14/03/2007
PARIS DISPARU, LA MAISON DE THEOPHILE GAUTIER RUE DE NAVARIN
Par Bernard Vassor
Dans cette rue, le baron Botherel avait fait construire un véritable palais au milieu de la rue de Navarin. C'était une immense maison précédée d'un jardin avec des allées ombreuses, des labyrinthes touffus, et surtout une cascade.
Théophile Gautier en 1839, occupe le premier et le deuxième étage un splendide appartement en compagnie de nombreux chats et d'un esclave noir ! On le voit du matin au soir dans le jardin du lever au coucher du soleil, il folâtre au milieu des parterres, se livre à toues sortes d'exercices de gymnastique. On le voit grimper aux arbres et lorsqu'il lui arrive de monter chez lui, ce n'est pas l'escalier qu'il emprunte, mais les anfractuosités de la muraille et les angles des balcons pour pénétrer chez lui.Tous les dimanches, il fait jeter dans la bassin des écrevisses des anguilles, des rougets qu'il se donne le plaisir de repêcher lui-même. Il hébergea quelques temps Gerard de Nerval, entre deux internements 22 rue Norvin chez le docteur Blanche. Gérard qui avait eu un petit logis au 4 de la rue de Navarin. La maison a été vendue en 1844 et démantelée au XX° siècle pour faire place à plusieurs maisons.
Balzac, situe la maison et l'atelier de Pierre Grassou rue de Navarin
(site des Amis de Balzac )
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PARIS DISPARU, SAINT-OUEN, ILE DU MOULIN DE CAGE
Par Bernard Vassor
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13/03/2007
PARIS DISPARU angle MIROMESNIL BEAUVAU
Par Bernard Vassor
C'est là que la Comtesse Elisabeth Françoise Sophie Lalive de Bellegarde Houdetot (l'égérie de Jean-Jacques Rousseau) ferma les yeux de son plus grand amour, le poète Saint-Lambert le 9 février 1803.
Après la révolution, un pharmacien, qui ne manquait pas d'assurance, monsieur Labourdette avait son officine à l'angle de la rue Miromesnil où était née sa grand-mère madame Demeule qui s'honorait de figurer parmi les sans-culottes Robespiéristes. Sa maison, voisine d'un boulanger, elle se cachait la nuit dans une cave communiquant avec celle du voisin, elle faisait passer du pain en secret aux royalistes de son quartier au plus fort de la terreur ! Dans la même maison habitait une madame Boulanger épouse d'un président au parlement et mère de la comtesse de Baumont.
C'est l'architecte Le Camus de Mézière qui y a édifié le splendide hôtel d'à côté pour le prince de Beauvau. un ancien officier du roi de Pologne
a suivre.........
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UNE EXPOSITION SOUS LE PATRONAGE DE L'UNIVERSITE PARIS-SORBONNE
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THEO ET VINCENT A BORDEAUX
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12/03/2007
JEANNE DE TOURBEY CONNUE AUSSI SOUS LE NOM DE JEANNE DESTOURBET
Par Bernard Vassor
Le Journal des Goncourt cite à de nombreuses reprises « la Tourbey »
Ces deux lettresde Gustave Flaubert ont été mises en vente il y a deux ans :
Gustave Flaubert [Paris, juin 1872, à Jeanne de Tourbey, comtesse de Loynes].
"Jeudi soir, 9h. [13? juin 1872]. Il viendra la voir samedi ou dimanche, et la remercie: "Comme le billet que je reçois est gentil et bon! Comme je vous aime! Oui, votre pauvre vieil ami a été fortement secoué. Il en reviendra! Mais c’est dur." Il baise "vos deux belles mains infiniment"…
23:25 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
PARIS DISPARU Place des Victoires
par Bernard vassor
14:50 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LE MARGUERY
par BERNARD VASSOR
«Ce soir, dîner offert chez Marguery par les amis du Grenier et autres lieux à l'auteur de Germinie Lacerteux et
de La Patrie en danger. Ce dîner est le prétexte à l'ouverture, chez le restaurateur, d'une salle recouverte d'une tenture, comme enduite
d'un strass aveuglant et aux sculptures moyenâgeuses dans le genre de celles que les Fragonard fils, sous la Restauration, mettaient à
l'illustration des Clotilde de Surville : une décoration atroce et qui aurait coûté 100 000 francs. Et qui sert toute la soirée de thème aux
horripilations artistiques de Huysmans, qui apportetrop de rab^chage dans son pessimisme. (…)A ce dîner, on est trente cinq
goncourtistes me montrant une franche sympathie.J’ai à ma gauche Rops, le causeur coloré, à la phrase fouettée et qui m’entretient à la
fois du dramatique de la campagne de 1870 et de sa folie amoureuse pour les rosiers de son jardin de Corbeil.(…) Antoine m’apprend
que la municipalité de Reims, lui demande de venir jouer Les Frères ZEMGANNO (Journal, 16 avril 1889)19 décembre
1892 rendez-vous à 7 heures chez Marguery, je suis exact.. Il fait un brouillard àne pas voir de l’autre côté du boulevard. Sept heures et
demie, toujours pas de Méténier Enfin je vois sortir d’une voiture le ménage Zola, accompagné du ménageCharpentier. Je leur demande
de m’asseoir à leur table, en attendant mon amphitryon en retard…."
14:45 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : goncourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
PARIS DISPARU LE COUVENT DE LA RUE DE DOUAI
par Bernard vassor
Cette rue fut ouverte en partie entre la rue Pigalle et la rue Blanche. Elle portait alors le nom de rue Pierre Lebrun. C’est en 1884 que le dernier tronçon entre la rue Blanche et le boulevard de Clichy, que fut percée la rue qui porta alors le nom de rue de l’Aqueduc, en raison des canaux anciens qui venant de la rivière de l’Ourcq, alimentait en eau une partie de Paris. Lors de ces travaux de percement, on découvrit en 1841, les vestiges d’une ancienne léproserie à
l’emplacement de la rue Pierre Lebrunl’emplacement de la rue Pierre Lebrun. Sur la partie au nord, occupée jadis par les jardinsTivoli, les ruines d’un ancien couvent sont restées en place, jusqu’à la construction du lycée Jules Ferry débutée en 1912, les travaux retardés par la guerre ne se termineront qu’en 1918. Guillaume Apollinaire avait fait éditer son premier livre « l’enchanteur pourrissant » (tiré à 104 exemplaires in-quarto, avec des bois d’André Derain gravé par Birault) dans uneimprimerie installée dans des bâtiments de l’ancien couvent restés debout chez Paul Birault. Il était établi imprimeur dans ce couvent qui était alors au bout de la rue de Douai, à l’angle de la place Clichy. Ami de Kees Van Dogen et de Derain, il avait gravé pour eux de très jolis bois.C’était un original qui se livrait à toutes sortes de mystifications. Il imprima également des livres de Max Jacob, et le célèbre recueil« Calligrames » furent également l’œuvre de l’imprimeur de
la rue de Douai. Il est mort en 1918 pendant la guerre. Apollinaire, qui avait annocé sa mort, ne
lui survécut que de quelques semaines.
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11/03/2007
NANA : Louise ou Albertine Chalvet dite Léontine Massin
Par Bernard Vassor
*C'est un véritable mic-mac ! Le père de Léontine a varié trois fois sur la date de naissance. Gabiellle Houbre semble pencher pour la date de 1853, ce qui est peu probable, elle n'aurait eu que douze ans lors de la création de la Vie Parisienne, dans un rôle important, et n'aurait pas pu être à Constantinople en même temps.
Née le 28 février 1848 ou bien le 29 avril 1853*** ? On la confond peut-être avec sa soeur ? Elle voit le jour à Barbey, près Fontainebleau de René Chalvet et Prudence Lorillon. A l'âge de treize ans, elle s'enfuit de chez elle pour suivre un amant à Constantinople. Elle revient à Paris avec un petit pécule. Elle a le prince Paul Démidoff pour entreteneur. Elle est engagée aux Folies-Marigny, et au Gymnase de 1865 à 1872 où elle a crée le rôle de madame de Folle-Verdure dans "La Vie Parisienne" d'Offenbach" au Palais-Royal . La même année, elle est mêlée à l'affaire de la proxénète Bru, dite Piteau, elle figure sur son carnet d'adresses. Rendue à ses parents en raison de son âge, elle fugue à nouveau. Elle est également "en affaire" avec la proxénète Marie Gauchet. Pendant le siège de Paris, elle s'engage comme vivandière* au 10°bataillon de la Garde nationale (dans le deuxième arrondissement.) Le 4 décembre 1872, elle est arrêtée avec sa soeur Constance pour racolage rue Drouot, elle donne de faux renseignements sur son état-civil* lors de son interrogatoire au poste de police de la mairie du neuvième arrondissement. Conduite à la préfecture de police, elle décline sa véritable identité, déclare être artiste dramatique aux Folies-Bergères et habiter rue Neuve des Mathurins, avoue être entretenue par un banquier, sans doute Frédéric Pillet-Will*. elle obtient un engagement au Vaudeville une fois libérée, et par pour la Russie où elle se fait une petite fortune. De retour à Paris en 1881, elle est choisie pour créer le rôle de Nana tiré du roman d'Emile Zola, pièce adaptée parWilliam Busnach, une pièce en cinq actes et 7 tableaux représentée pour la première fois le 29 janvier 1881
*La vivandière attachée à un bataillon était chargée de fournir de la nourriture, et des objets de première nécessité aux gardes nationaux. Trouvée errante, mourrant de faim et de froid dans la rue, elle est conduite à la maison de santé de Charenton où elle meurt quelques jours plus tard en 1901. **Mémoires de Paulus : Parmi les actrices des théâtres, accourues pour applaudir, il y avait la délicieuse Léontine Massin, alors dans tout l'éclat de sa double renommée, d'artiste jouant ses rôles avec succès et de belle courtisane semant, à pleines mains, l'or que déposait à ses pieds, une foule d'adorateurs.
01:25 | Tags : zola, busnach william, offenbach, nana, théâtre de l'ambigu, vaudeville | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
10/03/2007
Angèle Latour
Par Bernard Vassor
Elle a commencé à se prostituer dès l'age de seize ans à Bruxelles*, puis à Paris. Elle participe à des "soirées de tribades" fréquentées par Adèle Courtois, Lucie Mangin et Aline Volter; elle font partie de ce que l'on appelle la vieille garde.. Elle était la maîtresse du marquis de Lapps. Monsieur de Montolin se serait permis quelques familiarités avec elle. Le marquis apprenant cela lui aurait flanqué une raclée, c'est elle-même qui l'a raconté à un proxénète.
*A BruxelleS, c'était chez la fameuse Hortense Cornet qui tenait deux maisons de rendez-vous pour une clientèle huppée. Elle avait débuté dans une maison à soldats. C'était aussi la plus connue des maquerelles à Paris. Elle fut condamnée en 1867 à six mois de prison et cinq cents francs d'amende pour incitation de mineurs à la débauche
18:38 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
PARIS DISPARU, LES DINERS DU RESTAURANT MAGNY
Par Bernard Vassor
J.MAGN...
Elève de Poila...
Salons et cabinets en...
Le restaurant Magny, avait ouvert en 1842 au 3 (?) de cette rue* . C'est le docteur Veyne qui soigne écrivains et artistes qui est à l'origine de la fondation du repas Magny. En 1862, il propose à son client et ami Sainte-Beuve d'organiser des soirées afin d'arracher à un état dépressif Paul Gavarni.*Juste en face, se trouvait la célèbre Auberge du Cheval Blanc
George Sand connaissait bien le patron Magny et venait dîner au restaurant. (..) Elle avait attendu trois ans avant d'accepter l'invitation de ses collègues masculins. Elle fut la seule femme à participer à ses fameux dîners où l'on parlait de littérature, de religion, de politique, d'expériences amoureuses et sexuelles. George Sand dans une lettre à son fils, elle évoque son premier soir chez Magny :
"J'ai dîné aujourd'hui pour la première fois chez Magny avec "mes petis camarades", le dîner mensuel fondé par Sainte-Beuve. Il y avait Gautier, (le critique) Saint Victor, Flaubert et son très grand ami Boulhet, Sainte-Beuve, Berthelot le fameux chimiste et les Goncourt. Taine et Renan n'y étaient pas (..) j'ai été reçu aujourd'hui àbras ouverts.....Ils ont été très brillants, sauf lme savant Berthelot, qui seul je crois a été raisonnable, Gautier,toujour brillant et paradoxal, Saint-Victor charmant et distingué, Flaubert, passionné, est plus sympathique à moi que les autres.
Le journal des Goncourt évoque le premier dîner auquel ont participé les frères :
"Gavarni a organisé abec Veyne, le médecin de la Bohème, et Chenevières, nous et Sainte-Beuve, un dîner, deux fois par mois, qui doit s'élargir comme convives. C'est aujourd'hui l'inauguration et le premier dîner chez Magny, où Sainte-Beuve a ses habitudes.................
A SUIVRE.............
Je peux dire que dans les années 1960, j'ai pris quotidienement mes repas dans cet endroit. C'était à cette époque le Resto u de la rue Mazet !
12:45 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
09/03/2007
PARIS DISPARU : LE PASSAGE DU PONT-NEUF ET THERESE RAQUIN
Par Bernard Vassor
PASSAGE DU PONT NEUF,
« .-Le soir, trois becs de gaz, enfermés dans des lanternes lourdes et carrées, éclairent le passage. Ces becs de gaz, pendus au vitrage sur lequel ils jettent des taches de clarté fauve, laissent tomber. autour d'eux des ronds d'une lueur pâle qui vacillent et semblent disparaître par instants. Le passage prend l'aspect sinistre d'un véritable coupe-gorge ; de grandes ombres s'allongent sur les dalles, des souffles humides viennent de la rue ; on dirait une galerie souterraine vaguement éclairée par trois lampes funéraires. Les marchands se contentent, pour tout éclairage, des maigres rayons que les becs de gaz envoient à leurs vitrines ;ils allument seulement, dans leur boutique, une lampe munie d'un abat-jour, qu'ils posent sur un coin de leur comptoir, et les passants peuvent alors distinguer ce qu'il y a au fond de ces trous où la nuit habite pendant le jour. Sur la ligne noirâtre des devantures, les vitres d'un cartonnier flamboient : deux lampes à schiste trouent l'ombre de deux flammes jaunes. Et, de l'autre côté, une bougie, plantée au milieu d'un verre à quinquet, met des étoiles de lumière dans la boîte de bijoux faux. La marchande sommeille au fond de son armoire, les mains cachées sous son châle.Il y a quelques années, en face de cette marchande, se trouvait une boutique dont les boiseries d'un vert bouteille suaient l'humidité par toutes leurs fentes. L'enseigne, faite d'une planche étroite et longue, portait, en lettres noires, le mot Mercerie, et sur une des vitres de la porte était écrit un nom de femme : Thérèse Raquin, en caractères rouges. A droite et à gauche s'enfonçaient des vitrines profondes, tapissées de papier bleu. Pendant le jour, le regard ne pouvait distinguer que l'étalage, dans un clair-obscur adouci.D'un côté, il y avait un peu de lingerie : des bonnets de tulle tuyautés à deux et trois francs. Vers midi, en été, lorsque le soleil brûlait les places et les rues de rayons fauves, on distinguait, derrière les bonnets de l'autre vitrine, un profil pâle et grave de jeune femme. Ce profil sortait vaguement des ténèbres qui régnaient dans la boutique. Au front bas et sec s'attachait un nez long, étroit, effilé ; les lèvres étaient deux minces traits d'un rose pâle, et le menton, court et nerveux, tenait au cou par une ligne souple et grasse On ne voyait pas le corps, qui se perdait dans l'ombre ; le profil seul apparaissait, d'une blancheur mate, troué d'un oeil noir largement ouvert, et comme écrasé sous une épaisse chevelure sombre. Il était là, pendant des heures, immobile et paisible, entre deux bonnets sur lesquels les tringles humides avaient laissé des bandes de rouille. Le soir, lorsque la lampe était allumée, on voyait l'intérieur de la boutique. Elle était plus longue que profonde ; à l'un des bouts, se trouvait un petit comptoir ; à l'autre bout, un escalier en forme de vis menait aux chambres du premier étage. Contre les murs étaient plaquées des vitrines, des armoires, des rangées de cartons verts ; quatre chaises et une table complétaient le mobilier. La pièce paraissait nue, glaciale ; les marchandises, empaquetées, serrées dans des coins, ne traînaient pas çà et là avec leur joyeux tapage de couleurs.D'ordinaire, il y avait deux femmes assises derrière le comptoir : la jeune femme au profil grave et une vieille dame qui souriait en sommeillant. Cette dernière avait environ soixante ans ; son visage gras et placide blanchissait sous les clartés de la lampe. Un gros chat tigré, accroupi sur un angle du comptoir, la regardait dormir.Plus bas, assis sur une chaise, un homme d'une trentaine d'années lisait ou causait à demi-voix avec la jeune femme. Il était petit, chétif, d'allure languissante ; les cheveux d'un blond fade, la barbe rare, le visage couvert de taches de rousseur, il ressemblait à un enfant malade et gâté."
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RENCONTRE FLORA TRISTAN
13:37 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
PARIS DISPARU, 29 et 31 rue Galande
Par Bernard Vassor
09:00 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
08/03/2007
PARIS DISPARU, L'AUBERGE DU CHEVAL BLANC
Par Bernard Vassor
Une rue Contrescarpe-Dauphine ou Saint André, s'était ouverte en aile de la porte de Buci que l'on appelait néanmoins de la Basoche en 1636. dans l'enceinte de Philippe Auguste. Cette rue courbe, comportait en 1714 dix maisons et dès lors, elle se rétrécit sensiblement pour se planter dans la rue Saint-André des Arts. Le numéro 7, était sous Louis XIV un point de départ pour les voyageurs et les messageries, à l'enseigne des "Carrosses d'Orléans".
Les carrosses et messageries de ce bureau desservaient Orléans, Vendôme, Bourges, La Rochelle et Bordeaux. Il, partait une seule voiture par semaine, pour chacune des destinations. Des bâtiments formaient une cour carrée. En 1743, le service général de la Poste aux chevaux remplaçait le service des diligences.
La cour de l'auberge du Cheval Blanc
15:45 Publié dans CAFES ET RESTAURANTS | Tags : carosses d'orleans, Contrescarpe-Dauphine | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
PARIS DISPARU : "AU VIEUX SATYRE"
Par Bernard Vassor
14:35 Publié dans CAFES ET RESTAURANTS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
PIERRE CAPELLE ET "LA DIVE BOUTEILLE DU XIX° SIECLE
Par Bernard Vassor
11:25 Publié dans Les écrivains | Tags : Piron, Collé, Panard, Vadé | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
Quel scandale !!! La femme d'un peintre, Léonie Biard, surprise en flagrand délit d'adultère avec un Pair de France...VICTOR HUGO
Par Bernard Vassor
A madame Léonie :
On voit en vous, pur rayon,
La grâce à la force unie,
Votre nom, traduction
De votre double génie,
Commence comme lion,
Et finit comme harmonie.
Après des études, à l'Institution Fauvel, c’est en 1835 que Léonie d’Aunet rencontre Auguste Biard, peintre qui bénéficie de commandes de Louis-Philippe. De20 ans plus agé qu’elle, il devient son amant en 1838. Ils se marièrent en juillet 1840, après le retour d’une mission scientifique au Spitzberg dont elle est la seule femme, et Biard le peintre de l’expédition. Victor la rencontre certainement dans les salons de Fortunée Hamelin 58 d'Hauteville (futur hôtel Bourienne)
. Elle collabora à la revue Les Modes parisiennes, tenant la chronique de mode comme elle l’avait déjà fait dans l’Événement signant du pseudonyme de "Thérèse de Blaru". Adèle l'aida à faire publier son "Voyage au Spitzberg" chez Hachette, qui obtint un beau succès.
". Léonie d'Aunet mourut à Paris le 21 mars 1879 (elle habitait 66 rue de Bondy) quatre ans avant Juliette Drouet.**
**Qui fut la dernière informée de cette liaison de sept ans, elle mit Hugo en demeure de faire un choix. C'est le coup d'Etat et son exil qui décida pour lui !
***Alphonsine Masson mériterait un article à elle seule. Femme exaltée, membre d'un cercle qui "a retrouvé la sciencee bafouée de Mesmer". Elle perdit tout à coup sa faculté de médium pour se convertir à la religion chrétienne. Elle en profite pour écrire un livre : Ma Conversion paru en 1864
10:35 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Lien permanent | Commentaires (6) | | | | Digg
L'HOTEL HEROUET, rue Vieille du Temple
Par Bernard Vassor
08:09 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LEON BLOY, ATRABILAIRE, "L'EXASPERANT"
Par Bernard Vassor
Édouard Bernaert (1874-1945), poète, journaliste et publiciste belge, entra en relations avec Bloy en 1898. Leurs rapports furent assez particuliers. Du 9 septembre 1900 au 15 février 1901, Bloy hébergea, non sans problèmes, Bernaert chez lui. Le Journal de Bloy est rempli de détails sur cette curieuse relation. Quelques-unes des plus belles lettres de Bloy sont adressées à Bernaert.
Léon Bloy est né à Périgueux en 1846, mort en 1917. Arrivé à Paris en 1867, il fit la rencontre de Barbey d'Aurévilly qui allait orienter toute sa vie. Sous son influence, il se convertit au catholicisme. C'est dans le salon du maître, qu’il fit la connaissance d'écrivains aussi divers que Huysmans, Paul Bourget et Jean Richepin. A la fin de l'année 1870, il s'engage dans un bataillon de Francs-tireurs*
Il s'essait au dessin, à la peinture, mais, c'est vers l'écriture qu'il se tournera. Il publie un premier roman : "Le Révélateur du Globe". Il écrit dans différents journaux, se fâche avec tout le monde, éternel persécuté, il publie un deuxième roman à clés qui passera tout d'abord inaperçu "Le Désespéré".** (Dans cet ouvrage, Maupassant est caricaturé sous le nom de Gilles de Vaudoré ) C'est un écrit autobiographique : pamphlet flamboyant, violent, haineux, antisémite, prompt à l'excommunication. Son fanatisme religieux va le conduire aux extrêmes avec des femmes. Il se marie avec la fille d'un poète danois Johana Molbech dont il eut trois enfants. Il fut un temps du cercle des Hydropathes et participait aux réunions 19 rue Clauzel chez Achile Mélandry au cinquième étage***
*Je dois cette information qui ne figure à ma connaissance dans aucune biographie à mon ami Pierre-Henri Zaidman, historien de la Commune de Paris.
**Revue Histoire Littéraire, article d'Eric Walbecq
***Archives B.V
03:25 Publié dans Les écrivains | Tags : maupassant, johana molbech, achile mélandry, pierre-henri zaidman, d'eric walbecq | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
07/03/2007
PARIS DISPARU, RUE SAINT-HONORE
Par Bernard Vassor
23:20 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg