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19/05/2008

A BORDEAUX, L' ETRANGE DISPARITION DU PERE TANGUY

PAR BERNARD VASSOR

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Une amie (d'enfance) bordelaise, Annie Gleyroux Ducom, de l'Institut d'Histoire Sociale d'Aquitaine, m'a fait parvenir cet article humoristique.
Elle m'a promis de partir à la recherche des portraits du père Tanguy ou des fragments du tableau, qui orneraient les murs de LORMONT, banlieue populaire bordelaise. Pour les habitants de la région qui auraient d'autres informations, ce blog est à votre disposition.
A suivre de très près donc !
.................
Après vérification au musée des Beaux-Arts de Bordeaux, il n'y a jamais eu de tableau du Père Tanguy dans ce musée, au grand regret d'ailleurs, du conservateur que j'ai consulté.
 Mais comme moi, il a trouvé l'idée très poétique . Merci donc aux auteurs de ce canular artistique, qui peuvent me contacter directement s'ils le souhaient :

18/05/2008

UNE FEMME ARTISTE : JEANNE GONZALES

PAR BERNARD VASSOR

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Étrange destinée, à l'ombre de sa soeur, elle fut aussi son modèle quotidien. Née en 1852 au 18 rue de Laval(Victor Massé) elle est de trois ans la cadette d'Eva. Elle fut baptisée à Notre-Dame-de-Lorette en 1857, Eva fut sa marraine. Comme nous avons pu le constater, la famille Gonzales-Guerard a beaucoup déménagé, mais dans un périmètre très restreint, allant de la rue de Laval, avenue Frochot, puis rue Bréda(Henry Monnier ) à plusieurs adresses, au 5, au 15, et au 11. En 1875, Eva et Jeanne donnèrent des oeuvres au profit de l'Ecole libre et gratuite du 54 rue Blanche (curieusement, ce sera aussi une des adresses à Paris d'Andries Bonger, le beau-frère de Théo van Gogh, qui sera chargé par sa soeur Johanna de gérer les toiles de Vincent dans la boutique du père Tanguy au 9 rue Clauzel). Le mariage d'Eva et de Henri Guerard a eu lieu à la mairie du neuvième, avec pour témoins, entre autres, l'éditeur Dentu, le docteur Gachet et Edouard Manet. Après le décès d'Eva, Jeanne épouse Henri Guerard toujours à la mairie du neuvième. Ils sont domiciliés dans un bel hôtel particulier au 4 avenue Frochot.
Elle exposa aux salons de 1878 à1889 et en 1882 à l'exposition spéciale des oeuvres des artistes femmes, 7 rue Volney..
Le 31 octobre 1924, Jeanne meurt au château de Coubloup à Vic-sur-Nahon
Source essentielle :Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son époque, Denoël Paris 1980

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MAUPASSANT NON-CANDIDAT A L'ACADEMIE FRANCAISE

PAR BERNARD VASSOR

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Dans ce billet humoristique inédit du 17 mai 1888, Maupassant s'engage auprès de la comtesse Potocka sur papier timbré, à ne jamais se présenter à l'Académie.
Dans une autre lettre à la belle napolitaine, il indique qu'il a acheté un Yacht, "le Bel-Ami, (qui) est un poisson de mer comme son nom l'indique et il danse en promenant son propriétaire, un vrai cancan de bal de barrière. Lui et moi, sommes en ce moment dans le port de Cannes où nous a jeté avant-hier un terrible coup de Mistral et où nous demeurons bloqués. Depuis que je commande ce bateau symbolique, j'ai pris le nom de Capitaine Tellier, et les employés de la poste d'Antibes ne comprennent pas quel est ce mystérieux officier qui reçoit tant de lettres pour remettre à monsieur Guy de M."
Pour le site consacré à Maupassant: MAUPASSANTIANA

AVANT-PROJET POUR LA POSE D'UNE PLAQUE COMMEMORATIVE AU 8 RUE DES MARTYRS

PAR BERNARD VASSOR

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Hippolyte, Léon, Denisard Rivail, dit ALLAN KARDEC.
(1804-1869)
Notre intention, si le projet aboutissait, serait en dehors de toute récupération sectaire ou politicienne, (nous ne croyons pas une seconde aux thèses défendues par "le Maître") de marquer la présence à partir de 1856 au 8 rue des Martyrs de cet homme qui eut de son vivant un énorme succès.
Le problème est de trouver un financement pour la gravure et la pose de la plaque. Mais nous n'en sommes pas encore là. Les autorisations préalables sont nécessaires.
Nous éviterons soigneusement, l'expérience aidant, de contacter le maire du neuvième, qui dans des circonstances analogues nous a bloqué un dossier et fait perdre plus d'un an !
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8 rue des Martyrs
 Sa sépulture, un dolmen au Père Lachaise est avec celle de Victor Noir la plus fréquentée.
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Certains de ses ouvrages, furent édités à Barcelonne par un libraire, Maurice Lachâtre, qui fut également l'éditeur pour l'édition française du "Capital" de Karl Marx (traduction de Joseph Roy).....
Kardec nous raconte lui-même son initiation :
« A quelque temps de là, vers le mois de mai 1855, je me trouvai chez la somnambule Mme Roger, avec M. Fortier, son magnétiseur ; j’y rencontrai M. Pâtier et Mme Plainemaison, qui me parlèrent de ces phénomènes dans le même sens que M. Carlotti, mais sur un tout autre ton. M. Pâtier était un fonctionnaire public, d’un certain âge, homme très instruit, d’un caractère grave, froid et calme; son langage, posé, exempt de tout enthousiasme, fit sur moi une vive impression, et, quand il m’offrit d’assister aux expériences qui avaient lieu chez Mme Plainemaison, rue Grange-Batelière n° 18, j’acceptai avec empressement. Rendez-vous fut pris pour le mardi mai à huit heures du soir. Ce fut là, pour la première fois, que je fus témoin du phénomène des tables tournantes, sautantes et courantes, et cela dans des conditions telles que le doute n’était pas possible(…)J’y vis aussi quelques essais très imparfaits d’écriture médianimique sur une ardoise à l’aide d’une corbeille. Mes idées étaient loin d’être arrêtées, mais il y avait là un fait qui devait avoir une cause. J’entrevis, sous ces futilités apparentes et l’espèce de jeu que l’on faisait de ces phénomènes, quelque chose de sérieux et comme la révélation d’une nouvelle loi que je me promis d’approfondir. L’occasion s’offrît bientôt d’observer plus attentivement que je n’avais pu le faire. A l’une des soirées de Mme Plainemaison, je fis connaissance de la famille Baudin, qui demeurait alors rue Rochechouart. M. Baudin m’offrit d’assister aux séances hebdomadaires qui avaient lieu chez lui, et auxquelles je fus, dès ce moment, très assidu. (…)En 1856, M. Rivail suivit les réunions spirites qui se tenaient rue Tiquetonne, chez M. Roustan, avec Mlle Japhet, somnambule, qui obtenait comme médium des communications très intéressantes à l’aide de la corbeille à bec ».
Nous trouvons dans "La Comédie Humaine"de nombreuses références à des voyantes et des somnanbules dans :

La Fausse Maîtresse
(Volume 1) Études de moeurs. Scènes de la vie privée

Ursule Mirouët
(Volume 5) Études de moeurs. Scènes de la vie de province

Illusions perdues - Troisième partie
(Volume 8) Études de moeurs. Scènes de la vie de province

Gambara
(Volume 15) Études philosophiques.

Les Parents pauvres - La Cousine Bette
(Volume 17) Études de moeurs. Scènes de la vie parisienne

Splendeurs et misères des courtisanes - Quatrième partie
(Volume 18) Études de moeurs. Scènes de la vie parisienne

L'Envers de l'histoire contemporaine - Deuxième partie
(Volume 18) Études de moeurs. Scènes de la vie politique 
 
A SUIVRE........

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CAMILLE CLAUDEL "L'INSOUMISE" RETROSPECTIVE AU MUSEE RODIN

PAR BERNARD VASSOR

"Ce titre du supplément du Figaro est particulièrement mal choisi ! Les insoumises à l'époque de Camille, étaient les prostituées qui n'étaient pas inscrites à la préfecture de police, et soumises au contrôle sanitaire, dans les "maisons" ou bien à l'infirmerie Saint-Lazare

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Du 15 avril au 20 juillet 2008 le musée Rodin organise une superbe rétrospective Camille Claudel, où sont réunies plusieurs expérimentations réalisée par Camille, bronze, plâtre patiné, marbre-onyx et bronze etc. comme "La Valse"par exemple (dont la céramique avait été exposée à l'exposition Bing en 1895, puis prêtée au van Gogh muséum par Reine-Marie Paris pour la superbe exposition BING) )
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UN SPECTACLE CAMILLE CLAUDEL

PAR BERNARD VASSOR

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Je n'ai pas vu la nouvelle mouture de cette pièce, mais la première que j'avais contribué après des démarches incessantes pour permettre l'organisation à la mairie du neuvième d'une "mise en espace", était déjà une ébauche émouvante.
Je conseille ce spectacle, malgré l'ingratitude et l'incroyable légèreté de la "metteur en scène" qui avait annulé une représentation au dernier moment sans nous prévenir, nous laissant dans le plus grand embarras.
Je crois aussi qu'elle devrait remercier aussi Nadia Prete, ancienne déléguée à la Culture, qui s'était aussi dépensée sans compter, sans qui ce spectacle n'aurait jamais vu le jour.
CINE 13 THEATRE
1 avenue Junot 75018 Paris
Métro lamarck-Caulaincourt
Tel : 01 42 54 15 12
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EVENEMENTS A LA BIBLIOTHEQUE MARGUERITE DURAND

PAR BERNARD VASSOR

Le moi de mai est riche en manifestations à la bibliothèque Marguerite Durand , la seule bibliothèque publique française exclusivement consacrée à l'histoire des femmes, au féminisme, et depuis quelques années, aux études du genre. Bien connue des chercheuses et chercheurs en France et à l'étranger. Abritée depuis sa fondation jusqu’en 1989 dans la mairie du 5ème arrondissement, elle est maintenant située dans le 13ème arrondissement.

Bibliothèque Marguerite Durand

79 rue Nationale

75013 Paris

Tel : 01 53 82 76 77

La nouvelle station de métro Eole (Station OLympiades), vous conduit sur le pas de la porte de la bibliothèque....

 Autobus : 64, 62, 83

Exposition du 14 au 31 mai 2008 :

Les femmes artistes dans la cité,

histoire d'une conquête.

Concue par Marie-Jo Bonnet, historienne d'Art, écrivaine et conférencière, qui présente une conférence débat le samedi 17 mai à 17 heures.

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......................

Le jeudi 22 mai 2008 à 18 heures 

Conférence-débat
Avec Elisabeth Lebovici et Catherine Gonnard
auteurs de : Femmes artistes, artistes femmes. Paris, de 1880 à nos jours
Editions Hazan 2007
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.................................

 

Horaires d’ouverture de l’établissement au public :
Lundi : fermé
Mardi : 14 h - 18 h
Mercredi : 14 h - 18 h
Jeudi : 14 h - 18 h
Vendredi : 14 h - 18 h
Samedi : 14 h - 18 h

Dimanche : fermé  

 

 

14/05/2008

LE PETIT MARGUERY DE LA RUE DES QUENOUILLES, AUJOURD'HUI 3LA TOQUE SAINT-GERMAIN, 4 RUE BERTIN-POIREE

PAR BERNARD VASSOR

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Il faut avoir de très bons yeux pour distinguer dans cet atlas, la rue des Quenouilles (du nom d'une enseigne au seizième siècle "Les Trois Quenouilles") dans le prolongement de la rue Bertin Poirée.
La rue des Fuzeaux, et la rue des Quenouilles étaient deux ruelles qui furent réunies en 1839
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C'est tout ce que je sais pour le moment de cette enseigne.
En 1772, la maison appartenait à Maître Paul Gaulthier, avocat au parlement, lui étant échue par le partage des biens de son père, qui l'avait acquise de Claire Pleigerat, veuve de Jean Denemont. Elle était répertoriée quai de la Mégisserie attenant à la rue des Quenouilles et la rue des Fuzeaux.
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13/05/2008

900ème article de ce blog....LES CHEVALLIER, PERE ET FILS OPTICIENS, A L'ORIGINE DE LA DECOUVERTE DE LA PHOTOGRAPHIE

PAR BERNARD VASSOR

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Place du Pont-Neuf
Cette famille d'opticiens était établie depuis le dix-huitième siècle sur le quai de l'Horloge. Jean-Gabriel-Augustin CHEVALIER (avec un seul L) avait été surnommé "l'ingénieur Chevalier" né à Nantes en 1778, mort à Paris en 1848.
Nous lui devons de nombreux perfectionnements et d'inventions dans la fabrication des instruments d'optique.
Il a publié de nombreux ouvrages scientifiques dont : "Mémoires sur les cadrans solaires", "la chambre obscure", "Essai sur l'art de l'ingénieur en instruments de physique en verre
L’opticien qui approvisionnait Daguerre était  un des fils, Vincent Chevallier, celui-là même chez qui Nicéphore Niépcecommandait ses lentilles. C’est Chevallier qui avait recommandé Daguerre et mis en relation avec Niépce.
C'est l'opticien Charles-Louis Chevallier (1804 - 1859) qui créa une chambre pliante avec mise au point à crémaillère. Cette invention fut suivie, en 1841, par le premier appareil en cuivre muni d'un objectif de focale F:3/6 qui donna des daguerréotypes circulaires de 94 mm de diamètre alors que l'autrichien Pierre-Guillaume Voïgtländer (1812 - 1878) fabriquait un objectif avec un double système de lentilles.
Le fils de Charles-Louis, Louis-Marie-Arthur, né en 1830, mort en 1859, inventa l'ophtalmoscope, et publia des ouvrages sur les techniques de la photographie.
En déménageant du quai de l'Horloge à la place du Pont-Neuf, Chevalier prit deux L..... COMME NOUS POUVONS LE CONSTATER SUR LA PHOTOGRAPHIE.

12/05/2008

AUGUSTE SAUTELET LIBRAIRE-EDITEUR,

PAR BERNARD VASSOR

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Philibert Auguste Sautelet vit le jour en 1800 à Lancié, dans le Rhône, mort à Paris d'un chagrin d'amour, et peut-être de mauvaises affaires, qui le conduisirent à se tirer une balle dans la tempe le 13 mai 1830.
Il fut le condisciple de Balzacaux cours de Victor Cousin. Il fut l'éditeur associé avec Paulin de "La Comtesse Gazul"*, de Stendhal : "D'un nouveau complot contre les industriels". Il fut l'éditeur des oeuvres de La Fontaineque Balzac préfaça.
Il fréquenta aussi les Cénacles du salon de Delécluze et celui d'Albert Stapfer, avec  Etienne Arago, Mérimée, Beyle, Violet-leDuc, Ampère fils, Sainte-Beuve, Elisa Dilon, la femme de Guizot, Marc Girardin etc.
C'est lui qui provoquait et organisait habilement des lectures de manuscrits de jeunes auteurs, devant un auditoire de critiques influents, dans le but de publier leurs ouvrages. C'est ainsi qu'il donna une soirée où les invitations furent nombreuses au rang desquels on trouvait : Armand Bertin le propriétaire du Journal des Débats, Duvergier de Hauranne, de Mignet, Beyle, Dunoyer, Dubois, Viguier, Ampère (fils), Mérimée, Rémusat, Ditmer, Cavé, Stapfer etc...
*C'est ainsi que Stendhal surnommait son ami Prosper Mérimée, auteur anonyme du "Théâtre de Clara Gazul" livre dans lequel en frontispice, figurait un portrait de Mérimée travesti en femme. Il était domicilié en 1825 au place de la Bourse

11/05/2008

JEAN-BAPTISTE PAULIN, CO-FONDATEUR DU JOURNAL "LE NATIONAL" ET DE "L'ILLUSTRATION"

PAR BERNARD VASSOR

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Balzac, correspondance, édition Roger Pierrot, Garnier frères 1966
Ce traité ne fut pas exécuté, Chantal Sanches a été remplacé par Charles Furne ( 55 rue Saint-André-des-Arts) dans un traité du 2 octobre 1841.

Avocat, puis libraire éditeur, associé avec Auguste Sautelet, il a participé à la création du journal le National(financé par le financier Jacques Laffitte et la caution du duc d'Orléans).dans les bureaux duquel fut rédigé par Thiers et Mignet, le texte proclamant le duc d'Orléans lieutenant général du Royaume, affiche qui fut placardée dans la nuit du 30 juillet (articles précédents)Associé d'Hetzel, Nicholas Jean-Baptiste Paulin (1793-1859) 4 rue des Jeuneurs, en 1825, figura sur la page de titre des tomes I et II de "La Comédie humaine". Son nom disparut dès le volume III.

Il fut l'éditeur des Oeuvres de Thiers et d'Armand Carrel.

10/05/2008

JACQUES-JULIEN DUBOCHET CO-FONDATEUR DE L'ILLUSTRATION,EDITEUR DE BALZAC

PAR BERNARD VASSOR

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Dubochet Jacques-Julien, né à Montreux (Suisse) en 1798, mort à Paris en 1868. A l'age de vingt deux ans, à son arrivée à Paris, il fonda la Société helvétique de bienfaisance. Il fut membre actif de la "Charbonnerie" (société secrète d'entraide issue du métier de charbonnier dont elle utilisait les codes de reconnaissance) crée en 1821 dans le Jura et en Franche-Comté.
Éditeur, il fut à l'origine de la création du journal le National avec Auguste Sautelet, éditeur lui aussi membre de la Charbonnerie, Adolphe Thiers, Armand Carrel, François Mignet et Jean6Baptiste Paulin . Puis associé avec Jean-Baptiste Paulin qui en fut le gérant après 1830. Dubochet participa avec Joanne et  Charton à la fondation de  l'Illustration en 1843 (deuxième semestre).
Il fit partie de la grande aventure du "Furne corrigé". Les seize premiers volumes de "La Comédie Humaine" portent son nom. Il est également du célèbre "Jérôme Paturot" de Charles Reybaud, illustré par Grandville.

Rue Thibaut-Odet, (Rue des Boudonnais) RE-SUITE, AVEC LA RUE BERTIN POIREE

PAR BERNARD VASSOR

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Rue Bertin Poirée 15 et 17.
Je ne m'étais pas rendu compte de l'étendue des dégâts quand j'ai découvert pour la première fois, rue des Boudonnais la plaque annonçant le permis de démolir. Comme indiqué sur le "Terrier de la Censive de l'Archevêché de Paris"* de 1772, qui indique que le numéro 9 (anciennes numérotations) et aussi le 10 de la rue des Bourdonnois, sans compter les n° 10, 11, et 12* de la rue des Mauvaises-Paroles (...) constituent un ensemble absolument lié. Le projet dont il est question dans l'article précédent concerne aussi le 17 rue Bertin Poirée qui va être également saccagé.
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N'existe-t-il pas une association de défense du patrimoine dans le premier arrondissement ?
Publié par Jean de la Monneraye, revu et complété et mis au point par Isabelle Derens et Hélène VerletTerrier de la Censive de l'Archevêché de Paris, 1772, Tome second, deuxième partie
Notices 2784 à 5749, Paris Musée 2001
**Au dix-huitième siècle, la numérotation des rues était continue, elle allait jusqu'à l'extrémité de cette voie, puis repartait de l'autre côté de la rue jusqu'au point de départ. Le premier numéro se trouvait donc en face du dernier de cette rue.

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Rue Thibaut-Odet, (Rue des Boudonnais)SUITE

PAR BERNARD VASSOR

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D'après de précieuses informations fournies par un lecteur vigilant, nous apprenons que : "Un projet de restructuration lourde (plus de 4500 m2 démolis, une dizaine d'escaliers proposés à la destruction, les voûtes des caves seront écrêtées) est envisagée afin d'installer une vaste surface commerciale, au-rez-de-chaussée et dans les deux niveaux du sous-sol"(...)
(...)Les pétionnaires ont fourni un diagnostic architectural, mettant (en) valeur le potentiel commercial du pied de l'immeuble (...) L'assise de ces constructions (les trois premiers niveaux, fera l'objet de travaux que la commission qualifie de "façadisme" En dépit des demandes du DHAAP, aucune étude historique n'a été à ce jour présentée, à l'exception de documents généraux de seconde main, parfaitement connus des historiens et sans grande valeur"
Juste une petite question : qui sont ces historiens qui ne se déplacent même pas aux Archives de Paris, ou aux Archives nationales qui possèdent toutes les informations voulues ????
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Bien qu'ils soient inscrits au titre des Monuments historiques les bâtiments devront subir les lois de la rentabilité commerciale. Les lois en discussion au parlement actuellement devraient grandement accélérer les choses.
La Commission du Vieux Paris qui n'a qu'une voix consultative s'est opposée vivement à ce funeste projet.
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Une fois encore, un permis de démolir et un permis de construire ont été délivrés sur un terrain dont des vestiges de l'époque mérovingiennes vont disparaître sous la pioche des démolisseurs, au profit  de la valeur potentielle d'une enseigne commerciale dont on ignore encore le nom.
Merci encore aux édiles responsables de ce carnage. Est-il encore trop tard  pour arrêter le massacre ?
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Les deux maisons concernées
22 et 24 rue des Bourdonnais

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09/05/2008

EDOUARD CHARTON FONDATEUR DU "MAGASIN PITTORESQUE", DE L'ILLUSTRATION, DU "TOUR DU MONDE" et de nombreux autres ouvrages de vulgarisation.....

PAR BERNARD VASSOR

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Edouard Thomas Charton (1807-1890)Il était avocat de profession, écrivain, homme politique saint-simonien.En 1848, il devint secrétaire général du ministère de l'instruction publique, député de l'Yonne, puis sénateur. Préfet de l' Oise en 1871.
 
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Il fut le premier en France à publier un magazine "panoramique" : Le Magasin pittoresque en 1833. Puis le journal l'Ilustration en 1843, L'Ami de la Maison, Le Tour du Monde, il a été le fondateur de la Bibliothèque des Merveilles. Son oeuvre est considérable, il s'est voulu un moralisateur populaire.

ADOLPHE JOANNE, CO-FONDATEUR DU JOURNAL L'ILLUSTRATION

PAR BERNARD VASSOR

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Dessin original au crayon de Pauline Viardot, qui sera mis en vente le mercredi 14 mai 2008
salle numéro 9 à Drouot-Richelieu.
Adolphe-Laurent Joannea vu le jouir à Dijon en 1813. Il est mort  à Paris en 1881 (année de publication de la loi sur la liberté de la presse). Il fit des études de droit avant de se lancer dans le journalisme. Il fonda avec le saint-simonien Edouard Charton, de Paulin (Jean-Baptiste) et Dubochet (Jean-Jacques) en 1843, le journal l'Illustration dont il fut le sous-directeur jusqu'en 1852. Également géographe, il entreprit la publication d'une série de guides qui obtinrent un grand succès. Nous luis devons également un très important Dictionnaire des communes de France.  Les célèbres "Guides Joanne" étaient sous la direction de son fils Paul qui prit sa suite.

ALFRED LE PETIT CARICATURISTE, HYDROPATHE, HIRSUTE ET INCOHERENT.

PAR BERNARD VASSOR

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Né en 1841, mort à Levallois-Perret en 1909.
Tout est dit dans le titre de cet articulet...Ancien élève des jésuites, il passa le plus clair de son temps dans les cachots pour avoir noirci les murs de sa classe de charge contre les bons pèresau lieu d'écouter les leçons qui lui étaient prodiguées. Lassé de ce système d'éducation, il s'enfuit, du pensionnat. Les Jésuites ne le regrettèrent pas.
Il mena une vie de bohème, et fut tour à tour, joueur d'accordéon, arracheur de dents sur les places publiques, horloger, serrurier et jardinier (passions qu'il garda jusqu'à la fin de sa vie).
Sous l'Empire, il fut condamné à quelques mois de prison pour un dessin dans un journal qu'il avait créé : "La Charge".
Il fonda de nombreux journaux satiriques : Le Tam-Tam, le Tambour, Le Pétard, Le Sans-Culotte, Les Pièces en vogue. Il collabora au Grelot, et au Charivari.
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08/05/2008

MAUPASSANT suite, Dossier 1718, un article de Noëlle Benhamou et Jérôme Honorat

LE DOSSIER 1718

Cet article important donné par la revue "Histoire littéraire" répertorie des pièces d'un dossier que l'on croyait disparu de la clinique du docteur Meuriot,concernant un dossier administratif, des lettres et des télégrammes de la famille, restés pour la plupart inédits.

Pour tout ce qui cpncerne Maupassant, vous pouvez toujours consulter le site de Noëlle Benhamou : Maupassantiana, et vous abonner gratuitement à sa lettre mensuelle. 

JEAN RICHEPIN, HYDROPATHE ? ZUTISTE C'EST CERTAIN ! DU GROUPES DES VIVANTS ET DES VILAINS-BONSHOMMES, POETE CHANOIRESQUE

PAR BERNARD VASSOR

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Sonnet bigorne
Argot classique
.........
Ho ! les Merchors, Ponciers, Bouchons,
Dévalons donc dans cette piôle
Où nous aquiggerons riole,
Et sans débrider nos pouchons.
....
Gy, marpaux, gy, nous remouchons
Tes rouillardes, et la criole
Qui parfume ta cambriole.
Ho ! salivernes et bouchons !
.......
Et si tezig tient à sa boule,
Fonce ta largue, et qu"elle aboule
Sans limace nous cambrouser.
........
Nouzailles pairons notre proie
A ta marquise d'un baiser,
A toi d'un coup d'arpion au proye. 
...........
Nous autres les Geux
Jean Richepin
Né en 1849 à Médéa, mort à Paris en 1926.
Auteur de "La Chanson des Gueux", recueil de poésie qui lui fit bénéficier d'un mois de prison en 1876. Familier du salon de Nina de Villar, qui si elle avait vécu lui aurait certainement reproché à lui, le meneur de la bohème au Quartier Latin,l'anticonformiste, l'anti-bourgeois, d'entrer à l'Académie en 1909. Ami d'Ernest Cabaner, il le précéda dans la maison du 58 rue de La Rochefoucauld. Il a toujours nié sa participation aux Hydropathes. Sa biographie ne figure pas dans la revue d'Emile Goudeau.d47fdb46cd890ef5164a1947541d5e9d.jpg
Dans un article de Louis Forestier, des lettres de Richepin à la mère de Nina de Villar sont sur le site de la revue "Histoire Littéraire", de notre ami Jean-Jacques Lefrère.

06/05/2008

Rue Thibaut-Odet, partie de la rue des Bourdonnais,

PAR BERNARD VASSOR

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Cette maison a échappée à la démolition poutant autorisée en 1776.
Va-t-elle disparaître demain ?
Appelée tantôt rue Thibautodé, Thibaut-Odet, trésorier d'Auvergne en 1242, orthographiée Thibault-aux-Dez au treizième siècle.
Amputée lors du percement de la rue de Rivoli, elle fut ajoutée à la rue des Bourdonnais en 1852. La maison faisait l'angle de l'impasse des Trois-Visages, fermée par une grille.
Un passage mettait directement en communication directe avec l'ancien "hôtel des Monnaies". Sous l'Empire, le général baron de Biéville, aide-de-camp de l'Empereur, fut en épousant une demoiselle Tiolier, l'heureux propriétaire de la partie actuelle du 24 (qui était le 18) partie qui venait d'être surélevée par rapport au 22. 
Au dessus de la porte à clous deux panneaux annoncent l'un un permis de démolir, l'autre un permis de construire...
Je ne peux pas croire qu'une telle chose soit possible !
C'était à l'origine un petit manoir, le 22 et le 24 ne faisaient qu'un, et le numéro de cette ruelle était le 16.. La tradition orale au dix-neuvième siècle, veut que cette maison fut celle des commanderies de la Reine Blanche, il y avait encore une borne, appelée "Le Pas de la Reine" dont elle se servait pour monter sur son âne. Un prévôt des marchands au dix-huitième siècle nommé Charron, et un élu parisien était locataire du numéro 20, ainsi qu'un procureur au grand-conseil monsier de Froisy. A l'époque, madame de la Bonne en était la propriétaire.
Un peintreNoël Hallé (1711-1781) y vécut*. Son fils Jean-Noël Hallé devint médecin Napoléon 1er, puis de Louis XVIII. Dans la cour, il y avait un arbre maigrelet. L'escalier remarquable du 24 est toujours là dont les marches, portent l'empreinte de ce passé historique.
Mon emploi du temps ne me permet pas pour le moment des vérifications sur la destination de ces travaux de démolition, et si tous les recours ont été observés, si la Commission du Vieux Paris a été informée, bref toutes des démarches qui devraient permettre de lever un doute sur ce qui serait un nouvel acte de vandalisme....
A SUIVRE (de près)
*Violemment critiqué par Diderot qui lui reproche de manquer de noblesse, de caractère et d'inventivité et qui conclut sa critique par :
"Vous m'ennuyez Monsieur Hallé, tout cela est misérable"

COQUELIN CADET "CADET 1er Président de la République des monologues" CLOWN EN HABIT NOIR, LE CADET DE LA RUE CADET

PAR BERNARD VASSOR

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Ernest-Alexandre-Honoré Cadet (1848-1909)
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S'il n'a pas la gaieté bruyante de son frère,
Au masque de Scapin pour Molière sculpté,
Il possède, du moins, la marque singulière
Du vrai comédien : l'originalité
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Mime éloquent, concis, sa diction exquise
Nuance le langage à son rôle prêté;
Son accent juste évoque et son geste précise
Le caractère exact du type interprété.
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Son talent réalise, en sa sobre éloquence,
Cet art fécond : le naturel dans la nuisance,
Stigmate glorieux des Prévillle et des Got.
JULES JOUY 
A suivre....................

05/05/2008

L'ETRANGE ET MACABRE MAURICE ROLLINAT

PAR BERNARD VASSOR

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LE RIRE, AUX PLEURS
à Maurice Rollinat
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Plus qu'Hugo; le Décor Géant; musant la vie;
Plus que Balzac, l'esprit, Lamartine, Amoureux
Sans amour; Baudelaire, Eclair du ténébreux,
Mais qui ne chante point; plus que la rêverie
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De Schumann, de Schubert, de Chopin, ce fièvreux,
J'aime....et ma passion d'autres sera suivie,
Le frisson de vos vers et de votre harmonie,
L'ampleur, sans procédé, de vos chants douloureux
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Le miroir ou le Spleen trouve un frère, c'est vous
Et celui-là, seul, peut-être encor, j'ose le dire :
C'est pourquoi, devant vous,, je tais un jour mon rire
CABRIOL
Joseph-Auguste-Mauriceest né en 1846 à Chateauroux,, mort en 1903 à Ivry. Il était "le filleul littéraire" de George Sand. 
A SUIVRE
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