Référencement gratuit

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/06/2008

UNE INFORMATION DE LA SOCIETE DES AMIS D'ALEXANDRE DUMAS "LE PERE BIEN SÜR)

PAR BERNARD VASSOR

On ne peut pas être ami du Père Tanguy sans être amis d'Alexandre Dumas......

Nouvel adage de juin 2008

B.V.

LE D'ARTAGNAN la lettre d'information des Amis d'Alexandre Dumas.doc

21:35 Publié dans Les écrivains | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

ACHILE MELANDRI, L'HYDROPATHE PHOTOGRAPHE DU 19 RUE CLAUZEL, COMMANDEUR CHARGE DES RELATIONS AVEC LA PRESSE D'ACHILE Ier ROI D'AURICANIE ET DE PATAGONIE

PAR BERNARD VASSOR

Mise à jour le 20 juin 2008

db824453b4ca8cbfb98c721ef397f515.jpg
Croquis chez Mélandri
Clauzel Street, au dix- neuf, par un instinct causeur
Au cinquième guidé, j'arrive sans tapage
J'entre, quand j'aperçois...un affreus personnage
Debout, nuque fixée à l'assujettisseur.
D'un sourcil ténébreux, hypocrite et...farceur
Il semble demender au ciel deux sous d'orage
Les mains tiennent la robe ouverte...douce image
Qui fait songer hélas ! à plus d'un confesseur.
J'allais fuir, mais soudain, la noire silhouette
Avec l'accent connu de Cadet-Pirouette
Dit : Laissez venir à moi les petits cent-francs ,
.......
Depuis ce jour, on voit devant des boutiques
Figés sous les éclats de rire les plus francs
Bazile, veuf enfin d'auréoles mystiques
Cabriol
................................................
Pseudonyme anagramatique de M Irlande, Mélandri est né le 7 novembre 1845, mort en Italie en 1905*.
Le journal "Les Hydropathes" du 25 juin 1879 en donne une bioigraphie hydropathesque et abracadabrantesque :
"Petit-fils de la princesse Coralli et fils du général Mélandri (inconnu au bataillon) qui prit une part active au soulèvement des Romagnes en 1854". Il donna des nouvelles au Tintamare sous le nom de M.Irlande ?Il a voyagé en Italie et en Angleterre d'où il est revenu avec la passion de la photographie animée. Il rêve de voire les images photographiques s'agiter sous son regard, agiter en un mot l'illusion du geste à la vérité prodigieuse de la copie par l'objectif.
Il fut un des précurseurs avec Emile Cohl du dessin animé.
Au Chat-Noir, il fut nommé par le roi d'AUricanie et de Patagonie, Achille Ier**, "Commandeur chargé des relations avec la presse"***
Il s'établit donc photographe au cinquième étage du 19 de la rue Clauzel. Son ateleir en 1879 est devenu le rendez-vous des écrivains et des peintres un peu fêlésde Montmartre et du quartier latin. C'est ainsi que l'on peut voire défiler en face de la boutique du Père Tanguy : André Gill, Jules Jouy, Coquelin Cadet(appelé ainsi, non pas parcequ'il était le jeune frère de Coquelin aîné, mais en raison du fait qu'il était né rue Cadet) le peintre de Pigalle Luigi Loir, Georges Lorin (l'auteur sous le pseudo de Cabriol de la caricature ci-dessus) Sarah Bernhardt qui lui fait de fréquentes visites rue Clauzel, et qui professe une véritable admiration pour le talent de Mélandri et ajoutons qu'il avait comme voisin au 17 rue Clauzel Guy de Maupassant. Il a écrit de nombreux romans en collaboration
*Michel Golfier, Didier Wagneur, Patrick Ramseyer
 Emile Goudeau, Dix ans de bohème, Champ Vallon 2000.

20/06/2008

EMILE POUGET "LE PERE PEINARD" A L'EXPOSITION DES INDEPENDANTS

PAR BERNARD VASSOR

f83a7826572647d7a3bd7b9add837b96.jpg
Après le portrait d'un commissaire de Police, voici celui d'un anarchiste Emile Pouget (1860-1931)
Natif de Rodez, il vint à Paris après la Commune dans les années 1875. Il fut employé dans un magasin de nouveautés etétait ce que l'on appelait à l'époque "un calicot". Ses conditions de travail ne le satisfaisant pas, il se mit à fréquenter des réunions publiques où des agitateurs politiques proposaient une propagande révolutionnaire à laquelle le jeune Emile (il n'avait pas vingt ans) adhéra tout de suite. Il prit part dit Paul Delesalle dans "Le Cri du Peuple" en 1931 à la fondation à Paris du premier syndicat d'employés. Au meeting du syndicat des menuisiers qui convoquait les chômeurs (dissout par la police) il fit partie du cortège qui avec Louise Michel dévalisa la boulangerie rue du Four dans ce que l'on peut appeler une émeute de la faim. Il fut quelques jours plus tard inculpé de pillage à main armée et condamné à huit ans de prison. Il purgea 3 ans à la centrale de Melun, Louise Michel écopa de douze ans !
A peine sorti après une amnistie, il fit paraître une brochure rappelant par son style "le Père Duchêne" de la Commune de Paris, ainsi qu'un almanach chaque année.
60c847751fd70a00a745d2c4e613a409.jpg
Il obtint un succès considérable, et son influence fut telle qu'elle inquiéta les partis politiques tels ceux du "Parti Socialiste Ouvrier Révolutionnaire" qui dépêcha en toute hâte Jean Baptiste Clément à Charleville-Mézière, ville où le nombre de militants PSOR fondait, à mesure que les ventes du" père Peinard" progressaient chez les ouvriers.
En 1896, Pouget visite le salon des Idépendants. Il en fait un compte rendu dans son journal, sous le titre :
BALADE CHEZ LES ARTISSES INDEPENDANTS ( en 1893)
Il donne son avis sur les quelques salles sans intérêt à ses yeux. Mais c'est la salle 4 qui retient son attention :
"Ne poireautons pas parmi les niguedouilleries des trois premières salles.
Dare-dare ! Pour ziueuter des couleurs plus chouettes, des sujets moins gagas, foutons le camp chez des zigues qui n'ont pas du crottin aux mirettes, radinons dans la :
SALLE 4
Très épatantes les tartines de Luce (Maximilien). On est d'abord dans le Midi : le soleil plombe en plein; si ça continue, la mer va bouillir comme une soupe. Pan ! Le copain nous transporte ailleurs. Plus de soleil : du brouillard. Mais, ches les Engliches, comme chez les baffreurs d'aïoli, Luce est toujours à la coule.
Faut reluquer aussi les toiles de Lucien Pissarro, de Signac, de Gausson, de La Rochefoucauld, de Van Rysselberghe, de Petitjean, de Cross : c'est farci d'air et de lumière (...) Je gobe les machines d'Ibels. Celles de Bonnard ont des tons effacés qui sont très rupins et des lignes chouettement enroulées. Maurice Denis nonplus n'est pas dans un sac. Les campluches de Guilloux, c'est roublard, mais ça ne vaut pas chérot. (...)
Voilà un peintre bath et râblé : Anquetin*. Il nous montre tantôt un zigue qui suce un glass chez un mannezingue, tantôt une grenouille qui joue de la prunelle dans la rue, pour embobiner les passants, ou encore des typesses qui se pavanent dans un jardin.
Autre prolo : celui-là se trémousse devant un four assez chaud pour fricasser le Mont-Blanc en cinq minutes. Ca fait partie d'une série de dessins au crayon noir, de Charles Angrand**. Dans ces dessins faut pas chercher des détails; le camerluche s'est occupé des ensembles et il y a foutu de la poésie sans trouducuterie et du mystère sans battage."
Comme nous le voyons, la plupart de ces peintres avaient été des habitués de l'échoppe du père Tanguy, qui était bien seul et maolade du cancer de l'estomac qui le rongeait, dans sa petite boutique du 9 rue Clauzel, les clients ne se bousculaient pas pour acheter les van Gogh, les Cézanne les Pissarro qu'il exposait dans sa vitrine. Beaucoup étaient des amis de Vincent van Gogh, mort depuis trois ans, qui comme Signac, Anquetin, les Pissarro père et fils, Ibels, Valloton, soutenaient les revues anarchistes en leur fournissant gratuitement des lithographies ou des illustrations.
......................
*Louis Anquetin avait un atelier au 8 rue Clauzel (sur cour), adresse qui n'est jamais signalée par ses biographes. L'atelier existe toujours avec la même configuration. Il est aujourd'hui occupé par une de mes connaissance dans une autre vie. C'est un ancien libraire qui écrivit il y a une quarantaine d'années une bibliographie qui est toujours une référence : "La Bibliiographie des livres romantiques" par Marcel Clouzot. C'est en effet le frère du cinéaste Henri-Georges Clouzot. La dernière fois que je l'ai rencontré il était très malade, et ne marchait plus qu'à l'aide de béquilles.
.........
**Dans ce temps là les peintres amis, s'échangeaient leurs tableaux. Le seul confrère qui ait refusé un échange avec Vincent van Gogh est Charles Angrand. Ses héritiers doivent le maudire ! Angrand est un artiste injustement méconnu, son talent avait été signalé par le critique d'art Dujardin, qui en avait même fait (à tort) le créateur du cloisonnisme....
......
Je dois certaines informations à un ouvrage d'un ancien ami qui m'a été procuré par une amie :
Roger Langlais, Emile Pouget, Le Père Peinard, éditions Galilée Paris 1976.
Et bien sûr à l'Almanach du Père Peinard , désopilant ! dont la page de faux-titre est reproduite plus haut

CELESTIN HENNION, UN "COMMISSAIRE SPECIAL" PUIS PREFET DE POLICE SOUS LA TROISIEME REPUBLIQUE PENDANT L'AFFAIRE DREYFUS

PAR BERNARD VASSOR

f5b61095507b7717ef83fd6d7ea7f54a.jpg
Cet ouvrage collectif, publié aux "Publications de la Sorbonne" sous la direction de Dominique Kalifa et Pierre Karila-Cohen, Paris 2008 ISBN 978-2-85944-595-9, est consacré entièrement aux commissaires de Police au dix-neuvième siècle. J'ai consacré ce premier article à Célestin Hennion qui a fait l'objet d'une exposition au musée de la préfecture de Police, il y a deux ou trois ans et qui dépasse un peu la période du dix-neuvième. C'est sa petite Fille, Françoise Hennion,par ailleurs une de mes amies qui a supervisé cette manifestation, en présence de Marie-Cécile Proust, représentant le préfet de Police de l'époque (aujourd'hui premier ministre de la Principauté de Monaco). L'historien Jean-Marc Berlière,spécialiste du sujet a, au cours d'un colloque à la Sorbonne rédigé l'article présent dans cet ouvrage.
Célestin Hennion avait été placé en 1907 par Georges Clemenceau, à la tête d'un service spécial de la Sûreté générale, une brigade mobile, plus connue sous le nom de "Brigades du Tigre".
Nous pouvons lire dans cet ouvrage, sous la plume de Henri Manoury attaché au cabinet du préfet :
(...)Hennion, ancien sous-officier, n'ayant qu'une instruction primaire, était remarquablement intelligent et avait conquis un à un tous les échelons (...) Sa droiture et sa probité le faisaient respecter de tous.
 Il s'était distingué lors du boulangisme (...) il avait pris une part active aux enquêtes lors de l'affaire Dreyfus, et, de cela, Clemenceau lui savait gré. Totalement affranchi des traditions, Clemenceau dédaignant les préfet, donna la direction de la Sûreté générale au commissaire spécial dont il appréciait les services journaliers (..) 
Pendant l'affaire Dreyfus, il fut un des rares des services de police à rechercher la vérité en dépit des pressions dont il était l'objet. Il fut la cible privilégiée des anti-dreyfusards avec en tête Léon Daudet et Edouard Drumont  de "La Libre Parole".
L'article du livre cité plus haut vous donnera la biographie complète de Célestin Hennion.
J'ajoute pour terminer, qu'il fut le préfet qui interdisit la consommation de l'absinthe qui avait provoqué tant de drames au dix-neuvième siècle chez nos amis les peintres....
Le préfetr Hennion créa la diection des renseignements généraux et celle de la police judiciaire.
Une petite critique si je peux me permettre, les archives de la préfecture de Police recèlent des milliers de rapports destinés au "commissaire spécial Lombard". Cet homme bléssé au cours d'une manifestation, eut un pouvoir exhorbitant à la fin de l'Empire, sous la Commune de Paris, et au début de la troisième république. Il n'est pas mentionné dans cet ouvrage. Il n'avait de pas de compte à rendre au prefét de police, seul le ministre de l'intérieur était informé dans les grandes lignes. Il était le seul à connnaître le nom de ses informateurs, et il engageait d'autres agents pour contrôler ces dits informateurs, connus par des numéros ou des pseudonymes. Il fut écarté de ses fonctions malgré "les cartouches" qu'il possédait par l'arrivée du Préfet Gustave Macé, qui mit fin (provisoirement) à une guerre des polices et qui est à l'origine de la collection du musée de la Police (dans les même locaux que les archives)

09:40 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

19/06/2008

DANS LE CADRE DES JEUDIS DU BOCATA, A L'INITIAVE DE PATRICE JAMIN, UNE CAUSERIE AUTUR DE L'IMPRESSIONNISME

PAR BERNARD VASSOR

701a7124fb02911fae77b03d81d83fec.jpg
A l'appel du 18 juin 2008, Patrice Jaminprofesseur à l'Atelier Jamin au 20 rue des Martyrs 75009 PARIS, une causerie a eu lieu, animée par un membre de l'association "Autour du Père Tanguy", dans le cadre chaleureux et sympathique du Bocata 31 rue Milton 75009¨Paris. Ce jour là les "Jeudis du Bocata" eurent lieu un mercredi !!!
Devant un public de connaisseurs et de "pratiquants confirmés",ont été évoquées les grandes étapes qui conduisirent à ce mouvement pictural qui a marqué un tournant dans l'histoire de l'Art au dix-neuvième siècle pour conduire à celui du vingtième siècle. Après un repas confectionné par Eusébio et un dessert pimenté par Carine la causerie fut suivie d'un débat animé. Vous trouverez des traces de cette soirée dans l'album BOCATA à droite de ce blog.
Les photographies sont due à Patrice Jamin et Danielle Grekoff.

21:35 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

16/06/2008

EMILE SIGNOL ET "LA SOCIETE DE L'OIGNON"

DE LA SOCIETE DE L'OIGNON AU "DA VINCI CODE3 

PAR BERNARD VASSOR

fb4c994f23bf622a993ace8235b93ffd.jpg
Le Christ et la femme repentie.

La Société de l'Oignon ainsi dénommée parce que ses membres se réunissaient régulièrement autour d'une soupe à l'oignon, spécialité du café Le Brébant. 

Bien plus qu'un cénacle, c'est plutôt une sorte de société secrète que ce "club" créé en 1825 par un groupe de peintres, dont le but était d'accaparer les commandes, les légions d'honneur, les médailles et tout régenter dans le domaine de l'Art. Emile Signol, né en 1804, mort en 1892,  fut un élève du baron Gros, il suivit les cours à l'école des Beaux-Arts. Prix de Rome en 1830, académicien en 1860.  Il exposa très tôt au salon, exclusivement des sujets religieux. Membre de l'Institut et  des jury influent des salons, il fut un farouche adversaire des peintres modernes. Un article de Henry de la Madeleine le décrit ainsi :

"Une des hontes de notre temps, c'est qu'un peintre de la force de M. Signol ait pu arriver à l'Institut. Ce que c'est, cependant, que la médiocrité soutenue, la docilité académique et la bêtise soumise ! N"avoir ni impression, ni idées ni exécution, mais garder bonne mémoire des pensums donnés à l'École des Beaux-Arts et pieusement conserver les recettes de la maison, cela suffit, paraît-il, pour vous conduire à tout. (...) Plusieurs générations se succèdent; petit à petit, la classe se vide, les professeurs meurent, et un beau jour le bonnet d'âne, resté seul, finit par monter en chaire. Sa profonde nullité a fait sa fortune.(..) Le Supplice d'une vestale obtient au Salon, cette année un succès de fou-rire. (..)mais que vais-je chercher là ? On ne peut pas plus s'occuper de la couleur de M. Signol, que de sa composition, que du choix des sujets. La Seule chose qu'on soit en droit de lui demander, c'est un peu de pudeur. Lorsqu'on peint comme lui, on se cache

Henry de la Madeleine 20 mai 1863

Ajoutons que Signol qui a exécuté  des fresques dans une église àRennes-le-Château. Certains comment dire ?  "ésotéristes" ont développé une thèse à ce propos selon laquelle il y aurait un lien avec l'église Saint-Sulplice, et une histoire de lettre sur une signature un N inversée au dos d'une toile qui pour des raisons obscures ressemblerait à une inscription  (INRI) retrouvée sur une croix surmontant la sépulture d'un curé (Béranger Saunière ) mort en 1917 ? Bref je n'y comprend pas grand chose, mais l'affaire a une ampleur telle, depuis 1960, que l'on retrouve des histoires de Sociétés secrètes, de Rose-Croix. Ce qui fait dire à un adepte : " Depuis 1960, le phénomène ne cesse de croître, provoquant un déferlement littéraire au contenu parfois sulfureux, mais hélas sans que soit apportée d'explication probante quant au mystère insondable qui entoure la fortune subite de Bérenger Saunière"

Un certain Gérard de Sède à l'origine du roman de Dan Brown "Da Vinci code" a été le romancier qui a mis en lumière l'histoire de Rennes-le-Château qui servit de base au succès de Dan Brown.

.

22:30 Publié dans Les Cénacles | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

UNE INFORMATION DU GIRB PAR NICOLE MOZET

 LE GIRB est "LE GROUPE INTERNATIONAL DE RECHERCHES BALZACIENNES", fondé en 1975. Nicole Mozet est la responsable d'un groupe de chercheurs universitaires et étudiants français et étrangers d'une dizaine de pays. 

Contact : nmozet@club-internet.fr 

Nicole Mozet me signale la parution d'un ouvrage d'Anne-Marie Baron :

Anne-Marie BARON

ROMANS FRANÇAIS DU XIXe SIÈCLE À L’ÉCRAN

Problèmes de l’adaptation

La question de l’adaptation laisse trop souvent les enseignants désarmés, alors que souvent les étudiants ont d’abord accès aux romans du XIXe siècle par le cinéma. La comparaison entre le texte et le film s’avère toujours un exercice fructueux, qui leur fait prendre conscience des contraintes propres à chacun des deux modes d’expression. Mais des préliminaires historiques et théoriques sont indispensables pour mener à bien cet exercice. Or les nombreux ouvrages parus ces dernières années sur l’adaptation ont été écrits par des théoriciens du cinéma dans un vocabulaire difficile d’accès pour les littéraires. Enseignants et étudiants ont besoin de démarches plus pratiques, mieux ciblées, et directement utilisables. Sémiotique et analyse littéraire, histoire de la littérature et histoire du cinéma doivent être étroitement associées à cet effet. Cet essai envisage le cas particulier des plus importants romanciers français du XIXe siècle – Balzac, Stendhal, George Sand, Flaubert, Maupassant, Zola (mais non Hugo, très adapté, à qui deux livres viennent d’être consacrés) et les problèmes spécifiques que chacun d’eux pose aux réalisateurs. Pour la première fois donc, la question de l’adaptation sera posée du point de vue de l’étude du roman, par une dix-neuvièmiste capable à la fois d’analyses littéraires et d’analyses cinématographiques, en termes plus didactiques que purement théoriques. Cet ouvrage devrait donc rendre de grands services aux professeurs français et étrangers, qui enseignent, partout dans le monde, le roman français du XIXe siècle.  

Lire la suite

15/06/2008

MULLARD, LE MARCHAND DE COULEUR PREFERE DE RENOIR

PAR BERNARD VASSOR

dba16048b64e6beb686d43ee71262484.jpg
Non loin de chez Mullard, dans l'atelier de Renoir 35 rue Saint Georges :
"La tasse de chocolat"
Renoir a aussi vécu tout près rue de La Rochefoucault, inauguration d'une plaque commémorative :

C'est un marchand dont nous ne connaissons que le nom. Son prénom ne figure pas dans les "Bottin" des archives de Paris. Renoir ne le cite que par son patronyme. Curieusement, Edouardle broyeur de la rue Clauzel au 6 est dans le même cas,(mais je vais quand même vous le donner en exclusivité et confidentiellement son prénom). C'est à cette adresse que Mullard devait en principe remplacer le patron d'un petit ouvrier, venu de Bretagne, qui était un ancien charcutier, mais nous aurons l'occasion d'en reparler. C'est donc au 6 rue Clauzel que Mulard s'installa en 1868. Il n'y resta que quelques mois, pour aller ensuite au 8 rue Pigalle. L'ouvrier d'Edouard fut licencié et alla s'installer comme concierge au 10 rue Cortot. Mais, c'est une autre histoire...

a suivre............

LE PERE LATOUCHE, LE MARCHAND DE COULEURS DE LA RUE LAFFITTE

PAR BERNARD VASSOR

e3eaa8494e90d02f7654e986943dcea8.jpg

 

Anne Distel classe Latouche parmi les quinze grands marchands à Paris dans les années 1870-1900. Il joua unn rôle capital dans l'évolution de la peinture moderne en s'impliquant dans la lutte pour la création de salons réservés aux refusés dont il fut le premier artisan.

Louis Latouche (1829-1884) fut un ami des impressionnistes qu'il soutint dans leurs démarches pour un nouveau salon des refusés en 1867 par une pétition dans son échoppe, signée par Sisley, Pissarro, Renoir et d'autres. Le premier salon avait été créé en 1863, et supprimé en 1864, pour les raisons que nous vons données dans l'article consacré au baron Niewerkerke. Il fut pendant une période, le marchand attitré de Pissarro, de Monet, du docteur Gachet, d'Amand Gautier, de Gauguin, de Bazille, Renoir, Sisley. Son adresse personnelle était au 12 rue de la Tour d'Auvergne, et l'adresse exacte de la galerie, 34 rue Lafayette. Il avait débuté dans une petite boutique rue Neuve Saint-Augustin dans les années 1860. Peintre lui-même, membre de "La Société Coopérative des peintres" organisatrice de la première exposition impressionniste chez Nadar en 1874, avec 7 toiles : une vue des quais de la Seine, le Clocher de Berck, la plage, marée basse à Berck etc.. A cette exposition, il est de garde un dimanche. Pour cette occasion il écrivit au docteur Gachet qu'il gardait le tableau de Cézanne "Une Moderne Olympia" mais qu'il ne répondait de rien, et qu'il craignait même que la toile ne soit retrouvée crevée !!!. Curieusement, seize ans avant Vincent van Gogh, il peingnit "Le Pont d'Asnières" et "La Seine à Asnières". Vincent, quand il se rendait à la galerie de son frère Théo, passait devant la rue Laffitte à l'angle de la rue Lafayette, mais hélas, le père Latouche était mort depuis deux ans déjà, mais sa boutique était encore ouverte, jusqu'en 1887, Mme Latouche étant la propriétaire, elle céda le fond à Contet. La boutique de la rue Laffitte était un lieu de réunion de ceux que l'on nommaient "les intransigeant" que l'on retouvaient aussi chez le Père Tanguy. Il était également encadreur. Le salon des Indépendants fut créé avec le soutien de Victor Hugo au seuil de sa mort, juste avant le décès de Louis Latouche. C'est à cette exposition que figura "L'Enfant mort" de Dubois Pillet qui fit un énorme scandale.

12/06/2008

UN COLORANT ANCESTRAL,

Par bernard vassor

Depuis les temps les plus reculés, les Aztèques élevaient des cochenilles (cauchemar des jardiniers) prélevées sur des plantations de cactées uniquement réservés à cet usage. Ce parasite : le Dactylopus coccus (cochenille à carmin) vit sur des Opuntia ( figuiers de barbarie) et fournit un superbe colorant qui servait à décorer les plumes et les textiles des habitants des regions de l'Amérique centrale. Les Anglais et les Hollandais utilisèrent cette teinture pour leurs tissus les plus rares et précieux au dix-septième siècle. La découverte de l'aniline, colorant artificiel au début du dix-neuvième siècle (1825) remplaça en grande partie l'utilisation de ce colorant, sans toutefois l'égaler par la richesse sa profondeur, et la tenue dans le temps. Ce colorant naturel est encore utilisé dans l'industrie agro-alimentaire dans la fabrication de cosmétiques (rouge à lèvres) et ces cultures de cochenilles sur Opuntia existent encore au Pérou

10:40 Publié dans La couleur | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

11/06/2008

ALFRED EMILIEN O'HARA, COMTE DE NIEUWERKERKE

PAR BERNARD VASSOR

42c3ac6f0a5072f224ff4a8cb3a921f9.jpg
Le bel Emilien sculpteur (1811-1892) était hollandais par son père et français par sa mère. Sa première oeuvre fut une esquisse en plâtre de Guillaume le taciturne. Exposa au salon des marbres dès 1842,  IL exécuta des marbres de la princesse Murat, des bronzes de la marquise de Cador et de madame Conneau.
il fut le complice des frasques amoureuses du libidineux Louis Napoléon Bonaparte qui le nomma directeur général des Musées nationaux dès son accession au poste de "prince président" jusqu'en 1870 où il fut démis de ses fonctions pour prendre le titre de directeur des musées qu'il garda jusqu'au 4 septembre.
......................
J'ai décuvert dans des archives un épisode méconnu : Pendant la guerre de 1870, avant l'arrivée des prussiens à Paris, il fit déménager dans le plus grand secret  la Vénus de Milo qu'il fit emmurer dans un lieu qu'il était le seul à connaître (avec moi) Ce qui veut dire que s'il n'avait pas survécu, nous ne saurions aujourd'hui pas ou est passée la belle grecque sans bras.... 
Ses relations avec l'Empereur et sa liaison avec la princesse Mathilde (qu'il laissa tomber comme une vieille chaussette) lui permirent d'entrer à l'Institut et d'être fait sénateur. Contraint par des artistes à créer un salon des refusés en 1863, il, prit prétexte l'année suivante l'attentat contre le tzar en visite à Paris pour le supprimer.
Cézanne indigné lui écrira pour réclamer la réouverture de ce salon. La réponse du surintendant est nette :
"Ce qu'il demande (Cézanne) est impossible, on a reconnu tout ce que l'exposition des refusés avait de peu convenable pour la dignité de l'Art, et elle ne sera pas rétablie".
Après le 4 septembre le Louvre est investi par Gustave Courbet et Raoul Rigault (Nieuwerkerke était domicilié dans le musée) Emilien est chassé de son appartement. Réfugié à Versailles pendant la Commune de Paris, c'est Jules Dalou qui prit le poste vacant. Après la chute de la Commune, Emilien réintégra ses pénates jusqu'à la proclamation de la République qui provoqua sa démission. Curieusement, à son actif si l'on peut dire, il eut de l'admiration pour le peintre Courbet à qui il tenta sans succès de faire obtenir la Légion d'Honneur en 1866 !!! 

09:35 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

10/06/2008

JOHN CONSTABLE, UN MAITRE POUR LES ROMANTIQUES ET LES IMPRESSIONNISTES

Par Bernard vassor

f130b26e731613ecce4fed1c9af784a9.jpg

"Le monde est vaste, il n'y a pas deux jours

 qui soient semblables? ni même deux heures"

John Constable

"ADMIRABLE ET INCROYABLE "

"Ce Constable me fait un grand bien"

Delacroix au salon de 1824.

Voilà une phrase qui pourrait certainement être placée dans la bouche de n'importe quel impressionniste.  

John Constable (1776-1837) un paysagiste, fut parmi les premiers à utiliser une palette claire, et à travailler "sur le motif". C'est un de ses compatriotes un peintre "médiocre" Joseph Farington qui exhorta son ami à travailler directement d'après nature.Son influence est considérable, sur Paul Huet et Delacroix. Ses expositions ont été vues à Paris dès 1824. Charles Nodier qui a vu une exposition à Londres en 1821, déclare, admiratif : "C'est de l'eau, du ciel et de l'air". C'est Arrowsmith, un cafetier de la rue Saint-Marc qui conserve dans son échoppe des toiles de son ami, qui font l'admiration de peintres tels Diaz, Rousseau, Corot et Daubigny. C'est ce dernier, qui à Londres pendant la guerre de 1870, fera connaître à Monet celui qui l'avait le plus influencé. Pissaro réfugié lui aussi rencontra Monet à Londres et ils visitèrent ensemble les musées. Pissarro déclara dans une lettre : "Nous étions surpris surtout par les paysagistes qui étaient oplus près de nos recherches en plein air, la lumière et les effets fugitifs"*Sisley, un homme d'affaire décida de devenir peintre en découvrant des toiles de Constable et de Turner.

Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son époque, Denoël 1979.

Constable, Le choix de Lucian Freud, galerie nationale du Grand Palais, Janvier 2003 

 A SUIVRE......

09:18 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

06/06/2008

RACHILDE, ANDROGYNE, "LA GRANDE DAME DES LETTRES" BAPTISEE REINE DES DECADENTS, ET MONSIEUR BAUDELAIRE PAR MAURICE BARRES

PAR BERNARD VASSOR

Mise à jour le 6 juin 2008.

Au cours d'une rencontre dans un séminaire consacré à Zola* qui n'avait aucun rapport avec Rachilde, j'ai obtenu de précieuses informations inédites grâce à mon ami Michael Pakenham*, l'éditeur de la correspondance Verlaine chez Fayard. J'ai donc eu l'information suivante : il y a plusieurs lettres inédites de Verlaine à Rachilde qui seront publiées dans le volume II de la correspondance Verlaine à paraître en 2009. En 1888, Verlaine souffrant et sans le sous a été hébergé quelques temps chez Rachilde qui habitait à l'époque avant son mariage avec Valette,  rue des Écoles. Elle fréquenta assidûment "Les Hydropathes" et s'illustra en giflant "Papadiamantopoulos" qui avait "écorniflé" Victor Hugo.

Elle était bien plus chaste qu'on veut bien le dire, et que son oeuvre laisse supposer en raison des pires perversions que ses livres exploitaient, tout y passait, du sadisme à la nécrophilie enallant de l'inceste et la zoophilie. Bref tout ce qui lui fit mériter le titre de"Reine des décadents" (par Jean Lorrain expert en la matière). Elle déclara  "On m'accusa d'aimer les hommes, les femmes, les chiens et les cochers de fiacre". Peu de femmes ont osé briser tous les tabous comme elle, et à ce titre elle mérite mieux que les petites et médiocres notices biographique qui lui sont parfois consacrées.

« Mon Dieu, qu’on s’amuse bêtement dans la vie dès qu’on cesse de faire de la littérature ! »

RACHILDE

791ce7747f578052fe94812abdccacb8.jpg
"Elle se trouve dans le clan des écrivains
dangereux et rares
 (...) une espèce de Mademoiselle de Maupin du livre, petite fille à la fois de Monsieur de Cazotte
 et du grand Barbey d'Aurevilly"
Jean Lorrain

    C'est le 11 février 1860 que  Marie-Marguerite Éymeryvit le jour à Château-l-Evêque en Dordogne. En 1876, elle fit croire selon certains, qu’un esprit suédois vint de lui souffler dans un songe son nom d’écrivain : Rachilde, patronyme qu’elle utilisa toute sa vie.Selon d'autres biographes, c'est la lecture d'un auteur du XVIème siècle qui lui fit choisir ce pseudonyme. Le premier roman qu’elle fit paraître : « Monsieur de la nouveauté » est un récit qui traite d'un sujet que Zola reprendra plus tard dans « Le Bonheur des dames ».  Elle portait ses cheveux coupés  courts à la garçonne et était vêtue en homme. Nous ne connaissons pas les raisons qui lui firent accorder l'autorisation par la préfecture de Police de porter des pantalons, ce qui était interdit aux femmes à l'époque (et l'est encore aujourdh'hui je crois ?) C'est un roman scandaleux : Monsieur Vénus, publié en Belgique en 1884 qui lui donna très tôt la célébrité et une réputation scabreuse qui ne manqua pas de provoquer l'admiration de Jean Lorrain qui vit en elle son "maître en littérature décadente". L'ouvrage fut saisi par le parquet de Bruxelles et condamna Rachilde à 2000 francs d'amende. Elle rencontra Maurice Barrès dont elle tomba amoureuse. Puis la rencontre au bal Bullier avec un imprimeur Alfred Vallette,va briser leur liaison. Leur mariage aura lieu en 1889. Elle fréquenta les cafés littéraires, les salles de conférences et le cercle des "Hydropathes" dont elle fut reçue membre en 1884.  En 1889, elle tint salon dans les locaux de la revue littéraire de son époux au "Mercure de France», rue de L'Échaudé, C'est dans "Le Mercure de France" que furent publiées pour la première fois les "lettres de Vincent à son frère  Théo" (vous noterez l'erreur de date  1887-1891) .Elle collabora à d'innombrables revues et journaux et publia jusqu'à la fin de sa vie, un roman par an. Après la mort de son mari, elle vécut cloîtrée dans les bureaux du "Mercure de France" au milieu de petites souris blanches. Devenue aveugle, elle mourut en 1953 à l'âge de 93 ans. Son successeur au "Mercure" Georges Duhamel, ne crut pas utile de prendre sa plume pour rendre hommage à celle qui fut longtemps le centre du "tout Paris" des lettres.

Nous pouvons ajouter à son portrait qu'elle fut liée avec Nathalie Barney et eut d'autres liaisons saphiques  ce qui ne l'empêcha pas de publier un violent  pamphlet en 1924, "Pourquoi je ne suis pas féministe") Elle prôna l'idée que seules les liaisons saphiques permettaient à une femme de rester vierge.

Chauvine à l'excès, elle fut anti-dreyfusarde, et à la limite de l'antisémitisme.

Elle s'opposa aussi aux surréalistes dont elle ne comprit pas l'engagement.

Elle prit plusieurs pseudonyme dont l'anagrame : Jean de Chilra

de9932fd6fc5f98e67a2e0ced0c25783.jpg
Tombe de Rachilde au cimetière parisien de Bagneux
[photo extraite de "Rachilde and french Women's authorship" ouvrage écrit
par Mélanie Hawthorne, universitaire américaine]

 

Michael Pakenham même si sa modestie doit en souffrir, est le meilleur spécialiste des "petits" et des grands parnassiens. Spécialiste de Germain Nouveau, de Racot, de Xavier de Ricard, de Verlaine et Rimbaud, de Charles Cros, nous lui devons également de nombreuses contributions dont la connaissance parfaite de Nina de Villar dont il a organisé l'exposition "La Dame aux Eventails" également au musée d'Orsay.
Il est également le seul et dernier chercheur à avoir été reçu par le fils du docteur Gachet (il a été le commissaire du catalogue de l'exposition Gachet au musée d'Orsay) et a permis par son action la conservation de la maison d'Auvers-sur-Oise, un peu laissée à l'abandon aujourd'hui par le conseil général de l'Oise qui en est propriétaire. Le jardin de plantes médicinales du docteur Gachet pourrait être reconstitué ( Notre amie Isabelle T... en possède l'inventaire) si la mairie ou des édiles prenaient la peine de faire revivre une partie du patrimoine du "docteur Safran", mais il paraît que la priorité n'est pas donnée à la culture...
b42b0df9ec7b22348040d30b749eccca.jpg
Michael Pakenham et Isabeau l'Epistophile sur le chemin du cimetière d'Auver-sur-Oise dans les "champs de blé aux corbeaux"
**J'imagine la tête de Zola le bourgeois, moralisateur et pudibond assistant à un "mardi" de Rachile !

04/06/2008

ALAIN PAGES ET LE CENTENAIRE DU TRANSFERT DES CENDRES DE ZOLA AU PANTHEON

PAR BERNARD VASSOR

0452d43e546b7e64e088a46036509683.jpg
Notre ami Alain Pagès*, à droite le président de l'Assemblée nationale Bernard Acoyer, au centre, l'arrière petite-fille du capitaine Dreyfys (la brune), à côté de Martine Leblond Zola (la blonde), arrière petite fille de l'auteur de "J'Accuse"
La ministre de la culture Christine Albanel, pourtant annoncée, n'a pas daigné assister à cette cérémonie.
712b70687901a48c2f9708c58a5fc5b4.jpg
4252f5e23bf73a004ee33f1f02f9e4b7.jpg
Jeannine Christopheprésidente de la Société d'histoire du dixième arrondissement : Histoire et Vie du dixième, en compagnie d'un des organisateurs de l'exposition. 

*Membre de notre comité scientifique qui nous fera l'honneur de nous guider dans l'exposition réservée aux "Amis du Père Tanguy" dont la date sera fixée incessamment

21:20 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

01/06/2008

EN ATTENDANT LA CREATION D'UN BLOG DISTINCT, LE PERE TANGUY ACCUEILLE " BOCATA"

0a0820bf1b35f49668137da5a38ece4a.jpg
Ne le répétez à personne, "La Bocata" va devenir sous peu le rendez-vous
 des curieux et des érudits de Paris et des alentours
80d479c2d59d575a7cb7a03789358396.jpg
N'apportez pas vos ronds de serviettes l'endroit est fréquenté par des farouches partisans de Diogène......

29/05/2008

UNE EXPOSITION D'ANGELA EVERS A LA GALERIE ARTMONTI

PAR BERNARD VASSOR

0ebae43fdf01bda6e73135ead6f8a88a.jpg
Cette artiste, ANGELA EVERS, dont j'ai déjà évoqué le parcours sur ce blog, expose :
 du mardi 3 juin 2008 (de 17h heures à 19h)
au 14 juin 2008.
Pour ma part, je ne pourrai pas être au vernissage, je vous rappelle ma "causerie" sur le café de
 "La Nouvelle Athènes"au Bocata 31 rue Milton 75009 Paris
le 5 juin 2008 à 20h 30 ou à 19 heures si vous désirez dîner avant.

13:45 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

Vincent van Gogh, une découverte de Françoise Vaysse, suite...

PAR BERNARD VASSOR

807416742193a873e0725cd38cda0310.jpg
Notre amie Françoise Vaysse, chercheuse indépendante, membre de nombreuses sociétés savantes (dont l'Association Autour du Père Tanguy) " Spécialiste mondiale" de Marie Laëtitia Ratazzi, a fait cette découverte étonnante dans une revue datée de 1894 qu'avait crée et dirigée Marie Ratazzi. Ces dessins de Vincent van Gogh dans deux petites nouvelles, l'une de Camille Lemonnier (La Princesse Viola), l'autre de Arnold Goffin (Intermède).
En 1894, Vincent n'était connu que d'un petit nombre de critiques d'art, et de quelques rares amateurs.
Le père Tanguy dans sa boutique du 9 rue Clauzel, n'a vendu que quelques toiles de Vincent à des prix ridiculement bas. Quand aux dessins, qui en connaissait l'existence ?
85902497ff344e4a329640835e5847f4.jpg
..................
Camille Lemonnier (1844-1913), écrivain belge, cousin de Félicien Rops, et l'on pourrait dire cousin en littérature de Jean Lorrain ou de Rachilde avec qui il rivalisait dans les perversions sexuelles et les névroses du mouvement décadent. 
Arnold Goffin(1863-1934), fut aussi un littérateur belge, fondateur de quelques revues, pessimiste morbide, il écrivit de nombreux ouvrages avec une délectation particulière pour le désespoir, où le suicide était l'aboutissement de ses romans. Puis, il se tourna vers la critique d'art. Il fut élu à l"Académie Royale de langue et littérature française en 1921, puis en 1924 à la Classe de l'Académie Royale de Belgique des Beaux-Arts.
Injustement méconnue, la première femme caricaturiste, auteur dramatique, femme de lettres, mériterait beaucoup mieux que l'article qui lui est consacré dans la fameuse encyclopédie  en ligne...
mise à jour le 26/01/2011, jour anniversaire de la mort de Gérard ,de Nerval.

09:22 Publié dans Vincent Van Gogh | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

27/05/2008

JEAN LORRAIN, RENE LALIQUE, NARKISS ET LA CONTRE-CULTURE DECADENTE.

PAR BERNARD VASSOR

bc2272eaf0b781c84516b8fbe3852170.jpg
Cet ouvrage, un des rares tirages de luxe des livres de Jean Lorrain, est dédié "A mon ami Lalique".
5ad0571c48df6bdf72119b825710df97.jpg
L'exemplaire unique est destiné à Louise Desbordes-Jonas (article précédent). Le titre de cet ouvrage a été repris par le maître verrier René Laliquepour baptiser un parfum. Lalique fut aussi le concepteur de bijoux le plus important de l'Art Nouveau, mis en valeur à la galerie Bing de la rue de Provence.
Narkis (Narcisse) était une représentation symbolique de l'image l'homosexuelle à cette époque.
Ecrit en 1908, avec une préface de Jacques Doucet, illustré par Octave Denis Victor Guillonet.
Cet exemplaire est  de le plus grande rareté, bibliophiliquement parlant.  
Il avait déjà fait l'éloge du "maître joaillier révélé par Robert de Montesquiou (précise Jean Lorrain)pour clore ce musée de joallier poète, un carcan de perles arbore dans son fermoir, un délicat profil de reine égyptienne couronné, envahi, noyé d'une remuante ascesion de grenouilles (...) La Princesse de Sabbat ! veut bien me dire Lalique, je me suis inspiré de votre ballet (...)"*
*Thibaut d'Anthonnay, Jean Lorrain, Fayard 2005
 

24/05/2008

LOUISE DESBORDES-JONAS, UNE ARTISTE FEMME, FEMME ARTISTE

PAR BERNARD VASSOR

c392e3fae02df1c972bb33725acad836.jpg
LOUISE-ALEXANDRA DESORDES-JONAS
Elle a vu le jour vers 1855 à Angers. La date de son décès n'est pas précisée dans les notices qui lui sont consacrées. (à rechercher dans les registres d'état-civil du Maine-et-Loire) Peintre symbolisye, elle fut l'élève, comme Sarah Bernhardt qui fut son amie, de l'ateleer d'Alfred Stevens. C'est peut-être là d'ailleurs, qu'elles se sont rencontrées. Le marchand de tableaux de la rue de Sèze Georges Petitlui demenda de décorer le plafond de son hôtel particulier.
15bbf83f2664e6be75c88be66e7ecd63.jpg
2780ceffa05c7362bb592458b6cfe16a.jpg
Sarah Bernhardt(1859-1923) lui dédicaça longuement sur plusieurs pages, l'article de l'Echo de Paris qu'Henry Bauër avait consacré à "La divine", surnommée aussi "La voix d'or".
Elle fut aussi l'amie (en tout bien tout honneur) de Jean Lorrainet de Rachilde.Le critique Henry Bauer était le fils naturel d'Alexandre Dumas et d'Annette Hertzer, femme Bauër. 
Henrifut un temps l'amant de Sarah, et après leur rupture, ils restèrent amis jusqu'à la fin de leur vie. Henry Bauër (né en 1851) avait été surnommé "Le mousquetaire de la plume".Déporté en Nouvelle-Calédonie pour participation à la Commune de Paris. il devint critique littéraire et critique d'art dans différents journaux à son retour en France après l'amnistie de 1880.
2023952b39d8d0f9701238ccf447355c.jpg
Alexandre Dumas père et Henry Bauër, devinez qui est qui ?
45d95ef494e7f39a1ae8d6171abcf81e.jpg
Henri Bauërse joignit à Sarah pour dédicacer l'article de l'Écho de Paris sur plusieurs pages, ce qui démontre l'intimité de ces trois personnages, celui de Louise Desbordes reste encore une énigme.
bc14f0fde2a1dcc3ff85c6483013e44d.jpg
Une autre toile de cette femme-artiste est exposée à la galerie du 21 rue Drouot
d80dc0b2176a6f5b3bb9f0ce7b0a9e34.jpg
Je remerciele Cabinet d'expertise "Antiquaire Drouot" 21 rue Drouot 75009Paris (à l'angle de la rue de Provence), pour m'avoir autorisé la photographie de documents et de tableaux qui seront mis en vente au mois de juin,  je vous préciserai la date et l'étude chargée de cette vacation
Antiquaire Drouot Tel : 01 47 70 20 18

22/05/2008

JULES CHERET, PEINTRE, SCULPTEUR, LITHOGRAPHE, AFFICHISTE

PAR BERNARD VASSOR

ede1aa35e48aceb1aecf1b7390bce38e.jpg
"Il élève l'affiche au rang de la peinture murale"
Gustave Geffroy
"Il a la main divine du créateur"
Toulouse-Lautrec
Jules Cheret, (1836-1933) est né à Paris, mort à Nice, sa ville d'adoption. Il est cerrtainement le plus fécond des affichistes. Chéret est classé dans la catégorie des impressionnistes. Elève de Lecoq et Boisbaudran, il produit sa première affiche à l'age de dix-neuf ans : "Orphée aux Enfers". Remarqué par Gavarni qui l"e fit entrer à l'imprimerie Lemercier. Il partit se perfectionner à Londres où il rencontra le pharmacien Le Maou, loufoque, qui versifie l'éloge des produits de Rimmel. Jules Cheret illustre ces poésies, et c'est ainsi qu'il fut présenté au parfumeur Rimmel.  C'est cette rencontre décisive qui va le lancer et orienter sa carrière.
 Il inventa un procédé lithographique en couleur.Il ouvrit son propre atelier lithographique qu'il céda ensuite à l'imprimerie Chaix. Ses oeuvres sont admirées par des critiques aussi différents que Goncourt, Fénéon, puis Apolinaire.
A SUIVRE........

20/05/2008

CHARLES TCHERNIAWSKY

PAR BERNARD VASSOR

3e5ecb74147a7992fcdc94f6a528241e.jpg
Je suis tombé en arrêt devant cette toile en passant devant une galerie rue de Provence. Je n'ai pas (encore) réussi à identifier ce marchand de couleurs parisien apparemment aux alentours des années 1940. Je ne sais aujourd'hui de ce peintre ce que la notice du Bénézit nous apprend :
CHARLES TCHERNIAWSKY
Né à Bobroïsk(Russie).
Peintre de scènes animées, paysages, marines, graveur.
Exposait à Paris aux salons des Indépendants, d'Automne, des Tuileries.
Ventes publiques : Paris 12 décembre 1946, Marine FRF 8000
Paris 16 avril 1989 : Le Cirque (73X92) 12 000 francs
Paris avril 1990 : Jardin d'enfants 25 000 francs etc..
Cette toile est visible à :
Galerie Agnès Thiébault
2 rue de Provence 
75009 PARIS
...........
A SUIVRE........

 

 

14:30 Publié dans Les peintres | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

INVITATION : "LES RENCONTRES DE MAI" A BORDEAUX, une information de "IHSA....

PAR BERNARD VASSOR

Ma tristanesque amie cégéitsse et néanmoins amie Anni Gleyroux Ducom me communique :

9e06f8122c37d4797bfaa763019710e0.jpg

L’Union Départementale CGT de la Gironde et l’Institut d’Histoire Sociale CGT de la Gironde organisent

“ Les rencontres de Mai “à la Bourse du Travail de Bordeaux, 44 cours Aristide Briand

            - Jeudi 29 mai 2008,  de 17h15 à 21h00 

- Thème des rencontres : “ 68 - 2008, d’un Mai à l’autre en Gironde avec la CGT “

        Les luttes sociales de 68 en Gironde. 

        Le rôle de l’organisation syndicale, l’engagement dans les luttes d’aujourd’hui. 

- Des invités : 

Jean Louis MOYNOT, ancien Secretaire Confédéral de la CGT, participant des négociations de Grenelle 

Michel CABANNES, Maître de Conférence à l’Université Montesquieu Bordeaux IV 

Michel BECERRO, Secrétaire de l’Institut d’Histoire Sociale d'Aquitaine 

Jean Bernard SIPIÉ, Secrétaire Général de l’Union Départementale CGT de la Gironde  Des témoins de l’époque, les salariés (es) actuels des entreprises de la Gironde  

-17h15 : Accueil Bourse du Travail - regard sur les expositions 

-17h45 (précises) : Ouverture des débats 

- 21h00 : Pot fraternel  Entrée gratuite 

13:41 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg