02/12/2007
JEANNE DUVAL : LA VENUS NOIRE
PAR BERNARD VASSOR
Sed non satiata
Bizarre déité, brune comme les nuits,
Au parfum mélangé de musc et de havane,
Œuvre de quelque obi, le Faust de la savane,
Sorcière au flanc d'ébène, enfant des noirs minuits,
Je préfère au constance, à l'opium, au nuits,
L'élixir de ta bouche où l'amour se pavane ;
Quand vers toi mes désirs partent en caravane,
Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis.
Par ces deux grands yeux noirs, soupiraux de ton âme,
Ô démon sans pitié ! Verse-moi moins de flamme ;
Je ne suis pas le Styx pour t'embrasser neuf fois,
Hélas ! Et je ne puis, mégère libertine,
Pour briser ton courage et te mettre aux abois,
Dans l'enfer de ton lit devenir Proserpine
07:45 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
Commentaires
J'ai fait une note moi aussi sur le sujet et j'en parle dans mon mémoire en vente suir Lulu.
Écrit par : laura | 06/12/2007
souhaite savoir si vous auriez la preuve selon laquelle baudelaire fréquentait le caveau de la bolée chez hubert où il rencontrait sa maîtresse jeanne duval?
je viens de rouvrir ce bar lieu mythique et suis en recherche de la véracité des faits qui ont pu m'être rapportés
merci si vous pouvez me renseigner
isabel meyer
Écrit par : meyer | 17/02/2009
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