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31/10/2008

L'arrivée des émigrants à New-York pendant la guerre de sécéssion

PAR BERNARD VASSOR

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Des milliers d'allemands, d'irlandais, de français se sont expatriés en Amérique. Le désir de s'enrichir ou de fuir la misère poussa le plus grand nombre à s'exiler dans le nouveau monde.
Mais, ce que les immigrants trouvèrent dès la descente du bateau, la valise sous le bras, ce furent des racoleurs qui attendaient devant le bureau de Castel-Garden. Ce bureau d'enrôlement ouvert en permanence utilisait tous les moyens de séduction pour obtenir des engagements dans l'armée du président Lincoln. Sur une grande toile on offre de l'or, le chiffre est inscrit en anglais et en allemand. Une musique entraînante, et un verre ou deux de Whiskey, complètaient la panoplie des avantages à aller combattre pendant pendant cinq ans que dura la guerre. 

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Un atelier féminin à la fin du XIX° siècle

PAR BERNARD VASSOR

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Académie Julian 51 rue Vivienne
Jusqu'à la fin du dix neuvième siècle, les femmes n'avaient pas accès à l'école des Beaux-Arts. Deux ateliers acceptaient de recevoir des femmes : l'Académie Colarossi, située au 10 rue de la Grande Chaumière, et l'Académie Julian pour les femmes au premier étage du 51 rue Vivienne. C'est la femme de Rodolphe Julian, Amélie Beaury Saurel qui en avait pris la direction. Les tarifs pour les femmes étaient le double de celui des hommes qui occupaient eux, le rez-de chaussée.
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Louise Breslau : Les deux amies
Parmi les femmes artistes, Marie Bashkircheff, qui dressa dans son journal un portrait acide de la directrice de l'école, et Louise Catherine Breslau, d'origine allemande, arrivée à Paris après avoir vécu en Suisse. Malade, souffrant de difficulté respiratoires, elle passait le plus clair de son temps alitée. Heureusement pour elle, elle eut une amie peintre de l'Académie Madeleine Zillhardt, avec qui elle vécut pendant quarante ans qui lui apporta un peu de réconfort. Elle eut aussi a subir les critiques et la jalousie de notre amie russe Marie Bashkircheff, malade elle aussi qui ne vivra que 25 ans. Complètement oubliée après sa mort, il semble que Louise Breslau connaisse aujourd'hui un regain d'intérêt.

28/10/2008

Les "restaurants du coeur" du Prince impérial

PAR BERNARD VASSOR

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Les fourneaux du Prince impérial rue du faubourg Saint-Antoine.
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Sous le second empire, il existait déjà des "soupes populaires" baptisées "fourneaux du Prince impérial". La distribution n'était pas gratuite, la générosité princière a des limites tout de même !!!
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 Au dessus du christ, une pancarte annonçait les tarifs :
un demi-litre de bouillon de boeuf, 5 centimes
une tranche de boeuf, 5 centimes
le potage au riz, 5 centimes
une portion de légumes 5 centimes
150 grammes de pain 5 centimes.
Chaque jour 200 personnes faisaient la queue sur le trottoir. Des soeurs de Saint-Vincent de Paul font le service, souriant sous leurs coiffes blanches à ailes déployées. Ce sont des sergents de ville qui prennent les commandes et récoltent l'argent en échange des écuelles et des bidons remplis. On entend seulement un murmure sourd. Les uns sont assis et tiennent leur écuelle sur leurs genoux; les autre sont assis de travers et ont posé sur un banc leur pain et leur papier déplié.On distribue ainsi 1400 portions environ par jour.
"Ils ont bon appétit,et, bien à leur aise, ils font un bon déjeuner qui les disposera au travail de l'atelier"
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Le salaire moyen d'un petit ouvrier était d'environ 2 à 3 francs par jour pour un homme, la moitié pour une femme.

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Elections américaines : Les pompiers de New-York

PAR BERNARD VASSOR

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Il est d'usage que les pompiers de New-York se rendent en uniforme chez le nouveau président de l'Union pour lui présenter leurs hommages.
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Le général Ulysse Simpson Grant, vient d'être élu président. Rien dans sa jeunesse ne le destinait à cette fonction. Sa mère avait l'habitude de dire qu'on aurait dû l'appeler "Useless"(inutile). Il entra à l'école militaire de Westpoint, il en sortit sous-lieutenant en 1843. Il végéta ensuite sans obtenir de promotion. Il démissionna de l'armée et ouvrit une petite tannerie. La guerre de secession le fit reprendre du service. IL se montra alors à la hauteur des circonstances, et gravit tous les échelons de la hiérarchie militaire. Obtenant des victoires décisives qui firent sa gloire. Revenu à la vie civile, il resta auréolé de sa gloire passée, et gravit à la suite d'élections mouvementées la plus haute marche dans la démocratie américaine, l'élection comme candidat républicain : la présidence de la République des Etats-Unis le 20 mai 1868.
Certains historiens le considèrent comme le plus mauvais des présidents des Etats-Unis en raison de scandales dont son entourage fut impliqué. 

Le château de Ferrières du baron James de Rotschild

PAR BERNARD VASSOR

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Les terrains de la vaste propriété du baron, entre deux forêts: Crecy, Armainvilliers et les bois de Bellassises, une terre de 1100 arpents, avaient été achetés en 1828. Il acheta ensuite des fermes des bois et des prairies et les terres de Pontcarré et de Ferrières. Après des transformations le domaine fut divisé en deux parties. Dans la première il installa la faisanderie, et fit édifier le château par l'architecte anglais Paxton, celui qui avait construit le Palais de Cristal à Londres. Il donna au peintre Eugène Lami, la décoration et l'arrangement intérieur qui provoquait l'admiration des visiteurs. Les travaux furent terminés vers 1866. Pendant le siège de Paris, le domaine fut réquisitionné par les prussiens, et le château fut le lieu de négociations avec les autorités françaises avec Bismarck..... 
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L'histoire decette famille, est un véritable conte de fées :
Un banquier, père de dix enfants Mayer Rotschild, leur légua sa fortune en mourant en 1812. L'aîné Anselme s'établit à Francfort, le berceau familial, Nathan lui s'installa à Londres, Salomon à Vienne, Charles à Naples, et James à Paris. C'est une forte intuition, malgré les oppositions de toutes sortes que le baron crut à l'essor du chemin de fer. Il fit construire la première ligne de long parcours au nord de la France. La prospérité des régions traversées qui en résultat, conduisit les autres régions à vouloir bénéficier de cette innovation.

10:49 Publié dans HISTOIRE | Tags : paxton, eugène lami | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

27/10/2008

Au jardin d'acclimatation, une sorte d'arche de Noë, avec un véritable zoo humain......

Par Bernard Vassor

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/06/...

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LE PALMARIUM
Une Société d'Acclimatation fut fondée le 10 mai 1854, dans le but d'introduire et d'élever des animaux pouvant être utiles à l'homme. 
La Ville de Paris céda un espace de vingt hectares à bail, à la condition que quarante ans après, les terrains lui soient remis en retour, avec les bâtiments qui devaient y être construits.Isidore Geoffroy-Saint-Hilaire, placé à la tête de la Société, mit tout en oeuvre pour que les travaux permettent une ouverture rapide. Ce qui fut fait. Le 9 octobre 1860 le jardin s'ouvrit au public. Le succès ne se fit pas attendre 
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En 1865, une épidémie de typhus venu d'Angleterre, obligea l'abattage de nombreux animaux. En 1870 pendant le siège de Paris par l'armée prussienne les pensionnaires ne pouvant plus être alimentés, on procéda à l'euthanasie de la majorité des bêtes sauvages. C'est ainsi que l'on put voir des boucheries, l'une boulevard Haussmann, l'autre une boucherie anglaise, à l'angle de la rue du faubourg Saint-Honoré et de l'avenue de Friedland, offrir à la vente à une élégante clientèle les plus beaux morceaux des hôtes du jardin d'acclimatation.  
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CASTOR OU POLLUX ?
Les restaurants les plus chics inscrivant à leur menu à des prix exorbitants : du boudin d'éléphant, du cuissot de tigre, de la mamelle de dromadaire
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L'AQUARIUM
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Comme nous l'avons vu dans des articles précédents, sous Louis-Philippe, sous couvert "d'échanges culturels" on exhiba Salle Valentino une tribu indienne, avec les conséquences que vous pouvez lire : http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/06/.... Le jardin d'Acclimatation devint un véritable zoo humain, où on montra des Nubiens, des Lapons, des Zoulous,  ou des Cingalais, conduisant des éléphants savants.

25/10/2008

Un sport nouveau : le sphairistike, appelé aussi le lawn-tennis

PAR BERNARD VASSOR

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Ce jeu a fait un aller et retour, de France en Angleterre, puis d'Angleterre en France. Ancien jeu de "longue-paume" dont elle garde la manière de compter en "quatre-quinze". François Ier et Henri IV étaient d'excellents joueurs. Ce jeu fut abandonné en France. C'est un anglais, le major Wingfield qui en élabore les règles ( qui n'ont pas changées depuis ), et surtout dépose les brevets pour les équipements et le baptise du nom de "sphairistike" puis redevient tennis joué sur des "lawns"  (pelouses )  du français ancien "tennetz".
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Le jeu revint en 1880 en Normandie. Maupassant se moquait alors du snobisme des bourgeois se promenant avec des raquettes sous le bras.
Il succomba lui-même à cette mode en installant chez lui à la Guillette, sa propriété à Etretat, un terrain de lawn-tennis, où il conviait ses amis et ses maîtresses au plaisir du jeu à quatre. Un tableau le représente, jouant une partie avec Gisèle d'Estoc, la belle italienne, la comtesse Potocka et un de ses amis et concurent, qui, lui, obtint les faveurs de la comtesse. 
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On inventa des costumes pour donner plus d'aisance aux joueurs. Pour les femmes et les jeunes filles, des maillots de jersey qui épousait étroitement les formes, dessinait le buste, les hanches... et le reste !
C'est en 1900 qu'est nèe la Coupe Davis. 

 

Une pièce libidineuse de Maupassant publiée 52 ans après sa mort. A la feuille de rose. "Comédie de moeurs (mauvaises) en un acte en prose, représentée à Paris pour la première fois en 1875" Maison turque

PAR BERNARD VASSOR

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Frontispice "à système", procédé déjà utilisé par Mérimée pour dévoiler progressivement son portrait en "comtesse Clara Gazul"
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Le texte de la pièce est accessible à l'adresse suivante :     http://www.maupassantiana.fr/Oeuvre/ThAlafeuillederose.html
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C'est avec son ami d'enfance Robert Pinchon (surnommé la Toque)  que Maupassant écrivit cette pochade. La pièce fut jouée à deux reprises : en 1875, et en 1877. Maupassant habitait alors 2 rue Moncey, une petite chambre au rez-de-chaussée donnant sur cour. 
Tous les rôles masculins ou féminins étaient tenus par : Maupassant lui-même, Octave Mirbeau, Robert Pinchon, Léon Fontaine, rien que des hommes. Le public était composé de Flaubert (à qui la pièce était dédiée qui riait à se tordre, avait trouvé la pièce "rafraîchissanté" ) Goncourt Edmond (quila  qualifia de salauderie ) Emile Zola, Paul Alexis, Léon Hennique, Henri Céard (le tout Médan !) Antoine Guillemet, et Maurice Leloir qui avait mis son atelier du quai Voltaire à la disposition de ses amis. Le texte avait été distribué sur un papier à en-tête du ministère de la marine où Maupassant était employé. On voit que ses journées au ministère étaient bien remplies.
.La deuxième représentation eut lieu en 1877 dans l'atelier du peintre Georges Becker, 26 rue de Fleurus. La princesse Mathilde était venue y assister, la seconde femme était Suzanne Lagier pourtant réputée très peu farouche, et même franchement obscène en privé, avait quitté la représentation "avec éclat" en simulant l'indignation. Certains prétendent que cette pièce fut jouée chaque année du vivant de Maupassant, mais aucun témoignage ne vient confirmer cette supposition de Georges Normandy, un des premiers biographes de l'auteur de Boule de suif.
Pour  toutes les actualités sur Maupassant, consulter le site Maupassantiana de Noëlle Benhamou. Vous pouvez même vous abonner à sa lettre mensuelle.

24/10/2008

Mathilde de Morny, dite"Missy" et Colette

Par Bernard Vassor

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Colette et "la marquise scandaleuse"

Missy et Colette en 1906 dans "La Romanichelle", une pantomime de Paul Franck.

Mathilde de Morny (marquise de Belbeuf), était la fille du duc de Morny demi-frère de Napoléon III. Elle avait épousé le marquis Jacques de Belbeuf en 1881 et elle divorça en 1903. Sa liaison avec Colette date de 1905, fit un grand scandale. Sur cette photo Colette était nue sous ses guenilles, ce qui était interdit à l'époque, le corps devait être couvert d'un collant . Colette était encore la femme de Willy à cette époque.

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Une correspondance amoureuse dura jusqu'à la fin de leur liaison en 1911. Les échanges épistolaires continuèrent ensuite sous une forme pleine de tendresse et d'affection amicale.
Missy mourut en 1944 dans la misère et la solitude. Seul, Sacha Guitry lui vint en aide.
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Mathilde de Morny, était la fille du duc de Morny demi-frère de Napoléon III. Elle avait épousé le marquis de Belbeuf en 1881 et divorça en 1903. Sa liaison avec Colette qui date de 1905, fit un grand scandale.
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Lettre de Colette à Missy en 1911, où elle parle de ses chiennes après le départ de Missy "Ma raison de vivre"

23/10/2008

Pierre de Coubertin : l'important c'est de participer...sauf pour les femmes !!!

PAR BERNARD VASSOR
TENNIS FEMMMES JEUX OFFICIEUX ATHENES 1906 LARGEUR.jpg
Des jeux olympiques officieux de femmes eurent lieu à Athènes contre la volonté du baron Coubertin. Mademoiselle Esmée Simiriotis remporta le championnat de "lawn-tennis"devant un parterre de têtes couronnées.
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On a attribué à Pierre de Coubertin beaucoup de maximes, qu'il n'aurait jamais prononcéés, dont "L'important c'est de participer" "Plus vite plus haut plus fort" ( c'est l'abbé Henri Didon ). Il s'est aussi déclaré avec un mépris condescendant pour les tenants de l'éducation physique égalitaire (Paschal Grousset co-auteur de certains romans de Jules Verne ).
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« Une olympiade femelle serait impratique, inintéressante, inesthétique et incorrecte. Le véritable héros olympique est à mes yeux, l'adulte mâle individuel. Les Jeux Olympiques doivent être réservés aux hommes, le rôle des femmes devrait être avant tout de couronner les vainqueurs. »VELOCIPEDE femme hauteur.jpgVELOCIPEDE femme hauteur.jpg Cette déclaration du baron et son opposition farouche exprime son idée que les faibles doivent être écartés et que le bénéfice du sport ne doit être réservé  qu'aux forts.

La biographie que lui a consacré Daniel Bermont révèle certains "détails de l'histoire" passés sous silence habituellement :

« La théorie de l'égalité des droits pour toutes les races humaines conduit à une ligne politique contraire à tout progrès colonial. Sans naturellement s'abaisser à l'esclavage ou même à une forme adoucie du servage, la race supérieure a parfaitement raison de refuser à la race inférieure certains privilèges de la vie civilisée. » (The Review of the Reviews, avril 1901).

Colonialiste fanatique également, comme il l'avoue,  il a déclaré après les jeux de 1936 que les jeux de Berlin avaient été les mieux organisés. Le chancelier allemand Adolphe Hitler appuya une demande  pour lui attribuer le prix Nobel (de la paix ?)

 

Daniel Bermond, Pierre de Coubertin,librairie académique Perrin 2008 , ISBN 2262023492   

22/10/2008

MOEURS ANGLAISES : "LE BALLON A PIED"

PAR BERNARD VASSOR

moeurs anglaise le ballon à pied 08 largeur.jpg
Depuis quelques temps, on voit se développer dans toutes les classes de la société anglaise un jeu d'une brutalité extrême. Ce jeu consiste à lancer à coups de pied un ballon en caoutchouc recouvert d'une enveloppe de cuir, au dessus d'un but marqué par une longue perche mise en travers de deux poteaux. Situé à la hauteur d'environ cinq mètres du sol, de l'autre à repousser ce ballon, à l'empêcher de franchir cette perche.
Les parties durent quatre ou cinq heures. Deux camps sont formés d'environ seize joueurs chacun. Aussitôt que le ballon est lancé les deux camps se précipitent à la fois, l'un pour pousser le ballon, l'autre pour le rejeter. Les joueurs se mêlent entrépignant, se ruent sur la ballon, se poussent s'entrechoquent. Les coudes les poings, les pieds, la tête même tout est à l'oeuvre pour faire lâcher prise à l'adversaire. On se bat réellement, en poussant des cris, provoquant des corps à corps et terre à terre. Après la bataille on ramase les bléssés, il y a souvent des entorses, des membres démis, des jambes ou des bras fracturées. Dans certains établissements, il n'est pas permis de donner des coups de pieds sur les tibias de l'adversaire. Le jeu perd alors beaucoup de son intérêt. Les anglais appellent ce jeu barbare de ballon au pied "football"
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 Fort heureusement ce jeu ne se pratique pas en France. Nous nous contentons d'un sport nouveau : Le vélocipède au bois de Boulogne ( aménagé en 1852 ) qui vient d'être créé par l'architecte des jardins Jean-Charles Alphand sous l'égide du baron Hausmann.

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21/10/2008

LE DEPART POUR CAYENNE DE FEMMES "PARTANT POUR GOUTER LE GRAND AIR ET LA LIBERTE DES FORETS VIERGES DE L'AMERIQUE"

PAR BERNARD VASSOR

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C'est à l'exemple anglais des convicts que la colonie Botany-Bay a été fondée en 1777.  Vingt pour cent étaient des femmes qui ont été envoyées dans des "usines à femmes" main d'oeuvre bon marché, en majorité dans des usines textiles. Soumises parfois à des brutalités comme les coups de fouet, les fers aux pieds, des journées de travail de 14 à 18 heures par jour, parfois dans de l'eau froide jusqu'aux genoux, sous la surveillance de gardiens impitoyable, ayant "la lanière facile".
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Suivant cet exemple, le gouvernement français eut la lumineuse idée d'envoyer en Guyanne, des jeunes filles "toutes fraîches et bien portantes" les mieux notées pour être employées à des travaux de leur sexe
C'était une faveur qui était accordée aux prisonnières françaises, car," ne va pas à Cayenne qui veut !"
Ces femmes, condamnées aux travaux forcés, d'après la loi du 30 mai 1854, subissaient leur peine dans des maisons centrales sous le second empire. . Si leur conduite donnait satisfaction, on les autorisait à se marier avec des condamnés qui eux aussi devaient avoir eu une attitude exemplaire. Après leur mariage, on donnait aux époux des concessions de terres dans les établissements du Maroni "qui sont situées dans les parties les plus saines du territoire". Les condamnés devenaient alors d'excellents colons...

LES CAFES CHANTANTS

PAR BERNARD VASSOR

 
Avant les café-concerts, il y eut des cafés chantants en plein air, devant des kiosques à musique tenus par des cabaretiers. L'entrée était gratuite, mais un verre d'eau sucrée coûtait deux francs aux Champs-Elysées , et il fallait renouveler les consommations à l'Alcazar d'été ou aux Ambassadeurs.
 
Il y en avait pour tout le monde, vous pouviez entendre un ténor bossu ( avec une vrai bosse qu'il pouvait dévoiler à la demande), une chanteuse mauresque, ainsi nommée parce qu'elle est née à la Martinique, vêtue d'habits chinois !!!, un comique normand, le quadrille des clodoches,des clowns en caleçon rouge avec un maillot blanc,des ballerines comme à l'Opéra, et surtout les tyroliennes en véritable habits tyroliens. Les succès du moment en 1860 sont : "Les pompiers de Nanterre, le Sire de Framboisy, Ohé ! les p'tits agneaux, la chanson du Sapeur, j'ai le nez qui r'mue et le doigt de pied qui m'chatouille. Un public élégant ne craint pas d'assister à ces spectacles où Thérésa obtient
un véritable triomphe. Depuis quelques temps, grâce à un procès retentissant intenté par un auteur Ernest Bourget, les cafés chantants paient des droits d'auteur à une Association des auteirs et compositeurs créés pour l'occasion.

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20/10/2008

On a tué des ours Russes à paris !!!

PAR BERNARD VASSOR

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Les abattoirs de La Villette en 1867.
 C'est Napoléon Ier qui avait fait construire les premiers abattoirs dans Paris. Avant, les animaux étaient tués n'importe où, dans des hangards, en pleine rue à proximité d'une boucherie ou dans des cours d'immeubles. C'est Napoléon III qui fit fermer l'abattoir de Montmartre (avenue Trudaine, remplacé par le collège Rollin devenu Jacques Decour aujourd'hui) pour ouvir de nouveaux lieux d'abattage, dont celui de La Villette construit par Baltard en 1865-1866. L'inauguration se fit en présence du couple impérial le 5 janvier 1867.
Abattoirs la Villette texte abattage des ours russes 05 lhauteur.jpg
Pour d'autres raisons, les animaux du jardin des plantes, dont les éléphants Castor et Polluxfurent à leur tour abattus et vendus dans des boucherie de luxe pendant le siège de Paris. C'est ainsi que l'on trouvait au menu de certains restaurants chics, du boudin d'éléphant, du cuissot de panthère, du steak de tigre, ou un petit peu plus coriace, du pot-au-feu de rhinocéros.

18/10/2008

LES INFILTRES : un journaliste se faisant passer pour un riche bourgeois pervers, pénètre le milieu londonien

PAR BERNARD VASSOR

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Pendant plusieurs mois, William T. Stead dans le West End London, va fréquenter les prostitués, les lupanars les maquereaux et tenancières de maisons. Ce qu'il va révéler va dépasser en horreur tout ce qu'il est possible d'imaginer. Sont compromis dans ce scandale les plus hautes sphères de l'aristocratie et découvre des réseaux de prostitution enfantine inimaginables où sont compromis des médecins, des législateurs, même le neveu de la reine Victoria qui dépense des fortunes dans les bordels. Ses articles intitulés (en français)

"La jeune fille moderne Hommage de Babylone"  dans le Pall Mall Gazette fait l'effet d'une bombe. Beaucoup vont lui reprocher "l'américanisation" de ses procédés.C'est le 4 juillet 1885 que la campagne de presse va démarrer. Le tirage du journal passe de 80 000 à 120 000 exemplaires. Il rejoint l'Armée du Salut pour dénoncer ce que l'on appela "la traite des blanches", ou "la chasse aux vierges vertes". L'ampleur du trafic dépasse l'entendement, Stead découvre des bordels où sont groupées une cinquantaine de fillettes de dix ans, sous couvert d'agence de femmes de chambre. La plupart sont des filles d'ouvriers vendues par leurs parents à des hommes puissants, ou à des réseaux. Des gamines de douze ans sont vendues à de riches aristos. Droguées, certaines se retrouvent en France ou en Belgique

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Pour obtenir des preuves, il achète pour 3 livres, avec des membres de l'Armée du Salut, une enfant de 13 ans Eliza Armstrong à un réseau de prostitution. Mais, comme il n'a pas obtenu le consentement du père de l'enfant, c'est lui qui est arrêté et jeté en prison. Il y resta trois mois. Après sa libération, il lança une campagne pour porter l'age du consentement sexuel de treize à seize ans.
Ardent défenseur du droit des femmes, il mena aussi campagne pour l'égalité des salaires. Pacifiste il préconise l'arrêt de la guerre contre l'Afrique du Sud. Lance des campagnes contre la pauvreté et demandé l'obtention de pensions de vieillesse.
En 1912, il est demandé pour participer à une une conférence pour la paix au Carnegie Hall de New-York. Il accepte volontiers, et il embarque sur un paquebot portant un nom bizarre : ........."Le Titanic".
Les dernièrs témoignages signalent sa présence, debout sur le pont du navire.
Un livre de William Stead sur cette affaire a été traduit en Français, il est paru sous le titre Les Scandales de Londres dévoilés par le Pall Mall Gazette, Dentu éditeur Paris 1885.

PARUTION DU DERNIER NUMERO DE LA REVUE DE CRITIQUE ET D'HISTOIRE LITTERAIRE "LES CAHIERS NATURALISTES"

PAR BERNARD VASSOR

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Ce dernier numéro est essentiellement consacré à :
Emile Zola, de l'affaire Dreyfus au Panthéon,
L'imaginaire naturaliste. Rêves et utopies,
Alfred Bruneau.
De nombreux documents inédits, comptes rendus, bibliographie chronique, notes de lecture, Ephéméride....
La Société littéraire des Amis d'Emile Zola, organisatrice du pèlerinage de Médan, édite Les Cahiers naturalistes qui paraît à raison d'un volume par an, dont le premier numéro a été publié en 1922.
Les "Cahiers naturalistes"ne limitent pas leurs activités à l'étude de la vie et de l'oeuvre d'Emile Zola. Ils se consacrent également à l'étude du mouvement naturaliste dans son ensemble et à l'histoire de l'affaire Dreyfus. Ils offrent en exclusivité, une bibliographie des travaux consacrés à Zola et au naturalisme. Ils ne publient que des articles inédits.
LES CAHIERS NATURALISTES
B.P. 126 77580 Villiers-sur-Morin
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Les Cahiers naturalistes sont en dépôt au Musée de Médan et à la librairie Joseph Gibert (bd Saint-Michel, 75005 Paris.
ISBN 2691201261369
ISSN 000860365

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JE VOUS PARLE D'UN TEMPS QUE LES MOINS DE TROIS CENT QUINZE ANS NE PEUVENT PAS CONNAÎTRE......

PAR BERNAR VASSOR

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Quand Montmartre était à la campagne.
Si nous partons du bas de ce plan dit de Saint-Victor daté de 1672, nous voyons l'emplacement des grands boulevards en lieu et place des murs de fortification. Des marais et quelques fermes  les bordaient jusqu'au Grand Egout( le ru de Ménilmontant) à ciel ouvert (recouvert en 1770), à l'emplacement actuel des rues de Provence et Richer pour la partie qui nous occupe. Les eaux nauséabondes exhalaient une odeur pestilentielle. Au delà, le château du Coq (ou des Porcherons) dont il ne reste rien qu'une impasse babtisée pompeusement avenue du Coq* longue de 72 mètres donnant 87 rue Saint-Lazare. La Grande Pinte**, était située à côté de la ferme de l'Hôtel Dieu et du Moulin de la Tour des Dames, limite de la propriété des religieuses "les dames de Montmartre".
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Le moulin de la Tour des Dames, la Grande Pinte et la ferme de l'Hôtel Dieu.
En suivant le chemin des Porcherons, nous parvenons à une modeste chapelle consacrée à la Vierge en 1645 : Notre-Dame-de-Lorette, située
rue Lamartine aujourd'hui faisant l'angle de la rue du faubourg Montmartre avant d'être déplacée au XIX° siècle à l'endroit où elle est actuellement.
Les chemins conduisant les uns à Clichy, à Montmartre puis à Saint-Denis, sont : La rue de Clichy (rue du Coq), la rue Blanche (rue Blanche) rue Pigalle (rue Royale) la rue des Martyrs (rue des Porcherons). Ne figure pas sur ce plan la rue Rochechouart.
Tout au sommet, une des plus anciennes églises, l'église Saint-Pierre. Un petit peu plus bas, nous apercevons l'abbaye de Montmartre.
La butte était hérissée de moulins qui disparurent peu à peu. Celui de la Tour des Dames disparut en 1820.
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*Du nom d'un des prévôts des marchand Hugues le Coq de 1420 à 1436.
**La Grande Pinte était une auberge située à l'emplacement actuel de l'église de la Trinité. Un tenancier plus tard le sieur Magny vendit son auberge à un nommé Jean Ramponneauxcréateur à Belleville du "Tambour Royal" qui en fit un cabaret pouvant contenir six cents personnes qui eut une grande renommée.

17/10/2008

ORLLIE-ANTOINE PREMIER, ROI D'AURICANIE ET DE PATAGONIE

PAR BERNARD VASSOR

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Publié 52 passage Jouffroy, cette  plaidoirie de ce Prince auto-proclamé par une tribu indienne du Chili, 
Condamné à mort, triste destinée à laquelle il a échappé. Cet ancien notaire se déclare résolu à exploiter ses connaissances en généalogie, biographie etc.. comme ancien liquidateur en comptes, conseils dans les affaires litigieuses. Il fut libéré sur intervention du gouvernement Français, mais n'abandonna pas pour autant son combat pour trôner sur le territoire de Patagonie et d'Auricanie.
Il organisa une vaste publicité pour obtenir des fonds dans le but d'influencer le gouvernement pour parvenir à ses fins. Il tenait des séances chez lui à Paris, et il indiquait :
"Les personnes qui voudront bien m'honorer de leur confiance, me trouveront tous les jours sauf le dimanche.
Prince O.A.Tounens
ancien avoué, roi d'Auricanie et de Patagonie
généalogiste et biographe
5 rue de Grenelle Saint-Germain
Et une circulaire qu'il adressait à d'éventuels bienfaiteurs :
"Sire,

15/10/2008

CATASTROPHE PLACE DE LA SORBONNE : UNE VIOLENTE EXPLOSION DUE AU PICRATE......

PAR BERNARD VASSOR

 
UNnépouvantable accident survenu le 16 avril 1868 fit quatre morts, affreusement mutilés, dont le fils de monsieur Fontaine le chimiste propriétaire du laboratoire de fabrication de teinture en jaune. Deux des cadavres ont été lancés à plus de cinquante mètres. On dénombre également plus d'une dizaine de blessés graves.
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 20 kilogrammes de picrate de potasse, servant à obtenir cette teinture ont fait s'effondrer une maison de six étages. Des blocs de fer ont profondément pénétré dans les murs de la maison d'en face toutes les vitres des maisons voisines ont été brisées.
Fontaine aurait fait apporter d'une maison qu'il possède hors de Paris ce picrate de potasse dans des sacs en papier. Une certaine humidité dans l'air facilite l'explosion, le moindre frottement, le plus léger choc sufisent à proquer une déflagration bien plus importante que celle de la poudre. L'acide picrique fut découvert en même temps que le picrate de potasse, en 1788 par Jean-Michel Hausmann manufacturier mort à Strasbourg en 1824, surtout connu pour des découvertes d'un grand nombre de substances tinctoriales.... 

14/10/2008

Louis-Denis Caillouette créateur d'une école de dessin et de sculpture gratuite pour les ouvriers, en plein coeur du faubourg Saint-Denis

PAR BERNARD VASSOR

cours des petites-écuries 05 largeur.jpg
Histoire des rues de Paris
Cour des Petites-Ecuries
Histoire et Vies du 10°
Editions Parimagine 9 rue de Mulhouse 75002 Paris
En 1836, trois hommes se sont associés pour ouvrir au coeur du faubourg Saint-Denis, dans le passage des Petites-Ecuries, un cours gratuit à l'usage des ouvriers. 
Passage des Petites-Ecuries plan de Perrot.jpg
Louis-Denis Caillouetteconsacrait trois fois par semaine deux heures de 8 à 10 le soir à enseigner à des ouvriers harassés par dures journées de travail. Les professeurs ont formé des peintres en décor, en voitures, sur porcelaine, des graveurs en bijoux, des sculpteurs d'ornements. Plus de cinq cents ouvriers ont suivi assidûment leurs cours. Des ouvriers qui gagnaient trois francs par jour ont vu doubler ou tripler et parfois quadrupler le prix de leur journée de travail. La ville de Paris, au vu des résultats, a accordé une allocation de 4200 francs pour aider à subvenir (incomplètement) aux frais de fonctionnement supportés par Caillouette et deux associés dans cette aventure. Une exposition  20 rue de Bondy (René Boulanger) à la mairie du cinquième arrondissement d'alors (aujourd'hui le dixième) eut lieu en 1840.
mairie du cinquième arrondissement.jpg
Plan de Perrot en 1834
Le sculpteur Louis-Denis Caillouette est né en 1790 et mort en 1868 dans la capitale Il fut l'élève de Roland. Auteur de nombreuses oeuvres, place de la Concorde, au Sénat, au jardin du Luxembourg, à Nantes Bordeaux, Versailles etc...

Le docteur Gachet donna quand à lui de 1865 à 1876, des cours non rétribués d'anatomie artistique à l'école municipale de dessin et de sculpture du X° arrondissement, 19 rue des Petits-Hôtels, école dirigée par le statuaire Justin Lequien.

Il n'y a pas dans le dixième de voie, de place ni le moindre petit recoin rendant hommage à ces bienfaiteurs de l'arrondissement qui pourtant le mériteraient bien !!!

CHASSEPOT : UN CURIEUX ANTHROPONYME POUR FAIRE...UN TROU DE BALLE

PAR BERNARD VASSOR

Chassepot 05 sepia largeur portrait.jpg

Nous avons des fusils
Se chargeant par la culasse.
Au dehors c'est gentil,
Mais au dedans ça, s'encrasse...
Nos petits Ennemis
N'en ont point.

Cet Antoine Chassepot, avait perfectionné le modèle de fusil à aiguille en 1857, adopté par l'armée Française en 1866, a laissé son nom à cette invention qui n'en fut pas une. 

Chassepot 05 sepia largeur fusil.jpgCe système est la copie presque semblable du fusil à aiguille prussien. La seule modification, est un petit obturateur en caoutchouc.
Un article du "Moniteur" mit le feu aux poudres en rendant compte d'une victoire remportée par les troupes françaises sur l'armée de Garibaldi.
Le général de Failly, annonçait fièrement : "Nos fusils Chassepot ont fait merveille, ils ont tués six cents Garibaldiens".
chassepot modèle 1866 cartouche 05 hateur.jpg

16:38 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : chassepot | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

L'EMPLOI DE PROCEDES MECANIQUES DANS LE DESSIN D'ART

PAR BERNARD VASSOR

DESIN CADRE VERRE 05 SEPIA largeur.jpg
On commence à trouver des traces, dans l'antiquité, l'application de procédés mécaniques en Grèce. Ce que l'on a appelé depuis "le dessin à la silhouette", consistait en un trait à l'aide de charbon de bois sur les contours d'une ombre portée qui fut croit-on le premier portrait dans l'histoire de l'Art. Ce procédé, bien insufisant fut perfectionné à la fin du quinzième siècle. Nous trouvons la trace de procédés inventés par Léonard de Vinci, de Bramante puis de Lamazzo dans des écrits qui parlent de dessiner sur une vitre, en suivant le contour des sujets  avec un pinceau enduit de couleur pour les  reproduire tels qu'ils apparaissent en tenant le regard toujours au même point. Le verre n'a pas été le seul moyen utilisé pour obtenir les mêmes résultat. Bramante indique que l'on peut remplacer le verre par une "gaze sur laquelle on applique les objets qui sont aperçs au travers".
Albert Durer imagina dans un livre de géométrie pratique de perspective publié à Nuremberg en 1525, une machine perspective.
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Machine perspective d'Albert Durer
Puis, c'est la "machine perspective" de l'architecte Anglais Christopher Wren, le reconstructeur de Londres qui apporta de notables perfectionnements à celle de Durer environ deux siècles plus tard.
WREN machine perspective 05 sepia largeur.jpg
Machine perspective de Wren
Cette machine est irréprochable (ou presque), elle donne des résultats remarquables, elle n'est pas très coûteuse, elle n'exige pas de calque ni de transfert, le seul inconvénient est le volume, l'installation, le transport de cet appareil, ce qui fait qu'il ne fut pas souvent employé.
Laissons de côté la "caméra obscura" du père Athanasius Kircher qui sera l'objet d'un article plus complet.
Fin de la première partie