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17/10/2007

LIRE EN FETE, PROGRAMME COMPLET DU MUSEE DE L'HISTOIRE DE FRANCE

PENDANT TROIS JOURS, LES AMOUREUX D'HISTOIRE VONT POUVOIR ASSISTER

A DE MULTIPLES MANIFESTATIONS DANS UN LIEU HISTORIQUE

 programme musée de l'histoire de Franc première partie.pdf:

programme musée de l'histoire de Franc deuxième partie.pdf

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COMMUNE DE PARIS, LIRE EN FETE, CONFERENCES AU MUSEE DE L'HISTOIRE DE FRANCE

SI LE COEUR VOUS EN DIT :

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LE DIMANCHE 21 OCTOBRE A 20 HEURES
60 RUE DES FRANCS-BOURGEOIS
Le dimanche 21 octobre à 20 heures

 

au musée de l’Histoire de France, 60 rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris

 

Dans le cadre des manifestations « Lire en Fête », présentation « du Guide des Sources de la Commune et du mouvement Communaliste, » établi par une équipe scientifique en partenariat avec les services des Archives de France, la ville de Paris et la Documentation française.

 

1)Présentation par René Bidouze Ancien conseiller d’État en service extraordinaire, coordinateur de ce guide.

 

2)Présentation d’une courte biographie de Jean Baptiste Clément par Bernard Vassor.

 

3) Dominique Delord, de la société historique Histoire et Vies du 10°. Historienne
Le Temps des cerises, histoire d'une chanson

 

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16/10/2007

CURTIUS LE MUSÉE DE CIRE DU BOULEVARD DU TEMPLE AU XVIII° SIECLE

PAR BERNARD VASSOR

Suite de l'article "Musée Grévin"

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C'est à côté du Théâtre Sans-Prétention, boulevard du Temple que le médecin allemand Curtz (dit Curtius) en 1782, avait installé son cabinet de cire. Il était auparavant au Palais Royal. Cet artiste modelait des sujets grandeur nature. Il y avait deux salles, la première était consacrée aux personnages célèbres, la seconde : "La caverne des grands voleurs" représentait des brigands de toutes sortes. Il vendait également des figurines érotiques "sous le manteau". Il apprit à Marie Grosholtz, sa bonne, venue le rejoindre à Paris l'art de modeler. Celle-ci, après la mort de Curtius prit sa succession et se maria à un nommé Tussaud. En 1802, Marie se rend à Londres pour y présenter sa collection de figurines. Elle ne quittera plus cette ville et ouvrira à Baker Street le musée qui existe tet qui porte son nom.

Il y avait pendant la révolution française d'autres cabinets de marbre et de cire. L'un "boulevard Martin" à l'emplacement de l'ancien Opéra. Et d'autres cabinets de ce genres existaient dans Paris, mais étaient des succursalles de ces deux-là. 

GEORGES DE FEURE (GEORGES JOSEPH VAN SLUYTERS)

PAR BERNARD VASSOR

A BUVEUSE D'ABSINTHE
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ORES DE FEURE, EXPOSIN A L'AOUGE AVENUE TRUDAINE EN 1890
 
De Feure vit le jour en Hollande la même année qu'Emile Bernard en 1868. mort en 1943 au 20 rue Caulaincourt. La famille vint habiter à Paris en 1889. le jeune homme fréquentait alors : "Le Rat mort", "La Nouvelle Athènes", le Chat Noir, "L'Auberge du Clou"et le cabaret des "4 Z'Arts." où il exposait quelques fois deux ou trois toiles. En 1892, il exposa chez Le Barc de Bouteville dans la deuxième exposition des peintres impressionnistes et symboliste. En 1893, il présente quatre oeuvres au salon"Rose+Croix" Il produit alors de nombreuses affiches, et illustrations diverses pour différentes revues. Il se lança dans la création de meubles qu'il expose dans le pavillon Bing à l'exposition universelle de 1900, ainsi que des décorations d'intérieur, de façades et de vitraux. En juillet il fonda avec Victor Prouvé, Bracquemond et Levy-Durmer, "La Société Moderne des Beaux-Arts"
mise à jour le 31/12/2011
A suivre

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MERCIER DE COMPIEGNE PARIS EN 1798

PAR BERNARD VASSOR

AVEC UNE NOMENCLATURE DES RUES DE PARIS

 A LA FIN DU XVIII° SIECLE

MERCIER de COMPIEGNE, nomenclature des rues de PARIS.pdf

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MERCIER DE COMPIEGNE : ÉLOGE DU SEIN DES FEMMES (ouvrage curieux)

PAR BERNARD VASSOR

CLAUDE-FRANCOIS MERCIER DE COMPIEGNE

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C'est en 1720 que parut à Amsterdam un volume intitulé Les Tétons, formant la troisième partie d'un ouvrage dont les deux autres de la série étaient : Le Nez, et Les Yeux. Le frontispice indiquait : "Ouvrages curieux, galants et badins, par une dame de qualité : J.P.N.du C." Une note de l'éditeur hollandais indiquait que l'auteur avait l'intention de passer au crible toutes les parties du corps humain. L'ouvrage présenté ci-dessus était l'oeuvre d'un auteur de la fin du XVIIIème siècle (1763-1800), secrétaire du chevalier de Jancourt, pendant la révolution il écrivit un grand nombre d'ouvrages érotico- satirique : Le bréviaire des jolies femmes,- Le triomphe de l'amour conjugal,et il ouvrit une librairie. Il publia en outre un manuel du voyageur à Paris fort intéressant. 

a  suivre..................................

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HENRY MORET UN PEINTRE "RÉVOLUTIONNAIRE PAISIBLE"

PAR BERNARD VASSOR

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(1856-1913) Élève de Jean-Léon Gérôme à l'école des beaux-Arts. A Pont-Aven, il est lié à Laval, Jourdan, Chamaillard, Émile Bernard et Gauguin. Il ne participa pas cependant à l'exposition au Café Volponi en 1889. Sa manière se modifie et il adopte les principes synthétistes. Vincent Van Gogh le classait dans le nombre des artistes pouvant venir à Arles dans son "phalanstère"..C'est Émile Bernard qui le qualifie de "révolutionnaire paisible et sincère, fort sérieux, assidu et silencieux". Sa palette est très caractéristique par l'association des couleurs éclatantes : orange, vert, rose et jaune. Il fréquente le Pouldu et Belle-Ile-en-mer. Il est sous contrat avec Durand-Ruel en 1900 qui l'incite  à voyager en Hollande pour diversifier son oeuvre. Son style se rapproche de celui de son Maxime Maufra, et l'on parle à l'époque d'une similitude avec le style de Claude Monet.

 

15/10/2007

LOUIS-ALEXANDRE GOSSET DE GUINES, DIT ANDRÉ GILL

PAR BERNARD VASSOR

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Né à¨Paris le 19 octobre 1840, 3 rue de la Bourbe mort à l'asile de Charenton en 1885*. Peintre, graveur, caricaturiste, il fut l'élève de Daumier. C'est Nadar qui lui donna ce surnom. Il fréquenta le salon de Nina de Villar où il fit la connaissance de Renoir, de Cézanne, de Cabaner, Villiers de l'Ile Adam, du docteur Gachet et de Charles Cros. Il se c1ed46c5f0f5f7b649d875a1099b05e8.jpgrendit également à Honfleur à la ferme Saint-Siméon retrouver Cals, Boudin et Daubigny. Il fut l'illustrateur vedette de nombreux journaux satiriques et apolitique, sous peine de tomber sous le décret sur la presse du 17 février 1852. Ce qui ne l'empêcha pas à la fin du second  empire, il réalisa des charges féroces de Napoléon III et de Thiers. Ses fréquentations à l'époque étaient celle des peintres et écrivains plutôt rebelles à l'autorité de l'empereeur Gustave Courbet, Félix Régamey, Albert Glatigny, Henri Rochefort, Catulle Mendès, Eugène Vermersh, Aurélien Scholl. Tout ce petit monde se retrouvait parfois à la brasserie des Martyrs, ou bien chez Dinaucho rue de Navarin. Dans "La Lune", il se lança dans la parodie de Rocambole de Ponson du Terrail. La reine incontestée de l'Eldorado du 4 boulevard de Strasbourg, la chanteuse Thérésa, victime de la charge de Gill fit rire la France entière.
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Le boulevard Montmartre
Pendant le siège de Paris il est aide-pharmacien d'un bataillon de la XVIIIème légion. Le 18 mars, il est rue de Clichy en compagnie de Maxime Vuillaume quand il apprend que l'on se bat place Pigalle. Ils se rendent chez Gill qui a son atelier rue Duperré au quatrième étage. De là ils peuvent observer la place, la rue Frochot qui est bondée de gendarmes qui barrent les lieux. A l'aide d'une lorgnette, ils remarquent des "culs rouges*" rue Houdon qui ont la crosse en l'air :"nous ne sommes pas si foutu que cela...voila la ligne qui trinque avec nous" dit  André Gill. Puis les deux amis décident d'aller déjeuner au Rat Mort pour fêter l'évènement. Ils aperçoivent en chemin sur le coup de trois heures des soldats conduisant sans ménagement un vieil homme en pardessus gris, c'était Clément Thomas, le général qui avait commandé le feu sur les parisiens lors des journées de juin 1848. 
La Commune de Paris le voit membre de la Fédération artistique, et Courbet le nomme le 12 avril membre de la Fédération des Artistes. Le 17mai il est nommé conservateur du musée du Luxembourg.
A la fin de la Commune, il se cacha dans une cave du théâtre de Cluny, puis il se réfugia chez des amis rue du Four.
Après une polémique avec Villemessant du Figaro, il minimisa son rôle qui il est vrai pas avait été imprtant, il ne fut pas inquiété. Il mit son crayon au service de Thiers et de Gambetta, perdant l'estime de ses anciens amis.Il se lança alors dans l'illustration et fit des esquisses pour l'Assommoir de Zola, et la Vie de Bohème de Murger
Il se fit aussi peintre d'enseignes. Un dénommé Salze tenait rue des Saules le Cabaret des Assassins,, il demandaà Gill de peindre une enseigne sur sa façade, ce que fit notre peintre. Ainsi nnaquit un lapin sautant dans une casserolle. Le cabaret ne fut alors plus connu que sous le nom de Lapin à Gill, puis lapin agile....
Il eut la joie d'être père en 1880, les commandes s'amoncelaient, il travaillait entre Bruxelles et Paris, mais sa joie fut de courte durée, son fils Louis-André-Jacques mourut subitement, les commandes cessèrent et l'argent qu'il avait investi dans un projet grandiose qui ne vit pas le jour  lui manqua terriblement. Ce sont les premiers coups qui vont atteindre sa santé mentale déjà chancelante. Il courrait tous les journaux où il était accueilli avec pitié. Il eut une première crise grave en se rendant en Belgique. Ses amis durent venir le chercher dans un commissariat de la ville où ils trouvèrent un homme en loques, le regard fou, le visage terriblement amaigri. Jules Vallès, prévenu vint le chercher et le conduisit au Grand Hôtel puis à Ville Evrard, à la maison du docteur Blanche, enfin à l'hospice Saint-Maurice à Charenton. Il morut à la fin du mois d'avril 1885 et fut inhuméle 3 mai au cimetierre de Charenton.
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Emile Cohl rend visite à son ami André Gill à l'asile de Charenton
*Nom donné aux soldats de l'armée régulière en raison de leur pantalon rouge garance.
Jean Valmy-Baysse, André Gill l'impertinent, L'Art et la vie Paris 1927

MARIE GODEBSKA DITE MISIA

PAR BERNARD VASSOR

UNE ÉGERIE DU GROUPE NABI, UNE DES "PLUS BELLES FEMMES DE PARIS"

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Née à Saint-Pétersbourg en 1872, morte à Paris en 1950, elle épousa successivement Thadée Nathanson, Alfred Edwards et José Sert. Elle était une grande pianiste, élève de Gabriel Fauré. Elle fréquenta Mallarmé, Valéry, Coco Chanel, Cocteau, Paul  Morand, Debussy, Radiguet, Sérusier, Bonnard, Vuillard, Valloton ; bref le tout Paris artistique et intellectuel. C'est Vuillard qui l'a le plus représentée. Elle refusa de poser nue pour la statue que Maillol devait sculpter pour un hommage à Cézanne.

14/10/2007

L’ELDORADO LE CAFÉ-CONCERT DU BOULEVARD DE STRASBOURG.

PAR BERNARD VASSOR et DOMINIQUE DELORD

LE CAFÉ-CONCERT

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Avant d'être remarquée par Offenbach, Magdeleine, dite Zulma Buffar se produisit à l'Eldorado.

A peine inauguré, le boulevard de Strasbourg vit s’installer un café-concert dès 1858. Le succès ne fut pas tout de suite au rendez-vous. Trois directeurs y firent successivement faillite. Des règles strictes régissaient les salles publiques sous Napoléon III , des duos comiques devaient alterner avec des chansons niaises et patriotardes. L’usage voulait que la police obligeait que l’avant-scène fut formé « en corbeille », un groupe de figurantes en grande toilette et jouant de l’éventails. Les chanteurs et chanteuses devaient être en habit noirs et il était interdit aux chanteurs de danser, de mimer, ou d’apporter en scène des accessoires, parapluies, cannes ou faux cols excentriques sous peine d’amende ! Mademoiselle Judic qui chantait "Comme ça pousse", succéda à mademoiselle Cornélie de la Comédie -Française qui vint déclamer "Le songe d'Athalie"

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Puis, ce fut Thérésa qui fit les beaux jours du café-concert. avec des chansons idiotes : "C'est dans l'nez que ça m'chatouille ", "La femme à barbe" et : "Rien n'est sacré pour un sapeur" qui firent tordre de rire la France entière !!!! Jules Leter avec sa voix de baryton  chantait « l’Amitié des hirondelles ». Blanche d’Antigny reine de la bicherie, s’exhibait sur scènes avec des toilettes et des bijoux tapageurs. La chanteuse « La Bordas » et la chanteuse Amiati rivalisèrent de chants patriotiques. Pendant la Commune, la Bordas se fit révolutionnaire en chantant "La Canaille" et "la Marseillaise", mais revint bien vite après la Commune au chants revanchards bien vus par le nouveau pouvoir en place.

Marcel Legay y fit ses débuts de chansonnier dans les années 1880. Comme Maurice Donnay, il tourna mal et eut une fin misérable : il obtint d'abord les palmes, puis termina ses jours en habit vert.

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Le  journal "La Bataille" avait  été fondé par Prosper-Olivier Lissagaray

Journaliste et révolté, emprisonné sous le Second Empire, combattant de la Commune, exilé à Londres, proche d’Eléanor, la fille cadette de Karl Marx.
Après l’amnistie, il poursuit son combat pour les idées du socialisme. Engagé contre le Boulangisme, il consacra, les dernières années de sa vie, à la réédition de son Histoire de la Commune de 1871.
René Bidouze, Lissagaray, la plume et l’épée, édition ouvrières Paris 1991

Gérault Richard, Alfred Léon de son nom véritable, était journaliste et homme politique, chansonnier. Il créa un journal  "Le Chambard" où il s'en prit violemment à un homme politique Casimir Périer, qui une fois nommé président de la République démissionna aussitôt qu'il apprit l'éléction de Gérault Richard dans le XIIIème arrondissement. Gérault Richard fut élu de la Guadeloupe de 1902 à 1911.

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18-20 RUE RAYNOUARD PARIS DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

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Démolie en 1907, sans remords, c'était une annexe de la Compagnie des eaux de Passy.
Anciennement rue Basse, elle est devenue rue Raynouard en 1867 de François Juste Marie Raynouard (1761-1836), écrivain mort dans le village de Passy. 

MAXIME MAUFRA, DU POULDU AU BATEAU-LAVOIR

Par Bernard VassorPAR BERNARD VASSOR

 
LE PORT DU POULDU
Maxime Maufra est né à Nantes en 1861. Sa famille qui le destinait à une carrière commerciale l'envoya faire des études en Angleterre où il visita les musées et les galeries. Emerveillé par les toiles de Turner, il dessine et copie comme il peut. Revenu dans sa ville natale, le peintre Charles Le Roux l'initia à l'impressionnisme. En 1889 il décida un voyage en Bretagne pour se donner entièrement à la peinture. Le hasard le fit descendre à la pension Le Gloanec. Il y fait la connaissance de Gauguin :"un grand diable de peau-rouge" qui bien sur le prit sous son aile et lui inculqua (de force comme d'habitude) l'utilisation des teintes pures. Maufra ne se laissa pas pour autant entraîner dans le cloisonnisme.
 
