tenu par Agostina Ségatori qui fut dit-on..., un temps, la maitresse de Vincent Van Gogh
12:45 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
ASSOCIATION "LES AMIS DE ROSA BONHEUR"
10:23 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
30/03/2007
PARIS DISPARU LE TABOU DE LA RUE DAUPHINE
Par Bernard Vassor
C’est en 1947 que Fred Chauvelot créa dans la cave d’un petit bistrot un club sous le couvert de la loi de 1901. Le minuscule bar au rez-de-chaussée ne pouvait pas accueillir plus d’une quinzaine de personnes. En revanche le sous-sol de 8 mètres sur douze, auquel on accédait par un escalier étroit était souvent surpeuplé….
C’était le plus souvent Boris Vian qui animait les soirées avec son orchestre de jazz amateur, dans lequel, il jouait de la « trompinette » Deux jeunes filles, l’une rousse l’autre brune, Anne-Marie Cazalis poétesse et Juliette Gréco qui symbolisait à elles seules le nouveau Saint-Germain des Prés. Un journaliste de « Samedi-soir » entendit Gréco prononcer la phrase : « Nous sommes des existentialistes » …et voilà, le mot fut lancé ! Les journaux à l’affut de toutes nouveautés dans cet après guerre se jeta sur l’endroit pour le louer ou le démolir selon leur orientation politique, le scandale faisant de toute façon vendre. Le patron, un toulousain, ancien charcutier pouvait se frotter les mains. Monsieur Guillonet, c’est son nom, tripla, quadrupla, quintupla, ses bénéfices. On se bousculait au Tabou pour être vu en compagnie de Jean-Paul Sartre ou Simone de Beauvoir, Gaston Gallimard et son confère Julliard côtoyaient leurs écrivains Albert Camus, Alexandre Astruc, Roger Vaillant, On était reçu sur des chaises étroites avec des petits morceaux de tables collées aux murs. Aujourd’hui, tout à été transformé pour être englobé dans un hôtel ! La cave du Tabou démolie et transformée en salle pour séminaires. Comme disait le poète, «ça n'fait rien, y a tout d'même des coups d’pieds au cul qui s’perdent »
12:57 Publié dans BALS ET GUINGUETTES | Lien permanent | Commentaires (79) | | | | Digg
ANNIVERSAIRE LE 30 MARS
LE VENDREDI 30 MARS VINCENT VAN GOGH AURA
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PARIS DISPARU, RUE CHANOINESSE, LA MAISON DE L'ONCLE FUBERT, D'HELOISE ET D'ABELARD
Par Bernard Vassor
En 1858, cet alexandrin était inscrit sur la muraille du 1 rue des Chantres, la maison ayant été refaite en 1849 :
"Abélard, Héloïse habitèrent ces lieux." On lisait de plus à l’intérieur : Abélard, Héloise, 1118
La rue Chanoinesse était la principale artère du cloitre Notre Dame, elle date du temps des carolingiens. Les propriétés faisant partie de l’ancien cloître Notre Dame étaient exemptées d’impôt en vertu d’un édit de Charlemagne.
La rue Chanoinesse.
L’historien de Paris, l’abbé Lebeuf, rapporte que Saint Bernard ayant prêché en pure perte, des écoliers de l’Université vinrent gémir, prier, implorer le ciel à la chapelle Saint-Aignan du cloître afin d’obtenir les grâces du ciel pour ces pêcheurs endurcis. Au carrefour des rue Chanoinesses et de la Colombe était une des quatre portes du cloître qui portait le nom de porte Marmouset, nom de la rue qui prolongeait la rue Chanoinesse au-delà du cloître. Au numéro 14, Bichat est mort, au 18, Lacordaire logeait au 17.Au numéro 26, on a trouvé au XVIII° siècle des débris de pierres tombales dont on a dallé le chemin d’entrée.Il y a 889 ans, dans cette maison, le chanoine Fulbert demanda à Pierre Abailard ou Abélard, de devenir le précepteur de sa nièce. Celui-ci était alors à l’apogée de sa gloire. Théologien philosophe, il avait ouvert une école où il professait avec une habileté éclatante. Les vingt-deux ans qui séparaient le maitre et l’élève ne firent nullement obstacle à l’irréparable. Héloïse devint mère et épousa Pierre Abélard secrètement.Elle mit au monde un garçon qu’elle prénomma Pierre-Astrolabe. Abélard fut alors chassé du cloître Notre Dame.Replié sur la Montagne Sainte-Geneviève, il fut suivi par 3000 disciples. Il nomma 50 évêques, vingt cardinaux et un pape : Innocent III. Cela n’empêcha pas Fulbert en soudoyant des misérables, de faire subir au docteur une mutilation, que François Villon a appelé le supplice d’Abélard dans sa Ballade des dames du temps Jadis.Abélard et Héloïse prononcèrent leurs vœux définitifs, Héloïse prit le voile, "Abélard fut chastré et puis moine".
Obligé de s’enfuir, Abélard fit construire non loin de Nogent-sur-Marne un petit oratoire qu’il dédia à la Trinité et qu’il appela « Le Paraclet » (consolateur).
Considéré comme le principal fondateur de la philosophie au moyen âge, il se fit de redoutables ennemis, le pire étant Saint Bernard, l’abbé de Clairvaux qui, trouvant que la peine qui lui avait été infligée n’était pas suffisante, demanda une nouvelle condamnation. Les amants maudits moururent tous les deux à l’âge de soixante-trois ans, mais à vingt deux ans d’intervalle. Héloïse fit secrètement transporter le corps de son mari à l’oratoire du Paraclet qu’il avait fondé. La « très sage Héloïse » fut inhumée dans le même cercueil. L’affaire n’en resta pas là. Une abbesse, jugeant en 1630 la promiscuité scandaleuse, fit séparer les ossements dans deux caveaux éloignés l’un de l’autre. En 1701, la très sentimentale abbesse Marie Roye de La Rochefoucauld, fit rapprocher les tombeaux. En 1792, des révolutionnaires sentimentaux remirent les squelettes dans le même cercueil, mais séparés par une cloison de plomb !
En 1817, une sépulture définitive (pour le moment) fut trouvée au cimetière du Père Lachaise à la division numéro 7...L’inventaire de la conservation du cimetière précise qu’il restait d’Abélard des portions de fémur et de tibia, des côtes, des vertèbres, et une partie du crâne. Héloïse quand à elle avait conservé toute sa tête, des ossements des cuisses, des bras et des jambes.
Sources :
Guillaume Ganne : Paris Pittoresque Paris 1960
Nouveau Larousse illustré sous la direction de Claude Augé Paris 1901
L’abbé Lebeuf, Histoire du Diocèse de la Ville de Paris
Nomenclature des rues de Paris
Marquis de Rochegude, dictionnaire des rues de Paris
10:21 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
PARIS DISPARU, RUE DES MARMOUSETS, UNE PARFAITE COLLABORATION, LE BARBIER ET LE PATISSIER
Par Bernard Vassor
09:53 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (6) | | | | Digg
PARIS DISPARU : MARCHAND DE COULEURS EPICIER, RUE DES FOSSES SAINT VICTOR
08:28 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
29/03/2007
LE CABARET DE LA POMME DE PIN
Par Bernard Vassor
Ce cabaret, comme tous les autres à l’époque, était le lieu de rencontres des étudiants, des voyageurs et des brigands, qui venaient là partager leur butin et préparer de mauvais coups. C’était aussi bien sur un endroit de perdition et de débauche où les « femmes qui font péché de leur corps » venaient exercer leur coupable industrie. Si on ne les nommait pas Garces ou putains, c’est que ces noms ne passaient pas à l’époque pour honteux. Le cabaret de la Pomme de Pin célébré par François Rabelais fut fréquenté par les poètes de la Pléïade, Ronsard, Baïf, du Bellay, Dorat, Rémi Belleau, Jodelle, et Ponthus de Thiard, puis sous Louis XIII et XIV, Racine, Boileau, La Fontaine, Molière , Lulli, et Chapelle. Boileau prétendait dans le Repas ridicule que son tenancier Crenest, successeur de Pierre Nicholas Gruyn, y vendait du vin frelaté. Une enseigne à la Pomme de pin existait encore au XVII° siècle, et plus bas, près de l’auberge de la Croix de fer, un garni portait toujours le même nom. De l’œil de bœuf au deuxième étage, au nord, on distinguait nettement à gauche, sur la colline de l’hôpital Saint Louis, les fourches du gibet de Montfaucon qui lui ont fait dire que bientôt, la corde à son cou lui fera savoir combien pèse son cul (Le testament). Les rues chaudes étaient baptises autrefois de noms plus évocateurs. Les rue Bordelières Bordel ou Bordeau public et privilégié. La plus ancienne dans la Cité s’appelait la rue du Val d’Amour Glatigny, la rue du Pélican, la rue Poil de con, la rue Tireboudin, la rue Tirevit (rue Marie Stuart), la rue Beauvit est aujourd’hui la rue Beaurepaire. La rue Transnonin se nommait la rue Trousse-Nonain ou Trousse-putain. La rue Pavée s’appelait rue Pavée d’Andouille.
Nous trouvons dans les archives des quatorzième et quinzième siècle des patronymes évocateurs : Beau-Vit sera changé en Beauharnais ; Salcon deviendra Falconis, Couillards Marcello, Conpeint, les Vicourts, les Pousse-Mottes les Vits-Secs et les Conbaveurs, figurent sur les actes ordonnances, sentences de l’archevêché. Ce n’est qu’à partir du règne de François Ier que les familles ont commencé à rougir de leurs noms et de les modifier* La rue Troussevache (rue de la Reynie) devait son patronyme au sieur Eudes Troussevache qui figure le 12 mai 1257 dans un cartulaire de la paroisse Saint Magloire établi plus haut rue Saint Denis.
**C’est Saint Louis qui avait demandé l’établissement de ferrailleurs dans la rue qui s’appelait alors la rue de la Charronnerie, près de l’entrée du cimetière des innocents.
Henri II ordonna par ordonnance par édit le 14 mai 1554 un dégagement qui n’était pas réalisé le 14 mai 1610….Le couteau de Ravaillac fit son œuvre sur celui qui avait voulu inscrire au menu la poule au pot pour tous les païsans.
Sources
Etudes d’Auguste Vitu
M.Schwob
Colloque pour le cinq centième anniversaire de l’impression du testament de Villon,
Par Jean Dérens, J.Dufournet.
***Et les travaux du professeur Gert Pinkernell, de l’université de Wuppertal/Allemagne
23:45 Publié dans AUBERGES ET CABARETS. | Tags : Ronsard, Baïf, du Bellay, Dorat, Rémi Belleau, Jodelle, Racine | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
L'AUBERGE DU CLOU, ZOLA, JULES MOUSSEAU 30 AVENUE TRUDAINE
Par Bernard Vassor
09:25 Publié dans AUBERGES ET CABARETS. | Lien permanent | Commentaires (4) | | | | Digg
28/03/2007
L'ANE ROUGE DE GABRIEL SALIS 28 AVENUE TRUDAINE, ANCIENNEMENT LA GRANDE PINTE
Par Bernard Vassor
Gabriel Salis, surnommé "Le Léopard" ou "Le Don Quichotte de Montmartre"reprit avenue Trudaine la boutique du marchand de tableaux Laplace qui avait ouvert L'auberge de la Grande Pinte,reprenant un nom célèbre depuis le XIII° siècle.
Le nom de l'Ane rouge avait été choisi par Willette en raison du caractère entêté et de la chevelure rouge du frère ennemi de Rodolphe du Chat Noir. La salle aux potres vertes, était ornée d'une fresque de Willette : La Fédéré de l'impasse du Tertre.Gabriel qui héritait de la clientèle et des artistes "déçus du Chat noir". On vit Paul Verlaine y donnner des conférnces.Gaston Sécot fit ses débuts, Abel-Georges-Clément Moulin, élève de Cormon et chanteur compositeur y débuta ainsi que Bartholo. Georges Bottini 1873-1906, fils d'un coiffeur de la rue Fontaine, peintre et dessinateur post-impressionniste de talent, venait là exercer sa fantaisie. Elève de Cormon, boulevard de Clichy, il travaillait chez Guardi le restaurateur de tableaux de la rue Brédal est mort fou à Villejuif dans une crise de folie furieuse, après avoir voulu poignarder sa mère; il avait 33 ans. Il est l'illustrateur de La Maison Philibert de Jean Lorrain. Comme lui, il aimait les cabarets borgnes et les milieux interlopes. Auteur de nombreuses affiches et placards publicitaires, il s'exerce à de nouvelles techniques, de mélanges de gouache et d'aquarelle, de vieillissement du papier au fer à repasser, l'utilisation de teinture d'iode et de café. Le cabaret connu un grand succès et le petit frère de Rodolphe Salis, satisfait d'avoir survécu au Chat noir, vendit son établissement à Andhré Joyeux.
Celui-ci gestionnaire malheureux, ayant fait faillite, se suicida, il était agé de trente ans ! Cette la chanteuse Marinette Renard qui reprit l'affaire mais sans plus de succès.
De 1903 à 1905, Léon de Bercy et sa femme Anne prirent le relai. L'auberge du Clou, voisine, mitoyenne de l'Ane Rouge connut plus de succès.....mais, c'est une autre histoire. Après sa fermeture définitive, une boulangerie prit la place du cabaret. C'est aujourd'hui redevenu un café restaurant salon de thé : Le Paprika. Un âne rouge est encore visible sous l'auvent de ce café.
*Alfred Lepetit, Hydropathe, Hirsute puis Incohérent, dessinateur et caricaturiste, né le 8 juin 1841 à Aumale Siene-Maritime, mort à Levallois-Perret le 15 novembre 1909. Fondateur de "La Charge (1870), Le Sans-Culotte, (1878-1879) et le Pétard (1881-1888)
12:45 Publié dans AUBERGES ET CABARETS. | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
CHARLOTTE CORDONNIER OU KAUNITZ
¨Par Bernard Vassor
08:02 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
27/03/2007
UNE ANCIENNE INSCRIPTION DU QUAI CONTI
Par Bernard Vassor
13:35 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
26/03/2007
LEOCADIE FEYDEAU
Par Bernard Vassor
MADAME LODZIA (LEOCADIE ) FEYDEAU
Ernest Feydeau (1821-1873), fut victime d’une attaque d’hémiplégie en avril 1869. Sa femme a été la maîtresse du duc de Morny.. On raconte l’histoire suivante :
En 1855, Morny, président du Corps législatif donnait une réception à l’hôtel de Lassay. Il avait fait aménager un petit salon dans lequel il pouvait s’isoler avec les femmes du monde. Un soir, il y guida madame Feydeau et lorsque il revint vers ses invités, il n’avait plus sa plaque de grand croix de la légion d’honneur qu’il avait pourtant exhibé en début de soirée. Lorsque madame Feydeau revint, on retrouva cette décoration accrochée à sa robe… L’empereur succèdera à son demi-frère dans le lit de la fidèle épouse, et l’on prétend que son fils Georges, serait l’œuvre de Napoléon III ou bien de Morny.
Elle habitait alors 4 rue de Copenhague et entretenait des relations avec le directeur de « l’Emancipation » journal toulousain. "Très éprise de ce monsieur, il lui fallait beaucoup d’argent pour le conserver. Pour cela , elle utilisa les moyens mis à sa disposition et multiplia les aventures galantes et rémunératrices. Elle avait pour amant M.de Persigny, le général Fleury qui lui est présenté » par un proxénète et Fitz-James qui n’est pas à une maîtresse près…Elle a aussi accroché Georges Berthelin qui fut président de la Cour d’ Appel de Paris, secrétaire d’ambassade en Chine entre autres fonctions." Elle épousa après le décès de son mari, un de ses amants Henri Fouquier, journaliste dont elle eut une fille Henriette en 1877. Edmond de Goncourt rendit visite à Léocadie devenue Fouquier. Il note dans son Journal à la date du lundi 24 novembre 1884 :
"Visite aujourd'hui madame Feydeau, dans un appartement bourré de mobilier, d'objets d'art, de tableaux au milieu desquels se détache peint par Henner, un profil d'une beauté purement grecque et à la fois un peu fantastique. C'est le portrait de la fille de la maison. La mère a toujours ce sourire énigmatique qui a pris avec l'age une teinte de méphistophélisme."
Georges Feydeau : Aphorismes : Ah! si on pouvait voir les femmes vingt ans après, on ne les épouserait pas vingt ans avant.
C'est avec les sourds qu'on s'entend le mieux.
Cette femme est si gigantesque qu'il faut un album spécial pour mettre ses photographies.
Comment veux-tu que je te comprenne!.. Tu me parles à contre-jour.
Dans n’importe quel ménage, quand il y a deux hommes, c’est toujours le mari qui est le plus laid.
En amour, quand elles s'y mettent, ce sont les femmes du monde qui font le moins d'embarras. |
06:20 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Guide des sources de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions
VIENT DE PARAITRE :
Guide des sources de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions
CLAIRE SIBILLE
Archives de France
La période couverte par l'ouvrage s'étend du XVIIe siècle qui vit l'apparition et le développement des activités liées à la traite jusqu'à l'abolition définitive de l'esclavage en 1848. Du terrifiant Code Noir de Colbert, régissant le statut des esclaves, au décret du 16 pluviôse an II abolissant une première fois l'esclavage, des archives d'armateurs, de négociants, de compagnies d'actionnaires et de propriétaires d'habitations aux fonds documentaires qui éclairent le quotidien des esclaves (actes notariés, état civil, etc.), la diversité et la richesse des fonds qui sont répertoriés de façon exhaustive font de ce guide un ouvrage de référence indispensable aux chercheurs qui entendent faire progresser la recherche historique. Pour permettre également à un plus large public de s'initier à cette histoire, l'ouvrage est enrichi d'une introduction historique, d'une bibliographie prenant en compte les publications et les ressources sur papier et électroniques, d'une chronologie, d'un glossaire des termes spécifiques à la traite et à l'économie esclavagiste, de fiches synthétiques éclairant la typologie de tel ou tel document, l'histoire d'une institution ou d'une procédure juridique parfois redoutablement complexe mais qui a généré des archives d'une extraordinaire richesse.
Année d'édition : 2007
Réf. : 9782110064363
626 pages, 16x24 cm
ISBN : 978-2-11-006436-3
48 € TTC
Rappelons aux habitants du neuvième arrondissement de Paris, que Victor Schoelcher bien que né rue du Faubourg Saint-Denis dans le dixième arrondissement, vécut d'abord dans le magasin de porcelaine de son père 1 rue Grange-Batelière (aujourd'hui rue Drouot), puis rue Rochechouart, rue Mayran, et au moment de son décès à Houilles, sa dernière demeure a été rue de la Victoire d'où est parti le cortège pour le Père Lachaise.
Nous avions organisé le bicentenaire de la naissance de l'abolitionniste, avec l'association Histoire et Vies du dixième, Jeannine Christophe et Dominique Delord entre autres présidente et membre de cette société historique, Catherine Clidière, directrice de l'école de la rue de la Victoire,Nadia Prete déléguée à la culture du IX° arrondissement, Jean-Michel Rosenfeld adjoint au maire du XX° arrondissement, et une association historique du XX°, qui après avoir bénéficié de nos soutiens a préféré faire cavalier seul et oublié de nous mentionner.
Une superbe exposition à la mairie du dixième a complété des manifestations de tous ordres organisées dans nos arrondissements respectifs
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25/03/2007
LEA SILLY, BRINGHAM YOUNG LE PROPHETE DES MORMONS ET MOZART DE CHATOU
Par Bernard Vassor
10:04 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : offenbach, hortense schneider, silly? mozart, brigham young | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
24/03/2007
DELEUZE, DITE ALICE LA PPROVENCALE
Par Bernard Vassor
Née en 1846 à Soustelle (Gard). Elle fréquentait une table d'hôte 4 rue de la Grange-Batelière, et couchait dans cette maison avec un escroc qui avait été condamné par contumace. Il profitait des orgies qu'organisait Alice qui se faisait une gloire d'afficher son tribadisme. Elle possédait de nombreux diamants. Elle fut convoquée par un juge d'instruction M. Bazire, parcque elle avait écrit à un homme marié, qu'elle ferait tout ce qui kui serait possible pour le posséder. Elle demeurait alors au 2bis rue Cadet avec un amant capitaine d'artillerie le fils Lablache. Fidèle au neuvième arrondissement, elle eménagea 2 rue Montholon où elle mena la même vie avec le même souteneur.
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LAFIN EUGENIE DE LA RUE CLAUZEL
Par Bernard Vassor
Eugénie est née à Bourbon-Nancy (Saône et Loire). Elle demeurait 17 rue Clauzel qui était aussi l'adresse d'une maison close qui a perdué jusqu'en 1946) Elle fréquentait Mabille et les restaurants des boulevards pour se prostituer. Elle a témoigné dans l'affaire de la proxénète Angely du numéro 3 rue des Saussaies. La veuve Angely avait été arrêtée le 3 février 1873 pour excitation de mineures à la débauche et condamnée à un an de prison. Elle avait rencontré au bal Valentino un américain Gustave Granseigne qu'elle avait eu comme client avant de l'épouser. Eugénie habitait toujours 17 rue Clauzel après son mariage.
08:35 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : LAFIN EUGENIE, RUE CLAUZEL, veuve Angely, Gustave Granseigne | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg