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11/07/2008

LES PREMIERS MARCHANDS DE COULEURS RECENSES

PAR BERNARD VASSOR

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Voici les premiers marchands de couleurs répertoriés à Paris. Ils n'étaient pas très nombreux, comme vous pouvez le constater. Mais il faut ajouter à cette liste, les épiciers, les apothicaires que l'on commençait à appeler des pharmaciens, qui vendaient aussi des couleurs aux artistes liste à laquelle nous pouvons ajouter les restaurateurs qui possédaient une véritable technique dans la préparation des couleurs. Dans ce premier almanach, nous nous apercevons que les rues possédand des nom avec un saint ont été raccourcies. Par exemple, la rue Saint-Honoré est devenue la rue Honoré. Dans celui de l'an XII, les saints sont revenus...
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Dans celui-ci de l'an XIIl le nombre de marchands de couleurs a plus que triplé.

10/07/2008

Les Hôtels de ventes au dix neuvième siècle

PAR BERNARD VASSOR

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L'Hôtel Bullion, rue Jean-Jacques Rousseau.
Au dix huitième, les ventes publiques se faisaient au domicile des vendeurs, ou bien des des salles aménagées pour l'occasion, comme le couvent des Grands Augustins, l'Hôtel de la Feuillade, l'Hôtel d'Aligre rue Saint Honoré..
Au dix neuvième, l'Hôtel de la Guillonière où vécut Richelieu fut longtemps le lieu de ventes prestigieuses. L'Hôtel mis en loterie fut gagné par un danois, qui le revendit au libraire-éditeur Sylvestre.
Place de la Bourse, à l'angle de la rue Notre-Dame-des-Victoires, la Compagnie des commissaires-priseurs fit bâtir un hôtel des ventes inauguré en 1834*.
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Hôtel Drouot
La ville de Paris acheta les terrains de l'ancien Hôtel Pinon de Quincy. Puis en 1850, c'est la Compagnie qui racheta ces terrains pour faire construire ce qu'ils nommèrent l'Hôtel Drouot
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Face à l'Hôtel des ventes, la maison Olida rue Grange Batelière (qui conduisait alors jusqu'à la rue Chauchat) en direction de la rue Lafayette. Adroite au premier plan se trouve le café "Le Cadran", aujourd'hui ....
où se retrouvaient devant une absinthe Rimbaud et Forain, qui attendaient Verlaine qui travaillait rue Laffitte à "La Lloyd"*
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Cette vente eut lieu au domicile de la Dame aux Camélias le 25 février 1847.
 A SUIVRE........
**Jean-Jacques Lefrère, Rimbaud, Fayard 2003
*Paul Guillaumin, Drouot hier et aujourd'hui, éditions de l'amateur 1986

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SUR GERARD DE NERVAL, à propos de sa mort

Par bernard vassor

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Eau-forte par G.Stall
Voici le texte du procès-verbal établi le 26 janvier 1855 lors de la découverte du corps de Gérard :
"Janvier 1855, 26- Labrunie Gérard, dit Nerval, quarante sept ans, né à....?, homme de lettres, logeant rue des Bons-Enfants, 13, hôtel de Normandie;
Entendu : Sérré, maître de l'hôtel de Normandie, qui reconnait Labrunie; deux médecins Berthaux, rue du Pont-Louis, N°1; docteur Chayet;
SUICIDE PAR STRANGULATION.
Ce matin à 7 heureset demie, a été retrouvé pendu aux barreaux de la boutique du serrurier* de la rue de la Vieille-Lanterne, déclaration de Laurent, sergent de ille du quatrième arrondissement; l'individu était déjà mort; transporté au poste de l'Hôtel de Ville**, secouru par deux médecins, mais en vain. Il s'est pendu avec un ruban de fil, son corps était attaché à ce barreau avec ce lien, aucune trace de violence sur le cadavre".
Aux archives de Paris, dans les annuaires du commerce, nous trouvons les noms du serrurier, un dénommé Boudet.
Le docteur Chayet avait pour prénoms Jean-Baptiste-Bernard et habitait 50 rue Rambuteau.
Il n'est pas mentionné un docteur Pau, en service de Garde nationale à l'Hôtel de Ville, qui se serait rendu sur place.
*Et non pas aux grilles de l'escalier comme il est répété par les historiens depuis 153 ans !
**Il ne fut pas examiné sur place, ni conduit à la morgue, mais conduit au poste où il fut examibné par les médecins cités.

09/07/2008

UNE LETTRE DE MAUPASSANT A SON AMI "LA TOQUE"

PAR BERNARD VASSOR

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Cette lettre du 2 mars 1877 à son ami de son cousin Le Poitevin et condisciple de lycée Robert Pinchon dit "La Toque"est à en-tête du Ministère de la Marine et des Colonies où travaillait alors Maupassant. Le surnom de "la Toque"venait de ce qu'il portait toujours une petite toque noire. Guy, quand à lui était baptisé "Joseph Prunier". Dans cette lettre avec un dessin érotique à l'encre (au centre) accompagné d'un poème licencieux (euphémisme) de 28 vers, impossible à reproduire sur ce blog, Guy de Maupassant découvre et fait connaître à son ami la maladie qui le ronge.
Tu ne devinera jamais la merveilleuse découverte que mon médecin vient de faire (en 1877) en moi--jamais, non jamais--Comme mes poils tout à fait tombés ne repoussent pas, que mon père pleurait autour de moi et que les lamentations de ma mère venaient d'Etretat jusqu'ici, j'ai pris mon médecin au collet et je lui ai dit : "Bougre tu vas trouver ce que j'ai, ou je te casse-"Il m'a répondu "La Vérole"-J'avoue que je ne m'y attendais pas, j'ai dit "Quel remède" il m'a répondu "Mercure de potassium". J'allais voir un autre Esculape, et lui ayant demandé son avis, il m'a répondu "Vieille syphilis datant de six ou sept ans"(...)- Remède ? -"Iodure de potassium et mercure"
Un article deLouis Thomas, dans le "Mercure de France"reprend toutes les hypothèses de son temps, concernant la maladie de Maupassant.
A suivre....

LE CENACLE DE LA RUE FROCHOT CHEZ "LA PRESIDENTE" Apollonie sabatier

PAR BERNARD VASSOR

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 .Cette plaque avait été posée en 1860, lors de "l'anexion" sur le mur du café "La Nouvelle Athènes" à l'angle de la rue Frochotet de la place Pigalle. Elle est en pierre de lave de 6 centimètres d'épaisseur et mesure 60X80 cm, surmontée de son "chapeau de gendarme". Photographiée sur une banquette du Musée de Montmartre où elle se trouve actuellement dans les réserves. Mais revenons à notre "Présidente, Aglaé Savatier" de son nom véritable. Elle fut mise dans ses meubles au 4 rue Frochot par le banquier d'origine Belge Alfred Mosselman. Cette  rue avait été percée comme je l'ai écrit dans un article précédent en 1826, et s'était appelée succéssivement rue Brédarue de Brach, rue de la Nouvelle Athènes, enfin rue Frochot. Le quartier avait été dénommé Bréda street et était devenu le repaire des dégrafées. Au numéro deux, des photographes, les frères Erwin y avaient leur atelier. Ils avaient une soeur, Léonide Leblanc, (dont vous trouverez une petite biographie sur ce blog) allait faire fortune  dans la haute bicherie
Aglaé Apolloniehabitait le deuxième étage du numéro quatre. Les fenêtres de son salon donnaient sur l'avenue Frochot, qui était surélevée, et son appartement était au niveau du rez-de-chaussée de l'avenue Frochot, sa fenêtre touchant presque celle de l'atelier du peintre Isabey.
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Madame Sabatier d'après Ricard en 1850.
Ancienne élève de la soprano Laure Damoreau-Cinti Montaland, elle aurait pu faire une carrière au théâtre, elle avait une jolie voix et de réels talents musicaux. Si l'on en juge par une vente de sa collection de tableaux en 1849, ses goûts allaient vers les "précurseurs" de l'École de BarbizonThéodore Rousseau, Diaz, Jules Dupré, et Bonington qui bien que ne faisant pas partie de cette école, n'en est pas moins un des précurseurs de l'impressionnisme.
Ses soirées rue Frochot avaient été fixée comme partout le dimanche. A ces réunions où les femmes n'étaient pas volontier conviées, la liste des invités est édifiante : Baudelaire, Théo Gautier, Louis Crnemin Maxime du Camp, Auguste Préault, Jules Turgan, Henri Monnier, Edmond About, Messonnier, Berlioz, Flaubert, Bouilhet,  les frères Goncourt, Ernest Feydeau, Arsène Houssaye, Edmond Richard.
Cependant, exception à la règle, quelques femmes furent invitées, Mlle Virginie Huet, pianiste virtuose, concertiste qui accompagnait Ernesta Grisi, la femme de Théo, venait accompagnée de sa soeur Mlle Honorine Huet qui était peut-être la maîtresse de Gautier.  et l'institutrice de sa fille Judith Gautier qui évoque ce souvenir dans le "Second rang du Collier des jours" Elle l'appelle méchamment "mam'zelle Huai " sans accentuer le T pour accentuer son accent marseillais. Virginie Huet donnait de temps en temps des leçons de piano aux filles de Téophile Gautier. Les vingt premières pages de ses "souvenirs littéraires" sont consacrées aux soeurs Huet.
Les conversations avaient une grande liberté de langage, les propos les plus licencieux immoraux et égrillards émaillés de récits croustillants. Gautier était un maître du langage graveleux rabelaisien et poissard.
Elle quitta la rue Frochot en 1864 après sa rupture avec Mosselman, ruinée, elle mit en vente son mobilier et une partie de ses oeuvres d'art.
A suivre.......

08/07/2008

LA DUCHESSE D'UZES, NEE Marie-Adrienne-Anne-Victurnienne-Clémentine de ROCHECHOUART-MORTEMART

PAR BERNARD VASSOR

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Elle vit le jour le 10 février 1847 à Paris. Ajoutons à son nom à rallonge, qu'elle fut l'arrière petite fille de "la veuve Clicot". Une amie historienne spécialisée dans "les femmes-artiste" m'a justement rappelé qu'elle fut une statuaire de talent. Elle épousa en 1867, Emmanuel de Crussol, duc d'Uzès. Celui, fut élu député en 1871. Il siégea à droite, et vota contre la création de la République. Il mourut en 1878. Elle apporta une aide financière à l'anarchiste Louis Michel.
 Lors de l'affaire du boulangisme, elle sacrifia beaucoup d'argent pour soutenir le général, plus de trois millions de francs, somme considérable à l'époque. C'est elle qui décida le comte de Paris à mener ces actions révisionnistes.
Son fils ainé Jacques d'Uzès perdit la vie au cours d'une expédition qu'il avait menée en Afrique.
ce décès, la duchesse abandonna la politique et se consacra à ses deux passions : l'écriture de romans et d'études historiques, et la sculpture. Si ses écrits ne laissèrent pas une trace indélébile dans l'histoire de la littérature, ses statues connurent un certain succès. De nombreux bustes furent exposés dans différents salons, et elle exposa ensuite à "L'Union des Femmes Peintres et Sculpteurs"dont elle devint la présidente, puis au "Lycéum-Club de France" une autre association féminine. Elle participa à quelques actions pour l'amélioration du sort des femmes. Elle fit partie un temps de la Société Protectrice des Animaux, dont elle fut exclue en raison des chasses à courre qu'elle pratiquait en grand équipage. Amatrice du sport automobile, elle a été la première femme à obtenir le permis de conduire, et eut aussi l'honneur d'être la première à avaoir une contravention pour "excès de vitesse", elle avait dépassé le quarante kilomètres à l'heure !
 A SUIVRE.............

LE DOCTEUR LOUIS VERON UN MEDECIN, JOURNALISTE, DIRECTEUR UN TEMPS DE L'OPERA DE PARIS

PAR BERNARD VASSOR

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(1798-1867) Son père était papetier rue du Bac. Il fit des étudesà la Faculté de Médecine de Paris et fréquenta la bohème du quartier latin. Il abandonna tout de suite cette profession, pour se consacrer au journalisme. En 1829, il créa une revue littéraire : "La Revue de Paris"où il eut comme rédacteurs : Lamartine, Alfred de Vigny, Scribe et un jeune poète au talent prometteur, Victor Hugo. Louis Philippe, dès son arrivée au pouvoir, voulant réduire sa liste civile, donna en commandite l'Opéra de Paris au banquier Alexandre Agudo de Las Marismas del Guadalquivir qui nomma Louis Véron à la direction de ce Théâtre. Il entreprit alors de monter des spectacles prestigieux, il alla à Londre pour engager Fanny Esler, il fit aussi jouer "La Sylphide" qui reste encore aujourd'hui, le symbole du ballet romantique, avec pour premier rôle Marie Taglioni, la plus célèbre dansueuse de son temps.

A SUIVRE.....

PIERRE VERON JOURNALISTE LITTERATEUR

PAR BERNARD VASSOR

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Il est né à Paris le 19 avril 1831. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse (ci-contre) 
Il publia un recueil de poésies "Les Réalités Humaines" en 1854, qui lui permirent d'entrer à "La Revue de Paris"jusqu'en 1858 année où le journal disparut. Il entra alors au "Charivari"comme rédacteur, puis il en devint le directeur. Il collabora en même temps au "Courrier de Paris", au "Monde Illustré", à "L"Illustration",
au "Petit Journal amusant" au "Nain Jaune" dirigé par Catulle Mendès, etc...Il fit paraître de nombreux petits livres à l'esprit facile, et dans la même veine, il a fait représenter des comédies dans différents théâtres (Vaudeville, Pamais Royal...).
A suivre

07/07/2008

Pour l'anniversaire de la mort de Guy de Maupassant, une visite au cimetière Montparnasse

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Le 6 juillet 1893, Maupassant est mort à la maison de santé Meuriot à Passy.
.......................
C'est sous la conduite de Chantal Chemlaque nous sommes allés ce dimanche 6 juillet sur la tombe de Guy de Maupassant où Noëlle Benhamou nous a fait revivre les derniers moments de l'auteur de "Bel Ami".
Nous avons visité une partie du cimetière, qui est trop vaste pour le parcourir en une seule fois. Nous nous sommes arrêtés longuement sur la sépulture de Marie Dorval, et là, Chantal Chemla nous a expliqué dans quelles conditions Alexandre Dumas (père) permit que la grande artiste tant admirée par George Sand, ne soit pas enterrée dans "la fosse commune".
L'album ci-contre (à droite) donne un petit aperçu des personnalités ayant pour dernier domicile, le cimetière de l'Ouest. 
Voici par Chantal Chemla, quelques notices biographiques :Notices Montparnasse.rtf
A suivre.............

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05/07/2008

UN COMMERCE DE PROXIMITE AU 14 RUE MONTHYON, AUJOURD'HUI DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

Rappelons pour mémoire, que le prix Monthyon est décerné chaque année depuis 1832 pour récompenser des personnes vertueuses

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........................
Le 14 de cette rue eut le privilège de figurer parmi les meilleurs "maisons de société" recommandé pendant l'occupation Allemande par la Kommandantur, aux soldats de la Wermacht. Les civils devaient présenter un "aussweiss".
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Le neuvième arrondissement était particulièrement bien fourni, car les officiers bénéficiant d'une maison sous contrôle sanitaire Allemand au 50 rue Saint-Georges, dans les anciens ateliers de l'inventeur de la clarinette à 24 trous et du saxophone "Adolphe" Sax.
Les soldats eux avaient le choix dans le quartier entre le 29 rue Saint-Lazare et le 13 de la rue Rochechouart.
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Mademoiselle Maud sous-maîtresse du 14 rue Monthyon.
 La "Tôle" portait le joli nom de "Palais de Venus".
Référencée à la préfecture de Police entre un hôtel de passe depuis 1871 au numéro 16 de cette rue : "Le Superb'Hôtel"
et au numéro 10, le restaurant Georges (pédérastie selon le classement de l'inventaire BM 2) tenu en 1905 par un nommé Georges Poleunis. Les brasseries bars et restaurants n'étaient pas soumis aux mêmes exigences sanitaires que les "tolérances"
Et pour rendre hommage à Guy de Maupassant le jour anniversaire de sa mort :
Un petit bonheur posthume
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04/07/2008

INEDIT : RUE CLAUZEL, UNE ERREUR SUR L'ADRESSE DE GUY DE MAUPASSANT

PAR BERNARD VASSOR

Avis aux montreurs d'ours et pilleurs en tous genres, cette information est totalement inédite et ne saurait faire l'objet d'une quelconque utilisation, comme il est de coutume chez certains adeptes du copié-collé..... Cela faisait trois ans que je pataugeais, à la suite de doutes déjà émis par Paul Léautaud en 1931 et consignés dans un article que j'avais publié sur un autre site.

Mise à jour le 4 juillet 2008

Jusqu'à aujourd'hui, les preuves manquaient parce que les recherches aux archives de Paris portaient sur le numéro 19. Le 17 avait été délaissé, mais une lecture attentive du calepin du cadastre m'a permis de constater une erreur, une  faute d'orthographe de l'employé aux écritures Maupassant était inconnu au moment de l'enregistrement lui a fait écrire MONTPASANTpour Maupassant. Les dates correspondent bien, de 1877 date  (fiscale) d'entrée, jusqu'en 1882. Il résidait au deuxième étage et demi, côté rue Clausel (sic) et quatrième étage par rapport à la rue Laferrière. Dans deux jours, c'est l'anniversaire de la mort de Guy de Maupassant. 4e4682940e584a63c80eecf1057c801e.jpg

Madame Odette Christienne à l'Hôtel de Ville, à qui j'ai donné la primeur de ces informations et qui est très pointilleuse pour tout ce qui concerne la vérité historique m'a conseillé de faire modifier et déplacer la plaque par les services compétents de la Mairie de Paris, ce que je vais demander, dossier historique à l'appui.

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Il y a longtemps que je pensais que l'adresse indiquée 19 rue Clauzel sur une plaque commémorative était fausse. Aujourd'hui, la preuve est faite, ce n'est pas au 19, mais bien au 17 que vécut l'auteur de Bel Ami. Dans une lettre de Harry Alis son ami, reproduite dans le Mercure de France, un article d'Auriant rectifia l'erreur qui avait été commise plusieurs années auparavant. Le titre de l'article du Mercure est : 17 rue Clauzel, à propos de la pose d'une plaque.

Au numéro 19, c'est le "Fumiste Hydropathe" Achile Mélandriqui eut un appartement et un atelier photographique au cinquième étage. Pour ce qui concerne Maupassant, le calepin du cadastre est muet à ce sujet. Mais, c'est une indication qui m'a mise la puce à l'oreille : dans une lettre à un ami où Maupassant signalait que l'on sonnait souvent à sa porte, les visiteurs se trompaient d'étage, croyant avoir accès au lupanar qui était installé dans son immeuble . Or, ce lieu de débauche se trouvait au numéro 17. De sa fenêtre, il voyait au deuxième étage du numéro 14 une "fenestrière", qui exerçait là sa noble profession depuis une dizaine d'années. Peut-être que la nouvelle "Le Signe" lui a-t-elle été inspirée par cette travailleuse surveillée par la police.

Auriant a écrit en 1931 : "Le jour où on déplacera la plaque-stèle du numéro 19 au numéro 17 de la rue Clauzel, qu'en même temps on scelle un morceau de marbre sur la façade du 24 de la rue Vauquelin. Celui qui vécut là est digne d'un tel hommage." Nous sommes en 2008, la plaque est toujours au numéro 19, et rien n'a été entrepris pour la mémoire d'Harry Alis. Le 24 rue Vauquelin est maintenant l'emplacement

.Il y a peu de chances pour que l'on déplace la plaque, peut-être "Les Amis de Maupassant" avec le concours de "la Société des Gens de Lettres" qui répareraient ainsi l'injustice d'avoir refusé l'entrée d'Alis parmi ses membres*, pourraient-ils intervenir ?

Trouver par souscription le financement des travaux. Je peux me charger des démarches auprès de la préfecture de la Seine si nécessaire. 

*C'est Fortuné du Boisgobey  auteur de romans populaires qui s'opposa farouchement à cette élection. 

02/07/2008

CAMILLE CLAUDEL, L'AGE MUR, ET L'IMPLORANTE......

PAR BERNARD VASSOR

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Détail.
Le jeudi 5 décembre 2002, étaient mises en ventes des lettres de Camille Claudel au capitaine Louis Tissier.
Celui-ci, officier capitaine du Génie, qui en voyant le plâtre exposé au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts en 1899 de l'Age Mûr,  a demandé àCamille, ses moyen ne lui permettant pas de payer le groupe, de lui acheter un bronze "de la femme à genoux" dite aussi "L'Implorante".
Rappelons que "L'Age Mûr" fut terminé en 1898, lorsque la rupture avec Rodin fut définitive. C'est l'histoire d'une folle passion, l'amante à genoux, suppliant l'homme qui s'en va, accompagné de la mort.
Camille dans une lettre du 10 juin 1899 prévient le capitaine que la fonte en bronze, présente beaucoup de difficultés, qu'elle vboudrait bien lui faire un prix très doux,mais que l'argent lui manque, et que ce sont les ouvriers (bronziers) qui en tirent le bénéfice. Tissier réunit l'argent demandé, mais ce n'est que deux ans plus tard que Camille achèvera la patine elle-même.
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De retour d'une expédition en Chine, le capitaine Tisser va demander à Camille de fondre le groupe en bronze. Camille est désemparée, elle le supplie de renoncer à sa généreuse idéecar les frais son très importants. Le capitaine ne renonça pas et la fonte au sable fut exécutée par Eugène Blot.
L'amitié du capitaine ne cessa pas, il organisa lui-même des ventes. Mais Camille dont la santé mentale chancela, elle cessa de créer, et détruisit les ouvres qui étaient encore chez elle quai Bourbon jusqu'au jour où des infirmiers vinrent la chercher pour l'emmener à Ville-Evrzrd.
Vous connaissez la suite, trente ans d'agonie.....
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L'asile de Montdevergues où Camille termina sa viemourant d'épuisement, de faim et de froid en 1943.

29/06/2008

LES BRASSERIES DE FEMMES, OU BRASSERIES A FEMMES? SUITE......

PAR BERNARD VASSOR

SUITE DE L'ARTICLE du 29 mai 2008.

A la liste des "brasseries de femmes", s'ajoutent quelques autres :

Le Café Médicis où les serveuses étaient costumées en Transtévérines. La clientèle était composée de collégiens et d'étudiants de Polytechnique dits des "Pipos", et de Saint-Cyriens.

Au Café Le Sénat, qui se trouvait juste à côté du Médicisc'étaient des Andalouses qui officiaient.

Le Café des Ecossaises, boulevard Saint-Michel, un café ordinaire, mais si vous êtes un initié, vous descendez un escalier qui conduit à la cave, et là, c'est un café-concert qui vous attend, et bien sûr, ce sont des femmes costumées en Ecossaises qui font le service et bien plus. L'orcheste est composé uniquement d'un pianiste, et ce sont les consommateurs qui poussent la chansonnette. Le répertoire est composé d'airs d'Opéra et de chants patriotiques qui préparaient "la revanche".

La Salamandre, anciennement "La Taverne des Ecoles" place Saint-Michel, tenu par le père Laurent dit "Le Bock enchanté". Pas de costume particulier dans cette maison, mais le service est assuré par de nombreuses femmes de forte corpulence dont "Marie Carotte" et Marie Préssée qui fait l'admiration de la clientèle, car elle boit ses quarante bocks dans la soirée. C'est le rendez-vous des infirmiers militaires !

La Taverne Alsacienne,située rue Saint-Severin, tenue par une Strasbourgeoise qui ne savait que deux mot en arrivant à Paris : choucroute et parapluie....On dit que ce café était fréquenté par Raoul Rigault, le farouche procureur de la Comùmune de Paris.

Le Bas-Rhin, toujours boulevard Saint-Michel, le café des records ! En 1868, Nini la Démocrate, affronta Hélène la Sévère dans un duel redoutable. C'est Hélène la Sévère qui gagna en ingurgitant cinquante cinq bocks dans la soirée, Nini la Démocrate avait flanché au cinquante troisième.

A SUIVRE...........

LE CHALET, AVENUE DE CLICHY

PAR BERNARD VASSOR

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Cet article est extrait d'un livre de Georges Grison : Paris Horrible et Paris original, paru en 1882 chez Dentu éditeur. A part une petite erreur, ce n'était pas boulevard, mais avenue de Clichy que se trouvait le bal "Le Chalet". C'est la seule fois que je vois mentionné ce bal dans des ouvrages de l'époque. Cet établissement fut racheté en 1886 par un certain Legrand, qui conserva la salle de bal, au fond, côté rue Hélène, et ouvrit sur l'avenue un "bouillon" et une salle de billards. C'est dans ce restaurant que Vincent van Gogh organisa une grande exposition avec ses "amis du petit boulevard", Anquetin, Emile Bernard Gauguin, Seurat, Signac, Angrand etc..

 

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C'est sur un menu (qui se trouve aujourd'hui au van Gogh muséum) que Vincent fit au crayon la première esquisse du portrait du Père Tanguy. La brasserie et la salle de bal (plus la salle de billard) fut vendue peu après, l'adresse ne figure plus dans les annuaires de 1889. Vincent ne portait décidement pas chance, c'est la deuxième exposition et la deuxième faillite après l'aventure malheureuse du Tambourin, où Vincent laissa quelques plumes.....

28/06/2008

6 juillet, anniversaire de la mort de Maupassant

PAR BERNARD VASSOR

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C'est le 6 juillet 1893 que Guy de Maupassant, à l'age de quarante deux ans et onze mois, eut une dernière crise de convulsions, succomba à 9 heures du matin. Dans la maison de santé du docteur Meuriot.
Notre association va célébrer cet anniversaire au cimetière Montparnasse avec Noëlle Benhamou, la grande spécialiste, éditrice du site MAUPASSANTIANA.
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Au moment de sa mort, il était avec le docteur Meuriot, madame d'Harnois de Blangues et le professeur Raoul Jay. Selon Nadine Satiat (Maupassant, éditions Flammarion 2003) il aurait reçu les saints sacrements.
.........................
Consultée, Noëlle Benhamou confirme qu'il a bien reçu le secours d'un prêtre à la demande de sa tante et qu'il n'avait rien demandé. Le 6 juillet était un jeudi, et il a été inhumé après une cérémonie à Saint Pierre de Chaillot le samedi 8 juillet.  

27/06/2008

LEON XANROF

PAR BERNARD VASSOR

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Léon Fourneau est né à Montmartre en 1867. Il fit des études au collège Rollin (Jacques Decour aujourd'hui). A l'Ecole de droit, il fonda l'Association générale des étudiants et publia dans son bulletin des poésies sous le pseudonyme de Xanrof pour satisfaire à une demande de ses parents qui ne voulaient pas voir compromis leur nom de famille. Dans une pièce d'Alexandre Dumas "Les Mohicans de Paris" jouée au théâtre de l'Ambigu, l'adaptateur avait introduit une chanson, interprétée par Félicia Mallet qui connut un grand succès et fut reprise et immortalisée par Yvette Guilbert; c'était "Le Fiacre".
Devenu avocat, il entra au cabinet du ministre de l'agriculture, ce qui ne l'empêcha pas d'écrire de nouvelles chansons et des monologues, des nouvelles. Il a inventé un genre : La Revue intime, pour des scènes de peties dimensions, à deux personnages. Il fit représenter aussi de grandes revues au Théâtre des Nouveautés, à la Cigale, à la Scala, au Vaudeville, et à l'Athénée. Il ne fit que passer au Chat Noir sans contrat. Il a épousé une chanteuse, Mlle Carrière.
Il donna des chroniques au "National", au Gil Blas, au Quotidien illustré, au Figaro, au Figaro Illustré et à bien d'autres journaux.
C'est au répertoire de Xanrof, qu'Yvette Guilbert connut le succès. Ces premières chansons furent réunies en un volume intitulé "Chansons sans Gêne", en 1889 aux éditions Ondet, rue du faubourg Saint Denis.
 Par décision du Conseil d'Etat, son pseudonyme fut converti en nom de famille*.
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*Léon de Bercy, Montmartre et ses chansons, 1902

XAVIER PRIVAS, "LE PRINCE DES CHANSONNIERS" D'ARISTIDE BRUANT A ARISTIDE BRIAND

PAR BERNARD VASSOR

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Privas, l'oeil clair, les ch'veux en brosse,
Dans un art subtil et charmeur,
Chant' l'amour de la voix féroce
D'un vieux colonel en fureur.
Le plus innocent parapluie
Prend l'air si terrible à son bras
Qu'on croirait, lorsqu'il le manie
Voir le cim'terr' de Saint Privat
Gaston Sécot
A suivre...........
Antoine Taravel vit le jour à Lyon le 27 septembre 1863. Il eut pour parrain Joséphin Soulary* avec qui il se brouilla plus tard pour l'avoir appelé Péladan par (malice) inadvertance.....
Engagé dans l'armée, il obtint un grade important. Quand on apprit au ministère de la Guerre qu'il composait des chansons, on le dépouilla de son grade pour le faire passer ouvrier charron dans la sixième compagnie du train. Fort heureusement le Conseil d'État cassa cette décision et le maintint dans ses fonctions, mais le dégoûta quand même de l'uniforme qu'il portait.
Laurent Tailhade le décrit comme "un robuste garçon, d'encolure et de taille peu commune, sanguin, carré, avec dans une face aux traits larges, la flamme d'un regard compréhensif et doux, élégiaque, tonitruant, mais plein d'urbanité, c'est ainsi que chaque soir, au Carillon montmartrois, aux Noctambules, partout où l'on chante de beaux vers, apparaît Xavier Privas"
Après un bref passage au Chat Noir, il fit partie de ceux qui tentèrent de ranimer le Procope en 1892:
"Et de Procope éteint rallumer le flambeau" et de renouveler un cénacle à la Murger !
Les poètes symbolistes y avaient table ouverte et le montant de leurs ardoises fit pâlir de jalousie les poètes classiques qui se convertirent, attirés par le fumet "de cuisine libérale" de ce pays latin.
Verlaine entouré d'une meute de fidèles y installa bientôt ses pénates avec son ami le clochard Bibi-la-Purée, ancien curé qui incurgitait autant d'absinthes que son ami Paul Verlaine.
Mais revenons à notre ami Privas
A SUIVRE........
*Poète Lyonnais, chef de bureau à la préfecture du Rhône.

26/06/2008

UNE COMMUNICATION D"ALAIN PAGES SUR LA PARUTION DU NOUVEAU NUMERO DES CAHIERS NATURALISTES

Par Bernard Vassor

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Voici le sommaire du nouveau numéro :

Études historiques. – Émile Zola, de l’affaire Dreyfus au Panthéon.

Alain PAGÈS : Introduction. – Édith GUILLEMONT : Un dreyfusard inconnu, Félix Froissart. – Marie AYNIÉ :  Lettres de soutien à Émile Zola dans l’affaire Dreyfus. – Gwendoline GEBET : Urbain Gohier, polémiste de la panthéonisation. – Hervé DUCHENE : Salomon Reinach, Carlos Blacker et l’Affaire. – Ursula BAHLER : Sur les traces naturalistes de La Vérité en marche.  

Études littéraires. – L’imaginaire naturaliste. Rêves et utopies. 

Riikka ROSSI : La grisaille du quotidien. – Béatrice VERNIER-LAROCHETTE : L’Œuvre : chimère de la création artistique et précarité humaine. – Annette CLAMOR : Le rêve, élément narratif structurant dans Le Docteur Pascal. – Fabian SCHARF : Un modèle utopique de Travail. – Gilbert D. CHATIN : Le cauchemar de (la) Vérité. – Hans FARNLOF : Zola et la motivation. 

● Dossier Alfred Bruneau. – Etudes musicologiques par Jacques MERCIER et Jean-Sébastien MACKE. – Claire VLACH-MAGNARD : L'Affaire Dreyfus et la musique. – François LABADENS : Hommage à G. Leblanc. Frédéric ROBERT : Tableau musical de la décennie naturaliste et vériste (1891-1901).   

Documents et inédits. – Agnès SANDRAS-FRAYSSE et Maria VIRGÍLIO CAMBRAIA LOPES : Zola vu par Rafael Bordalo Pinheiro. – Geneviève de VIVEIROS : Une interview inédite de Zola dans Le Matin. – Michel FORRIER : Jean Rostand reste un homme d’avenir.   Comptes rendus. Bibliographie. Chroniques.   

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25/06/2008

Le physicien Nicholas Ogden Rood

PAR BERNARD VASSOR

Né en 1831, mort en 1902, cet américain conduisit des recherches scientifiques approfondies et fit paraître en 1879  une étude intitulée : Modern Chromatics . puis en 1881 : Student’s Textbook of Colour.,ouvrage dans lequel il simplifie les théories d’Helmut van Helmotz. Reprenant les théories de James Clerk Maxwell à l'originede la mesure quantitative des couleurs ou : "colorimétrie". Ses livres exercèrent une grande influence sur les impressionnistes, et fut sans doute à l'origine des techniques utilisant "le mélange optique" de ceux qui furent comme les traitait Gauguin et Bernard avec ironie (et un peu de mépris) "Le Ripipoint" qui était personnifié selon Émile Bernard par Pissarro, mais qui pouvait aussi bien s'appliquer à Seurat qu'à Signac..

............

Ogden Rood qui mit au point le cercle de couleurs complémentaires contrastées précises. Visitant une exposition d'art moderne avec son fils, celui-ci raconte : "nous vîmes des tableaux d'un tas de français qui se disent impressionnistes, certains d'un certain Monet, d'autres d'un type nommé Pissarro et de nombreux autre."

-"Qu'en pense-tu ?" demanda-t-il à son père.

-"Épouvantable ! Épouvantable !"

-"Je lui appris que ces peintres se réclamaient de ses théories."

-"Il était décomposé. Levant les bras d'horreur et d'indignation, il s'écria :

-"Si c'est là tout ce que j'ai fait pour l'art, je regrette d'avoir écrit ce livre !"

A SUIVRE...............

 

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23/06/2008

LE PERE TANGUY AU MUSEE RODIN

PAR BERNARD VASSOR

Tout ce que nous trouvons sera de toutes façons pillé et détruit par les montreurs d'ours.

Le seul moyen d'établir la vérité est de l'énoncer et de la répéter, pareil pour les

mensonges malheureusement!

Benoit Landais  

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Je n'ai pas l'habitude d'exposer ma binette, et la tache rouge à ma boutonnière n'est pas une légion d'Honneur, mais un laisser passer pour l'exposition Camille Claudel.......
La provenance de ce tableau était pour moi, et pour le musée Rodin, jusqu'à aujourd'hui un mystère. Il l'est un peu moins maintenant, grâce à Benoit Landais qui m'a communiqué les informations en sa possession..
A SUIVRE.........

OFFRANDE FLORALE, fete nationale du perou, hommage à JOSE DE SAN MARTIN

Comme chaque année, je vous convie en raison des liens qui nous unissent, à cette cérémonie symbolique pour la fête nationale du Pérou, organisée par nos amis du Centre Culturel Péruvien.

● Lundi 28 juillet 2008 à 10H45 précises

 

«Offrande Florale du 28 juillet»

 

A l’occasion de la Fête Nationale du Pérou

 

Devenue une tradition du CECUPE, l’Offrande Florale à l’occasion de la fête nationale péruvienne est un moment symbolique pour nous. Le CECUPE la réalise depuis 22 ans et elle est organisée cette année une nouvelle fois en collaboration avec l’Ambassade du Pérou. Nous vous invitons à la cérémonie en célébration de notre Fête Nationale et comptons sur votre présence pour sa pérennité. Venez nous rejoindre pour nous souhaiter mutuellement un « Feliz 28 ! ».

 

Elle se tiendra avant la messe que le Consulat du Pérou organise le jour même à 12H00 à la Chapelle de la Madeleine (Place de la Madeleine, 75008 Paris).

 

En face de la statue du «Général Don José de San Martin» Parc Montsouris

 

En bordure du blvd Jourdan, 75014 Paris. métro Cité Universitaire

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Une information inédite sur le déménagement du Père Tanguy du 14 au 9 rue Clauzel

PAR BERNARD VASSOR

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Pendant un certain temps la boutique du Père Tanguy fut il y a peu une maison "au gros numéro"
Un lecteur attentif et très documenté de ce blog m'a transmis une information qui me manquait, et qui peut vous sembler futile, mais qui pour moi a une grande importance. Je remercie beaucoup l'auteur de cet envoi.
Voici le texte de ce commentaire :
"Saluant votre souci d'exactitude, le transfert de la boutique au 9 est annoncé en juin 1891 dans le Mercure de France, par l'héliomythique Aurier. (P 374) Je vous recopie l'entrefilet : "La maison TANGUY, dépositaire des tableaux des principaux peintres impressionnistes, est transférée 9 rue Clauzel. Elle possède, en ce moment, une merveilleuse collection de toiles de Vincent van Gogh, un admirable portrait du peintre Empereire par Cézanne, des natures mortes et paysages, du même, des Guillaumin, Gauguin, Emile Bernard, Gausson, etc."
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Georges-Albert Aurier mort l'année suivante à vingt sept ans d'une fièvre typhoïde, fut l'auteur du vivant de Vincent van Gogh, du premier article élogieux, qui néanmoins ne fit pas trop plaisir à Vincent, trouvant qu'il était trop tôt pour donner de l'éclairage à son oeuvre. Il y eut un échange de correspondance entre les deux hommes.
Le propriétaire du Mercure de France Alfred Valette dans son éloge indique :

"Philosophe, plutôt que théoricien de l'art, Aurier a bataillé dans la Revue Indépendante et le Mercure de France pour imposer Van Gogh, Gauguin, Carrière, Henry de Groux, Sérusier, et la renaissance de l'art idéaliste a été pour une grande part le résultat des campagnes de cet écrivain"

Merci encore à monsieur Landais.