A L'HOTEL DE BRETAGNE.
 Ässise à table, Céline Maufra et son mari à ses côtés lisant le journal.
Revenu à Paris en 1893, il est un des premiers oeintres à s'installer au "Bateau Lavoir" qui n'était alors que "la maison du trappeur".L'année suuivante, il est sous contrat avec Durand-Ruel.
Il est mort à Poncé dans la Sarthe le 23 mai 1918 devant une toile qu'il n'avait pas encore achevée.....
a suivre

 

12/10/2007

JAN VERKADE LE NABI OBELISCAL

PAR BERNARD VASSOR

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Deux Bretonnes au Pouldu
Jan Verkade (1868-1946) est né en Hollande à Zandaam.  d'une famille mennonite*, secte protestante anabaptiste dont Rembrandt fut membre. Il fit des études à l'école des Beaux-Arts d'Amsterdam. Il quitta l'école pour travailler avec son beau-frère Jan Voeman peintre dans la mouvance impressionniste. De passage à Bruxelles, il est profondément marqué par "Le Salon des XX" où étaient exposés Van Gogh, Gauguin, Seurat, Signac et Pissarro. Arrrivé à Paris, il fit la connaissance de Théo Van Gogh qui le condisit à la boutique du père Tanguy pour lui faire connaître des tableaux de Cézanne et d'Emile Bernard. Sa rencontre avec Sérusier le conduisit à fréquenter "l'Os à moelle" du passage Brady où ses confères lui accordèrent le titre de Nabi obéliscal en raison de sa grande taille. Il fréquente aussi le Café Voltaire où Gauguin régnait en maître. En 1891,  il part pour Pont-Aven et au Pouldu où il subit l'influence religieuse de Charles Filiger. Sur les conseils de Sérusier il lit la bible, et "Les Grands initiés" d'Edouard Schuré, après une conversion et un baptème catholique secret à Vannes, il visite l'abbaye bénédictine allemande de Beuron en 1893 et renontre le père Désirius Lenzen, fondateur d'un groupe de moines peintres, inventeur de théories en relation avec des proportions mathématiques conduisant à la règle "De même que la musique repose au point de vue de la mélodie et de l'harmonie sur les rapports des nombres, de même les arts plastiques ne peuvent s'en passer. (...) C'est que le nombre est quelque chose de divin et il manque à notre époque la religiosité des peuples primitifs"
 Après un retour dans sa famille, il retourne à Beuron où il est admis "Artiste Oblat" tout en gardant des contacts avec ses amis nabis, et conserva leur langage ésotérique. En 1917, il écrit une autobiographie intitulée : "Le Tourment de Dieu".
*Du nom d'un prêtre catholique Menno Simons qui quitta l'église romaine à la suite de doutes concernanant le baptème des enfants.

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11/10/2007

JEAN-LEON GEROME, un "Pompier" pyromane !

PAR BERNARD VASSOR

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Gérôme dans son atelier 65 boulevard de Clichy
 (emplacement actuel de l'église Sainte-Rita patrone des causes perdues)
Gérome vit le jour à Vesoul (comme Félix Pyat) en 1824 il mourut à Paris en 1904.
Peintre , sculpteur, membre de l'académie, il fit tout son possible pour ereinter les jenes peintres qui ne voulurent pas choisir le "bon" chemin.
LE PLUS FAROUCHE ENNEMI DES IMPRESSIONNISTES :
Un de ses biographes* pose la question suivante ; "Gérôme fut-il vraiment réactionnaire ?"
Sa réponse est catégorique, toute sa vie artistique, il vécut des commandes de l'Etat, quelque soient les régimes traversés, gouvernements : royal, revolutionnaire de 48, second Empire, et troisième République. Son extraordinaire succès et les prix exorbitants de ses oeuvres réservées à une clientèle aristocratique, le conduisirent à des prises de position répressive en matière d'art. Son influence en tant que professeur à l'école des Beaux-Arts sur les artistes de son temps ne semble pas établie sauf peut-être pour quelques étrangers qui notent  : "L'honnêteté et le perfection professionnels de Gérôme bouscula la routine de l'Académie de Pensylvanie dans les années 1860, tout comme Denis Bunker et William Paxton infusèrent l'esprit et les méthodes de leur maître à l'école de Boston à la fin du XIXème siècle". Des contemporains racontent qu'Agostina Ségatori fut un temps son modèle, et peut-être même sa maîtresse. Certains autres historiens prétendent même faussement que Vincent van Gogh et Toulouse-Lautrec, comptèrent parmi ses élèves ?

Van Gogh,toulouse-lautrec,Denis Bunker,William Paxton,Adolphe Goupil, Paul Delaroche et de Charles Gleyre, Frank Boggs, Frederick Bridgman, Charles Crès,Kenyon Cox, Jules Flour, Paul-Maurice Duthoit, Julian Alden Weir, Dennis Miller Bunker, William DeLeftwich Dodge,

 

Photographie Dornac : "Les écrivains chez eux"
Vente Piasa, experte Fannie Bourgeois.
*Gérald M. Ackerman ACR éditions Courbevoie 1997.

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08/10/2007

HENRI RIVIERE DU GROUPE DU CHAT NOIR

PAR BERNARD VASSOR

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Peintre, graveur, lithographe (1864-1951) "initiateur en France de la gravure en couleurs et les impressions à l'eau" Il fut l'élève de Bin, l'ancien maire de Montmartre destitué.... Metteur en scène du théâtre d'ombres du Chat Noir, il fut également le décorateur du théâtre-Antoine, et de la Comédie-Française. Ami de Degas dans ses vieux jours. Il fabriquait lui-même ses couleurs, et se lance dans des mélanges audacieux. Il rencontra Renoir en Bretagne. Profondement influencé par l'art japonais, Hayashy Tadamassa le chargera de la décoration de sa maison de Tokio en échange d'une très importante collection d'oeuvres et d'estampes.

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HISTOIRE DU CAVEAU (suite), LES PREMIERS FONDATEURS

PAR BERNARD VASSOR

suite de l'article du 8 décembre 2005 sur le site "Maisons d'écrivains"

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PIRON, COLLÉ, ET GALLET

D'après Boilly

"Où l'on me verse du bon vin
Volontier je fais une pause;
Comme les fleurs de mon jardin
Je prend racine où l'on m'arrose"
Alexis Piron : né et mort à Paris 1689-1773, poète, d'abord copiste pauvre, il chantait le vin de la Bougogne de ses ancètres. Il écrivit des comédies, des monologues et donna plusieurs pièces à la Comédie-Française. Il fut élu à l'académie française en 1753, mais Louis XV refusa d'entériner cette éléction. Piron se vengea en faisant inscrire son épitaphe :
"Ci-git Piron, qui ne fut rien,
Pas même académicien
Charles Collé : né et mort à Paris 1709-1783. Fils d'un procureur du roi au Châtelet. fut secrétaire du duc d'Orléans.
Il devint un des meilleurs chansonniers de son temps, écrivit pour le théâtre des pièces licencieuses pour le duc d'Orléans et donna à jouer des comédie à la Comédie-Française.

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07/10/2007

AUGUSTE DE CHATILLON

PAR BERNARD VASSOR

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Auguste de Chatillon  (1808-1881) poète, peintre à ses heures, a fait partie du cénacle de la rue du Doyénné. C'est lui qui avait décoré la chambre de Gérard. Il fut l'ami de Théophile Gautier, fut aussi un hugolâtre de la première heure.
Cet ami de Gérard de Nerval avait séjourné six ans en Amérique du Nord. C'est Alexandre Dumas qui publia le premier des extraits de poèmes de Chatilon dans "le Mousquetaire" des 15, 17, et 19 octobre 1854, sous le titre "poésies d'un jeune peintre"*
Jean-Didier Wagneur a révélé qu'il avait aussi été membre "des buveurs d'eau", qu'il fréquentait le café Momus avec Henri Murger.
L'île de Saint-Ouen-Saint-Denis dont il est question dans l'ouvrage cité plus haut était la propriété de la famille Compoint. Une scène du roman d'Emile Zola  Thérèse Raquin  est située dans ce lieu.
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*Oeuvre de Gérard de Nerval, bibliothèque de la pléiade présenté et annoté par Albert Béguin et Jean Richer Paris 1966

MARCEL LEGAY LE BARDE AU "BOUC NOIR" DE MONTMARTRE

PAR BERNARD VASSOR

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Une bien curieuse silhouette, une longue redingote ouverte sur un plastron blanc, un oeil vif, Marcel fut d'abordx chanteur des rues, il vendait ses chansons paroles et musiques aux passants intrigués par son allure et sa voix tour à tour caressante et enjôleuse.
-Demandez "l'Heure du premier rendez-vous ! Paroles et musique, dix centimes !" Il composa plusieurs chansons qu'il interprêtait boulevard Rochechouart, Place Clichy, place Saint-Pierre. Engagé dans un café-chant rue de la Nation, un soir la polçice fit irruption pour retrouver l'insaissable Walder, l'assassin du pharmacien de la place Beauvau. Il écume les cafés, ceux du coin de la rue d'Osel, rue Ramey au concert de "La Jeune France, et au Moulin de la Galette où il interête sa poka : "le Moulin de la Galette" .  Il mit en musique une chanson de Jean Baptiste Clément  qui, revenu d'exil l'avait dirigé  Louis Capet le régisseur qui le présenta au père Renard directeur de l'Eldorado où Il débuta et obtint un succès avec "Le Semeur". Présenté par un ami, il est admis aux "Hydropathes"
Puis c'est rue Biot "au Concert-Européen" que le compositeur Byrec dirigeait, qu'il eut sa première chance, qui hélas ne dura qu'une semaine. C'est à"l'Harmonie", café-concert du faubourg Saint-Martin (brasserie de femmes), rue de Bondy (ancien Soleil d'Or) que se poursuit sa carrière devant un public de garçons-bouchers.  Il fait partie des premiers artistes du premier Chat Noir. Il choisit pour son répertoire  dans les oeuvres de Zola, de Maupassant, Victor Hugo Alphonse Daudet, Monselet, Emile Goudeauetc..qui lui font obtenir d'abord "les palmes", puis la rosette.
 Il a ouvert avec Gérault-Richard une maison d'édition à l'angle de la rue de Rockroy et du boulevard Magenta. Cette maison servit parfois de refuge à des artistes peu fortunés comme Jules Jouy, qui y installa un temps ses pénates derrière le comptoir. Il se produit au cabaret des Assassins rue des Saules.
Jules Jouy l'avait surnommé "Le chauve chevelu !"

JULES JOUY LE ROI DES CHANSONNIERS

PAR BERNARD VASSOR

Tout comme son ami André Gill et beaucoup d'autres artistes, il est mort fou en 1897. C'est Xavier Privat qui prononça son éloge funèbre au Père Lachaise. Le "tout Montmartre " était présent pour rendre hommage à cet autodidacte talentueux.
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Il avait été chargé par Jules Vallès quand il avait recréé "Le Cri du Peuple" en 1883,  de faire chaque jour une chanson nouvelle selon Séverine : "Il fut incomparable, d'une ampleur et d'un talent extraordinaire, d'une âme comme neuve, toute vibrante et ingénue". Il fit les beaux jours du Chat Noir, et après une brouille avec "le requin" Rodolphe Salis, il fonda le "Chien Noir" avec une bande de dissidents en rupture avec les manières de Salis. Il laisse une oeuvre considérable dispersée chez bon nombre d'éditeurs de musique de café-concert. Il a fait représenter comme vous pouvez le constater, plusieurs oeuvres de Zola, dont "Le Rêve" et "La Terre"

JEAN BAPTISTE CLEMENT

La guinguette du Moulin-Joly

Sur « l’Isle des Druides », appelée également l’île Marante à Colombes.

Nous devons aujourd’hui à l’inévitable abbé Lebeuf, pornographe malgré lui, l’histoire de ces petites îles situées entre Asnières et Argenteuil.

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L’existence des druides est attestée par l’historien Léon Quénéhen qui signale : « Ne perdons pas de vue que les druidesses n’habitaient pas avec les druides, mais dans des îlots voisins, d’où elles venaient à des époques fixes, et la nuit, leur rendre visite, pour y retourner avant le jour. »

Un épisode de la vie de l'auteur du Temps des Cerises

Par Bernard Vassor

Le village de l'île des Druides est mentionné pour la première fois au XII° siècle comme appartenant à l’abbaye de Saint-Denis, on y cultivait la gaude, une variété de réséda, utilisée pour la teinture en jaune [1].
L’usage s’était établi, de faire chaque année une procession par les vignes où l’on portait le saint sacrement pour les préserver des vers...
Cet usage a été remplacé par l’exorcisme, ce qui est nettement plus approprié ! Le peintre Claude-Henry Watelet, conseiller du roi, receveur général des finances, poète à ses heures, aménagea son domaine sur l’île Marante, surnommée aussi « l’île enchantée »
Il avait fait graver sur les arbres des lieux, des sentences rimées sentimentales ou philosophiques. C’est également là que Louise Compoint, propriétaire du Moulin-Joly, reçu un compliment en vers de son neveu le jeune Jean Baptiste, à l’occasion de son mariage avec un nommé Poullain autour des années 1855.
C’était la première tentative rimée d’un certain « Jean Baptiste Clément » qui habita plus tard le village de Colombes, en ménage avec une compagne qui avait deux enfants [2]. Décrété bien national à la révolution, le moulin fut démoli en 1811, et reconstruit en 1830. C’est à cette époque qu’il sera, selon l’usage, transformé en guinguette. Ce droit « coutumier » consistait en une autorisation pour les meuniers de pouvoir exploiter quelques arpents de vigne autour des moulins, de pouvoir servir des galettes confectionnées uniquement avec la farine du moulin et de boire le vin de la vigne du meunier, si toutefois on peut appeler vin une affreuse piquette additionnée d'eau....Après quelques années, Louise Poullain se sépara de son mari et vint habiter à Montmartre rue Houdon  

06/10/2007

MAURICE MAC-NAB : le bonhomme en bois

PAR BERNARD VASSOR

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Tout en lui était en bois disait-on : l'allure, le geste, la voix. Il était venu au Chat Noir réciter Baudelaire et Edgard Poe , n'ayant pour tout répertoire que des chansons-réclames pour une fabrique d'appareils de chauffage et des médicaments. Prié de les dire, il provoqua une telle hilarité quand il entonna la chanson de la pommade Galipeau, qu'il se lança dans la composition de pièces fantaisistes et sociales. Il est mort à vingt huit ans à l'hôpital Lariboisière en 1889.

Né à Vierzon, ancien employé des postes, il soutint les grèves des mineurs de son pays natal :

Les citoyens, dans un élan sublime,
Étaient venus guidés par la raison.
A la porte, on donnait vingt-cinq centimes
Pour soutenir les grèves de Vierzon.
Bref, à part quat' municipaux qui chlingue(nt)
Et trois sergots déguisés en pékins,
J'ai jamais vu de plus chouette métingue,
Que le métingu' du métropolitain !

Y avait Basly, le mineur indomptable,
Camélinat, l'orgueil du pays...
Ils sont grimpés tous deux sur une table,
Pour mettre la question sur le tapis.
Mais, tout à coup, on entend du bastringue;
C'est un mouchard qui veut fair' le malin !
Il est venu pour troubler le métingue,
Le grand métingu' du métropolitain!

Moi j' tomb' dessus, et pendant qu'il proteste,
D'un grand coup d' poing, j'y renfonc' son chapeau.
Il déguerpit sans demander son reste,
En faisant signe aux quat' municipaux.
A la faveur de c'que j' étais brind'zingue
On m'a conduit jusqu'au poste voisin...
Et c'est comm'ça qu'a fini le métingue,
Le grand métingue du métropolitain!

MORALE
Peuple français, la Bastille est détruite,
Et y a z'encor des cachots pour tes fils !...
Souviens-toi des géants de quarante-huite
Qu'étaient plus grands qu' ceuss' d'au jour d'aujourd'hui.
Car c'est toujours l'pauvre ouvrier qui trinque,
Mêm' qu'on le fourre au violon pour un rien...
C'était tout d' même un bien chouette métingue,
Que le métingu' du métropolitain!

 

EDOUARD MUNCH A PARIS

PAR BERNARD VASSOR

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Profitant d'un séjour à Paris, le peintre norvégien véritable précurseur de l'expressionnisme
se rend dans un lupanar. Il a déjà exposé une lithographie "le Cri" à l'exposition Art Nouveau
chez Bing rue de Provence en 1895.
(1863-1944)

 

18:29 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg