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06/10/2007

John RUSSELL

PAR BERNARD VASSOR

En novembre 1886, John Russell peint le portrait de Vincent* qui fait la connaissance dans l'atelier du peintre australien, du peintre écossais A.S.Hartrick en compagnie d'Alexander Reid l'employé écossais de la maison Goupil 9 rue Chaptal**

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Ce portrait fut peint vraisemblablement dans l'atelier de Russell (qui habitait 73 avenue de Clichy)15 impasse Hélène, devenue la rue Pierre Ginier en 1891. Aujourd'hui, cette rue fermée par deux grilles à chaque extrémité n'a que 11 numéros, curieusement deux maisons plus loin, au 15 de la rue Hégésippe Moreau, se trouve la Villa des artistes où Cézanne eut un atelier environ dix ans plus tard. Une notice sur Léon Lhermitte (dont une toile se trouve au musée V.G. d'Amsterdam) mentionne également son atelier au 15 impasse Hélène, qui avait porté précédemment le nom d'impasse des Moulins.
Né à Sydney en 1858, ce peintre australien fit la connaissance à l'atelier Cormon de Toulouse-Lautrec, Anquetin, Bernard, et surtout Vincent Van Gogh avec qui de forts liens d'amitié se tissent. Vincent le met en contact avec des marchands étrangers, Tersteg en Hollande, De son côté Russel lui présente des amis peintres qui se rencontrent dans la boutique du père Tanguy, dont un peintre installé à Arles près du moulin de Fontvieille. Vincent échange des toiles avec lui et l'emmène dans l'atelier de Guillaumin quai d'Anjou. Quelques années plus tard, il rencontre Matisse et lui fait découvrir Van Gogh qui influencera tant Matisse que éléctrisé par les couleurs pures, va créer le fauvisme.

* Françoise Cachin Bogomila Welsh-Ovcharov et Monique Nonne Van Gogh à Paris exposition du Musée d'Orsay 1988

**Carnet d'adresses annoté et commenté par Ronald de Leeuw et Fieke Pabst

05/10/2007

GEORGE-DANIEL DE MONFRED

PAR BERNARD VASSOR

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HOMMAGE A PAUL GAUGUIN

Né en 1856 à New-York, mort d'une chute accidentelle en cueillant des kakis dans son jardin. Il est le père du célèbre écrivain aventurier Henri-de-Monfreid. Dans les années 1880, il achète un petit atelier 12 rue du Moulin de Beurre (c'est dans ces parages que se trouvait le célèbre cabaret de la mère Saguet dont Gérard de Nerval fut un des habitués dans sa jeunesse).Il rencontre Schuffeneker à l'atelier Colarossi et rencontre Gauguin chez le "bon Schuff" en 1885 avec qui il nouera de profondes relations d'amitiés jusqu'à la mort de "Koké" à qui il donnera le conseil de ne pas revenir à Paris pour ne pas faire baisser sa cote chez Vollard.....Il a exposé au "Café des Arts Volponi"avec le groupe des peintres impressionnistes et synthétistes

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LE THEATRE SARAH BERNHARDT

PAR BERNARD VASSOR

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Le théâtre Lyrique en 1862
C'est sur l'emplacement du côté est du Grand Châtelet qui après sa destruction avait été remplacé par de nombreuses ruelles aux noms parfois un peu effrayants : rue de la Tuerie,, rue de la Grande boucherie, rue de la Vieille lanterne, place aux veaux. Dans ces entrelacs de voies fangeuses étaient installés des bouges infâmes, des asiles de nuit, des marchands de vin frelaté. Gabriel Davioud fut chargé par Haussmann de construire un théâtre dans ses conditions très strictes (dictatoriales ont dit certains) devis spatiate, un alignement à la fois avec la Seine, la perspective de la Tour Saint-Jacques, et surtout l'alignement avec le nouveau boulevard Sébastopol, obligeant le bâtiment à être de travers par rapport avec l'axe de la construction. Davioud respecta toutes ces exigences. Le but avoué était de remplacé le théâtre Adam qui avait connu un immense succés avec la cantatrice (qui était son épouse) Caroline Carvalho1065c34b1a2e148dab4b63ad0a7ffdcc.jpg

La cantatrice fit la réouverture en novembre 1862, et les journaux émerveillés firent l'éloge de la nouvelle salle, de sa décoration, du nouvel éclairage du polafond lumineux, des tentures rouge et or, et bien sur de la beauté de Caroline et de sa voix exceptionnelle. En novembre 1863, Berlioz inaugura "Les Troyens" spectacle qui eut 21 représentations. La salle était trop petite pour une telle mise en scène, le rideau tomba la derNière fois au Théâtre Lyrique pour Hector Berlioz en décembre 1863. Le bâtiment fut incendié pendant la Commune le 25 mai 1871. Reconstruit à l'identique par Davioud lui-même en 1874, il prit successivement les noms de Théâtre Lyrique, Dramatique, puis historique en 1879, Théâtre des Nations en 1883, Théâtre Italien, Théâtre des Nations, puis héberge l'Opéra Comique. En 1888, c'est la formidable Sarah Bernhardt qui prend en location la salle et par son extraordinaire présence, va faire de ce lieu pendant vingt cinq ans le plus important théâtre parisien.

A SUIVRE..........................................  

 

   

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04/10/2007

LE PONT D'ASNIERES, VINCENT VAN GOGH

PAR BERNARD VASSOR

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1887, Vincent avec Emile Bernard et Signac peint les bords de Seine à Asnières
......................................................... 
CENT VINGTS ANS APRES :
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SEPTEMBRE 2007 : Seuls changements, l'herbe a poussée. Les trains qui passent sur le pont de chemin de fer n'ont plus de fumée, et je ne dirai pour rien au monde que depuis ce temps là beaucoup d'eau est passée sous les ponts !!!

03/10/2007

LE BORDAU DE LA RUE CLOCHE-PERCE, CHEZ LA GROSSE MARGOT

PROMENADE SUR LES PAS DE LA REINE MARGOT

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rue Cloche-Perce.

Avec notre amie Chantal Chemla, nous avons, samedi dernier fait une promenade en partant de l'église Saint-Germain l'Auxerrois à la rue Tizon en suivant le roman d'Alexandre Dumas (site des Amis de Dumas)

En suivant le roman, nous avons revécu la poursuite de la Molle à la recherche de son ami Coconas :

Notons maintenant ce que disaient les historiens de la rue Cloche-Percée, qui fut appelée rue de la Grosse Margot vers 1660, à cause d'un cabaret qui portait ce nom, sans doute en hommage à François Villon, et non pas de Marguerite de France, le roi Louis XIV n'aurait pas toléré que l'on eu put donner ce nom à une de ses aïeules....La rue au XIIIème siècle portait le nom d'un de ses habitants Renaut-le-Fèvre. Le nom de Cloche-Perce donné par la suite en raison d'une enseigne qui avait une cloche percée !

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02/10/2007

LE PREMIER RESTAURANT PARISIEN

PAR BERNARD VASSOR

 
Aquarelle de 1835 de Thomas Shotter Boys.
Curieusement le premier restaurant parisien s'appelait Boulanger ouvert en 1765. Il était situé 16 rue Bailleul, à l'angle de la rue Jean-Tison. Ce nommé Boulanger imagina de donner des bouillons. Comme il n'était pas traiteur, il ne pouvait pas servir de ragoûts. Il présentait sur de petites tables de marbre sans nappe des oeufs, des volailles au gros sel et du bouillon. Il avait mis sur son enseigne une inscription tirée de l'évangile : "Venite ad me, omite qui stomacho laboratis, et ego restaurabo vos". Tel fut l'origine du mot restaurateur. En face, se trouvait une tourelle qui ressemblait à l'hôtel Hérouet rue des Francs-Bourgeois (qui existe toujours, démolie et restaurée après les bombardements de la guerre 39-40). le restaurant  Boulanger (qui avait changé de nom en restaurant Duru*) a disparu en 1854, lors du percement de la rue du Louvre, anciennement rue des Poulies
*Duru qui tenait aussi l'Auberge de la Providence au faubourg du Roule.

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LES DINERS IMPRESSIONNISTES

PAR BERNARD VASSOR

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Les cuisines du Café Riche
La mode était aux dîners artistiques ou littéraires dans cette moitié du dix-neuvième siècle. Pour les impressionnistes, c'est le pâtissier Murer qui inaugura les dîners des peintres de la "nouvelle école" le vendredi, où se rendaoient parfois le père Tanguy, Vincent et Théo Van Gogh, Goeneute, Pissarro. Puis furent organisés pour les collectionneurs et les artistes habitant à la campagne, de pouvoir se rencontrer régulièrement. C'est ainsi que chaque mois avait lieu au Café Riche boulevard des Italiens, des repas qui réunissaient Philippe Burty, George Moore, Théodore Duret, Monet, Pissarro, Renoir, Caillebotte, Sisley, Charpentier, de Bellio, Hoschédé, Georges Rivière et parfois Cézanne lorsqu'il se trouvait à Paris. Compte tenu des prix exorbitants pratiqués par le café Riche, l'addition était réglée par les collectionneurs les plus riches sans jeu de mot.  On raconte que Renoir, lorsqu'il avait de pressants besoin d'argent, prenait un tableau sous le bras et se rendait au café Riche pour rencontre un Georges de Bellio, richissime cousin du prince Bibesco par exemple, qui lui achetait sa toile sans même la regarder.

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JACOB DIT : "CAMILLE" PISSARRO

PAR BERNARD VASSOR

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Paul Cézanne, élève de Pissarro

C'est ce qu'a écrit Cézanne en 1906  sur le

 catalogue lors d'une exposition de peintres aixois*

J'ai trop longtemps attendu pour rendre hommage à cet homme qui fut un précurseur, un ami fidèle des jeunes peintres, parmi lesquels on peut compter Vincent Van Gogh. Familier de la boutique du père Tanguy, c'est lui qui conduisit le premier  collectionneur (Victor Choquet) dans sa boutique pour lui faire découvrir un peintre maudit, refusé dans toutes les galeries et les expositions : Paul Cézanne.

Né en 1830 dans une île des antilles danoises à Saint-Thomas. Il est envoyé par ses parents à Paris pour faire des études en 1842. Revenu dans son île natale, il repart faire un voyage au Vénézuela. Sa décision est prise, il sera peintre ! Il fait de nombreuses aquarelles. Il obtient l'autorisation de ses parents de retourner à Paris. Il fréquente l'académie Suisse où il rencontre Monet Cézanne et Guillaumin qui resteront ses amis jusqu'à sa mort en 1903.et rend parfois visite à Eugène Boudin. Corot lui donne des conseil et lui donne le titre prestigieux d'élève de Corot.

En 1885, il fait la connaissance de Théo Van Gogh, et expose dans la galerie Boussod et Valadon. Il rencontre Signac et Seurat, très impressionné par la technique de Seurat, il se lance dans le "divisionnisme".

*C'est sans doute ce que Gauguin aurait pu faire figurer dans l'une de ses expositions !

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Camille et ses fils Rodolphe, Lucien et Félix.

A SUIVRE......

 

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JOSEPH-AUGUSTE DIT : "FELIX" BRACQUEMOND

PAR BERNARD VASSOR

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PORTRAIT CHARGE : MADAME TALMA.
Il s'agit sans doute du portrait de Caroline Vanhove seconde "épouse" de Talma morte vers 1860.
(1833-1914) Né et mort à Paris Bracquemond est peintre gaveur, décorateur, un des principaux fondateurs de la société des aquafortistes en 1862. Il paricipe à la première exposition impressionniste en 1874. Il invente de nouveaux
procédés de gravures en couleurs qui vont fortement influencer Degas, Mary Cassatt, Pissarro Toumouse-Lautrec etc...
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Il est également l'auteur d'un important traité de la couleur.
Il laisse une oeuvre considérable. Sa femme Marie Quivoron peintre de paysage et de décorations murales est l'une des trois femmes avec Maie Cassatt et Berthe Morizot à avoir participé aux expositions impressionnistes. La famille Bracquemond est très liée avec la famille Manet. 

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01/10/2007

目次へ 次ページへ HAYASHI TADAMASSA ET LE JAPONISME A PARIS

PAR BERNARD VASSOR

Envoyé à Paris pour servir de traducteur pour l'exposition universelle de 1878 pour le pavillon japonais, Hayashy Tadamassa se plut tellement à Paris qu'il s'installa comme correspondant d'une société commerciale japonaise et dirigea à Paris une boutique rue de la Victoire qui fit concurrence à  Samuel Bing qui était installé à deux pas, rue Chauchat.e3619eb804106c1934f042dab0fcb1d7.jpg
a suivre......
Samuel Bing avait rassemblé les plus grands spécialistes pour sa revue : "Le Japon artistique"
Hayashy Tadamassa, Louis Gonse, Philippe Burty, Théodore Duret, Edmond de Goncourt, Justus Brinckman, Marcus Huish, William Anderson, professeur de chirurgie à Tokio en 1880, qui réunit une importante collection qu'il légua au British Muséum.... 
Théodore Duret fut un des premiers défenseur de l'art japonais en France. C'est lui qui inventa le mot japonisme, et qui initia les frères Goncourt.  

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DES CABARETS.... AU CIMETIERE

PAR BERNARD VASSOR

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Le cimetière parisien où furent inhumés dans "la tranchée des pauvres", le musicien qui mettait des couleurs sur ses notes, et le marchand de couleurs qui avait du mal à se faire payer "ses notes". C'est donc là que reposent le musicien Cabaner et le père Tanguy.
Fort heureusement il y avait en face 141 avenue Michelet Le Grand Cabaret où le bock coûtait un sou !
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Le correspondant prévient le destinataire "qu'il viendra dimanche avec sa poule"
Rappelons toutefois que le père Tanguy était très sobre, d'après son dossier d'instruction au conseil de guerre, et que Ernest Cabaner ne buvait que du lait....

04:55 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

FELIX BUHOT

PAR BERNARD VASSOR

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LA FËTE NATIONALE DU 30 JUIN, BOULEVARD DE CLICHY EN 1878.

(1847-1898) Cet aqurelliste graveur, après la guerre de 1870, devient professeur au collège Rollin. Membre des "Eclectiques" avec le docteur Gachet, il participe au "Paris à l'eau" forte de Richard Lesclide sur la recommandation de Philippe Burty, alors que Buhot gagnait sa vie à peindre des éventails. La même année, il obtient un succès d'estime en publiant dans le journal "L'Artiste" un cavalier japonais en bronze à l'eau-forte et exposa chez Durand-Ruel à l'exposition "Noir et Blanc". Ses eaux-fortes étaient préparées par des dessins aux crayons de couleurs, des aquarelles, Buhot ne fut jamaisreconnu comme peintre.des pastels  Il est membre de la société du Vieux Montmartre. Il fréquente le café de la Nouvelle Athènes et le Rat Mort. Très proche des impressionnistes, c'est lui qui rédige le catalogue de la vente Boudin à la galerie Durand-Ruel. Il s'opposera ensuite aux impressionnistes,, à Pissarro, mais il admirait Wistler

30/09/2007

HENRI MATISSE LE MAITRE DU FAUVISME

PAR BERNARD VASSOR

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(1869-1954) C'est une maladie qui va l'orienter dans une carrière artistique. Cloué au lit, par une crise appencite, il va se mettre à peindre en copiant des chromolithographies.. Après sa guérison, il s'inscrit à l'académie Jullian et entre dans l'atelier de Gustave Moreau rue de la Rochefoucault. Au contact de John Russel (un admirateur de Van Gogh)qu'il intègre l'impressionnisme. Russel lui ayant donné deux dessins de Vincent l'initie à technique des peintres "de l'école moderne". Le véritable éléctrochoc fut sa viste après la donation Caillebotte au musée du Luxembourg. Entré à l'atelier Cormon après lla mort de Gustave Moreau "le père la Rotule" le renvoie pour d'obscures raisons. Lecteur de l'ouvrage de Signac : "D'Eugène Delacroix au néo-impressionnisme", le conduit un certain temps au pointillisme. Puis c'est Cézanne qui va exercer une influence considérable sur son évolution. Il a dit de lui : "c'est notre père à tous"  

18:15 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

NOTE A NOS ADHERENTS

NOUS VOUS RAPPELONS QUE NOTRE ASSOCIATION N'A AUCUN LIEN AVEC

LA NOUVELLE BOUTIQUE JAPONAISE DU 14 RUE CLAUZEL

LES "BOUILLONS"

PAR BERNARD VASSOR

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C'est au dos de ce menu que Vincent Van Gogh a dessiné à la mine de plomb, l'esquisse du portrait du père Tanguy.
C'est là également qu'il organisa une exposition d'une centaine de tableaux (amenés là par lui en voiture à bras) de ses amis du "Petit Boulevard". C'était un nommé Legendre qui avait ouvert ce restaurant économique, et une salle de billards et un grand bal qui fit faillite deux ans après son ouverture. Le 43 avenu de Clichy est aujourd'hui un Monoprix. Signalons aussi qu'au 21 boulevard Montmartre à côté de la galerie de son frère Théo, un bouillon Duval était ouvert au moment du passage de Vincent à Paris. Dans une lettre à son frère il signale avoir vu des tournesols dans la vitrine de ce restaurant.
Les premiers "Bouillons Duval" sont lancés par  un boucher Pierre-Louis Duval établi 15 rue Coquillière en 1854. Ce sont de grands restaurants bons marchés. Duval (1811-1870) reprend ainsi le nom initial des premiers restaurants parisiens,  A sa mort il laissera à son fils un véritable empire. Alexandre Duval sera surnommé "Godefroy de Bouillon"appelés "bouillons" ou "restaurats" inauguré par le premier restaurateur parisien, un certain Boulanger surnommé on ne sait trop pourquoi "Champ d'oiseau".Il servait à sa clientèle pour une somme modique du bouillon de viande constitué par de bas morceaux. Sur son enseigne il avait fait inscrire :"Venez à moi vous tous qui souffrez de l'estomac, je vous restaurerai".
Compte tenu du succès remporté plus tard, (il y avait trois bouillons Duval à l'exposition universelle de 1889), Duval fut bientôt concurencé par les frères Edouard et Camille Chartier et par un certain Boulard..

29/09/2007

LE DOUANIER ROUSSEAU

PAR BERNARD VASSOR

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Comme vous le savez, le "douanier" doit sa notoriété à un petit peintre espagnol désargenté qui achetait des toiles avec chassis d'occasion. Passant rue des Martyrs, face au cirque médrano, son regard fut attiré par un tableau déposé sur le trottoir à la merci du moindre chien venant marquer son territoire. Le père Soulier, marchand ivrogne, saoul du matin au soir lui vendit cette oeuvre en lui disant qu'en la grattant un peu il pourrait parfaitement peindre par dessus. Cette toile, Picasso la conserva toute sa vie.

LES ARTISTES DE LA RUCHE

PAR BERNARD VASSOR

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AMEDEO MODIGLIANI
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ALFRED BOUCHER, LE FONDATEUR DE LA RUCHE
En 1900, le sculpteur Alfred Boucher passant près du passage Dantzig dans la plaine de Vaugirard s'attable à la terrasse d'un marchand de vin. Il aperçoit un panneau indiquant  :"terrain à vendre". Il interroge le cabaretier qui lui dit posséder 5000 mètres carrés de terrain, qu'il propose pour 5000 francs. -"Banco, j'achète " lui dit Boucher qui vivait richement de son art. Il récupéra des vestiges de l'exposition universelle, la rotonde de Gustave Eiffel et quelques autres pavillons. Philantrope dans l'âme, il décide de créer une citée d'artistes qu'il va baptiser " La Ruche ". Un refuge pour artistes desargentés ou immigrés de l'est, qui vont vivre dans une sorte de phalanstère fraternel. Le nom de la ruche fut donné en raison de la forme circulaire du bâtiment et les ateliers sont très étroits ressemblant à des alvéoles. Le premier nom de baptème fut : "La Villa Médicis". Au début, l'endroit était infesté de punaises et de rats qui étaient les premiers amateurs de toiles entreposées le long des murs. Soutine raconte qu'un de ces rongeurs lui avait mangé une nature morte représentant un harang saur !!!
Fréquentée par Soutine, Chagall, Modigliani, Blaise Cendrars, Fernand Léger, Kikoïne, qui se mélangeaient et signaient les toiles des uns et des autres selon leur fantaisie, au gré de leur humeur.
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L'atelier de Chagall à la Ruche.
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28/09/2007

FREDERIC BAZILLE

PAR BERNARD VASSOR

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Né en 1841 à MontpellierB, dans une famille de la haute bourgeoisie, il fut tué pendant la guerre franco-prussiène à Beaune-la-Rollande en 1870. Il fit partie du muvement qui devait s'appeler les impressionnistes quatre ans après son décès, dès la première heure. Il est l'ami du collectionneur Bruyas détenteur d'oeuvres de Courbet et de Delacroix. Il fit des études de médecine qu'il abandonna pour se consacrer à la peinture. Il fit le lien entre Manet et commandant  républicain Lejosne son cousin, Renoir, et Sisley. Il rencontra Guillaumin, Cézanne et Pissarro à l'académie Suisse.

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JACQUES JOSEPH DIT "JAMES TISSOT", UN BRETON JAPONISANT

par BERNAR VASSOR

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Né en 1836 à Nantes, Tissot fit ses premières études d'art dans cette ville. mort en 1902 dans le Doubs. Il est présent à Paris vers 1860 où il est l'élève d'Hyppollyte Flandrin. Il habite alors rue Monsieur le Prince au quartier latin. Puis, il voyage en Belgique et en Italie. Ami intime d'Alphonse Daudet, il habite la même adresse que lui 39 rue Bonaparte. Il se rend à Florence en 1862 où il rencontre au café Michellangello les peintres rebelles. Avec Fantin-Latour, et Stévens, il se rend à Londres,  O% il se lie avec les préraphaèlites. pendant la guerre franco-prussienne, il s'engage dans une compagnie des "Francs-tireurs : "Les Eclaireurs de la Seine". Pendant la CTissot se trouve aux côtés des fédérés  et fait de son appartement une "ambulance" pour les blessés. Il s'enfuit à Londres pendant la semaine sanglante pour échapper à la répression versaillaise. Il est hébergé pardes amis peintres et graveurs. En 1874, Degas l'incite en vain à participer à la première exposition impressionniste chez Nadar. Il est parmi les premiers artistes français à se montrer partisan farouche de l'art japonais et d'extrème orient que l'on peut trouver dans la seule boutique parisienne à l'époque, chez "la grosse madame Desoye"*au 220 rue de Rivoli. C'est en 1854 que le Japon s'est ouvert à l'occident. Les hollandais étant les premiers à commercer avec le pays du soleil levant.
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(徳川慶喜 Tokugawa Yoshinobu, dernier shoghun d'Edo qui permit l'ouverture à l'occident des échanges commerciaux.
*Edmond de Goncourt

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JEAN-LOUIS FORAIN

PAR BERNARD VASSOR

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AU CAFE LA NOUVELLE ATHENES.
Jean-Louis Forain est né à Reims en 1852, mort à Paris en 1931. Dans sa jeunesse, il rencontre Jacquesson de Chevreuse qui lui donne dans son enfance des leçons de dessin. Il prend ensuite des lcours dans l'atelier de Léon Gérome, puis il devient l'assistant de Carpeaux.Il est pendant la Commune,l'assistant d'André Gill éphémère "directeur du musée du Luxembourg". Il fréquente le salon de Nina de Villard rue Chaptal, puis rue des Moines, où il fait la connaissance de Verlaine.
a suivre.......

GUSTAVE CAILLEBOTTE LA PLACE SAINT-GEORGES

par BERNARD VASSOR

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Du point de vue du haut de la rue Saint-Georges, à gauche se trouve "L'hôtel Thiers", la rue montante est la rue Notre-Dame-de Lorette. La vasque (qui était alimentée par les eaux de l' l'Ourcq), au centre a été remplacée par une statue en hommage à Gavarni qui avait vécu un petit peu plus haut à l'angle de la rue Fontaine.....
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27/09/2007

ALBERT DUBOIS, DIT "DUBOIS-PILLET"

par Nernard vassor

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Ce peintre (1846-1890) ami d'Odilon Redon, de Toulouse-Lautrec et de Guillaumin, il fréquente assidûment le café "La Nouvelle Athènes". Il fit scandale avec sa toile "L'enfant mort" exagéré par Zola dans "l'Oeuvre". Son amitié avec Seurat et Signac, le condusirent dans la voie du pointillisme, après avoir été impressionniste.

A SUIVRE................................................