03/05/2008
LUIGI LOIR HYDROPATHE PEINTRE, INCOHERENT, SEMI-AUTRICHIEN AVEC L'ACCENT ITALIEN
Par BERNARD VASSOR
Je l'ai classé arbitrairement dans la catégorie de "La Bohème littéraire"pour qu'il se retrouve en compagnie de ses amis Hydropathes de la première heure.
10:25 Publié dans La bohème littéraire | Tags : Jean-Romain Lefèvre Utile, André Gill, Henri Villain | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
02/05/2008
LES CHIFFONNIERS, LES BIFFINS, LES CHIFTIRES A PARIS
PAR BERNARD VASSOR
11:00 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
EMILE GOUDEAU "Le premier père fondateur des hydropathes"
PAR BERNARD VASSOR
10:10 Publié dans La bohème littéraire | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
29/04/2008
LES BRASSERIES DE FEMMES, OU BRASSERIES A FEMMES ? LIEUX DE REUNION, DE LA BOHEME LITTERAIRE, MAIS AUSSI LE LIEU OU L'ON POUVAIT A LA FOIS SOUFFRIR D'ABSINTHISME, MAIS AUSSI REPARTIR AVEC LA SYPHILIS EN PRIME
PAR BERNARD VASSOR
C'est avec un petit peu de gêne* que je dois reconnaître que l'endroit où Vincent fit sa première exposition, et entraîna le père Tanguy, fut ce lieu de prostitution camouflée. Etabli en 1884 rue de Richelieu par Augustine Ségatori, la maison se transporta boulevard de Clichy en 1885. La faillite l'obligea à fermer ses portes dans le courant de l'année 1888.
Les brasseries de femmes
C'est lors de l'exposition universelle de 1867 qui vit s'ouvrir ce genre d'établissement.
La première brasserie de ce genre vit le jour rue des Maçons-Sorbonne, devenue rue Champolion. Son nom était : "La brasserie de l'Espérance" et employait quatorze fille. Aussitôt baptisée par les étudiants les Quatorze fesses.
Le succès fut foudroyant, tout Paris fut conquis par ce concept original. Les femmes avaient remplacé les garçons de café. Chaque brasserie avait un thème : ici c'étaient des femmes court vêtues déguisées en allemandes, en alsaciennes, en espagnole, en tout ce qui pouvait être exotique, donnant ainsi l'appellation de l'établissement, le client pouvait être servi en face du Palais de justice par des serveuses en robe d'avocat. Sur l'affiche du "Tambourin", ce sont des bolonaises qui officiaient rue de Richelieu; au Tambourin à Montmartre, c'étaient des tziganes. Bien souvent des écrivains et des journalistes et même des peintres, se réunissaient dans ces brasseries pour organiser leurs réunions et créer ainsi des sociétés fantaisistes dont il a été question dans de précédents articles. C'est là que sont nés les clubs les plus insolites de la seconde moitié du dix-neuvième siècle.
On a pu ainsi dénombrer au quartier latin "Le Sherry-Cobbler" 54 boulevard Saint-Michel près du lycée Saint-Louis. C'est là qu'Emile Goudeau rencontra ceux qui allaient devenir membres des Hydropathes. Dans l'ouvrage déjà cité : Dix ans de Bohème d'Emile Goudeau (éditions Champ Vallon) nous apprenons que Goudeau fréquentait aussi le restaurant Turco-Grec, rue Monsieur-le-Prince, le Petit Truc, boulevard Saint-Germain. Il y avait la Brasserie du-Tire-cru ou Tire-cul selon les goûts ! Un des plus anciens cabarets de Paris fondé en 1325, Le Pantagruel, qui avait été fréquenté par l'ancien "curé de Meudon" à l'emplacement actuel du 47 rue des Écoles, fut transformé en brasserie coquine. La Brasserie de la Seine, 27 quai Saint-Michel, ce sont des serveuses travesties en ramoneur qui vous servaient des bocks.
Ces établissements, maisons de tolérance déguisées qui bénéficiaient d'une curieuse mansuétude de la préfecture de Police. Les filles et les "tauliers" n'étant pas soumis aux mêmes règles que les bordels. Ni sur le plan juridique, les filles n'étant pas obligées d'être déclarées, et les locaux n'ayant pas les obligations d'hygiène imposées aux maisons closes.
Tout ceci bien sûr en échange de renseignements fournis à la police des mœurs qui transmettait les informations à la répression du banditisme, et au cabinet noir du préfet de Police.
Le préfet Gustave Macé, établit une différence entre les Brasseries de femmes, et les Brasseries à filles et les Brasseries à billards.
Dans la catégorie des Brasseries à filles, il indique celles du boulevard Saint-Michel que les étudiants appelaient d'après lui "Le marché aux veaux". Il situe les Brasseries de femmes surtout dans le quartier Bonne-Nouvelle
Quelques étudiants bien comme il faut, décidèrent fin avril 1883, "d'assainir" le Quartier Latin. Des affichettes multicolores collées sur les vespasiennes du cinquième et sixième arrondissement convoquaient le public pour une réunion salle de L'Hermitage. A l'ordre du jour : "Mesures à prendre contre la prostitution clandestine".
La réunion fut tumultueuse, le premier à prendre la parole un certain Philibert, bafouilla quelques arguments où il y fut question de régénérer la France, quelques étudiants facétieux entonnèrent "Esprit saint descendez en lui". Le deuxième orateur s'étonna qu'un aussi jeune garçon ait des pruderies de vielle anglaise. Les discours se succédèrent au beau milieu d'un chahut, de chansons paillardes. A dix heures trente, deux jeunes filles supposées être des serveuses à sacoche sont portées en triomphe sur la scène où l'on chasse les assesseurs pour leur offrir leurs chaises....
certaines disposent même au sous-sol de cabinets destinés aux visites des clients. Dans la brasserie, des bourgeoises pour s'encanailler, viennent parfois rivaliser avec les filles. Dans un grand nombre de brasseries, une pièce officiellement destinée à servir de chambre à coucher à une bonne, est louée par le patron à l'heure, qui donne la clé de la chambre contre monnaie sonnante. Jusqu'aux sous-sols isolés ayant officiellement pour objet de pouvoir s'isoler pour étudier servent en réalité aux ébats tarifés. L'imagination n'avait pas de limites, certaines brasseries étaient servies par des femmes déguisées en religieuses. Le maître des lieux obligeait les filles à payer leurs costumes. Les caissières offraient aux habitués des photographies obscènes des serveuses les plus accortes.
Un syndicat créé pour la profession éditait un journal, avec la liste des établissements destinée aux touristes et aux étrangers, avec la spécialité de chaque maison. Des prospectus illustrés de façon suggestive distribués à la sortie des salles de spectacle invitaient les touristes à terminer la nuit (jusqu'à deux heures du matin en principe) dans un endroit plutôt accueillant.
LA FINANCE ET LA POLITIQUE
Plusieurs brasseries étaient commanditées par des hommes politiques, ayant pour souteneurs quelques financiers ayant pignon sur rue. Quelques gérants, hommes de paille, étaient recrutés par des déclassés, des professeurs, des musiciens sans talent, des institutrices, des sages-femmes, des directrices d'agence matrimoniales etc.
Les filles ne reçoivent aucun salaire, ce sont elles qui sont obligées de verser une redevance en espèces, ou bien parfois en nature pour avoir le droit de servir. En prenant leur service, elles devaient payer "la casse" et un supplément pour le nombre de tables qui leur étaient confiées. Chaque retard ou chaque faute était taxé d'une amende. Le "travail" commençait à trois heures de l'après-midi, jusqu'à la fermeture à deux heures du matin. D'après le préfet, elles gagnaient en moyenne entre cinq et vingt francs par jour. Celles qui ne devenaient pas folles, par l'abus d'alcool sont frappées par la phtisie ou la syphilis, terminaient leurs jours misérablement.
Avant la naissance des brasseries de femmes, existaient déjà des débits de boissons particuliers. Le café de la Mère Moreau place de l'Ecole, mettait déjà en avant les serveuses les plus jolies en vitrine avant les années 1840. Plus tard des cafés appelés "caboulots" employaient des filles de comptoir nuisibles à la morale publique. Le préfet Boittelle en avait établi la règlementation.
Mais, c'est une autre histoire.........
17:20 Publié dans CAFES ET RESTAURANTS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LE CABARET LE CARILLON "AU COIN DE LA RUE DES MARTYRS"
PAR BERNARD VASSOR
mise à jour le 29 mai 2008.
11:30 Publié dans AUBERGES ET CABARETS. | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
L'HIPPODROME A MONTMARTRE
PAR BERNARD VASSOR
Dans l'immense cirque construit près de la place Clichy, un café restaurant qui était le plus somptueux d'Europe. La décoration Modern Style des boiseries sculptées, des glaces qui étaient l'oeuvre des plus grand artistes du temps. Des tapis à grandes fleurs et l'éclairage électrique en firent l'établissement réunissant toutes les perfections modernes.
Les panneaux décoratifs des Walkyries, des Diane Chasseresse étaient l'oeuvre du peintre de la rue Clauzel (8) Louis Anquetin,ami de Vincent van Gogh (et du père Tanguy). Le mobilier très confortable, de longs divans bleu électrique et des sièges assortis autour de tables serpentant autour de l'Hippodrome donnent un effet nouveau et original.
L'Hyppodrome fut remplacé comme vous le savez par le plus grand cinéma du monde, ouvert le 30 septembre 1911"Le Gaumont Palace" détruit à son tour, spéculation foncière oblige, pour laisser place à un vulgaire Castorama . Les précédents locataires de l'Hyppodrome, avant Gaumont avaient été la Compagnie des Cinéma-Halls, société dissoute après faillite. Louée ensuite à une compagnie anglaise "la Paris-Hippodrome-Skating-Rink Company" transformée en piste pour patin à roulettes. La société sous-loue en sous-sol, une salle en 1910 : "L'hyppodrome, Cinématographic Théâtre, THE ROYAL BIO, the best in the world" !!!
10:55 Publié dans CAFES ET RESTAURANTS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
28/04/2008
ALPHONSE ALLAIS, LE CHEF DE "L"ECOLE DES FUMISTES"
PAR BERNARD VASSOR
20:45 Publié dans La bohème littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
27/04/2008
LE PERE LAPLACE
PAR BERNARD VASSOR
Le décor était fourni par un concièrge de la rue Bochart de Saron qui travaillait à la manufacture des Gobelins. Au mur des tapisseries, sur un comptoir de la vaisselle et des objets du du XVIéme siècle, au milieu de toiles de Charles Jacque, de Feyen-Perrin, d'Eugène petit, et André Gill. L'enseigne portait le nom "A la Grande Pinte", mais tout le monde disait : "on va chez Laplace !". Parmi les habitués, Armand Fréret, qui sera un des responsables du Louvre, Charles Monselet, et certains disent même que Rodolphe Salis alors tout jeune et Mousseau* le marchand d'oiseaux, comédien de théâtre le soir qui deviendra plus tard le propriétaire de l'Auberge du Clou presque mitoyenne de la Grande Pinte. Charles Chincholle donne la date de 1874 pour la mort du père Laplace. Le cabaret fut repris par le frère de Salis porta le nom de l'Ane Rouge. Sous le store du restaurant actuel, vous pouvez encore voire l'enseigne....
Mousseau qui eut un rôle important dans la création de la pièce de Busnach d'après Zola "L'Assommoir"
18:00 Publié dans CABARETS GUINGUETTES ET CLUBS REVOLUTIONNAIRES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
26/04/2008
"L'ILLUSTRE SAPECK", QUEL SACRE FUMISTE !!! DE PLUS, IL FUT INCOHERENT ET HYDROPATHE
PAR BERNARD VASSOR
12:00 Publié dans La bohème littéraire | Tags : Richepin, de Paul Bourget, des frères Bouchor.Alphonse Allais, Penne-de-Pie | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
25/04/2008
FELICIEN CHAMPSAUR HYDROPATHE, HIRSUTE, ET MEME ZUTISTE !!!!,
PAR BERNARD VASSOR
09:50 Publié dans La bohème littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
24/04/2008
MONSIEUR SARAH BERNHARDT HYDROPATHE
PAR BERNARD VASSOR
22:45 Publié dans La bohème littéraire | Tags : CABRIOL, Georges Lorin, Sarah Bernhardt, Hydropathes, Félicien Champsaur | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
22/04/2008
RETROSPECTIVE CAMILLE CLAUDEL AU MUSEE RODIN
PAR BERNARD VASSOR
Je rappelle au passage qu'un des portraits du Père Tanguy se trouve au musée Rodin.
Les membres de l'association peuvent s'inscrire pour la visite de l'exposition début juin.
EXPOSITION CAMILLE CLAUDEL AU MUSEE RODIN
« " cet art malheureux est plutôt fait pour les grandes barbes et les vilaines
vi poires, pour une femme relativement bien partagée par la nature ». Camille Claudel
Auteur avec Bruno Gaudichon, et de Danielle Ghanassa du catalogue raisonné de l'oeuvre de Camille Claudel. aux Editions de l'Amateur.
En présence de Henri Claudel, fils de Paul, François Claudel un ami, personnel,(aux Amis de Rimbaud )
petit neveu de Camille Claudel
et de Reine-Marie Paris,
..................................
Sa rupture avec Rodin, sa misère matérielle, sa lutte incessantes avec l'État et l’administration des Beaux-Arts, pour se faire rétribuer ses oeuvres, la laissèrent épuisée, aigrie et la conduiront à croire à des persécutions.
Siegfried Bing , dit Samuel, marchand et collectionneur d'objets d'art japonais et chinois, meilleur spécialiste mondial en son temps. Sa galerie prit comme raison sociale en 1895 : « L'Art Nouveau ». Camille y exposa du 26 décembre 1895 au 10 février 1896, et en septembre, octobre 1897. La commande de « Clotho » lui fut passée pour commémorer le banquet donné en hommage à Puvis de Chavannes.
17:30 Publié dans Evènement | Tags : puvis de chavannes clotho montdevergues, montfavet, samuel bing, eugène blot | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
21/04/2008
LA SEPTIEME MORT DU CAFE "LA NOUVELLE ATHENES"
PAR BERNARD VASSOR
"Le rêve est de ne pas dîner
Mais boire, causer, badiner."
Charles Cros
08:35 Publié dans CAFES ET RESTAURANTS | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
20/04/2008
PAUL ALEXIS
PAR BERNARD VASSOR
10:15 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
19/04/2008
Alain Pagès, EMILE ZOLA....
PAR BERNARD VASSOR
« Un ouvrage original,
Complet et fouillé »
Une passionnante fresque historique !
Juin 1908…Il y a tout juste cent ans, Zola entrait au Panthéon. Six ans après sa mort brutale (probable assassinat ?), c’est le dernier acte de l’incroyable procès qui lui a été fait et de l’acharnement médiatico-judiciaire qui, du 7 au 23 février 1898 divisa la France. Le 13 janvier 1898, Émile Zola relance l’affaire Dreyfus. En publiant dans L’Aurore son célèbre « J’Accuse !», l’auteur des Rougon-Macquart met le feu aux poudres. L’opinion se déchire. Procès en cours d’assises, exil en Angleterre, Zola paie cher son engagement d’intellectuel. Mais, grâce à lui, le cours de l’histoire est renversé ; plus rien, dès lors, ne pourra arrêter « la vérité en marche* ».
Spécialiste de Zola et du mouvement naturaliste, Alain Pagès, professeur de littérature française à l’Université de Paris III-Sorbonne nouvelle, agrégé de lettres, remet à plat le dossier Zola-Dreyfus, et le confronte au regard de l’Histoire. De « J’Accuse…! »jusqu’à la panthéonisation, en passant par le procès de l’écrivain, c’est la société française toute entière qui comparaît devant la justice.
Alain Pagès dirige Les Cahiers naturalistes, revue annuelle publiée par la Société littéraire des Amis d'Emile Zola, avec le concours dU CNL et des éditions Grasset. Responsable, depuis 2005, du centre de recherches sur Zola et le naturalisme qui fait partie de l'Institut des Textes et Manuscrits modernes du CNRS (ITEM). Il assure le commissariat scientifique de l'exposition Zola au Panthéon qui sera inaugurée le 4 juin 2008 et sera ouverte jusqu'en octobre 2008.
Il a notamment donné une conférence à la mairie du neuvième organisée par Nadia Prete (ancienne) déléguée à la culture et moi-même sur le thème : "Ils ont tué Zola !"
Un très bel article sur le blog de Paris neuvième....
*La formule est de Arthur Ranc, maire du neuvième arrondissement après le 4 septembre 1870, élu de la Commune de Paris dans le neuvième en 1871.
12:30 Publié dans HISTORICO-LITTERAIRE | Tags : Alain Pagès, EMILE ZOLA, Didier Vincent, Parisneuvième | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
HIROSHIGE, UTAGAWA ICHIRIJUSAL
PAR BERNARD VASSOR
"Hiroshige est un impressionniste merveilleux.
Moi, Monet et Rodin en sommes enthousiastes.
Je suis content d'avoir fait mes effets de neige
et d'inondations; ces artistes japonais me confirment
dans notre parti pris visuel"
Camille Pissarro
Hiroshige Andô vit le jour en 1797 à Edo (Tokio). Il mourut en 1858. Elève d'Utagawa Toyohiro(1773-1828), fut membre de clubs de poésie. Il exerça une influence considérable sur le mouvement impressionniste. Il produisit des surimono, estampes luxueuses avec rehauts d'or, sur papiers gaufrés, tirées à très petit nombre d'exemplaires privés, destinés à un public averti et cultivé. Ils échappaient ainsi aux règles de censure en vigueur édictées à la fin du dix-huitième siècle. Le dessin préparatoire devait avoir "l'imprimatur"de fonctionnaires du gouvernement chargés d'approuver ou de refuser l'impression de l'estampe. Un cachet potant la mention Kiwame (approuvé)devait figurer sur l'ukiyo e. La censure avait parfois du bon, car elle était calandaire, ce qui permet de dater l'oeuvre originale.
Hiroshige fut un paysagiste remarquable, il subjugua les peintres occidentaux. Wistler le tout premier, puis Monet, qui avait acheté ses premières estampes en Hollande en 1871, Manet, Pissarro, Gauguin et tous les membres de l'école de Pont-Aven, les graveurs fin de siècle, comme Henri Rivière, Signac dans ses paysages avec une utilisation particulière de la perspective. J'ai gardé pour la fin Vincent van Gogh qui se constitua une grande collection chez Bing rue Chauchat. Il avait sembe-t-il achEté sa première estampe à Anvers ?
Les marchands à Paris étaient Bing, Hayashi Tadamassa, Philippe Sichel rue Pigalle, et au tout début dans les années 1855 chez "la grosse madame Dessoye"(d'après les Goncourt) rue de Rivoli, et à "la Porte Chinoise"53 rue Vivienne ?.
07:00 Publié dans LES PRECURSEURS | Tags : hiroshige, utajawa ichirijusal, utagawa toyohiro | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
18/04/2008
JIPPENSHA HIKKU, LE ALFRED DELVAU JAPONAIS
PAR BERNARD VASSOR
On ignore tout des débuts de Jippensha Hikku. 1765-1831,au siècle du shogunat Tokugawa( son véritable nom était Shigeta Tadakazu) Il avait passé sa jeunesse à Edo (Tokio) tout en étant né dans la province de Suruga. Il vécut surtout à Osaka. Il exerça beaucoup de petits métiers : marchand de bois, marchand d'encens, auteur dramatique à Osaka sous le pseudonyme de Chikamatsu Yoshichi. Il laissa dans l'histoire du Japon la réputation du plus grand original qui ait jamais existé. Un caractère indépendant, rebelle à toute convention sociale, il écrivit plus de deux cents oeuvres pleines de surprises, de folies, mais aussi de débauches.Décrivant le compôrtement de courtisanes et de leurs clients dans les maisons réservées des quartiers "chauds" En 1804, un livre présentant de manière insolente des personnages politiques lui valut une condamnation aux fers... Le livre qui le rendit célèbre "Le Hiza Kurige" (A pieds sur le Tôkaïdo) narre l'histoire de deux touristes stupides Yaji et Kidachi dont les aventures drôlatiques faisaient rire aux larmes les japonais. Ce en quoi on peut le comparer à "l'aimable faubourien*" qu'était Alfred Delvau, est la description humoristique, presque un guide, de la région de Edo à Osaka par la route du Tôkaïdo.
* C'est le titre de l'étude que Réné Fayt a consacré à Alfred Delvau : René Fayt Un aimable faubourien Alfred Delvau (1825-1867) The Romantic Agony et Emile Van Balberghe Libraire 1999
10:00 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Tags : Jippensha Hikku | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LES TROIS BARBUS KARL MARX PIERRE JOSEPH PROUDHON ET MICHEL BAKOUNINE COTE A COTE CHEZ LE BARC DE BOUTEVILLE 47 RUE LE PELETIER
PAR BERNARD VASSOR
Quelle curieuse galerie ! Quel curieux bonhomme ce Le Barc de Bouteville ! Chez lui se sont réunis les "écoles"les plus hétéroclites et opposées. Les réunions dans sa galerie devaient être animées. C'est dans une atmosphère de totale liberté et de la plus grande anarchie parfois que se confrontaient des disciples d'Ingres (et oui, il en restait!) des amis de Georges Seurat, de Péladan, du Rose-Croix, Goeneute voisinait avec Raffaelli et Verlaine. Emile Bernard et Charles Angrand le mystérieux, Charles Filiger le mystique honteux présentant ses oeuvres en forme de vitraux du XVème siècle. Gauguin en "fumiste", Félix Valloton avec ses gravures sur bois, Cézanne avec sa barbe grise, Lugné Poë peint par Vuillard. Le "génial toqué"regretté et malheureux Vincent, coiffé d'un bonnet hollandais fumant sa pipe, la tête enveloppée d'une mentonnière en raison du cadeau qu'il avait fait à la gentille Rachel du bordel de la rue du"Bout d'Arles", un petit peu perdu, faisait face à Karl Marx, fort mécontent de se retrouver en vitrine à côté de Proudhon et de Bakounine ! Il faudra attendre 1968 pour que ces deux derniers fassent mettre un genou à terre à l'autoritaire philosophe allemand.
Un portrait peint par Schuffenecker, celui de Rachilde par Guiguet et pour couronner le tout Zo d'Axa réalisé par le peintre de la rue Clauzel (au 8) Louis Anquetin, un autre ancien ami de Vincent. L'encore anarchiste Laurent Tailhade représenté en pape luttant avec un dragon, l'écrivain Paul Adam déguisé en Robert Macaire avec dans le dos les armes de la Rose-Croix. Gabriel Randon qui sera connu plus tard sous le nom de Jehan Rictus au visage cadavérique, et un peintre inconnu à l'époque Georges de Feure. On peut aussi ajouter les peintres et caricaturistes anarchistes Andhré Ibels, Maximilien Luce, l'alluciné poète anarchiste Adolphe Retté avant qu'il ne se convertisse, en dévôt béat.
On peut ajouter à cette assemblée l'acteur Lagrange du "Théâtre d'Art Social". Quelles empoignades, et quels cris ont dû retentir dans cet angle de la rue Le Peletier de la rue de Provence et LaFayette en 1893. Emile Viochot de la "Revue Anarchiste", venait se frotter à Maurice Purot de "L'Art et la Vie" tandis que Emile Blémont le poète de la "Revue du Nord", venait soutenir son ami Romain Coolus de "La Revue Blanche" tandis qu'Alexandre Boutique de "la Revue Européenne" y défendait son dernier ouvrage "Le Bréviaire du Bouddhiste".
Il n'était pas rare que les conversations ne se terminent à coup de poings dans la sombre rue de Provence.
00:40 Publié dans Les marchands de tableaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
17/04/2008
UN SITE DEDIE A DUBUST-DE-LA-FOREST
PAR BERNARD VASSOR.
09:35 Publié dans Les écrivains | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg
16/04/2008
UNE INFORMATION DE DERNIERE MINUTE DE NOELLE BENHAMOU SUR MAUPASSANTIANA
Il ne faut pas manquer si vous aimez Maupassant "LA MAISON TELLIER" avec Catherine Jacob sur France 2 LE 29 avril 2008. Un des textes les plus savoureux à mon avis.
11:16 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LES PEINTRES ET ECRIVAINS ANARCHISTES A LA FIN DU DIX-NEUVIEME SIECLE
PAR BERNARD VASSOR
09:42 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
14/04/2008
FELIX REGAMEY, Peintre, Illustrateur, dessinateur, caricaturiste
PAR BERNARD VASSOR
13:25 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg