02/08/2010
Le premier biographe de Zola : "Trublot" Paul Alexis
PAR BERNARD VASSOR
08:15 Publié dans ETUDES LITTERAIRES | Tags : zola, café guerbois, monet claude, théâtre antoine, laupassant, huysmans, céard, hennique, nina de villard | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
06/02/2008
MERY LAURENT
PAR BERNARD VASSOR
18:55 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : marcel proust, manet, john lewis brown, thomas evans, mallarme, huysmans, tony marshall | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
07/06/2007
GUSTAVE COQUIOT
PAR BERNARD VASSOR
23:30 Publié dans DE VAN GOGH A PICASSO | Tags : PICASSO, VAN GOGH, SEURAT, RODIN, HUYSMANS, RENOIR, UTRILLO | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
12/05/2007
GUSTAVE CAILLEBOTTE, ENFANT DU X° ARRONDISSEMENT
Par Bernard Vassor
avec la participation d'Histoire et Vies du 10e, société historique de l'arrondissement
DIMANCHE 20 mai à 18 heures
: Lecture - concert autour du peintre « Gustave Caillebotte, un enfant du 10e » avec la participation
des associations « Autour du père Tanguy » et « Atelier Porte Soleil » dans leur local
, 57-59 rue des Vinaigriers (18h), tarif : 8€, attention places limitées (50),
s’inscrire à l’atelier Porte-Soleil : 01 46 74 62 48 ou par mail à : atelierportesoleil@tele2.fr -
métros : Jacques-Bonsergent ou gare de l’Est.
Présenté par l’Association Autour du Père Tanguy
et l' Atelier Porte Soleil
LECTURE-CONCERT « GUSTAVE CAILLEBOTTE »
20 mai 2007 à 18 heures
57 RUE DES Vinaigriers
75010 Paris
Gustave Caillebotte, l’exposition imaginaire…
Cette lecture-concert se propose d’évoquer le peintre Gustave Caillebotte : ses attaches avec le
10e arrondissement et son œuvre sous forme d’une exposition imaginée…
Les tableaux présentés seront projetés sur écran pendant le spectacle. Notre Exposition imaginaire va
Nous faire découvrir plusieurs toiles de Gustave Caillebotte, et les repeindre non pas avec des couleurs,
mais avec des musiques, des récits et des poèmes. - La musique, avec des pièces choisies
pour leurs climats et leurs tonalités, cherche à traduire l’univers et la palette du peintre.
Les poèmes et les récits d’auteurs, qui tous ont été les contemporains de l’artiste,
font renaître des lieux qui l’ont inspiré et donnent vie à des personnages, frères de ses modèles… Les critiques de son époque – ceux qui l’ont aimé et ceux qui l’ont vilipendé – et surtout l’écrivain J.-K. Huysmans, qui a été un des premiers admirateurs de son génie, -nous redonnent un écho des polémiques qui ont accompagné les premières manifestations
impressionnistes. Les auteurs qui accompagneront la promenade au cœur des tableaux :
Jules Renard, Paul Verlaine, Charles Cros, Guy de Maupassant
Avec Constance Godeberge : violon
Marie-Hélène Foufounis : piano
Pascal Gautrin, présentation récits & poèmes
Réservation obligatoire, participation 8 euros
20:40 Publié dans Evènement | Tags : CAILLEBOTTE, HUYSMANS, PERE TANGUY, HISTOIRE ET VIES, MAUPASSANT, CHARLES CROS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
01/05/2007
LE CHATEAU ROUGE RUE GALANDE
57 rue Galande*
Certains historiographes prétendent que ce fut la demeure de Gabrielle d'Estrée, la favorite d'Henri IV ????
Sur les gravures du XIX° siècle, nous voyons que le prédécesseur de Pierre Trolliet, était un nommé Cadiou.
Le Château-Rouge était le tapis-franc le plus infâme du quartier de la place Maubert. entre l'allée d'un hôtel louche et la porte d'un "assommoir" s'ouvrait un long couloir étroit. L'entrée du cabaret, était une vaste et close chambrée, de sordides buveurs attablés, hommes en blouses et filles crottées, abrutis par l'alcool. L'arrière -boutique était réservée aux riches souteneurs en vestes de velours et casquettes à pont. Le raide, la verte et le gros-rouge étaient les seules boissons consommées dans ce lieu. C’était un asile de nuit pour vagabonds qui moyennant quelques centimes, étaient admis à « dormir à la corde», c’est-à-dire assis sur un banc, la tête appuyée contre une corde qu’on lâchait à deux heures du matin. Les pauvres bougres étaient alors jetés à la rue par le patron armé d’un nerf de bœuf, aidé dans sa triste besogne par des garçons qu’il a recruté parmi des lutteurs.
"Rue Galande
--"L’on peut se demander vraiment pourquoi les galvaudeux, qui savent très bien que la maison Alexandre et que le Château-Rouge sont des traquenards les fréquentent ; la vérité est qu’ils ne savent où aller ; partout on les épie et on les vend ; les mastroquets et les logeurs dépendent de la^police et la secondent ; puis dans ce quartier Saint-Séverin, la plupart des marchands de vin les rebutent par crainte des ennuis ; ils sont donc bien forcés de se rabattre sur les tapis-francs qui leur concède, seul d’ailleurs, pendant une partie de la nuit un gîte, car l’hiver, il peuvent y dormir au chaud sous une table, jusqu’à deux heures du matin. A ce point de vue, le Château-Rouge, connu aussi sous le nom de Guillotine et situé 57 rue Galande* est le lieu le plus clément aux escarpes et surtout aux purotins. Son rez-de-chaussée se compose de trois pièces. La première, celle qui donne sur la cour, est immense ; elle est à peine éclairée, la seconde est grande et le gaz y brûle furieusement ; la troisième est minuscule et toute noire, des vagabonds somnolent dans la première ; des marlous et des scélerats jouent et boivent dans la seconde ; des gens ivres morts dorment dans la troisième. (…)Une odeur fade à faire vomir, une odeur qui est un mélange d’une sorte de panade, d’eau de javelle et d’ipéca s’évade de ces corps serrés sous leurs guenilles dans des collants de crasse. (…) Le tenancier Pierre Trolliet, un géant habillé d’un tricot de laine, coiffé d’une calotte plantée de travers sur des cheveux qui frisent ; il mâche un cigare d’un sou, crache sec, hérisse une dure moustache sur une bouche piquée de bleu par des points de poudre...........(…)Trolliet marié à une géante au teint couperosé et aux cheveux couleur d’acajou, un type d’ogresse alsacienne. Certains soirs, des crises de joie soulèvent toujours sans que l’on sache pourquoi, ces miséreux ; alors le repaire se mue en un cabanon de fous ; on se range en cortège, l’on s’empare d’un seau vide et joue du tambour dessus ; un autre arbore au bout d’un balai un torchon en guise de drapeau, tout l’établissement défile en poussant des cris d’animaux, et cela finit par un chahut".........
Extrait de La Bièvre à Saint-Séverin.
Atget qui a photographié la maison avant sa démolition la situe au numéro 61
En 1885, l'assassin Gamahut fut arrêté au Château rouge, Jules Jouy lui avait dédié cette chanson au goût douteux Au Chat Noir après son exécution à "L'Abbbaye du-monte-à-regrêt" :
Gamahut, ecoutez-moi donc,
Est-ce qu'on souffre encor quand on a plus d'tête ?
Gamahut, écoutez moi donc,
Est-ce qu'on souffre encor quand on a plus d'tronc ?
Auguste Vitu raconte que c'est dans ce cabaret qu'en 1887 :
"Trois hommes ont proposé, accepté etréalisé le pari de jeter une femme à la seine. La victime était une chiffonnière ivre. L'enjeu était de deux sous, prix d'un petit verre d'eau de vie"
Le propriétaire à la fin du XIX°, s'associa avec une agence de voyage, un contrat lui faisait obligation d'accueillir une clientèle désireuse de découvrir les bas-fonds parisiens. Il avait engagé des comédiens qu'il déguisa en truands, en gigolettes, en bagnards et chiffonnniers. Avec les habitués, des ivrognes qu'il abreuvait gratuitement. L'illusion était parfaite. La maison disparue lors du percement de la rue Dante. L'immeuble qui le remplace aujourd'hui est en briques....rouges !
23:20 Publié dans La Bièvre et Saint Séverin | Tags : chateau rouge, huysmans, cadiou, trolliet, rue galande | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg