02/12/2007
JEANNE DUVAL : LA VENUS NOIRE
PAR BERNARD VASSOR
Sed non satiata
Bizarre déité, brune comme les nuits,
Au parfum mélangé de musc et de havane,
Œuvre de quelque obi, le Faust de la savane,
Sorcière au flanc d'ébène, enfant des noirs minuits,
Je préfère au constance, à l'opium, au nuits,
L'élixir de ta bouche où l'amour se pavane ;
Quand vers toi mes désirs partent en caravane,
Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis.
Par ces deux grands yeux noirs, soupiraux de ton âme,
Ô démon sans pitié ! Verse-moi moins de flamme ;
Je ne suis pas le Styx pour t'embrasser neuf fois,
Hélas ! Et je ne puis, mégère libertine,
Pour briser ton courage et te mettre aux abois,
Dans l'enfer de ton lit devenir Proserpine
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28/11/2007
Pour faire suite à l'article "QUELQUES HISTOIRES D'HERMAPHRODITES A TRAVERS LES SIECLES
PAR BERNARD VASSOR
11:20 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
27/11/2007
LE DOCTEUR GIRAUDY, UN HUMANISTE A CHARENTON
PAR BERNARD VASSOR
17:15 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
SALE TEMPS POUR LES ARTISTES QUE CE MOIS DE DECEMBRE !!!
PAR ARLETTE CHOURY, CHANTAL CHEMLA, ET BERNARD VASSOR
Quelques dates pour le mois de décembre :
Concernant la mort d'Alexandre Dumas père, notre secrétaire et amie Chantal Chemla ["Dumaso(phile) (logue) (ou lâtre) au choix") distinguée]), m'a fait parvenir ces lettres concernat la mort de son écrivain préféré :
1) Alexandre Dumas (fils) à George Sand
Puys, 6 décembre 1870]
Chère Maman,
Je vous ai écrit deux lettres auxquelles vous n’avez pas répondu, ce qui me prouve qu’elles ne vous sont pas arrivées. Mon père est mort hier lundi 5 Xbre à dix heures du soir sans souffrance. Vous ne seriez pas pour moi ce que vous êtes, que vous seriez toujours laa première personne à qui j’annoncerais cette mort. Il vous aimait et vous admirait plus que toute autre. Je vous embrasse ainsi que toute votre maison à qui la mienne envoie ses amitiés les plus tendres.
A. Dumas f. ( Puys )
………………………………………..
………………..
2) Alexandre Dumas (fils) à Charles Marchal * (extrait) [Puys, 8 décembre 1870]
Cher ami, au moment où votre lettre est arrivée, j’allais vous écrire pour vous annoncer le malheur qui nous a frappés et que nous voyions venir depuis quelques jours. Mon père est mort lundi soir à dix heures, ou plutôt il s’est endormi, car il n’a aucunement souffert. Il avait désiré se coucher le lundi précédent, au milieu de la journée ; depuis lors il n’avait plus voulu et à partir de jeudi, plus pu se lever. Le sommeil était presque continuel. Cependant quand nous lui parlions, il répondait clairement et en souriant toujours. Il n’a commencé à être silencieux et indifférent que le samedi. Il ne s’est plus alors réveillé qu’une seule fois, toujours avec le sourire que vous lui connaissiez et qui ne s’est pas altéré un moment. Il a fallu la mort pour l’effacer de ses lèvres.
* Charles François Marchal (1825 – 1877), peintre, aman de George sand, amené à Nohant par Alexandre Dumas fils en 1861. Il a laissé des portraits de George Sand et de son fils. Devenu aveugle, il se suicida..
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- Edmond Rostand, DCD le 02/12/1918
- Alexandre Dumas père, DCD le 05/12/1870
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UNE CURIOSITE LITTERAIRE
PAR BERNARD VASSOR
15:10 Publié dans Les originaux, les excentriques, les fous litterra | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LA BELLE ITALIENNE EMMANUELLA POTOCKA ET GUY DE MAUPASSANT
PAR BERNARD VASSOR
10:25 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
EMMA LIVRY, UNE HISTOIRE TRAGIQUE A L'OPERA
PAR BERNARD VASSOR
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26/11/2007
QUELQUES ARTISTES ET ECRIVAINS A AUVERS-SUR-OISE
PAR BERNARD VASSOR
« Auvers, c’est gravement beau »
Vincent van Gogh (Lettre à Théo)
On aimerait que les vers suivant de François Villon ne soient pas apocryphes :
Je suis Françoys, ce dont me poyse,
Nommé Corbueil an mon surnom,
Natif d’Auvers emprès Ponthoise,
Et du commun nommé Villon. .
En 1633 un banquier italien du nom de Lioni se fit construire un pavillon qui est à l’origine du château actuel.. A la veille de la révolution, il y avait 1550 habitants. Ceratains historiens mentionnent le séjour de Bernardin de Saint-Pierre à Auvers.....
En 1814 et 1815, Auvers, comme Montmartre, subit l'occupation Russe et Prussienne. L'inauguration du chemin de fer eut lieu en 1846. Le nouveau cimetière recueillit les ossements de celui qui se trouvait près de l'église, et a été inauguré le 8 décembre 1859. et la mairie en 1862. En 1860, Daubigny annonçait à un ami qu’il avait acheté à Auvers : « un terrain de soixante perches, tout couvert de haricots et sur lequel je planterai quelques gigots si vous venez m’y vouir, sur lequel on est en train de bâtir un atelier de 8 mètres sur 6. (…) Le père Corot a trouvé Auvers très beau, et m’a bien engagé à m’y fixer ». C’est le peintre architecte Oudinot qui fut chargé de la construction. Daubigny , qui avait vécu étant en nourrice chez la mère Bazot à Valmondois, connaissait déjà parfaitement la région. Il vint s’y reposer chez elle bien plus tard, dans « le pays le plus varié de lignes que je connaisse des environs de Paris » Lorsqu’il venait passer des vacances d’été, il habitait une petite maison en haut de la ruelle des Callepont, près de l’église* à côté du café de la Station, tenu par un nommé Partois où se réunissaient les Daubigny père et fils, Daumier, Oudinot Léonide Bourges et Penel un graveur. De temps en temps des amis venaient les visiter, il y avait : Harpignie, Jules Dupré, le très zolien Guillemet et Charles Jacque le graveur. C’est en 1873 qu’il s’établit définitivement à Auvers et sous l’amicale pression de Pissarro, et de Guillaumin C’est cette année là que Cézanne fit ses premières tentatives d’exécution d’estampes chez le docteur Gachet encouragé par Camille Pissarro, Eugène Murer et Guillaumin. Le « pâtissier » Murer s’était fait construire une maison baptisée « le Castel ». Il reçu chez lui Vignon, Renoir et Guillaumin. Parmi les artistes du pays (dont on retrouve pour certains les noms sur les tombes du petit cimetière d’Auvers) nous retrouvons mademoiselle Bourges, Delpy, Martinez, et Felix Buhot. Parmi les artistes étrangers, nous pouvons nommer : le Hollandais Anton Hirshig, (celui qui vint à Paris prévenir Théo de la blessure de Vincent), et qui vivait à l'auberge Ravoux. Walpoole Broocke l’Australien et une colonie d'artistes américains.
Germain Bazin, Albert Châtelet, Van gogh et les peintres d’Auvers, éditions des Musées Nationaux 1954.
Michael PAKENHAM, fut le chercheur qui obtint l'amitié de Gachet fils, et grâce à son témoignage et à ses recherches nous en apprit beaucoup sur Van Gogh et le docteur Gachet. Sur la photo à gauche, Michael Pakenham, en compognie de l'épistophile Isabeau de Dover est sur le petit chemin qui conduit au cimetière.
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UN PETIT BAL PERDU A MONTMARTRE : LE BAL CHAPTAL DE LA RUE BREDA
PAR BERNARD VASSOR
13:55 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
INAUGURATION D'UN CIRQUE A PARIS, invitation pour le 29 juin 1875
12:46 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
PAUL ROBIN, UN APOTRE DE L'ÉCOLE LAÏQUE, ANARCHISTE, NEO-MALTHUSIEN
PAR BERNARD VASSOR
04:10 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
25/11/2007
Un fameux précurseur de la photographie totalement méconnu : G.J.'s GRAVESANDE
PAR BERNARD VASSOR
18:50 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LE MYSTERE (provisoire) DE LA CITÉ MILTON
PAR BERNARD VASSOR
18:10 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
24/11/2007
LA RUE DU FAUBOURG MONTMARTRE AU TEMPS JADIS
PAR BERNARD VASSOR
Une brève notice anecdotique pour servir à l'histoire de cette voie :
Lettres de la Ville de Paris
07:50 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
19/11/2007
L'ÉTRANGE ET MACABRE MAURICE ROLLINAT
PAR BERNARD VASSOR
"Où vais-je ?
Nuit noire comme un drap de morts,
Sois plus épaisse !
Je ris de votre acharnement
Car l'horreur est un aliment
Dont il faut qu'effroyablement,
Je me repaisse."
Comme ma bouche et ma paupière,
Que l'on inscrive sur ma pierre :
"Ci-gît le roi du mauvais sort.
Ce fou dont le cadavre dort,
L'affreux sommeil de la matière
Frémit pendant sa vie entière
Et ne songea qu'au cimetière.
Jour et nuit, par toute la terre,
I1 traîna son cœur solitaire
Dans l'épouvante et le mystère,
Dans l'angoisse et dans le remord.
Vive la mort ! Vive la mort !""
23:25 Publié dans Les originaux, les excentriques, les fous litterra | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LA PENDULE A AIR COMPRIMÉ, UNE INVENTION SANS LENDEMAIN
PAR BERNARD VASSOR
19:25 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
JULES BASTIEN-LEPAGE, UN AMI D'ÉMILE ZOLA
PAR BERNARD VASSOR
15:55 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
16/11/2007
UNE VENTE DE MANUSCRITS ET AUTOGRAPHES
16:35 Publié dans L'amour des livres | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
15/11/2007
ÉMILE BERNARD ET LE PERE TANGUY
PAR BERNARD VASSOR
18:40 Publié dans Les amis de Vincent | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
HISTOIRE DE LA PHOTOGRAPHIE
PAR BERNARD VASSOR
C'est Charles-Louis Chevalier (1804 - 1859) qui créa une chambre pliante à mise au point à crémaillère. Cette invention fut suivie, en 1841, par le premier appareil en cuivre muni d'un objectif de focale F:3/6 qui donnait des daguerréotypes circulaires de 94 mm de diamètre alors que l'autrichien Pierre-Guillaume Voïgtländer (1812 - 1878) fabriqua un objectif avec un double système de lentilles.
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14/11/2007
ANDRIES BONGER
PAR BERNARD VASSOR
Andries Bonger (1861-1936)
................... A Paris (dans le désorfre ): 1880 – 1892 : 127 Rue du Ranelagh. ; 80 Rue d'Hauteville, 54 Rue Blanche ...........................
Hilversum: 1892 – 1895 : Villa Jeanne, Suzannapark 5
1895-1901: Albertus Perkstraat 7
Amsterdam: 1901-1906: Stadhouderskade 56
Amsterdam: 1906 – 1913: Vossiusstraat 22
18:35 Publié dans Les amis de Vincent | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
GEORGES SEURAT SUITE....
PAR BERNARD VASSOR
02:25 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg