15/01/2009
Un prince Grimaldi de Monaco, "figurant" dans un théâtre du Boulevard du Crime
Par Bernard Vassor
12:38 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : théophile gautier, florestan ier, grimaldi | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
14/03/2007
PARIS DISPARU, LA MAISON DE THEOPHILE GAUTIER RUE DE NAVARIN
Par Bernard Vassor
Dans cette rue, le baron Botherel avait fait construire un véritable palais au milieu de la rue de Navarin. C'était une immense maison précédée d'un jardin avec des allées ombreuses, des labyrinthes touffus, et surtout une cascade.
Théophile Gautier en 1839, occupe le premier et le deuxième étage un splendide appartement en compagnie de nombreux chats et d'un esclave noir ! On le voit du matin au soir dans le jardin du lever au coucher du soleil, il folâtre au milieu des parterres, se livre à toues sortes d'exercices de gymnastique. On le voit grimper aux arbres et lorsqu'il lui arrive de monter chez lui, ce n'est pas l'escalier qu'il emprunte, mais les anfractuosités de la muraille et les angles des balcons pour pénétrer chez lui.Tous les dimanches, il fait jeter dans la bassin des écrevisses des anguilles, des rougets qu'il se donne le plaisir de repêcher lui-même. Il hébergea quelques temps Gerard de Nerval, entre deux internements 22 rue Norvin chez le docteur Blanche. Gérard qui avait eu un petit logis au 4 de la rue de Navarin. La maison a été vendue en 1844 et démantelée au XX° siècle pour faire place à plusieurs maisons.
Balzac, situe la maison et l'atelier de Pierre Grassou rue de Navarin
(site des Amis de Balzac )
18:10 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : Balzac, Théophile Gautier, Gerard de Nerval, Navarin, Botherel, Ménard | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
12/12/2006
LE PETIT MOULIN ROUGE
PETRUS BOREL
Par Bernard Vassor
Allée des Veuves (avenue Matignon) au numéro 1, sur des terrains appartenant à la comtesse du Barry, à la fin du règne de Louis XV, on avait construit une gargote. Elle fut remplacée en 1826 par le Bal d'Isis, un lieu mal fréquenté. En face de ce chemin de terre, séparé par des jardins discrets, un autre endroit tout aussi glauque, se trouvait Le Bal des Nègres, on y accédait par une échelle. En 1836, c'était un restaurant huppé qui remplaça ce bouge mal famé. Ses salons particuliers, ses divans moelleux, et ses murs entièrement couverts de mirroirs en firent la renommée.La Dame Aux Camélias, Alphonsine Plessis habita à l'emplacement du numéro 9 de cette allée.Nous sommes en 1830. Rien à voir avec le Grand Moulin Rouge de l’allée des Veuves restaurant luxueux des Champs-Elysées, cette vielle masure peinte en rouge au milieu de riches demeures de l’avenue de la Grande Armée, était une maison basse n’ayant qu’un rez-de-chaussée à demi enfouie près de hautes façades élevées depuis la construction déjà ancienne de la masure. On se demande bien pourquoi les spéculateurs n’ont pas encore mis la main sur ce terrain dont les prix ont monté en flèche depuis la fin de l’Empire. C’était près des deux rotondes de la barrière de l’Etoile. Le décor était tout à fait sommaire, des murs blanchis à la chaux, un sol en terre battue recouvert de sable jaune. Un comptoir d’étain, des tables et des bancs de planche formaient l’ameublement et l’outillage de l’auberge. Derrière la salle commune était pratiquée une salle réservée aux habitués et qui ouvrait sur un jardinet en pente où l’on servait de la bière, de la limonade, du vin ou de l’eau de seltz pour les plus raffinés.A travers la porte entrebâillée on entrevoyait la cuisine avec quelques casseroles pareilles à des boucliers antiques et devant le fourneau , un homme de haute stature et de prestance sénatoriale, une veste blanche sur l’épaule, il avait un de ces nez immenses qui par leur dimension est la caricature de la beauté ; à ce maître-nez et à l’énorme collier de barbe plus noire que la lave qui encadrait ce visage grand comme un masque de théâtre. On ne pouvait méconnaître un authentique napolitain.
D'après Théophile Gautier
03:15 Publié dans Le cabaret de l'avenue de la Grande Armée | Tags : bal d'isis, alphonsine plessis, le bal des nègres, comtesse du barry, théophile gautier | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg