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30/03/2007

PARIS DISPARU, RUE DES MARMOUSETS, UNE PARFAITE COLLABORATION, LE BARBIER ET LE PATISSIER

Par Bernard Vassor

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En 1387, la rue des Marmousets a été le théâtre d'un fait-divers qui marqua l'esprit des habitants du quartier. 
Deux honorables commerçants, un pâtissier renommé pour la succulence de ses pâtés, et un brave barbier, étaient voisins de la rue des Marmousets à l'angle de la rue des Deux Ermites. Ils avaient réussi une association parfaite. Le barbier, quand il avaiit un client de passage, lui tranchait la tête, et faisait basculer le corps par une trappe qui communiquait avec le laboratoire du pâtissier qui hachait menu le malheureux touriste qui se retrouvait à l'étal du commerçant. Le pot-aux-roses fut découvert quand, ils avaient tué un allemand. Or cette victime avait un chien qui attendait devant la porte. Ne voyant pas revenir son maître, il hurla à la mort pendant plusieurs jours. Alertés, les chevaliers du guets mirent fin à ce petit commerce de proximité.

09:53 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (6) | | | | Digg! Digg

Commentaires

Cette histoire m'est familière depuis toujours, ce qui m'étonne, c'est que dans son livre "Les auberges sanglantes", Jules Beaujoint situe cette affaire criminelle de la rue des Marmousets non pas en 1387, mais bien plus tard, en 1770. Par ailleurs, il donne un nom au barbier: Barnabé Cabart.
C'est bien entendu la même histoire qui a été adaptée en Grande-Bretagne en 1847, et est devenue "Sweeney Todd" - un feuilleton macabre qui a engendré des pièces de théâtre, plusieurs autres versions romancées, des films (dont le prochain Tim Burton avec Johnny Depp), un "musical", etc. L'acteur britannique Tod Slaughter incarna le barbier démoniaque plus de mille fois sur scène, et dans un film de George King en 1936.
Ce que je voudrais savoir, c'est si cette histoire de 1387 est un fait avéré, ou juste une "légende urbaine" ? Merci !

Écrit par : Jean-Claude MICHEL | 09/08/2007

Il y a , en l'absence de documents ( du moins à ma connaissance) de fortes présomptions pour que l'histoire soit vraie. Mais elle s'est passée RUE DE LANNEAU dans le Vème (au 9 et 11) Le quartier latin tout proche comptait un grand nombre d'étudiants provinciaux dont certains disparaissaient mystérieusement.Tous fréquentaient le même barbier à qui ils confiaient leur identité et leur éloignement. Uncharcutier demeurait en face, leurs établissements reliés par une cave..La suite est connue...Le 9 rue de LANNEAU existe toujours. c'est un restaurant,nommé bien sûr "LE COUPE CHOU" et il est dirigé par mon ami CHRISTIAN AZZOPARDI.Allez y de ma part..

Écrit par : jean darnel | 09/08/2007

Je suis sûr qu'on y sert de délicieux pâtés de viande !
A Londres, il existe d'ailleurs une chaîne de restaurants "Sweeney Todd", dont l'un est situé pratiquement en face du "Donjon des Horreurs"... histoire de rester dans l'ambiance.

Écrit par : Jean-Claude MICHEL | 10/08/2007

c'est sympa de faire de la pub pour votre ami restaurateur mais je peux vous certifier que l'histoire des pâtés, si elle a bien eu lieu, s'est déroulée dans le prolongement de la rue chanoinesse qui s'appelait alors la rue des marmousets.

Écrit par : laurent | 10/12/2007

bonjour a tous , je vois que j'arrive quelques annees apres la bataille mais qu'importe ! effectivement cette histoire est bien reele et s'est deroulee rue des Marmousets . Francois 1er qui est né presque 110 ans apres cette huistoire , a meme eu une conversation a ce sujet avec son ami Pierre Belut, conseiller au Parlement de l'epoque.... c'est dire si cette histoire a marquer les esprits de l'epoque !!

Écrit par : barbier | 16/07/2013

a j'oubliais , effectivement la rue de l'anneau a une particularité , enfin deux en fait ! la premiere est que la rue de l'anneau a abritée beaucoup de librairies a une époque ( une quinzaine je crois ) et le restaurant "le coupe chou" est une partie d'une ancienne therme romaine mais en aucun cas un ancien barbier... désolé pour votre ami restaurateur .

Écrit par : barbier | 16/07/2013

Les commentaires sont fermés.