10/02/2008
NICOLAS-THERESE-BENOIT FROCHOT, COMTE D'EMPIRE
PAR BERNARD VASSOR
18:10 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : NIOCOLAS FROCHOT, NAPOLEON, ROBESPIERRE, Malet, MIRABEAU | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg
ET PARIS NE FUT PAS DETRUIT, un vandale contrarié : LE CORBUSIER
PAR BERNARD VASSOR
16:50 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : le corbusier, sorlot | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
PETITE HISTOIRE DU NUMEROTAGE DES MAISONS A PARIS, SUITE
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2008/02/...
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/08/...
Une exception toutefois, l'avenue qui porte le nom du préfet qui a réglementé le numérotage, échappe à la règle, pour une raison que je n'ai pas réussi à élucider. Les numéros pairs en montant, sont à gauche, et les pairs à droite bien sur.
Les différents aménagements démolition et reconstructions ont modifié au cours des siècles la répartition des lotissements, changeant ainsi la numérotation dans certaines rues.
La Commission des travaux historiques de la ville de Paris, ont publié sous la direction de Jeanne Pronteau : Les numérotages des maisons à Paris, du XVè siècle à nos jours, Paris 1966
10:20 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : FROCHOT, RUES DE Paris, RAMBUTEAU, NOUVELLE ATHENES, MUSEE DE MONTMARTRE | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
09/02/2008
LA DAME AUX CAMELIAS A BORDEAUX
Les Amis d'Alexandre Dumas (père) nous signalent :
La dame aux camélias
montée à Bordeaux
Le Café Théâtre des Beaux Arts de Bordeaux présente la pièce La dame aux camélias d’après Alexandre Dumas fils
Adaptation et mise en scène : Nicolas Delas
Direction d’acteurs : Mathilde Guyant
Du 8 au 16 février 2008
Du mercredi au samedi à 20h30
Tarifs : 16€ et 14€ pour tous les mercredi
Renseignements & Réservations : 05 56 94 31 31
« … J’engage le spectateur à être convaincu de la réalité de cette histoire dont tous les personnages vivent encore … »
Alexandre Dumas fils.*
Avec :
Amandine Pommier
Michèle Dascain
Xavier Viton
Antoine Devoucoux
Café Théâtre des Beaux Arts,
2 rue des Beaux Arts, 33000 Bordeaux.
TEL : 05 56 94 31 31
*Il semblerait bien qu'Alexandre Dumas fils n'ai pas vu la pièce, car le personnage principal était déja six pieds sous terre au cimetière Montmartre !
18:15 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
ANTOINE CROS, POETE COME SON FRERE ET MEDECIN MECONNU
PAR BERNARD VASSOR
17:58 Publié dans LES ROIS DE PATAGONIE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
FELICIEN CHAMPSAUR, JOURNALISTE ROMANCIER AUTEUR DRAMATIQUE
PAR BERNARD VASSOR
17:15 Publié dans Les écrivains | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
07/02/2008
ANTONIO WATRIPON : LES LOLOTTES ET LA BOHEME AU QUARTIER LATIN....800ème article de ce blog
PAR BERNARD VASSOR
Le mot de Grisette existait déjà au XVIIIème siècle. Sébastien Mercier désignait ainsi les petites employées et les servantes qui allaient au bal vêtues de leur blouse grise de travail. Musset popularisa ce mot un peu plus tard. C'est Nestor Roqueplan qui inventa le mot de Lorette qu'illustra si bien Gavarni. Eugène Sue inventa la Rigolette Antonio Watripon tenta de propager un nouveau nom pour désigner celles qui ne venaient pas du quartier Saint-Georges en désignant dans une sorte de "Physiologie" sous le nom de Lolottes des jeunes filles du quartier latin, succédant selon lui aux grisettes de Paul de Kock. Elles n'étaient disait-il qu'une dégénérescence de la grisette !
Antonio Watripon de son véritable nom Tony Fantan, a publié de nombreux articles également sous le pseudonyme de Joseph Devismes. Outre quelques romans ou essais, sur la vie intime des étudiants parisiens, il fut l'auteur controversé de chansons. Il signa un recueil de chansons : Chants et Chansons de la Bohème et Vieux quartier latin.
Il fut un des premiers à faire l'éloge d'un jeune poète qui devait publier un recueil de poèmes qui aurait dû s'intituler : Les Limbes....
Deux auteurs Lepère, et un certain Choux se disputèrent la paternité de ces oeuvres. Le tribunal ne put trancher et les plaignants en furent pour leurs frais.
21:55 Publié dans Les écrivains | Tags : BOHEME, QUARTIER LATIN, BAUDELAIRE, VALLES, LOLOTTES, WATRIPON, TONY FANTIN | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
06/02/2008
MERY LAURENT
PAR BERNARD VASSOR
18:55 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : marcel proust, manet, john lewis brown, thomas evans, mallarme, huysmans, tony marshall | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
EMMANUEL GONZALES DU CENACLE DE LA RUE SAINT-HYACINTHE-SAINT-MICHEL
PAR BERNARD VASSOR
10:38 Publié dans Les Cénacles | Tags : molé-gentilhomme, fernand dugué edouard thierry, eugène labiche, paulin limayrac, hyppolite lucas, edmond texier, auguste lireux | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
EVA GONZALES MODELE ET PEINTRE ELEVE DE CHARLES CHAPLIN ET DE MANET
PAR BERNARD VASSOR
Inhumée au cimetière de Montmartre, dans le caveau de son père, son nom ne figure même pas sur la stèle. Eva Gonzalès (1849-1883) vit le jour à Paris. Elle était la fille de l'écrivain Emmanuel Gonzalès (président de la Société des Gens de lettres).
En 1865, elle prit des cours de dessin chez le peintre de salon Charles Chaplin, avant de devenir l'élève et le modèle d'Edouard Manet en 1869 qui en fit son modèle préféré, ce qui provoqua la jalousie de Berthe Morizot.
Elle exposa au Salon en 1870 pour la première fois et y présenta ses tableaux tous les ans. Elle fit des séjours à "la ferme Saint-Siméon"
Elle reçut des éloges de Zola et de Castagnary. Mariée en 1878 au peintre et graveur Henri-Charles Guérard (1846-1897). Celui-ci, après ma mort de sa femme, épousa Jeanne Gonzalès, la sœur cadette d'Eva, peintre aquarelliste elle aussi. Elle se distingua par d'originales recherches picturales avec "des variations sur les différents tons de blanc"
Endeuillée par la mort d'Edouard Manet en 1883, elle devait succomber à une embolie 5 jours après le décès de son maître, à l'age de 34 ans au moment de la naissance de son premier enfant.
Jusqu'à aujourd'hui, Eva Gonzalès n'a pas connu le succès et une reconnaissance auprès des amateurs et historiens de l'art.
09:36 Publié dans Les peintres | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
04/02/2008
LA CREMERIE DE LA MERE GIRAUD
PAR BERNARD VASSOR
Sur l'air "des Fraises" de Pierre Dupont
Qui veut du veau
D'la mère Giraud ?
Qu'il est beau ! Qu'il est chaud !
Qu'il est chaud ! Qu'il est beau !
Le veau d'la mèr' Giraud
C'est rue des Cordiers, en face de l'hôtel Jean-Jacques Rousseau, que "la mère Giraud"une auvergnate, ne connaissait qu'une seule nouriture : le veau ! Pas la peine de lui demander du porc, du mouton ou même du boeuf, seul le veau figurait au menu de la grosse crémière. Balzac, Gustave Planche et bien d'autres jeunes étudiants qui avaient habité en face, goutèrent aux différentes façons d'accomoder cette viande. La crèmerie était auparavant un endroit où l'on vendait des produits laitiers, mais, sous Louis-Philippe, les laiteries se sont petit à petit transformées, on y consommait de tout sauf du lait. boissons alcoolisées, glaces, café à la crème, omelettes. Les murs étaient couverts de fresques, et le soir l'établissement se transformait en guinguette.Bien sur, les grisettes faisaient partie de "la pratique bien fournie"....
10:45 Publié dans CAFES ET RESTAURANTS | Tags : Balzac, Gustave Planche | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LE CAFE TABOUREY : "LE PROCOPE DE L'ODEON"
PAR BERNARD VASSOR
Il était situé à l'angle de la rue Molière qui longe le théâtre de l'Odéon (aujourd'hui rue Rotrou) et de la rue de Vaugirard (à l'emplacement aujourd'hui des éditions Flammarion). Le café était séparé en deux compartiments, l'un très cher, pour des gens respectables, l'autre appelé "le fumoir »où étudiants et bohèmes s'adonnaient à une joyeuse consommation d'herbe à Nicot. D'abord lieu de rendez-vous des cénacles romantiques, où se retrouvent les frères Hugo, Jules Janin qui habite la maison même, Balzac s'y rend quelques fois, Barbey D'Aurevilly vint y faire admirer ses accoutrements outranciers. de jeunes auteurs venaient là y lire leurs pièces dans le but de les présenter aux directeurs des théâtres avoisinants. Baudelaire avec ses cheveux verts et ses mains manucurées y écrit fiévreusement des poèmes qui seront publiés dans la Revue des Deux Mondes sous le titre de : "Les Lesbiennes" avant de trouver un autre nom pour une publication chez Poulet-Malassis. De ce café, il annonce qu'il vient d'écrire un article "sur un écrivain américain" (Edgard Poe") qui fut publié dans la Revue de Paris. On le voyant quelques fois en compagnie de Nerval et d'Edouard Ourliac.
Il s'y fit suivre là son courrier. Champfleury qui s'était séparé des "Buveurs d'eau" retrouvait néanmoins Murger qui s'était embourgeoisé après le succès de sa pièce aux Variétés. Un journaliste politique nommé Coquille y passait ses soirées avec une tasse de café qu'il commençait à boire à huit heures, et qu'il terminait vers onze heures environ. Il avait l'habitude d'écrire ses articles pour le journal Le Monde, (dont il était le directeur) au dos de faire-part de décès, ou bien de factures de fournisseurs. Flaubert*y situe une scène de "l'Education sentimentale"**
Devenu le lieu de rencontre au quartier Latin du cénacle parnassien, c'est là que Germain Nouveau eut le coup de foudre pour Rimbaud et le suivit aussitôt dans son voyage pour Londres, sans rien emporter, oubliant même de remettre à l’hôtel la clé de sa chambre. Il demanda à Richepin de récupérer ses manuscrits. *
"C'est au café Tabourey fréquenté par des peintres et écrivains que je suis assis avec des camarades lorsque soudain la porte s'ouvre et entre un jeune homme en criant une grossièreté banale, il va s'asseoir à une table, seul. Il a environ dix-neuf ans, un regard d'ange sur un visage joufflu sous des cheveux en broussaille, un corps long et fluet, de grands pieds, des mains rudes et rouges, c'est Arthur Rimbaud.
La gêne et le silence s'installent avec cette entrée plus que fracassante et je suis fasciné, je vais vers ce jeune homme, je me présente. Le lendemain, nous partons pour Londres où nous vécûmes une saison. Qui de nous deux quitta l'autre ? Je ne sais plus très bien mais ce que je sais, c'est que plus jamais je ne devais revoir Arthur." Germain Nouveau
Flaubert l'Education sentimentale :
** Frédéric avait déjà posé, au bord du guichet, un porte-cigares rempli.
« Prends donc ! Adieu, bon courage ! »
Dussardier se jeta sur les deux mains qui s’avançaient. Il les serrait frénétiquement, la voix entrecoupée par des sanglots.
« Comment ?... à moi ! à moi ! »
Les deux amis se dérobèrent à sa reconnaissance, sortirent, et allèrent déjeuner ensemble au café Tabourey, devant le Luxembourg.
Tout en séparant le beefsteak, Hussonnet apprit à son compagnon qu’il travaillait dans des journaux de modes et fabriquait des réclames pour l’Art industriel.
..............
A SUIVRE......
00:00 Publié dans CAFES ET RESTAURANTS | Tags : jules valles, balzac, barbey d'aurevilly, baudelaire, poulet-malassis | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
03/02/2008
LE CAFE DE LA CIGARETTE, UNE BRASSERIE DE FEMMES AU QUARTIER LATIN
PAR BERNARD VASSOR
Ce café était en réalité une des premières brasseries de femmes (ou une brasserie à femmes comme l'on disait à l'époque)ayant vu le jour à Paris vers les années 1870. Sitée rue Racine, près de l'établisseùent de bains Racine était fréquentée par Villemessant, Barbey d'Aurevilly, Charles Monselet, André Gill etc...Les "serveuses" avaient une sacoche et un très court tablier blanc. L'avantage des brasseries à femmes, c'est que le patron n'était pas tenu à la même hygiène ni au même contrôle que dans les "maisons". La mode de ces brasseries périclita, et l'on vit apparaître des jeux clandestins. Une descente de police mit bon ordre à cet état de chose, et l'on entendit plus parler de La Cigarette, qui fut remplacée par une librairie, puis par "le Bouillon Chartier" qui existe encore de nos jours.
Léo Trézenick a donné dans un roman intitulé "La Jupe", une description de ce café et du cénacle qui le fréquentait.
17:54 Publié dans CAFES ET RESTAURANTS | Tags : Villemessant, Barbey d'Aurevilly, Charles Monselet, André Gill | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
PETITE HISTOIRE DU NUMEROTAGE DES RUES ET DES MAISONS A PARIS
PAR BERNARD VASSOR
Depuis la fin du dix neuvième siècle, de nombreuses thèses contradictoire ont été publiées à propos du numérotage des maisons de Paris. Beaucoup mentionnent que c'est sur le pont Notre-Dame, édifié le 31 mai 1413*, à la place du "pont de fust", au lieu-dit "Les Planches mi-bray". Ce pont de bois s'écroula le 25 octobre 1499 et fut reconstruit de 1500 à 1512.
"Il était bordé de maisons "en très bel ordre et de mêsme hauteur". Chaque maison bâtie de la même façon, contenant cellier ouvroir galerie derrière, cuisine, deux chambres et grenier chacune aussi escriteselon le nombre de son rang en lettres d'or .
Ce semblant de numérotation fut provisoire, et ce sont les enseignes qui ont prévalues à la désignation des maisons du pont Notre-Dame, même si les numéros permettant une double identification, sont restés jusqu'à la démolition de cet ouvrage en 1786.
Il fallut attendre 1724 pour que la question soit posée et que certaines maisons des faubourgs de Paris portent sur leurs façades gravé en chiffres arabes de couleur rouge. (Dans un but de recensement fiscal) Des textes règlementaires de 1724, 1726 et 1728 sous la prévôté de Turgot furent plus ou moins appliqués. Un système présentant tant de difficultés, qu'il était presque impossible de s'y retrouver.
Un projet du très sulfureux écrivain Choderlos de Laclos préconisa un système qui est aujourd'hui encore employé. C'est par un décret du 4 février 1805 que fut adopté le projet de numérotation qui est encore en usage aujourd'hui. (A part quelques modifications au cours du XIXème siècle)
*Et ce dit jour, le mercredi vigille de l'Ascension derrain jour de may ou dit 1413, fut nommé le pont de la Planche de Mibray ;" le pont Nostre-Dame" Journal d'un bourgeois de Paris 1406-1449.
A SUIVRE.................
17:10 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
02/02/2008
PAUL GALLIMARD* : "L'ENCRIER", UN DROLE DE NOM POUR UN BIBLIOPHILE !!!
PAR BERNARD VASSOR
Ce bibliophile collectionneur ayant hérité d'une immense fortune a vu le jour le 20 juillet 1830. Il fit des études au lycée Condorcet et suivit une formation musicale très poussée. Dès l'age de treize ans, il commença de collectionner des livres. Il habitait alors 79 rue Saint-Lazare (où est né Gaston Gallimard). Il entra à l'Ecole nationale des Beaux-Arts, puis dans l'atelier du peintre Barillot . Convaincu qu'il avait un rôle à jouer dans le domaine de la protection des Arts, il chercha à se faire une éducation la plus encyclopédique possible. Il parcourut l'Europe dans tous les sens, voyagea en Afrique du nord et en Amérique, visitant tous les musées et les bibliothèques. A son retour, il fut un des premiers membres fondateurs du musée des Arts décoratifs et de la Société des Amis du livre.
C'est ainsi qu'il commandita des artistes dans le but de faciliter leur évolution artistique. Le peintre Besnard exécuta spécialement pour lui, une illustration de "l'Affaire Clemenceau"Il commanda à Rodin des compositions pour son exemplaire des Fleurs du Mal. Il demanda à Renoir de décorer son salon et permit à Eugène Carrière de mener à bonne fin son Théâtre de Belleville. Voulant imiter le fermier-général marquis de La Popelinière, il se fit imprimer pour lui, trois exemplaires de Germinie Lacerteux illustré par Raffaelli avec une préface de Gustave Geffroy : "qui va dépenser 3000 francs pour se donner à lui seul une édition de luxe"**.
Sa collection de tableaux très éclectique, comprenait des Goya, Corot, Manet, Courbet, Puvis de Chavanne, Bonvin, Troyon, Degas, Wistler, Renoir, Toulouse-Lautrec, Eugène Carrière, les frères Stévens etc...
Ami de Renoir dont il achètera de nombreuses toiles faisant de lui, avec son ami Maurice Gangnat l'un des plus importants possesseurs des oeuvres de cet artiste. Il se rendit souvent dans l'appartement du peintre 33 rue de La Rochefoucault, et dans son atelier au 64 de la même rue.
Il demeurait 79 rue Saint-Lazare jusqu'à la naissance de son fils Gaston. Nous apprenons dans le Journal des Goncourt, que cet homme : "qui ne vivait que pour les livres, puis pour les tableaux et qui maintenant passe toutes ses soirées aux Variétés, la boutonnière fleurie, au milieu des hétaïres de son immeuble, enfin devenu tout à fait un fêtard, et déclarant que lesartistes qui faisaient autrefois uniqement sa sociétés, sont des êtres mélancolieux, tristes embêtants et n'apportant dans leurs relations que du noir".
Il fut un temps propriétaire du théâtre des Variétés. Il épousa Lucie Duché dont il eut un fils prénommé Gaston qui fondera plus tard la dynastie bien connue, mais....c'est une autre histoire.
Il se sépara de sa femme, et quitta le 79 rue Saint-Lazare pour uin h^tel particulier rue de Clichy
*Gallimard en vieux françois signifie encrier ou écritoire.
**Goncourt Journal
Dictionnaire national des contemporains, Paris s.d T II
Barbara Ehrlich White Renoir, Flammarion 1985
Pierre Assouline Gaston Gallimard, éditions Balland 1984
06:40 Publié dans HISTORICO-LITTERAIRE | Tags : RENOIR, LUCIE DUCHE, Gallimard | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
01/02/2008
HENRI PILLE LE MONTMARTROIS EXCENTRIQUE MOYEN-AGEUX
PAR BERNARD VASSOR
10:00 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
31/01/2008
LE CABARET DU COCHON FIDELE, OU BIEN DU COCHON AMOUREUX
Par Bernard Vassor
Mise à jour le 31 janvier 2008
*Ou bien un sanglier, car non loin de là, place Saint Sulplice, un marcassin était la mascotte d'un établissement de bain ?
09:55 Publié dans AUBERGES ET CABARETS. | Tags : gustave courbet, tmothee trimm, leo lespes, le cochon fidele, beyle, rodolphe et musette, brasserie murger | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
26/01/2008
LES FRERES MAUDITS
PAR BERNARD VASSOR
Si nous avons pu lire "Les Poètes Maudits" de Paul Verlaine, je n'ai pour ma part pas vu évoquer dans des études sur la littérature, les patronymes des frères des plus illustres écrivains au dix neuvième siècle .
Qui connait le nom de Henri, d'Alphonse, de Frédéric, d'Adrien ? Plus facile : pouvez-vous me donner le prénom du frère de Victor Hugo ? Celui de Manet ?
A SUIVRE.................
07:45 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
25/01/2008
UN MARCHAND DE COULEURS CHANSONNIER, URBAIN ROCOUX DIT PAUL BURANI.........LE SIRE DE FISH-TON-KAN
Par Bernard Vassor
On peut lire la chose suivante à propos de Paul Burani sur le site pompe aspirante et fourre-tout Wikipedia le 25 janvier 2008 :
Le Sire de FISH-TON-KAN 1870...Cette chanson a été écrite pendant et à propos de la Commune de Paris (sic...).
Comme quoi, il faut toujours se fier aux informations historiques sur internet.... Cette chanson était un pastiche du Sire de Framboisy*, destinée à ridiculiser "Badinguet" pendant la guerre de 70. Pendant la Commune de Paris, il fut nommé président du Comité de la "Fédération Artisitique" chargé de l'organisation des représentations théâtrale (dont le siège était à l'Alcazar d'hiver, 10 rue du faubourg Pöissonnière).
Paul Burani, de son véritable nom Urbain Rocoux ( Burani est l'anagramme d'Urbain), a été poète* auteur, éditeur de musique, secrétaire de Timothée Trimm (Leo Lespès) rédacteur en chef de "La Rive Gauche", journal des cafés-concerts. Chansonnier, auteur dramatique, il a écrit de nombreuses pièces et vaudevilles des opérettes et des revues en collaboration** (la pièce la plus célèbre est : "François les Bas-Bleus"). Au journal l'Estafette, il rédigeait le courrier des théâtres sous le pseudonyme de Strapontin et ses chroniques étaient signées Cacambo. Il obtint des triomphes à Marseille, au Casino à Lyon, à l'Eldorado après la Commune de Paris. C'est en 1875, qu'il ouvrit une boutique de marchand de couleurs à Marseille !!!
Pendant la Commune, il est bien l'auteur d'un Chant de l'Internationale, qu'il ne faut pas confondre avec la chanson d'Eugène Pottier qui ne sera mise en musique, elle que des années plus tard.
Chant de l'Internationale
Fils du travail obscur, farouche,
Debout à la face du ciel !
Viens que ton coeur et que ta bouche
Proclament ton droit immortel.
Plus de parias, plus d'ilotes,
Regarde l'avenir prochain
Plus de tyrans, plus de despotes,
Devant le peuple souverain.
REFRAIN
Le drapeau de l'Internationale
Sur l'univers est déployé
C'est la révolution sociale,
c'est la révolution sociale,
Par le travail et la fraternité.
C'est la révolution sociale,
c'est la révolution sociale,
Par le travail et la fraternité.
Que veut dire ce mot : Patrie
Que veut dire ce mot : soldat,
La guerre n'est qu'une infamie,
La gloire un grand assassinat.
Avec l'enclume et la charrue
II faut combattre désormais :
Que l'univers entier se rue
Sous la bannière du progrès.
Le travail, c'est la loi commune,
Le devoir : aimer son prochain.
Que la misère ou la fortune
N'arment plus le bras d'un Caïn !
Le hasard fait le prolétaire,
La richesse est un bien d'en-haut
Il faut citoyen sur la terre,
L'égalité pour seul niveau.
Religion, divine flamme,
Des mondes sublime flambeau,
Partout c'est l'ignorance infâme
Qui s'abrite sous ton drapeau ;
Tes ministres qu'on doit maudire,
Peuvent dérober la clarté,
Les peuples apprendront à lire
Au livre de la liberté.
Rois vous élevez des frontières
Séparant peuples et pays,
Et de tous les peuples, des frères,
Vous avez fait des ennemis ;
Ce n'est plus la bête de somme
Des tyrans subissant des lois
Le peuple avec les Droits de l’Homme,
Va briser le sceptre des rois.
Laboureur, paysan, la terre
C'est ton outillage, ton pain ;
L'ouvrier des villes ton frère
Ne demande pas d'autre bien.
Le travail ne veut plus d'entrave
Plus de veau d'or, plus d'exploiteur,
Le Capital n'est qu'un esclave
Le vrai roi, c'est le travailleur.
Nous pouvons citer entre autres chants populaires ;
"Les Baisers", "Les Pompiers de Nanterre", "à Chaillot" "ma bonne femme" "Ousqu'est ma Sophie ?". Il a publié un volume de vers sous pseudonyme : Oronte. Ses activités lui valurent quelques villégiatures à Sainte-Pélagie.
*Chansons de 1855, d'Ernest Bourget "à qui l'on doit la création de la SACEM".
**(William Busnach avec Paul Burani) "Les Boniments de l'année", Paris, Athénée-Comique, 28 décembre 1877 et, "J'ai passé par là" au Théâtre des Arts en 1880.
LE SIRE DE FISH TON KAN, paroles de Burani : PAUL BURANI LE SIRE DE FISH-TON-KAN.pdf
A SUIVRE
19:30 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
24/01/2008
UNE EXPOSITION A LA MAIRIE DU NEUVIEME
17:25 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
23/01/2008
Paterne Berrichon : "L'HOMME A LA BARBE NOIRE DE MISSIONNAIRE"
Pierre dufour et son jumeau Alexandre ont vu le jour à Issoudun en 1855. Les enfants furent placés au Collège de Chezal-Benoit, puis au lycée de Chateauroux. Leur mère mourut en 1868 et le père en 1872. Alexandre s'embarqua pour l'Amérique du sud. Pierre vint à Paris pour suivre les cours de l'Ecole des Beaux Arts. A l'appel de la classe 1875, il est appelé à partir pour l'armée. Pendant son service, il est condamné à 2 ans de prison pour refus d'obéissance. Gracié au bout de seize mois, il est envoyé à Tours pour finir son temps. Revenu à Paris, il fréquenta "le Soleil d'Or"place Saint-Michel. C'est là qu'il changea son nom de Dufour en Paterne Berrichon, Paterne pour rappeler l'église Sainte-Paterne d'Issoudun, et Berrichon, parce qu'il était du Berri tout simplement. Menant une vie de bohème, il voulut être écrivain, puis artiste peintre, il tenta en vain de vendre ses tableaux. Son frère et ses soeurs l'aidèrent un peu. Sans domicile fixe, il fréquentait les cénacles, collabore à la revue Lutèce, au Décadent, au Mercure de France, au Chat Noir et à la Revue Blanche. Il participa à toutes les manifestations du Quartier latin, frondeur, antimilitariste, membre d'une "ligue des anti-propriétaires"provoquant des bagarres, il fut arrêté à deux reprises pour résistance à agent de la force publique. Ses excès, la misère financière qui le conduisait à ne pas manger tous les jours l'on mené à faire de fréquents séjours dans les hôpitaux. Poursuivi plusieurs fois en correctionnelle et en Conseil de Guerre, lui font alterner séjour hospitalier et incarcérations. On peut aussi entre temps le rencontrer dans les cabarets et les bouges de Montmartre où il eut la révélation de quelques poèmes d'Arthur Rimbaud. A cette époque, il eut une maîtresse qui l'entretenait, ils habitaient 50 rue Lhomond. On assure que François Copée lui fit un don de deux louis d'or, que la comtesse de Martel (Gyp) venait lui rendre visite dans "une horrible rue de la rive gauche, dans une maison à l'entrée de laquelle coulait un ruisseau infect." Anarchiste, il avait été compromis dans l'affaire du pillage des boulangeries avec Louise Michel. C'est dans ce contexte qu'il fit la connaissance d'Isabelle Rimbaud quelques années après la mort de celui-ci. Il était toujours en ménage avec la femme qui l'avait entretnu. Le choix ne lui fut pas difficile, la situation financière d'Isabelle et la perspective de gérer les droits d'auteur emportèrent sa décision. A ce régime, sa barbe devint grise, puis blanche, on trouvait qu'il ressemblait à Rodin. Ainsi donc, notre Berrichon commença sa conquête d'Isabelle dans le but d'enlever à Frédric Rimbaud et à ses filles les droits de succession littéraire, amnenant la soeur du popète à attacher de l'importance à l'oeuvre qu'elle avait peu de temps auparavant dénigrée. Après leur mariage, l'exploitation non seulement des oeuvres d'Arthur* "il fallait cacher certains épisodes de sa vie", le charcutage des textes, "parce que le public ne comprendrait pas" mais aussi des papier de son père le capitaine, prit de l'ampleur, ainsi que l'achat de terres jusqu'à la mort d'Isabelle en 1907. Son immense chagrin fut de courte durée; il avait écrit à un ami "qu'avec sa femme était partie son âme et qu'il lui tardait de la rejoindre dans le ciel" (il s'était entre temps converti, passant de Ravachol à Saint Arthur). sur ce, il convola en justes noces peu de temps après.....
.............................
11:50 Publié dans Histoire littéraire | Tags : frédéric rimbaud, rachide, gyp, isabelle | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
INAUGURATION DE PLACES DANS LE TROISIEME ARRONDISSEMENT
INAUGURATION DE PLACES DANS LE TROISIÈME ARRONDISSEMENT
Il y a un an et demie environ, Christine Frey ,une adjointe au maire du troisième arrondissement, m’avait demandé, en prévision de l’inauguration de places dédiées à Nathalie Le Mel et Elisabeth Dmitrieff, d’organiser une conférence autour de ces femmes qui ont marqué l’histoire du troisième arrondissement.
J’avais réunis les meilleurs spécialistes de l’histoire des femmes et de la Commune de Paris :
Dominique Desanti, qu’il n’est pas nécessaire de présenter
Yvonne Singer-Lecoq première biographe de la jeune révolutionnaire russe
Claudine Rey-Lenoir, journaliste, pour : le rôle des femmes pendant la Commune,
Sylvie Braibant, journaliste, biographe d'Elisabeth Dmitrieff.
Alain Dalotel, pour les barricades de femmes pendant la Commune.
Cette manifestation s’est déroulée après bien des embûches le mercredi 18 octobre 2006, salle Odette Pilpoul à 18 h 30 2006....
08:04 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (4) | | | | Digg