13/03/2008
UNE "MAISON" DE LA GOURDAN ( suite), RUE VIDE-GOUSSET
PAR BERNARD VASSOR
Donnant sur la place des Victoires, Pierre Clairambault, généalogiste de Louis XV voulut embellir sa maison située à l'angle de la rue Vide-Gousset, la rue du Petit-Reposoir entamant la circonférence (??? à l'origine la place avait un tracé ovale) de la place dédiée au roi Louis XIV par le duc de La Feuillade. Ce fut la première entorse (et pas la dernière) à l'harmonie de ces lieux dessinés par Mansart. Ces deux rues formaient un angle droit avec la rue des Fossés-Montmartre, aujourd'hui rue d'Aboukir. Pierre Clairambault entreprit donc avec l'autorisation des "Trésoriers de France" et du "Bureau de la Ville"* , de redessiner la façade et d'installer des balcons qui sont aujourd'hui encore visibles.
Un proxénète, Jean du Barry, la prit sous sa coupe. Au cours d'un dîner, le roi Louis XV qui remarqua sa grande beauté en fit sa maîtresse. Pour la conserver près de lui à la cour, il lui fit épouser le frère de son souteneur, le comte Guillaume du Barry.
Vous connaissez la suite....
*En raison de sa première "petite maison" qui était située rue Comtesse d'Artois (aujourd'hui rue des Petits Carreaux)
**Archives Nationales, permis de construire délivrés par les trésoriers de France (sous-série Z1F) Paris 1992.
Suite d'un article de décembre 2006 sur ce même blog.
09:40 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : DU BARRY, Pierre Clairambault, Jeanne Bécu, Marguerite Stock, mademoiselle Lançon, rue Vide-Gousset, rue du Petit-Reposoir | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
12/03/2008
LE THEATRE D'AILLEURS PRESENTE UNE PIECE DE MAUPASSANT : LA PAIX DU MENAGE
LA PAIX DU MENAGE
de Guy de Maupassant
avec : Jacques DUVAL, Florence GOUT et Loïc GAUTELIER.
Mise en scène: Jean-Pierre CORMARIE
TEL : 01 48 43 14 99
22:10 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
08/03/2008
Guide des sources de la Commune de Paris et du mouvement communaliste
PAR BERNARD VASSOR
Guide des sources de la Commune de Paris et du mouvement communaliste
(1864-1880)
La Documentation française, ISBN : 978-2-11-006548-3
Ce guide est le résultat d’enquêtes réalisée par une équipe scientifique, avec le concours de la direction des Archives de France, des Amis de la Commune de Paris et le soutien de la ville de Paris. Les sources qui ont été recensées sont celles qui sont conservées dans des bibliothèques, des musées, des services d’archives publics et privés de la région parisienne. L’ouvrage est accompagné d’une introduction détaillée présentant les richesses et les limites des fonds selon les thèmes et les institutions.
Le Guide des sources de la Commune et du mouvement communaliste, aborde la Commune à partir d’un contexte chronologique plus vaste, qui court de l’Empire libéral à l’amnistie pleine et entière des insurgés tout en retraçant les principaux jalons de cet évènement majeur du XIXè siècle.
René Bidouze a assuré la coordination générale de l’équipe scientifique et les liaisons avec la direction des Archives de France et la ville de Paris.
L’équipe scientifique : Rémy Vallat, Pierre-Henri Zaidman, Marcel Cerf, Sophie Delmas, Quentin Dupuis. Richard Wagner et Alban Ansel pour la saisie des archives de la préfecture de Police de Paris. Georges Aillaud, Jacqueline Duvaudier, Thérèse Gourmaud, Jacqueline Hog, Micheline et René Nebut, Pierre Passeron, et Bernard Vassor pour l‘exploitation des réponses des services départementaux et communaux dans les services d‘archives, dans les musées et les bibliothèques, et à la relecture des textes.
Recherche et établissement du cahier iconographique : Bernard Vassor
Jacqueline Duvaudier est décédée en mars 2006, Jacqueline Hog en février 2007.
Avant publication, les textes ont fait l’objet d’une concertation approfondie entre l’équipe scientifique et les services de la direction des Archives de France ( Martine de Boisdeffre, directrice des Archives de France, Aurélia Rostaing, et Pierre Fournié ont oeuvré efficacement au suivi de la réalisation de ce guide.
03:45 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
07/03/2008
UNE EXPOSITION D'ESTAMPES JAPONAISES DANS PARIS
PAR BERNARD VASSOR
« Bijin-ga ou Portraits de beautés féminines de l’époque d’Edo par les peintres de l’Ecole Utagawa »
14:05 Publié dans Evènement | Tags : Edo, Ukiyo é, Vincent van Gogh | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
02/03/2008
Petite histoire de la rue Bonaparte
PAR BERNARD VASSOR
Au XVè siècle, un petit sentier marécageux appelée chemin de la Petite-Seine, chemin de la Noue* en 1523, chemin des Petits Augustins courrait entre les quais et le chemin du Pré-aux-Clercs(rue Jacob).. Au cours des siècles suivants, la rue fut nommée rue de Bouyn**, puis petite rue de Seine, cour des Religieux, rue Bonaparte. Débaptisée pendant la restauiration, elle devient rue de la Poste aux Chevaux, puis rue Saint-Germain-des-Prés. Elle reprit définitivement le nom de Bonaparte sous....Napoléon III en 1852. Au XVIIIè, la rue ne comptait qu'une quinzaine de propriétaires, dont un Larochefoucault, un certain comte de Lautrec, la communauté des Petits-Augustins, l'hospice de la Charité, et un certain Carré officier de la reine. Au numéro 1, est mort en 1794 Félix Vic-d'Azir, fondateur de l'Académie de médecine. Au 3 c'est le vicomte de Beauharnais qui y habite seul, car la future impératrice se trouvait à la Martinique au chevet de sa mère. Le numéro 5 abrita les locaux de la célèbre imprimerie Dentu. On trouve parmi les locataire un éditeur du nom de Gide ! Le 6 fut la demeure et le salon du baron Gérard. Au 8, Lacépède y élut domicile. Au 9, "l'hôtel de Persan" habitait une jeune fille, mademoiselle Claire, fille d'un sergent. Elle était plus connue au théâtre sous le nom de "La Clairon". Le géomètre Monge qui avait fait la campagne d'Egypte, sénateur, fait comte de Péluse, professeur à l'Ecole Polytechnique avait éxigé que ses élèves le tutoyassent. Radié après le retour au pouvoir de Louis XVIII, il décéda là en 1818. Le numéro 10, dépendance du couvent des Petits-Augustins avait des pièces sur l'arrière du bâtiment qui conduisaient à la chapelle dite "l'hôtel de Jacob" due à la reine Margot dont les jardins du château englobaient cette chapelle. Les 11, 13, et 15 étaient les dépendances de l'ancien hôtel de La rochefoucault sur les ruines duquel on a tracé la rue des Beaux-Arts.*. Le 20 jadis César, duc de Vendôme, fils de Gabrielle d'Estrée, et son fils le duc de Beaufort y finirent leurs existences mouvementées. Plus loin, dans des caves du 80, qui abritaient une loge maçonniqueVoltaire fut reçu en 1778, maçon de "la loge des neuf soeurs"
*La Noue, ou Petite Seine, était un canal qui servit à limenter les fossés creusés autour de l'Abbaye
**Du nom d'un médecin Jean Bouyn
Sources
Marquis de Rochegude et M.Dumolin A travers le vieux Paris, E.Champion 1923.
Lefeuve, Histoire des rues de Paris 1857
Archives de Paris
A SUIVRE......
10:15 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
01/03/2008
L'HOTEL DE LA REINE HORTENSE ET L'HOTEL DE PRINCESSE DE LA MOSKOWA...PARIS DISPARU
PAR BERNARD VASSOR
09:42 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
DATES ANNIVERSAIRE POUR LE MOIS DE MARS
PAR ARLETTE CHOURY
Comme chaque mois, notre amie Arlette Choury,
secrétaire des "Amis de George Sand",
nous communique les anniversaires marquants de ce mois de mars :
DATES POUR LE MOIS DE MARS
MARIE D'AGOULT, DCD le 6/03/1876
- LOUISE COLET, DCD le 8/03/1876
- HECTOR BERLIOZ, DCD le 8/03/1869
- ADRIENNE LECOUVREUR, DCD le 20/03/1730
- SOPHE COTTIN, née le 23/03/1770
- JULES VERNE, DCD le 24/03/1905
- SARAH BERNHARDT, DCD le 26/03/1923
- GEORGES HAUSSMANN, né le 27/03/1809
- ALFRED DE VIGNY, né le 27/03/1797
- VINCENT VAN GOGH, né le 30/03/1853
- PAUL VERLAINE, né le 30/03/1844
Nous reviendrons sur l'anniversaire de Vincent pour vous inviter comme chaque année à un petit rassemblement devant le siège de l'association 14 rue Clauzel pour le dépot symbolique d'"Une Fleur pour Vincent"
01:20 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
29/02/2008
ALBERT GUILLAUME, LE PLUS GRAND CARICATURISTE (1,97m)
PAR BERNARD VASSOR
09:55 Publié dans Les peintres | Tags : DELAGRAVE, SIMONIS, ALBERT GUILLAUME, LEON GEROME, GAVARNI, Suzanne Bloch-Levalois | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
28/02/2008
UN NOUVEL OUVRAGE QUI ME PARAIT DEJA INDISPENSABLE : LA CRITIQUE D'ART A PARIS, 1890-1969
PAR BERNARD VASSOR
LA PORTE ETROITE
La célèbre et plus petite enseigne de librairie de Saint-Germain des Prés a publié de 1925 à 1928 une quantité de plaquettes et d'ouvrages de luxe en éditions originales dont voici les notices établies par la formidable Bibliothèque municipale de Lisieux : Bibliographie La Porte Etroite.pdf
LA PORTE ETROITE, 10 rue Bonaparte
d'écrits d'artistes, des recueils de critique d'art. Ce travail est
complété par trois index : noms, titres et thèmes.
témoignent de la qualité, de " l'érudition et de la disponiblité du gérant"
22:25 Publié dans HISTORICO-LITTERAIRE | Tags : Maurice Sachs, Vercors, Jean Tardieu, Jean Prevost, Eluard, Desnos Jean Aurenche, Roger Vitrac | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
9 RUE CLAUZEL : L'Oeuf....Concept-store
Par Bernard Vassor
Concept -store, Déco vêtements objets,
conseil en décoration et scénographie
Un espace d'exposition évènementiel, lieu d'échanges dédié
à tous les modes de création d'hier et d'aujourd'hui,
Conçu par Pierre Hespel,
contact presse Hélène Hespel
9 rue Clauzel
75009 Paris
Tel : 01 40 16 41 39
Mobile : 06 11 85 51 43
Je me permet d'ajouter que c'est un endroit cher à mon coeur. C'était la dernière boutique du père Tanguy, lieu de foisonnement artistique, de l'avant-garde picturale du dix neuvième siècle. C'était la seule galerie au monde où l'on pouvait contempler et acheter (pour une bouchée de pain) des tableaux de Cézanne. C'est là qu'Ambroise Vollard, sur les conseils de Renoir acheta ses premières toiles du peintre d'Aix.
21:45 Publié dans Chez le père TANGUY | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Un cent cinquantenaire passé sous silence !!!
PAR BERNARD VASSOR
13:26 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
UNE PETITE HISTOIRE DE LA RUE LA FAYETTE
PAR BERNARD VASSOR
11:05 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : guinguet, briolet, laPopelinière, Promenades Egyptiennes, Sanson | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
25/02/2008
AUTOUR DE « WANN-CHLORE »
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PETER LANG - Éditions Scientifiques Internationales Nous avons le plaisir de vous présenter une nouvelle publication de Mariolina Bertini / Patrizia Oppici (éds) AUTOUR DE « WANN-CHLORE » Le dernier roman de jeunesse de Balzac Bern, Berlin, Bruxelles, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2008. X, 234 p. Franco-Italica. Vol. 5 Directeurs de collection : Luca Badini Confalonieri et Daniela Dalla Valle ISBN 978-3-03911-592-1 br. sFr. 69.– / EUR* 47.10 / EUR** 48.40 / EUR 44.– / £ 28.60 / US-$ 56.95 * comprend la TVA – uniquement valable pour l’Allemagne ** comprend la TVA – uniquement valable pour l’Autriche Ce volume reprend la plupart des exposés faits lors de la journée d’études « Autour de ‘Wann-Chlore’ », organisée à Macerata le 27 avril 2006. Depuis les travaux fondateurs de Pierre Barbéris, André Lorant et Roland Chollet, la critique a attribué à « Wann-Chlore » un rôle privilégié : première « esquisse d’une vie privée », selon les mots mêmes de l’auteur, ce roman psychologique est sans aucun doute le plus personnel et le plus réussi du jeune Balzac. Les études réunies dans ce volume ont adopté différentes perspectives pour en faire ressortir la complexité. On découvrira la richesse des résonances intertextuelles qui caractérisent « Wann-Chlore », de même que les multiples facettes de cette œuvre novatrice : une œuvre marquée par la rencontre de l’élément romanesque et de l’esthétique théâtrale ; riche en thèmes éminemment balzaciens, comme l’énergie et la mélancolie ; l’objet de plusieurs réécritures, jusqu’ici peu explorées ; une œuvre enfin qui, pendant près de deux siècles, a connu une fortune critique aux vicissitudes souvent surprenantes et peu connues. Contenu : --------- Daniela De Agostini : De « Wann-Chlore » à « Albert Savarus ». Réminiscences de Tristan – Antonella Gargano : « Stella » et les autres. Un conflit non résolu de Goethe – Patrizia Oppici : « Delphine », « Corinne », « Wann-Chlore » – Francesco Fiorentino : « Wann-Chlore » et l’esthétique du roman sentimental – Mariolina Bertini : Les deux orphelines : « Wann-Chlore » entre mélodrame et roman de mœurs – Rinaldo Rinaldi : « Physiologie des fantômes ». A propos de « Wann-Chlore » d’Honoré de Balzac – André Lorant : Balzac et la mélancolie : le cas d’Eugénie d’Arneuse – Marie-Bénédicte Diethelm : « Wann-Chlore » : quelques éléments nouveaux – Stéphane Vachon : L’accueil de « Wann-Chlore » (1825) et l’accueil de « Jane la Pâle » (1836) – Marco Stupazzoni : « Jane la Pâle » (et autres « Romans de jeunesse ») dans la censure de l’Index ecclésiastique – Marco Stupazzoni : Bibliographie raisonnée. Les responsables de la publication : ------------------------------------ Mariolina Bertini enseigne la littérature française à l’Université de Parme. Elle a édité plusieurs ouvrages de Proust et de Balzac et est également l’auteur de quelques volumes sur Proust dont « Introduzione a Proust » (1991) et « Proust e la teoria del romanzo » (1996). Patrizia Oppici enseigne la littérature française à l’Université de Macerata. Elle est l’auteur de volumes consacrés à la littérature du XVIIIe et XIXe siècles dont « L’idea di ‘bienfaisance’ nel Settecento francese » (1989) et « Un filo di pietà. Aspetti della compassione nella narrativa francese da Flaubert a Proust » (2001). Sur Balzac elle a publié « ‘La gloire des sots’. Il problema dell’altruismo nell’opera di Balzac » (1996). ------------------------------------------------------------------------ Vous pouvez commander ce livre online en cliquant sur le lien ci-après : ------------------------------------------------------------------------ Commande directe : http://www.peterlang.com/index.cfm?vLang=F&vID=11592 ------------------------------------------------------------------------ Ou envoyer votre commande à : ------------------------------------------------------------------------ PETER LANG SA Éditions Scientifiques Internationales Moosstrasse 1 Case postale 350 CH-2542 Pieterlen Suisse Tél +41 (0)32 376 17 17 Fax +41 (0)32 376 17 27 e-mail : mailto:info@peterlang.com Internet : http://www.peterlang.com | ||||||||
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17:55 Publié dans ETUDES LITTERAIRES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
21/02/2008
LA FOND'ACTION BORIS VIAN ANNONCE
Nos amis de la Fond'Action nous annoncent :
Manifestation L’écume des Jours à La Fond’Action Boris Vian
Du 22 février au 8 mars 2008
Vendredi et samedi à 20h30
22, 23, 29 Février & 1 Mars: Masaki Iwana (solo «Paysage Abandonné» 55’), Moeno Wakamatsu (solo «Printemps Futile» 45’)
7 & 8 Mars: Kiyoko Kashiwagi (solo «Métamorphose» 15’), Mildred Rambaud (solo «Pot» 15’), tombo (solo «Atari» 15’) Chirstos Vlassis avec Gen Shimaoka (solo avec Shamisen «Kreonta» 15’), Moeno Wakamatsu (solo 15’)
Programme / Biographies: www.moeno.com/bv08winter.html
Tarif: 10 euros
Réservation:
Email: performance@moeno.com
tel: 06 28 32 56 00
Pour chaque spectacle il y a 30 places disponibles. Veuillez nous contacter pour la disponibilité par mail performance@moeno.com ou par téléphone au 06 28 32 56 00 (Mildred).
Pour réserver une place veuillez envoyer un chèqueà l'ordre de La Maison du Buto Blanc.
Adresse :
Mildred Rambaud
31 Avenue Georges Mandel
75016 Paris
(S'il vous plaît veuillez indiquer clairement votre nom, adresse, e-mail, numéro de téléphone, la date de spectacle, et le nombre de ticket souhaité.)
Nous vous enverrons vos e-tickets dès que le paiement sera reçu.
Nous ne serons pas en mesure de prendre des réservations pour les tickets achetés le jour même du spectacle. Le placement dépendra de la disponibilité des places. Nous sommes en mesure de créer quelques places assises et debout supplémentaires au fond de la salle (prix du ticket identique) dans l'hypothèse ou la salle est complète. Par ailleurs, nous vous encourageons fortement à acheter vos tickets à l'avance pour un meilleur placement.
For information in English: write to performance@moeno.com
WORKSHOP by Moeno WAKAMATSU
« Sculpting Time »
• February 1,2,3 & 8,9,10 2008 BILBAO, SPAIN / Performance 6 February
(for details and registration, please e-mail to: marianelalenruiz@yahoo.es)
• March 2 to 6, 2008 PARIS, FRANCE (see below for information. For English, visit: www.moeno.com and go to “workshops” or write to: workshops@moeno.com)
Du 2 au 6 mars, 2008 PARIS
ATELIER-DANSE par Moeno WAKAMATSU
-- Laboratoire de danse autour de la fragilité et de la force
physique, matérielle et spirituelle.
Lieu: Fond’action Boris Vian 6 bis Cité Véron 75018 Paris, Mº Blanche / Parking Clichy
Horaire: 13h30-18h30
Renseignements/inscriptions: workshop@moeno.com 06 28 32 56 00
Tarif: 160 euro/5 jours (25 hrs)
Paiement:
Afin d'assurer votre place, veuillez s'il vous plait envoyer un
paiement par cheque avant le 22 février à l'ordre de Mildred Rambaud.
Adresse:
Mildred Rambaud,
31 Avenue Georges Mandel,
75116 Paris
For information in English: write to workshop@moeno.com
Déroulement de l'Atelier
I partie: Les Fondamentaux:
Mise en condition physique afin de favoriser l'éveil, la force, la
flexibilité, la sensibilité, et la concentration.
II partie: Etat et Présence:
Exercices afin:
- D'augmenter la conscience sensorielle, élargir les perceptions
temporelles et spatiales;
- D'inhiber les réflexes acquis et permettre la spontanéité;
- De retrouver un état premier;
- de mettre en pratique les mécanismes corporels au service de l'expressivité.
III partie: Effacement et Devenir:
Utiliser des images afin de :
-Effacer son soi fonctionnel et social;
-Altérer les frontières ordinaires entre soi et le monde extérieur,
acquérir une communication et une façon d'être plus directe;
- Rendre visible le temps, l'espace visible et les désirs intérieurs.
IV partie: danses en solo
Danses avec thème/improvisation.
17:32 Publié dans Evènement | Tags : BORIS VIAN, FOND'ACTION | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
20/02/2008
PETITE HISTOIRE DES RUES DE PARIS, SUITE : Les enseignes
PAR BERNARD VASSOR
Parmi les rares ouvrages consacrés aux enseignes de Paris,
Balzac avait imprimé le petit ouvrage suivant :
Petit dictionnaire critique et anecdotique des enseignes de Paris, par un batteur de pavé.- [M. Brismontier].
- Chez les marchands de nouveautés, 1826.
Certains balzaciens disent qu'il en fut l'auteur.
Ce petit article n'a pas la prétention de retracer toute l'histoire des enseignes de Paris, parmi, les milliers recencées aux Archives nationales? Je comprend qu'au XIXè personne ne se soitt attaqué à un travail aussi colossal. Je n'ai pas connaissance de thèses au XXè et je serai heureux d'en connaître l'existence.
Nous ne savons pas à quelle époque remonte l'usage des enseignes, mais on sait qu'il existe depuis des temps anciens. A Paris, le premier repaire que nous ayons date du règne de Philippe le Bel dans un document intitulé "le livre de la taille".Avant le numérotage des rues, l'enseigne était un des moyen de repérage topographique, avec les églises les tours, les demeures nobiliaires, les fours collectifs, les bains, les étuves, les piloris etc.... C'est ainsi que bon nombre de rues prirent le nom des enseignes situées en leur sein. Au XVIè siècle, ceux qui voulaient ouvrir une auberge ou un commerce, devaient "faire connoitre leurs noms prénoms, demeurance, affectes et enseignes". L'enseigne fut réglementée sous Henri III en 1577. Les aubergistes qui jusque là se contentaient de suspendre le long d'une perche un bouquet de feuillage ou de fougères, d'où le nom de bouchon, ces cabaretiers furent donc obligés d'accrocher une enseigne à leur fronton. Le calembourg était de mise pour frapper l'imagination du passant on avait parfois recours à des rébus imagés. C'est ainsi que naquirent le bon coing, l'épi- scié (un épi de blé coupé), la rue du bout du monde, (un bouc, un grand duc et une mappemonde), le Puissant Vin, (un puit où l'on tirait de l'eau), la Vieille science (une vieille qui scie une anse) la rue de l'arbre sec devait son nom à une enseigne inspirée par la Croix du Trahoir qui était le pilori de la rue Saint-Honoré et avait été le sinistre gibet à l'épopque où il, était situé aux limites de la Ville*. Le chat qui pêche, dont le rébus est toujours gravé, que l'on peut voir encore aujourd'hui quand la rue du même nom n'est pas trop encombrée.... (Ecrivez-moi pour avoir le numéro) Les multiples "Lions d'or" représentés par un voyageur couché ( au lit on dort) Le chat qui pelotte, qui fut mise en scène par Balzac. L'histoire des cabarets des hôteliers et estaminets est liée à l'histoire des enseignes dans toute l'Europe. A côté de l'enseigne, on pouvait lire parfois : Ici on loge à pieds et à cheval, ce à quoi certains poètes farceurs ajoutaient :
"Tout passant ici peut s'ébattre
Qu'il ait deux pieds ou qu'il en ait quatre"
*Dans une maison vis-à-vis la Croix du Trahoir rue Saint-Honoré, pendait une enseigne "Le Signe de la Croix" c'était le moins que l'on puisse faire ! Un épicier (marchand de couleurs était établi là)De l'autre côté, dans la rue de l'Arbre Sec, une autre enseigne avait un nom aussi sinistre "Le Pilier Vert", sur 33 toises et six pieds,un corps de logis de quatre étages appartenant à la fin du XVIIIè au sir Broutier pour la partie avant aux nommés Gasnier et Minot par derrière.
a suivre.....................
23:50 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg
PETITE HISTOIRE DES RUES DE PARIS, SUITE, l'éclairage
PAR BERNARD VASSOR
L'ECLAIRAGE DES RUES DE PARIS
22:50 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LES ARCHIVES DIPLOMATIQUES : Une bonne nouvelle pour les chercheurs
Le bâtiment devant accueillir les archives diplomatiques vient d'être terminé à La Courneuve.
La bonne nouvelle est aussi l'offre accrue offerte aux chercheurs, le regroupement sur un seul site d'archives dispersées, l'ouverture de la bibliothèque et la simplification des moyens d'accueil. La mauvaise nouvelle, c'est qu'en attendant la consultation "au quai" qui n'était déjà pas très commode, va être encore un petit peu plus compliquée.
VIVEMENT DEMAIN
En perspective : une offre plus riche, un meilleur service
La nouvelle salle de lecture, c’est :
- un accès dans le même espace à des fonds d’archives plus nombreux (archives conservées aujourd’hui à diverses adresses parisiennes... et à Colmar),
- l’ouverture d’une bibliothèque de 430.000 volumes, du XVIe siècle à nos jours, jusque là réservée aux seuls diplomates,
- une salle d’inventaires, un large panel d’usuels disponibles en salle de lecture,
- la collection de microfilms en libre accès,
- la proximité accrue des conservateurs grâce à un bureau d’orientation mitoyen à la salle des inventaires,
C’est aussi :
- des modalités d’inscription et d’accès simplifiées : entrée libre à toute heure de la journée de 9h à 18h, suppression de l’accompagnement par groupe de lecteurs,
- un mobilier de qualité dessiné par l’architecte Henri Gaudin
En résumé, des conditions d’accueil sans commune mesure avec la situation actuelle !
Chercheurs, restez à l’écoute !
Les travaux préalables au déménagement obligent déjà à restreindre l’ouverture de la salle de lecture du Quai d’Orsay, actuellement fermée les 10 premiers jours de chaque mois jusqu’au mois de juin 2008. De nouvelles périodes de fermeture à partir de juin 2008 seront vraisemblablement programmées. Les dates vous en seront communiquées par un numéro spécial de cette lettre d’information dès qu’elles seront connues.
Par ailleurs, les fonds d’archives encore non classés ou conservés dans d’autres dépôts que celui du Quai d’Orsay ne pourront plus être communiqués en salle de lecture.
Nous contacter : projet.ar@diplomatie.gouv.fr
17:05 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
PETITE HISTOIRE SIMPLIFIEE DES ENCEINTES DE PARIS
PAR BERNARD VASSOR
Il est difficile de s'y retrouver dans les modifications du périmètre de Paris. Mais pour aller vite, on peut dire qu'il y eut au cours des siècles, depuis l'occupation romaine, 8 enceintes de Paris. Les raisons de ces fortifications furent d'abord commandées par l'idée de défense de Paris. Ensuite, de plus en plus, ce sont des préoccupations fiscales qui commandèrent l'édification de barrières. La septième, fut l'enceinte dite de Thiers qui en 1841 entoura Paris de fortifications au delà des limites des barrière de Ledoux. C'est après l'anexion de 1860, que l'enceinte de Thiers fixa les limites de l'octroi et de la huitième enceinte. Ce dernier ne disparut qu'en 1943.
A l'origine, Luttetia Parisiorum était un tout petit village dans une île de la Seine. Les habitants, les Parisii étaient un peuple brave et fier qui préférerent brûler les pont et leurs maisons pour résister au lieutenant de César Labiénus.
A la tête des soldats qui défendirent Lutèce, le chef Camulken (Camulogène) fut vaincu et tué dans la plaine de Villejuif.
César fit rebatir la cité qui fut appelée de 50 avant J.C jusqu'en l'an 360, la ville de César. Ce n'est qu'en 361 que Lutèce devint Paris apparu sous le nom de Parisea Civitas. C'est sous le règne de Louis le Gros que fut construite la première enceinte. Au delà de ces murs, de vastes terrains cultivés portaient le nom de clos. Philippe trouvant insuffisantes la protection par cette enceinte, décida en 1190 de reculer les limites à partir de l'endroit où s'élevait une grande tour appelée "la tour qui fait le coin"approximativement au niveau du pont des Arts. La construction se poursuivit jusqu'en 1211. Après la bataille de Poitier, il fallut construire une nouvelle enceinte. C'est le prévôt des marchands Etienne Marcel qui fut chargé de bâtir cette troisième enceinte appelée "enceinte de Charles V".
La quatrième fut édifiée après la bataille de Pavie sous François premier, achevée sous Henri II en 1547.
En 1626 Louis XIII fit entourer Paris d'une nouvelle enceinte, la cinquième. Les fermiers généraux obtinrent après la démolition des remparts et le comblement des fossés, de faire construire un mur tout autour de Paris de 1783 à 1786. Ce qui fit écrire cet épigramme :
"Pour augmenters son numéraire,
Et raccourcir notre horizon,
La ferm a jugé nécéssaire
De mettre Paris en prison"
16:54 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : Camulogène | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
MADEMOISELLE CELESTE VENARD DITE CHABRIAND
PAR BERNARD VASSOR
Le comte Lionel de Chabriand était le petit-fils par sa mère du comte de Choiseul, il fut ambassadeur à Constantinople, consul en Autriche puis après son mariage avec Céleste, consul à Melbourne. De son séjour en Australie, Céleste Mogador a tiré un roman "Les Voleurs d'or" qui fut publié à son retour la même année que la remise en vente de "ses Mémoires" à la Librairie nouvelle" boulevard des Italiens à l'angle de la rue de Gramont. Elle présenta son roman à Alexandre Dumas père qui en fit une adaptation pour en faire une pièce à grand succès.
de l'édition de ces "Mémoires de Celeste Mogador »est assez savoureuse. Mademoiselle Céleste devenue Mogador après avoir connu la gloire en tant que danseuse à Mabille à la Chaumière, écuyère à l'Hippodrome, actrice aux Délassements comiques, à Beaumarchais, aux Folies dramatiques et au théâtre des Variétés etc... Céleste fit paraitre en 1853 plusieurs volumes d'une série qui devait en compter 9, selon le traité passé avec messieurs Jacottet et Bourdillat libraires-éditeurs. Dans cet ouvrage, elle raconte ses débuts, recueillie par une maquerelle dans un bordel, ses relations tumultueuses avec l'auteur de Rolla et..., ajoute-t-elle, de Gamiani.
Après la parution des deux premiers tomes, elle fit la "connaissance" du comte de Chabriand, un débauché notoire qu'elle épousa.
Jacottet et Bourdillat traitèrent avec un imprimeur à Fontainebleau. Céleste Mogador Chabriand suivit son mari en Australie, et à son retour en 1857, engagea une procédure contre ses éditeurs.
Le traité qui les liait donnait toute propriété aux éditeurs et autorisation à eux conférée de changer et modifier les passages qui leur paraîtraient dangereux. Le bénéfice devait être partagé par moitié. Sept volumes avaient été mis sous presse, les manuscrits des deux derniers volumes n'avaient pas été livrés. Les autorités firent saisir tout ce qui se trouvait chez l'éditeur, chez les libraires et chez l'imprimeur tous les exemplaires qui s'y trouvaient. Madame Chabriand prétextant une non-exécution du traité demanda 10 000 francs de dommages-intérêts. La femme Chabriand fut déboutée de ses demandes, condamnée aux dépens, mais obtint la restitution des exemplaires non vendus.
En 1858, une remise en vente refondue de l'ouvrage, parut en 4 volumes à la Librairie nouvelle.
Elle exploita des années plus tard une boutique passage de l'Opéra dans la galerie du Thermomètre, non loin du Théâtre Réaliste de Chirac, que vous devez maintenant connaître. Elle écrivit plusieurs romans et drames. Malade, elle fit plusieurs séjours à la Maison de Santé Dubois que vous ne devez pas ignorer si vous êtes lecteur de ce blog.
Vous trouverez également dans le bulletin de la Société historique du dixième arrondissement un article très détaillé sur l'existence de cet établissement qui eut un rôle important dans la vie artistique et littéraire au XIXè siècle.
00:50 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
18/02/2008
MONSIEUR DE CHIRAC ET "LE THEATRE REALISTE" DU PASSAGE DE L'OPERA EN 1890.
PAR BERNARD VASSOR
07:45 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
16/02/2008
PETITE HISTOIRE DES RUES DE PARIS.... SUITE, les transports
PAR BERNARD VASSOR
LES TRANSPORTS A PARIS
Une des première remise de voitures publiques était située dans le cul-de-sac Saint-Fiacre vers 1660. Cette impasse est située au 81 de la rue Saint-Martin. C'était à l'origine une ruelle, elle porta aussi le nom de : Impasse Saint-Pierre.
Au milieu du XVIIIè siècle, une concurente de la Gourdan, l'entremetteuse Hecquet organisait là des petits soupers fins et des parties galantes. L'académicien, avocat général Antoine Louis Séguier était selon un rapport de police le principal client de la maquerelle avec quelques Fermiers-généraux. Celle-ci avait aussi une autre maison dans le faubourg Saint-Laurent.
Fermée par une grille depuis 1843, son nom lui vient de l'enseigne qui donna son nom aux voitures parisiennes. La commission du Vieux Paris, au début du XXè siècle a fait procéder au nettoyage et à l'encadrement par un filet bleu d'une inscription relevée sur le mur :
CUL DE SAC
III FIACRE
10°
La partie hachurée visible sur la pierre est dûe au ciseau d'un révolutionnaire voulant laïciser cette voie. 10° indique le numéro de la section dans laquelle se trouvait l'impasse. En 1662, une compagnie d'omnibus bon marché vit le jour sous le nom de : "Carrosses à cinq sols"*.
Louis-Jean de Monmerqué a publié une brochure fort rare : "Les carrosses à cinq sols ou les omnibus du dix-septième siècle."dans laquelle il donne lecture d'une lettre de la soeur de Pascal, madame Gilberte femme Perier, qui commente l'inauguration le 21 mars 1662 des lignes de cette entreprise : "L'établissement commença à sept heures du matin; mais avec une pompe et un éclat merveilleux... Messieurs les commissaires délivrèrent aux cochers chacun leurs casaques qui sont bleues, des couleurs du roi et de la Ville, avec des broderies sur l'estomac..." Elle ajoute que la foule était nombreuse que souvent on est obligé d'y aller à pieds. "J'attendais à la porte Saint-Merry, dans la rue de la Verrerie, ayant grande envie de m'en retourner en carrosse, parcque que la course est un peu longue de là chez mon frère, mais j'eus le déplaisir d'en voir passer cinq devant moi sans pouvoir y prendre place, et pendnat ce temps, j'entendais les bénédictions que l'on donnait aux auteurs d'un établissement si utile au public.." (Nous savons que Pascal n'habitait pas très loin, rue des Morfondus**,sur la montagne Sainte-Geneviève). (...) "voilà en quel état est présentement notre affaire; je m'assure que vous ne serez pas moins surpris que nous de ce grand succès; il a surpassé de beaucoup toutes nos espérances" (...) D'après Monmerqué, Pascal avait placé des fonds dans l'entreprise du duc de Rianès et du marquis de Sourches. L'historien Sauval prétend même qu'il fut l'inventeur de cette innovation. Il avait été créé trois lignes, la première reliait la Bastille au Luxembourg en passant par l'île Saint-Louis, la deuxième partait du couvent des Filles-du-Calvaire à la rue Saint-Honoré, et la dernière partiait de la porte Montmarte pour se rendre au pont Saint-Michel. La marquise de Sévigné dit un peu la même chose dans une lettre à Madame de Grignan. Le parlement avait enregistré l'entreprise en précisant que "les soldats, les laquais, gens de livrées, manoeuvres, gens de bras et juges ne pourraient entrer dans lesdits carrosses". Cette restriction fut la cause de la faillite de la spéculation en excluant la plus grande partie de la population. Dans cette brochure, "carrosse" est écrit avec 2 R) L'enseigne Saint-Fiacre fut au cours du temps transportée rue du Faubourg-Saint-Denis. On en dénombrait 1800 vers 1770, jusqu'à ce que la concurence des voitures de place mit fin au monopole de la Compagnie des Fiacres
Dans un curieux guide à l'usage des étrangers à Paris publié en 1727, l'auteur donne ces indications à propos des carosses (avec un seul R) dans Paris :
Les gens de condition ne peuvent pas aller à pié dans Paris.. Il y fait très souvent tems pluvieux, alors les rues sont pleines de crottes, à force d'être trop battue & trop pratiquée par les passans à pié & en voiture; auquel cas on fait mieux de prendre un carosse, que de se gâter la peruque, les habits, les souliers & bas (...) il ne sied pas trop bien de faire le piéton, où d'y paroitre la peruque entortillée par le vent, les bas et les souliers crottéz (...)Il y a deux sortes de voitures dont un étranger se peut servir dans Paris (chaises à porteurs mises à part) savoir :
1)Les carosses de louage, bien entendu ceux qui s'arrêtent en pleine rue, lesquels on nomme fiacre vulgairement.
Une autre sorte de carosse de louage dits communément carosses de remise. On les trouvent chez certaines gens, surout au faubourg Saint-Germain & ces cochers ont d'ordinaire fait peindre des carosses & chevaux sur leurs portes cochère, ou placé des écriteaux qui disent : Loueurs de carosses. On peut les louer dans ces lieux par mois ou par jour (...) On peut les avoir à toute heure. Il y en a quelques fois jusqu'à vingt rue Mazarine, sans avoir rien à faire; une autre fois, il n'y en a pas un seul(...)
Pendant la révolution, une pétition anonyme à l'Assemblée Nationale, demandait la suppression des carosses dans Paris et dans les grandes villes pour les remplacer par des chaises à porteur. Emporté par un élan patriotique, notre citoyen emporté par un élan écologiste avant l'heure, il déclare :
"J'ai une voiture, un cabriolet et quatre chevaux; je désire mes frères vous en faire le sacrifice sur l'autel de la patrie; qu'ils soient vendus au profit de ceux qui vont toujours à pied. La reu leur appartenoit comme à moi (...)Ordonnez le sacrifice que je sollicite, et alors je pourrai aller quelques fois à cheval, mais plus souvent à pied, je jouirai d'un des charmes des grandes villes, celui de l'égalité et de l'obscurité. J'ai suffisament motivé ma motion, et je conclus à ce que la Commune de Paris propose à l'assemblée Nationale le décret suivant ": carrosses et cabriolets petition écologiquo-patriotique.pdf
La réglementation des voitures et leur numérotage fut fixée en 1703 par ordonnance du lieutenant de Police. Avant la révolutin de 1789, les bureaux de voitures de la cour ne conduisaient qu'aux lieux où résidait le roi. Sous Napoléon, ont pouvait compter quinze sociétés de usant de ce moyen de transport, comptant 34 lignes pour 390 voitures circulant dans Paris. A la fin du XIXè siècle, la Compagnie des omnibus comptait 2000 voitures ou tramways, la Compagnie générale 5000, plus 7000 voitures diverses, tramways éléctriques, tramways à vapeur, soit environ 16 000 véhicules roulant dans Paris ....
**Cette voie s'était appelée à l'origine : chemin du Moulin à Vent, puis rue du Puits de Fer, rue des Morfondus, rue Neuve-Saint-Etienne-du-Mont, puis rue Rollin en 1867 .
A SUIVRE.........
18:05 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : Carrosses à cinq sols, PASCAL, FIACRE, Louis-Jean de Monmerqué, marquis de Sourches | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
PETITE HISTOIRE DES RUES DE PARIS, SUITE...les trottoirs
PAR BERNARD VASSOR
LES TROTTOIRS
C'est sous Napoléon I, que les bornes destinées en principe à protéger les piétons, furent remplacées progressivement par des trottoirs. Les ruisseaux situés au milieu des rues et des ruelles, (transformant la chaussée en amas d'immondices, de boues fangeuses, ou de torrent les jours de pluie) ont été progressivement reportés le long de chaque côté des trottoirs. Il était recommandé aux voyageurs empruntant des lignes omnibus, de prendre place à gauche si le trajet suit des rues à ruisseau, et de prendre place à droite si la ligne suit des rues à chaussée.
L'entretien des rues était assuré par la corporation des balayeurs ou des "boueux". On pouvait rencontrer ces pauvres gens vêtus de guenilles. Mouillés jusqu'aux os les jours de pluie, ils étaient également chargés de curer les égouts. Les femmes de cette corporation portaient des robes de bure effilochées en lanières depuis le hauteur du genou. Certains ajoutaient à leur panoplie une sorte de "carmagnole"de toile cirée. Chaussés de grands sabots débordants de paille qu'ils tressaient autour de leurs jambes en guise de bottines. Il y avait aussi quelques enfants garçons et filles qui s'acquittaient tant bien que mal de cette tache. Tout ce petit monde était placé sous la surveillance d'inspecteurs qui les regardaient sans pitié. Malheur aux dandys et aux élégantes qui devaient passer à portée de leur instrument de travail ...vengeance des gueux, le balai allant de droite, revenait fatalement à gauche où se trouvaient placés les promeneurs aventureux qui recevait une projection de ce qui se trouvait dans le ruisseau.
*Appelées mibrais, d'où, le nom de certains noms de lieux qui devaient être particulièrement boueux.
10:15 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg